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Washington fuit Haïti mais garde Jovenel pour organiser les élections

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 12 avril 2021

 PORT-AU-PRINCE, 13 Avril – Le dernier communiqué de presse du Département d’Etat américain fait disparaitre de lui-même toute velléité de confier au gouvernement de Jovenel Moïse le soin d’organiser des élections cette année en Haïti avant que celui-ci ne plie bagages.

En effet le communiqué en question dépeint Haïti sans aucune concession en un terrible enfer que notre pays est devenu où comme dit la légende : seuls les plus justes seront sauvés, pour ne pas dire au train où vont les choses : ‘seuls plutôt les plus injustes.’

Le titre ne laisse aucun doute : ‘NE VOYAGEZ PAS EN HAITI’. Raisons : ‘KIDNAPPING, CRIME, TROUBLES CIVILS ET COVID 19.’

A l’exception du Covid, Haïti étant avec Cuba le pays le moins frappé du continent, le communiqué du Département d’Etat est tout ce qu’il y a de plus véridique dans son ‘country summary’ ou compte-rendu de la situation. « Le kidnapping fait rage et n’épargne pas les citoyens américains. Les kidnappeurs utilisent des plans sophistiqués et peuvent prendre avantage de la moindre négligence de votre part ; même des convois ont été attaqués. En dehors de la rançon exigée, des citoyens américains ont été physiquement victimes aux mains des kidnappeurs.

« Les crimes violents comme vols à main armée sont fréquents. Des voyageurs sont violemment attaqués après avoir laissé l’aéroport international de Port-au-Prince. Les criminels attaquent aussi des véhicules privés bloqués dans la circulation et souvent aussi s’en prennent aux conducteurs isolés, surtout les femmes. Pourquoi l’ambassade demande à son personnel d’utiliser du transport officiel en allant à l’aéroport et en en revenant.

« Les protestations, manifestations, barricades enflammées et routes bloquées sont fréquentes, imprévisibles et se transforment en violences. Le gouvernement américain a peu de possibilités pour fournir de l’assistance à ses citoyens dans ce genre de situations.

« La Police locale manque habituellement de ressources pour répondre aux incidents sérieux, y compris aux crimes.

« Il est recommandé de ne pas visiter les banques ni d’utiliser les ATM ; de ne pas conduire la nuit ; il est décommandé de visiter certains endroits sans des mesures de sécurité préalables … de confier des informations personnelles à n’importe qui ; et voyagez toujours en groupe d’au moins deux personnes … ».  Etc.

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HAITI 2021 OU DEMOCRATIE A RECULONS

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 22 mars 2021

 PORT-AU-PRINCE, 22 Mars – Que peut l’actuel pouvoir haïtien ? Ni arrêter la chute de la monnaie locale (ce lundi 22 mars : 78 gdes 80 pour 1 dollar américain), voire relancer l’économie ; ni empêcher la fuite des fonds publics qui s’envolent par millions dans des investissements individuels à l’extérieur comme le scandale entre autres de ce sénateur encore en fonction se payant une résidence secondaire de plus de 4 millions de dollars CASH à Laval (Québec) ; ni la moindre tentative de rétablir la sécurité publique : appel à la communauté internationale uniquement pour arrêter quelques membres d’un gang de kidnappeurs dans un quartier de la capitale …
Or comment peut-on attendre d’un pouvoir aussi incapable, oui aussi nul, ayant de plus jusqu’ici été aussi ouvertement de mauvaise foi … qu’il organise une tâche aussi complexe qu’un referendum pour changer la Constitution du pays ? …
Puis la même année des élections à tous les niveaux : municipales, législatives et présidentielles.
Tout cela en l’espace d’une année, en moins d’une année, puisque le président - dont l’opposition ainsi qu’une partie importante de la société civile considèrent que son mandat s’est terminé depuis le 7 février 2021 en fonction d’un article 134-2 de la Constitution en vigueur – puisqu’il ne doit sa présence au palais national que par la seule volonté de la communauté internationale …
Mais encore, comment celle-ci peut-elle espérer que le même Jovenel Moïse (puisqu’il faut l’appeler par son nom) et son administration vont, probablement par la grâce du Saint Esprit, se révéler un beau matin des super organisateurs en tout genre, des champions toutes catégories, pour délivrer un référendum qui n’existe encore même pas sur le papier puisque n’ayant pas encore dépassé, après plusieurs mois, le stade d’une commission de quelques membres appelés à y réfléchir, puis tout de suite après, oui à peine réglé le référendum sur la constitution, c’est le même peuple appelé à retourner tambour battant aux urnes pour la série des convocations électorales, et tout cela en un temps record, quelques mois ou même quelques semaines, puisque Monsieur Jovenel Moïse doit, constitutionnellement, dégager le plancher le 7 février 2022 ?
Non mais de qui se moque-t-on ?

