Le Président René Préval n’a pas oublié la CPP ou Concertation des Parlementaires Progreesistes . Ce sont eux qui avaient barré la route de la Primature à Pierre Ericq Pierre et à Robert Manuel . Donné pour mort depuis la « loi Benoit » sur le salaire minimum, le bloc majoritaire a ressurgi à la Chambre des députés et a été invité, le mardi 3 Novembre au Palais présidentiel par le chef de l'Etat. « C'est notre troisième rencontre avec le président Préval sur le grand mouvement politique en perspective, a expliqué le député Lucas Saint-Vil, coordonnateur de la CPP. L'Union des parlementaires pour le développement national (UPDN) et la Fusion des sociaux-démocrates, dit-il, ont pris part à cette rencontre multisectorielle.
La Plateforme des patriotes haïtiens dénonce la mainmise de Préval sur le Conseil électoral. La Plateforme composée de cinq (5) partis politiques au cours d’une conférence de presse a déclaré avoir constaté avec inquiétude l’indifférence des responsables de l’Etat pour l’avenir de la démocratie dans le pays et leur complicité dans l’installation au Sénat de citoyens qui n’ont pas reçu l’onction populaire. Le remaniement du Conseil électoral provisoire s’est fait, poursuit la Plateforme, ans l’ignorance d’une démarche de plusieurs partis politiques recommandant la refonte totale dudit conseil. Les démarches de René Préval incluant sa nomination du directeur général du CEP et le rôle de mise à jour de la liste électorale attribué à l’Office nationale d’identification sont inconstitutionnelles, dénonce la PLAPH qui critique la mainmise de l’ »Exécutif sur l’institution électorale.
Le Vendredi 6 Novembre, le Sénat de la république a ratifié à l’unanimité la nomination au poste de Premier ministre de Jean-Max Bellerive. Le président ne votant pas, 22 des 23 Sénateurs présents ont approuvé le rapport de la commission spéciale chargée d’étudier le dossier du candidat qui avait recommandé à l’assemblée de lui accorder un vote favorable. Les 18 pièves soumises par Mr Bellerive ont été passées au crible et reconnues conformes aux prescrits de la Constitution. La séance de ratification de la déclaration de politique générale du Premier ministre désigné pourrait se tenir dès lundi au Sénat si la Chambre basse approuve sa nomination ce week-end, a indiqué Kély Bastien. Cela signifie que le Premier minisre désigné devra se présenter avec son cabinet ministériel à la séance de lundi, si elle a lieu effectivement.
Il a été promulgué samedi après la ratification de la chambre le même jour. Cela signifie donc que le Premier ministre désigné est autorisé à former son gouvernement, en consultation avec le chef de l’état et à faire l’exposé de sa déclaration de politique générale tour `¡a tour au sénat de la république et ¡à la chambre des députés. Cette séance aura lieu , selon toute probabilité dès lundi 9 novembre.
Cette affirmation a été faite par le commandant de la MINUSTAH, le général brésilien Floriano Peixoto Vieira Neto, commandant de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH). Craignant un "risque d’instabilité", les responsables onusiens ont voulu que le vide politique laissé par le renvoi du premier ministre Michèle Pierre-Louis soit comblé avec célérité.Le général Vieira Neto a indiqué que pour l’heure "la situation est absolument sous contrôle". Mais le général a toutefois reconnu que "Les progrès que nous avons réalisés dans le domaine de la sécurité ne correspondent pas aux avancées socioéconomiques attendues pour le pays et pour cette raison nous disons que la situation d’Haïti reste encore extrêmement fragile ». Cela signifie donc que « la situation peut changer subitement", à n’importe quel moment. » C’est justement à cause de la fragilité du pays que l’ONU n’envisage ni le retrait de ses troupes ni un changement de configuration de sa mission.A l’approche des élections locales, législatives et présidentielles prévues en 2010, le commandant brésilien n’a aucun doute sur la continuité du travail de la MINUSTAH. "Il n’y a pas aujourd’hui d’indications permettant d’assurer ou au moins d’estimer que les résultats des élections en Haïti auront un quelconque impact sur la mission de paix ou provoqueront une redéfinition de son orientation", a-t-il martelé ajoutant "je ne vois aujourd’hui aucun indicateur qui montre qu’on se dirige vers la fin de la mission".