Son premier voyage, il l’effectuera en Haïti et ce sera le Premier décembre. Le plus gros et le plus cher paquebot jamais construit, l'Oasis of the Seas, véritable parc d'attraction flottant, sera lancé demain dans la Baltique par le chantier naval finlandais STX à Turku. Avec un coût de 900 millions d'euros, ce géant des croisières, commandé par la compagnie américaine Royal Caribbean, pourra transporter jusqu'à 6.360 passagers et 2.000 membres d'équipage. STX Finlande, une filiale du constructeur naval sud-coréen STX, livrera le navire à la compagnie américaine lors d'une cérémonie au port de Turku dans le sud-ouest de la Finlande. Puis il traversera l'Atlantique pour gagner la côte ouest de l'Amérique d'où il entreprendra son premier voyage de tourisme, de Fort Lauderdale à Haiti le 1er décembre. Royal Caribbean a qualifié ce navire de "bateau le plus innovant et original à ce jour, (où) les zones de divertissement sont des petits villages en mer". Destiné aux jeunes familles comme aux passagers plus âgés et habituels de ce type de voyages, l'Oasis of the Seas vise à être plus un centre de loisirs qu'un bateau de croisière traditionnel qui naviguerait d'une escale à l'autre.
Le Comité de Facilitation sur la crise à l’Université informe le public en général et la communauté universitaire en particulier qu’en date du 27 octobre 2009, il a remis son rapport de travail au Président de la République, René Préval. Formé en date du 23 septembre 2009 avec pour mission de contribuer à une reprise harmonieuse du fonctionnement de l’Université, le Comité de sept membres s’est réuni à plusieurs reprises avec les autorités de l’Université, Conseil de l’Université, Décanats, Chefs de départements de différentes Facultés, tout comme il s’est entretenu avec des délégations d’étudiants et avec certains professeurs pour cerner la crise et chercher les appuis nécessaires en vue de sa résolution. Le Comité de Facilitation, grâce à ces rencontres où il a pu recueillir les points de vue et doléances de toutes les parties, a été en mesure d’évaluer les problèmes de l’Université d’État d’Haïti qui n’est pas épargnée par les multiples symptômes qui affectent la vie de notre société. Notre Université est touchée par un ensemble d’insuffisances et de carences inhérentes à la réalité de l’État haïtien et de ses faiblesses, qui alimentent les principales revendications académiques des étudiants. Les Pouvoirs publics devront prendre en compte ces revendications pour une intervention échelonnée sur le court, moyen et le long terme. Le Comité de Facilitation, tout au cours de sa mission, a tenu à préserver et à respecter le caractère autonome des organes de l’Université d’État d’Haïti et la plupart des recommandations produites dans son rapport au Président de la République ont associé les autorités universitaires issues de processus démocratique impliquant l’ensemble des acteurs de l’Université. Le Comité de Facilitation a fait sept recommandations pour favoriser un dégel et une reprise acceptable de la vie à l’Université et particulièrement à la Faculté de Médecine et de Pharmacie, nœud gordien de la crise. Le Comité de Facilitation a recommandé : 1-Réouverture de la FMP et la consolidation de cette réouverture. 2-Réaffirmation du principe de l’autonomie de l’UEH avec ses attributs. 3-Création dans l’immédiat d’une commission de vérité par le Conseil de l’UEH. 4-Création d’une Commission de discipline Ad Hoc et de vérification des sanctions. 5-Accélération et renforcement de la Commission de Réforme de l’Université et allocation de moyens. 6-Effort soutenu pour la création d’un médium de communication. 7-Allocation de ressources financières significatives par l’État à L’UEH.
Toutes ces propositions tiennent compte de la réalité des problèmes qui traversent l’Université pour la sortir d’une situation de dysfonctionnement dû à un ensemble de blocages issus de l’absence de communication et de la perte de confiance. Les sept propositions faites par le Comité de Facilitation considèrent les intérêts tant des étudiants que des dirigeants des différentes instances de l’UEH et visent à préserver l’harmonie indispensable à une reprise de son fonctionnement. Le Comité de Facilitation remercie toutes les parties qui ont bien voulu travailler avec lui, il souhaite que ses recommandations puissent être évaluées, considérées et mises à profit en vue d’une relance des activités dans toutes les entités de l’Université d’État. Il émet le voeu que l’État assume ses responsabilités en tenant ses promesses de mettre de façon régulière et institutionnelle des ressources suffisantes à la disposition de l’Université d’État d’Haïti pour qu’elle puisse fournir aux étudiants un enseignement de qualité et les services essentiels à leur formation et à leur épanouissement au bénéfice de la nation.