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HAITI : Une Intervention internationale à nos portes

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Création : 15 mars 2021

 PORT-AU-PRINCE, 15 Mars – Jovenel Moïse demande une intervention militaire internationale.
L’information est tombée ce lundi 15 mars par un Tweet du Secrétaire général de l’OEA, Luis Almagro, disant que le président haïtien Jovenel Moïse a formulé une demande pour ‘un fort appui technique de la part de l’Organisation en matière de sécurité.’
Voilà ! Cela se traduit en un mot : le président haïtien fait appel à une demande d’intervention internationale pour pouvoir contrôler la situation.
Quelle situation, me direz-vous ? Haïti ne fait pas face à une révolte populaire. Ni à une guérilla.
Cependant le vendredi 12 mars écoulé, la Police nationale, et sous les ordres du pouvoir en place, a envoyé des unités spécialisées dans un bidonville de la capitale pour mater des bandes armées responsables de nombreux meurtres, pillages et kidnappings quotidiennement mais les malheureux policiers se sont fait massacrer par leurs adversaires.
Cela s’est passé dans un quartier dit populaire dénommé Village de Dieu, qui a, ces dernières années, abrité des victimes de kidnapping contre rançon.
Jusqu’à présent les autorités s’étaient montrées plutôt indolentes, indéterminées face à la généralisation du banditisme, cela malgré les nombreuses manifestations populaires condamnant cette nouvelle culture de l’insécurité et surtout du kidnapping qui s’installe dans notre pays.

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PRESSE : RENCONTRE HAITI – REP. DOMINICAINE

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 8 mars 2021

 Un week-end fécond mais un casse-tête nommé Haïti
SANTO DOMINGO, 6 Mars – Nous n’avions pas survolé la République dominicaine, notre voisine territoriale, depuis plus de dix ans. Vu d’avion, rien ne semble avoir changé. Toujours l’impression d’un pays moins ravagé par la main de l’homme que le nôtre, plutôt soumis aux conditions climatiques régionales : exposition aux ouragans, périodes de sécheresse plus longues et autres conséquences de ce qu’on appelle le réchauffement climatique. Bien sûr ce n’est pas la Suisse, ni même Cuba … mais il suffit de comparer avec notre Haïti, le pays voisin, qui ne mérite plus le nom d’île mais qui à vol d’oiseau, n’est que ce qu’il faut simplement appeler un ‘rocher’ égaré quelque part en mer des Caraïbes et on dirait presque irrécupérable !
Par contre, Santo Domingo, la capitale, nous apparait aujourd’hui plus fourmillante, une vraie ruche, un petit peuple déployant un trésor d’imagination pour gagner sa vie. Tout le monde a l’air de s’occuper. Certainement un plus grand sens professionnel qu’on ne voit aujourd’hui chez nous en Haïti. Que ce soit dans la rue où chacun tente de vendre quelque chose à quelqu’un, que l’employé d’hôtel (hélas ceux-ci quasiment vides à cause de l’épidémie de Covid-19 qui a mis à l’arrêt le tourisme qui est la principale source de richesses nationales du pays). Cependant on n’a pas baissé les bras, vide ou pas, chacun est à son poste, et prêt à repartir même à zéro.
Cela dès l’atterrissage de notre vol, parti de Port-au-Prince une heure plus tôt. L’aéroport de Santo Domingo est méconnaissable tellement vide. Mais les services de réception fonctionnent comme une montre.
Et dès qu’on met le pied dans la ‘vieille ville’ c’est l’ambiance caribéenne, ‘meringue’. Malgré que tout le monde porte le masque anti-Covid contrairement à Haïti, l’air est vibrant. ‘Ambiante’ !
Première étape : la chancellerie, ou ministère des affaires étrangères ; drapeau dominicain avoisinant ceux de tous les autres pays du continent, y compris bien sûr le bicolore haïtien bleu et rouge.

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HAITI : FIN D’UN CAID

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 1 mars 2021

 Arnel Joseph ou l’homme qui en savait trop !
MIAMI, 26 Février – Arnel Joseph, le puissant chef de gang haïtien, a été abattu vendredi alors qu’il roulait à moto sur la route de Lestère (Artibonite), au nord de Port-au-Prince, la capitale.
Il s’était échappé seulement la veille, le jeudi 25 février 2021, du principal pénitencier du pays, la prison civile de la Croix des Bouquets (au nord de Port-au-Prince), lors d’une évasion qui a fait 25 morts, dont 6 prisonniers et les autres des membres de la population civile vivant dans le voisinage du centre de détention, mais où a aussi perdu la vie le directeur principal de la prison, l’inspecteur de police Paul Joseph Victor.
Outre quelque 400 détenus qui ont réussi à s’échapper.
Arnel Joseph, qui a été le chef de gang le plus recherché d’Haïti jusqu’à son arrestation, le 22 juillet 2019, dans un hôpital du sud du pays (Bonne Fin, près des Cayes) où il était soigné pour des blessures après un affrontement avec les forces de l’ordre - était resté apparemment puissant même en prison. Il avait tenté une première évasion, qui fut ratée. Mais il pouvait faire circuler de sa cellule des vidéos où il promettait à ses complices qu’il ne fera pas long feu derrière les barreaux. Sachant bien soigner son mythe, on le croyait même actif dans la campagne de kidnappings qui bat son plein dans le pays (près d’une dizaine d’enlèvements par semaine), mais c’est justement cette épidémie de kidnappings qui est derrière sa brutale élimination alors que depuis près d’une semaine deux techniciens d’une compagnie cinématographique dominicaine étaient gardés prisonniers quelque part dans la capitale haïtienne, sans aucune nouvelle d’eux ; or le nouveau président dominicain, Luis Abinader, a mis un point d’honneur à les ramener dans leur pays sains et saufs.

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  1. HAITI : OFFICIEL PRIS LA MAIN DANS LE SAC
  2. Serge Gilles, parcours d’un militant pas comme les autres
  3. Biden : un discours d’investiture plein d’engagement
  4. Mégalomanes au pouvoir

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