Des policiers dominicains vont être déployés sur la frontière avec Haïti. La police dominicaine va déployer pendant 15 jours 117 de ses agents à la frontière avec Haïti où ils auront à prendre part à la lutte contre le trafic d’êtres humains, de drogue, d’armes et la délinquance, tâche jusque là exclusivement confiée aux forces armées. S’exprimant mercredi à Santo Domingo lors d’une conférence de presse relayée par l’Associated Press, le chef de la police, Rafael Guillermo Guzmàn Fermìn, a affirmé que la constitution de cette unité spécialisée représente un projet pilote qui sera suivi d’autres expériences du même type. "L’objectif poursuivi est le renforcement de manière ferme et décisive de la sécurité à la frontière", a répété le commandant dominicain.
Révélations d’Amaral Duclona. Des révélations faites par Amaral Duclona au cours de son interrogatoire à Santo Domingo sont reprises , on ne sait trop grace à quelle filière, dans l’hebdomadaire « Haïti Observateur ». Le journal écrit que l’ancien chef de gang de Cité Soleil Amaral Duclona aurait fait des déclarations impliquant des autorités du gouvernement de l’ex-président Jean Bertrand Aristide. Dans le dernier numéro de cet hebdomadaire, il est indiqué qu’Amaral Duclona, inculpé par la police dominicaine, aurait raconté que des membres de l’actuelle administration l'auraient hébergé à l'époque où il était en cavale. L’hebdomadaire soutient d’autre part que Amaral Duclona aurait reconnu être l’auteur du meurtre de Robert Marcelo, président de la commission de passation des marchés publics. Amaral Duclona aurait déclaré que cet assassinat était commandité par une grosse personnalité dont il n'a pas révélé le nom. Cependant ces informations restent à vérifier puisque le correspondant d’une station de radio de la capitale à Santo-Domingo informe que le prévenu jure ne pas être Amaral Duclona. « Il parait drôle qu’il nie cette identité et avoir fait de tels aveux », a déclaré le journaliste. Par ailleurs, l’on sait que les autorités judiciaires de la République Dominicaine doivent se prononcer sur l’extradition du prévenu vers la France le 14 octobre prochain. Une possibilité qui est de plus en plus évoquée puisque, les deux pays ont signé un traité d’extradition, ce qui n’est pas le cas pour Haïti. La France accuse Amaral Duclona d’implication présumée dans le meurtre du consul honoraire français en Haïti, Paul Henry Moural, survenu en 2004.
C‘est le financier milliardaire Georges Soros qui financera le nouveau parc industriel qui s’élèvera sur la bande côtière de Cité Soleil à Port-au-Prince et dont la construction est estimée à 45 millions de dollars américains. Une semaine après la visite très médiatisée de l’envoyé spécial de l »ONU pour Haïti, Bill Clinton, on apprend que le « Win Group » un conglomérat basé en Haïti et le « Soros Economic Development Fund » se préparent à développer un parc industriel dont la construction reviendra à 45 millions de dollars, selon un article paru le 6 octobre dans « Business Wise » . Le nouveau Parc Industriel, baptisé « West Indies Free zone » comprendra plus de 1 million 200.000 pieds carrés. Il abritera des industries aussi bien locales que internationales, ainsi que des dépôs et des bâtiments administratifs ( taxes, douanes) et des centres de transformation. Les 300.000 résidents de Cité Soleil ( souligne Business Wire) qui vivent à côté du nouveau parc industriel verront arriver 25.000 emplois créés dans leur communauté. Des conversations se déroulent avec un certain nombre de compagnies aux Etats-Unis qui seraient prtêtes à prendre avantage de la main d’œuvre haïtienne coûtant moins cher. « Nous nous engageons à soutenir le développement économique en Haïti », dit Stewart J. Paperin, président du « Soros Development Fund ». « ce projet créera des milliers d’emplois et attirera le genre d’entreprises qui vont qui vont aider Haïti à exploiter ses possibilité socio-économiques ». Le nouveau Parc Industriel sera prêt à recevoir ses premiers locataires en 2012.