Le Grand Prix international Metropolis Bleu 2010 vient d’être attribué à l’écrivain haitien Dany Laferrière pour l’ensemble de son œuvre. Ce prix, d’une valeur de 10.000 $, sera remis au cours de la 12e édition du Festival littéraire international de Montréal Metropolis Bleu, qui se déroulera du 21 au 25 avril à l’Hôtel Delta Centre-ville, à Montréal. « Je suis touché par ce prix qui couronne l’ensemble de mon œuvre, et je l’accepte en pensant à n’importe quel jeune écrivain qui écrit en ce moment en Haïti », déclare Dany Lafferière à un correspondant d’AlterPresse. « Je suis enchantée que Dany Laferrière ait accepté notre invitation, d’autant plus que cet auteur montréalais reconnu pour la qualité, l’audace et la pluralité des genres dans son œuvre est un ami du Festival Metropolis Bleu depuis longtemps », affirme pour sa part Linda Leith, présidente et directrice artistique de la Fondation Metropolis Bleu. Le Festival Metropolis Bleu travaille beaucoup avec Haïti, notamment avec la maison d’édition Mémoire d’encrier, qui organise sur une base régulière des animations et lancements autour des auteurs de la diversité. Pour Rodney Saint-Éloi, écrivain et directeur des éditions Mémoire d’encrier, « ce prix est un rappel du grand courage littéraire de Dany Laferrière. Après Gouverneurs de la rosée de Jacques Roumain, voici que L’énigme du retour (dernier roman de Laferrière) est en train de devenir le grand roman de la tragédie haïtienne », relève-t-il. « Avec Laferrière, c’est aussi d’Haïti et de sa dignité qu’il est question, un pays debout malgré toutes les dérives », ajoute Saint-Éloi. Parmi les précédents récipiendaires du Grand Prix littéraire international Metropolis Bleu, figurent Carlos Fuentes (2005), Maryse Condé (2003) et Norman Mailer (2001). L’énigme du retour (Grasset, 2009) est en lice en France pour six prix : Médicis, Fémina, Wepler, Décembre, Télérama, France-Télévision.
Kelly Bastien répond à la lettre du Premier Ministre.
Le bureau du Sénat de la République a opposé mercredi une fin de non recevoir à la requête de Mme Michèle Duvivier Pierre Louis en faveur de la soumission préalable des questions qui seront posées à la séance d’interpellation et de la communication à la Primature d’une copie du procès-verbal de celle au cours de laquelle des sénateurs avaient décidé de l’interpeller. Le bureau, dirigé par le vice-président Michel Clérié, en absence du président du Sénat Kelly Bastien, a immédiatement adressé une correspondance à Mme Pierre Louis pour lui rappeler que les séances au Sénat sont publiques et que, de ce fait, il n’y a pas lieu pour le Grand corps de lui envoyer copie d’un quelconque procès-verbal. Il ne lui sera pas également soumis de questionnaire relatif aux dossiers qui seront abordés lors de l’interpellation. Le bureau du Sénat en a profité pour réitérer au chef du gouvernement l’invitation qui lui est faite de se présenter ce jeudi à midi à la séance d’interpellation autour de sa gestion. Une majorité de sénateurs de la Plate forme présidentielle LESPWA et leurs alliés, serait prête à adopter une motion de censure contre le chef du gouvernement. Ce qui équivaut au renvoi pur et simple de celui-ci, selon la Constitution haïtienne de 1987 en vigueur.
Haïti : Michèle Pierre-Louis exige du Parlement des documents relatifs à son interpellation Le premier ministre haïtien, Mme Duvivier Pierre Louis, a écrit au Parlement pour exiger l’envoi de documents relatifs à son interpellation par les sénateurs de Lespwa (Espoir). Elle réclame, entre autres, le procès-verbal de la séance ayant débouché sur son interpellation et la liste des thèmes sur lesquels se portent les questions qu’on lui adressera. Dans cette lettre le Premier ministre s'étonne que les sénateurs interpellateurs , au lieu d'indiquer les motifs de leur initaitive, se sont oubliés à formuler, de préférence les conclusions de la dite séance d'interpellation. Le jugement est d'ores et déjà, sans aucun débat public sans aucune appréciation préalable et publique: " Incohérence et inefficacité de la politique générale du Gouvernement". Le vote de censure est donc acquis ! Et par oubli de leur devoir de réserve, certains sénateurs ont fait l'annonce triomphale de la motion de censure sur les ondes des stations de radio de la capitale. Belle victoire en vérité ! La communauté internationale et plusieurs secteurs de la vie nationale se prononcent contre cette initiative des sénateurs de Lespwa, tandis que Joseph Lambert, l’une des figures de cette plateforme politique au Sénat, jure de démissionner si le Premier ministre ne tombe pas jeudi.