Il était le demi frère du sénateur Anacacis et a reçu une balle au cou, alors qu’il sortait d’une maison où il avait été regardé un match de foot ball samedi. Il s’empressa de rentrer à l’intérieur de la maison qu’il venait de laisser. Mais c’est là qu’il a reçu la balle qui devait l’achever. Les personnes qui se trouvaient à l’intérieur de la maison ont été arêtees. On a trouvé dans la maison, une liste de personnes à kidnapper. Jean Marie Romain était très actic dans la protection de l’environnement., Il n'avait que 42 ans. Il avait fait des études liées à l'environnement à Cuba et en Belgique. Cette qualification lui permettait d'accomplir avec sérieux un métier qu'il aimait. Mais, il s'agissait d'une responsabilité très lourde dans un pays où les arbres sont d'abord vus comme l'argent du charbon. Jean-Marie Romain laisse une femme et deux enfants .
Le Président de la BID, Luis Alberto Moreno, a vanté les progrès enregistrés par Haïti dans la voie de l’atteinte du Point d’achèvement requis pour garantir l’allègement de la dette d’ici la fin 2008.
Les remarques de Moreno sont intervenues quelques jours après une visite en Haïti ou cours de laquelle il a eu un entretien avec le président haïtien René Préval. Lors de cette rencontre le chef de l’état avait donné l’assurance que le pays réalisera en temps voulu les engagements pris dans le cadre de l’Initiative des Pays pauvres très endettés (PPTE), et notamment ceux pris dans le cadre du Mécanisme triennal pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (PRGF), approuvé en 2006 par le FMI.
Lorsque Haïti aura atteint le Point d’achèvement dans le cadre de l’Initiative PPTE, le pays obtiendra un allègement de la dette de la BID d’un montant de $525 millions, en plus des $20 millions de l’allègement intermédiaire sur les remboursements de principal pour 2007 et 2008 indique un communiqué de la BID.
Le portefeuille de la Banque en Haïti comporte 22 programmes pour un montant total de 662 millions de dollars. En 2007, les décaissements au titre des programmes ont atteint 114,4 millions de dollars, soit près du double du niveau de 2006. Pour l’avenir, l’appui de la BID à Haïti portera sur quatre domaines prioritaires identifiés de concert avec les autorités du pays : infrastructure de transport et électricité, agriculture, éducation et gouvernance économique.
" En outre, la BID poursuit activement des activités de cofinancement et ressources en dons complémentaires afin d’accroître le niveau de financement dans les quatre domaines prioritaires essentiels à l’appui de la stratégie de réduction de la pauvreté de Haïti. À ce jour, la BID a mobilisé plus de 100 millions de dollars de ressources en dons complémentaires du Canada, $22,6 millions de l’OPEP, $6,7 millions de l’Union européenne, et $3 millions de l’Espagne", ajoute le communiqué.
Le sénateur Rudolph Henry Boulos a présenté mardi sa démission suite à la présentation du rapport de la commission sénatoriale chargée d'investiguer sur la nationalité des sénateurs. Le 1er sénateur du Nord-Est a remis sa démission avant même que l'assemblée ait pris une decision Selon le rapport approuvé par 17 sénateurs, Rudolph Boulos et Ultimo Compère possèdent tous deux un passeport américain et n'ont de ce fait aucune qualité pour siéger au sénat. Peu avant de présenter sa démission, l'ex parlementaire avait déclaré qu'il n'avait jamais renoncé à sa nationalité haïtienne déclarant que les documents fournis par le Ministère de l'intérieur étaient des faux montés de toutes pièces. Il avait également tenté de contester la compétence de la commission nationale d'enquête sur la nationalité C'est une tâche qui relève de la compétence exclusive des tribunaux, avait-il déclaré . Le parlementaire du Nord-est a choisi de donner sa démission. Et l'asemblée l'a ensuite destitué ainsi que son colègue Compère absent du pays depuis 2 semaines, pour nationalité étrangère. A présent, c'est à la justice qu'il revient de faire le reste, ont indiqué les sénateurs. Le président de la commission, le sénateur Youri Latortue a fait savoir que les parlementaires ont établi leur rapport sur la base de documents légaux, affirmant que des preuves ont été fournies par le service de l'immigration et les compagnies de transport aérien. La commission n'a rien fabriqué, a-t-il dit, ajoutant que le parlement a un pouvoir général d'enquête qu'il allait continuer à étendre aux membres de l'actuel gouvernement .
La citoyenne française Anne Délorme enlevée il y a 10 jours par des individus armés non identifiées dans la banlieue de Delmas à Port-au-pince a eté relâchée tôt mardi matin après le versement d'une rançon.Elle aurait éte conduite immédiatement dans un centre hospitalier pour des soins de santé, a indiqué une source diplomatique à l'AHP. La MINUSTAH qui avait mené des opérations conjointes avec la police haitienne pour retrouver ses traces, se refuse pour l'instant à toute déclaration, n'ayant pas été impliquée dans les négociations qui ont permis la libération de la citoyenne française. Anne Délorme aurait été retrouvée dans le quartier populaire du Bel-Air, mais rien n'indique que c'est là qu'elle était détenue, a dit une autre source, soulignant que de nombreux secteurs et des gens issus de quartiers divers sont aujourd'hui impliqués dans le kidnapping, attirés par l'appât de l'argent facile. Mme Délorme avait été enlevée le 8 mars en compagnie de son mari, le péruvien Pablo Vivar qui travaille pour l'Union européenne mais qui allait recouvrer sa liberté le lendemain. Les actes de kidnapping ont fait une surprenante et soudaine remontée au cours de ces derniers jours dans la capitale haïtienne. La délinquance, le chômage et la misère sont souvent considérés comme les principales causes de la violence et du kidnapping. Mais beaucoup présentent le kidnapping comme une arme politique tranchante de déstablisation en Haïti. Les récentes opérations lancées par la police et le Parquet de Port-au-prince sont conduites à la fois dans les quartiers résidentiels situés sans les hauteurs de Petion-Ville tout comme dans les quartiers populaires.
Suite à la libération de deux enfants kidnappés le 14 mars et aux arrestations effectuées, une vaste opération allait être déclenchée le 15 mars. Brunel Joseph, arrêté au lieu de détention qui portait un cordon de police au coup aurait par la suite dénoncé un de ses complices, Personna Chrismas, un agent 2 affecté au commissariat de Pétion ville. Une perquisition au domicile de ce policier à Carradeux, allait conduire à la découverte de plusieurs passeports, carnets de banque, sceaux. Une opération réussie qui allait se retourner en un véritable cauchemar quelques minutes plus tard pour le commissaire Boucher. Alors que ce dernier s'apprêtait à retourner au commissariat, une surprise fort désagréable l'attendait au dehors. Le véhicule de police et le policier appréhendé qui se trouvait à bord, menotté, les bras derrière le dos, en un tour de magie avait pu déjouer la vigilance de ses trois gardes, prendre le contrôle du véhicule de police pour prendre la fuite. Le véhicule allait être retrouvé accidenté sur la route du canapé vert, sans aucune trace du policier fugitif. Le porte-parole de la police, Frantz Lerebours, a indiqué que les policiers qui gardaient Personna ont été placés en détention par le parquet de Port-au-Prince. Une enquête est ouverte.