Le propriétaire du restaurant la Coupole kidnappé Jeudi matin à Cazeau, au moment où il achetait des poissons pour son restaurant a été libéré quelques heures plus tard à Delmas 75. Pas trop de détailssur la libération de Meshad Nazemy, l'homme d'affaires enlevé à Cazeau (Plaine) dans la matinée du 8 octobre. Il a été retrouvé à Puits Blain (Zone Delmas 75). Blessé lors de son enlèvement, il a été conduit de toute urgence à l'hôpital pour recevoir les soins que nécessitait son cas. Entouré des membres de sa famille, Meshad Nazemy, visiblement encore sous le choc et fatigué, n'a pas souhaité faire de déclaration à la presse. Le responsable de la police de Cazeau, Livingston Gauthier, s'est félicité de cette libération. Il a tout de même révélé qu'immédiatement après l'enlèvement, les unités de Cazeau, de Delmas et de la Brigade Motorisée avaient fermé toutes les issues. Il a également remercié la population qui a collaboré, indiquant tous les points où le véhicule à bord duquel se trouvait l'otage avait été signalé. Livingston Gauthier a déclaré que sous la pression des unités, les ravisseurs n'avaient pas d'autre choix que de libérer l'otage. Le responsable de la Cellule Contre Enlèvement, François Dossous de son côté, a salué le comportement des membres de la famille de la victime qui n'ont pas tardé à se rendre à la Direction Centrale de la Police Judiciaire pour fournir les informations nécessaires. Aucune arrestation n'a été effectuée mais les responsables de la police se disent confiants qu'avec l'aide de la population et des témoins, les auteurs de cet enlèvement et le véhicule utilisé seront identifiés. Quoiqu'il en soit, souligne alertehaiti.ht le trajet parcouru de Cazeau à Puits Blain, devrait attirer l'attention des responsables de la police sur la faiblesse des patrouilles qui n'ont pas pu intercepter le véhicule en dépit de l'alerte générale lancée quelques minutes après l'enlèvement. Meshad Nazemy serait de nationalité française et vit depuis plus d’une vingtaine d’années en Haïti.
Attaque contre la SogeXpress de Delmas
Delmas, le 5 octobre.-Le responsable de cabine de la succursale de la SogeXpress à Delmas 30, Makis Maresco, a été tué lors d'un hold up vers midi le 5 octobre. Selon des témoins, Makis Maresco aurait refusé ou a hésité trop longtemps avant d'ouvrir le coffre. Aucun détail n'a jusqu'ici été révélé sur le montant emporté par les assaillants. A leur sortie ils ont ouvert le feu sur un véhiucle de la police qui répondait à l'appel. Fort heureusement, aucun policier à bord n'a été touché. Plusieurs coups de feu ont été tirés et les assaillants ont pris la fuite dans un premier temps à bord d'un véhicule qu'ils avaient intercepté. Sous la pression des patrouilles de police, ils durent abandonner le véhicule et continuer à pied. Un agent de sécurité de la compagnie PSS qui assurait le service lors de l'attaque, a été interpellé. La police dit avoir de très bonnes pistes pour identifier les auteurs de l'attaque et les traduire en justice.
AU CHAPITRE DES VISITEURS A SIGNALER CETTE SEMAINE, Jimmy Carter qui a été reçu, hier, au Palais national par le président René Préval. L’ancien président américain a lancé Jeudi un important plan de lutte contre la malaria conjointement en Haïti et en République dominicaine. Jimmy Carter s’est rendu mercredi à Ouanaminthe et à Dajabon pour vérifier les resultats d’un projet pilote d’une année. Le projet de lutte contre la malaria est financé par la Fondation Carter pour 200.000 dollars.