Notio.
  • Haiti en Marche
      • Back
      • Recherche
  • Article de la semaine
  • En Bref
  • Les Toutes Dernières

HAITI : FIN D’UN CAID

Détails
Catégorie : Article de la semaine
Création : 1 mars 2021

 Arnel Joseph ou l’homme qui en savait trop !
MIAMI, 26 Février – Arnel Joseph, le puissant chef de gang haïtien, a été abattu vendredi alors qu’il roulait à moto sur la route de Lestère (Artibonite), au nord de Port-au-Prince, la capitale.
Il s’était échappé seulement la veille, le jeudi 25 février 2021, du principal pénitencier du pays, la prison civile de la Croix des Bouquets (au nord de Port-au-Prince), lors d’une évasion qui a fait 25 morts, dont 6 prisonniers et les autres des membres de la population civile vivant dans le voisinage du centre de détention, mais où a aussi perdu la vie le directeur principal de la prison, l’inspecteur de police Paul Joseph Victor.
Outre quelque 400 détenus qui ont réussi à s’échapper.
Arnel Joseph, qui a été le chef de gang le plus recherché d’Haïti jusqu’à son arrestation, le 22 juillet 2019, dans un hôpital du sud du pays (Bonne Fin, près des Cayes) où il était soigné pour des blessures après un affrontement avec les forces de l’ordre - était resté apparemment puissant même en prison. Il avait tenté une première évasion, qui fut ratée. Mais il pouvait faire circuler de sa cellule des vidéos où il promettait à ses complices qu’il ne fera pas long feu derrière les barreaux. Sachant bien soigner son mythe, on le croyait même actif dans la campagne de kidnappings qui bat son plein dans le pays (près d’une dizaine d’enlèvements par semaine), mais c’est justement cette épidémie de kidnappings qui est derrière sa brutale élimination alors que depuis près d’une semaine deux techniciens d’une compagnie cinématographique dominicaine étaient gardés prisonniers quelque part dans la capitale haïtienne, sans aucune nouvelle d’eux ; or le nouveau président dominicain, Luis Abinader, a mis un point d’honneur à les ramener dans leur pays sains et saufs.

Lire la suite : HAITI : FIN D’UN CAID

HAITI : OFFICIEL PRIS LA MAIN DANS LE SAC

Détails
Catégorie : Article de la semaine
Création : 22 février 2021

 L’affaire de la villa à 4 millions de dollars d’un sénateur haïtien
MIAMI, 19 Février – Le scandale du sénateur haïtien Rony Célestin qui achète au Canada une maison pour plus de 4 millions de dollars soulève partout l’indignation, cependant un peu moins en Haïti même et on ne sait trop pourquoi. Serait-ce que notre pays soit devenu corrompu, sinon corruptible à ce point-là ?
Revenons au fait lui-même. Il y a une semaine le journal La Presse de Montréal rapportait l’achat d’une propriété à Laval (Québec) au nom d’un sénateur haïtien, Rony Célestin, pour la somme de 4.25 millions de dollars. La transaction a été réalisée en cash, sans un prêt hypothécaire. Ni par la vente d’une première maison détenue par le couple : Rony Célestin et son épouse Marie Louisa Aubin Célestin, employée au consulat haïtien de Montréal.
Peu après, le journal rapportait aussi que l’épouse Célestin avait accordé un prêt de 1,37 million à un certain Jean François Chataigne. Ce dernier devait lancer une entreprise avec Rony Célestin en 2020, selon les registres publics.
On ne sait ce qu’il en est advenu. Interrogé par le journal, Jean François Chataigne, haïtien naturalisé canadien, a déclaré que l’affaire était tombée à l’eau.
Plus d’un million de dollars ainsi passé par … pertes et profits.
Entre parenthèses, la nouvelle entreprise comprenait seulement comme membres : le sénateur Rony Célestin, l’associé haïtiano-québécois et la femme du sénateur faisant office, théoriquement, de secrétaire.
Bien entendu tous ces millions ont une seule origine : Haïti.
Finalement, selon La Presse, les investissements faits par le couple Célestin depuis un peu plus d’une année au Canada, totalisent 6,4 millions.
Interrogé par le journal canadien, l’avocat du couple, Alexandre Bergevin, a répondu par email que ses clients avaient fait fortune dans l’’importation de matériaux de construction et de carburant’.

Lire la suite : HAITI : OFFICIEL PRIS LA MAIN DANS LE SAC

Serge Gilles, parcours d’un militant pas comme les autres

Détails
Catégorie : Article de la semaine
Création : 1 février 2021

 MIAMI, 3 Février – Serge Gilles n’était pas un ami, ni un confrère ni un camarade de combat, on s’est rencontré un nombre de fois assez restreint et pourtant c’est une personnalité inoubliable.
Pourquoi ? Parce que dans la galerie des noms les plus célèbres de ces leaders débarqués au pays au lendemain de la chute de la dictature Duvalier (7 février 1986), Serge Gilles est peut-être celui qui frappe le plus par son humanité, sa sympathie naturelle, l’absence de tout désir de faire de vous immédiatement un adepte, ou comme disait De Gaule, un godillot.
Au milieu de tous ces monstres bien sûr sacrés comme les Père Antoine Adrien (sans concession sous son statut de bénédictin), Gérard Pierre Charles (cultivé et même sympa mais véritable stalinien au plan dialectico-politique) ou encore le Professeur Leslie Manigat : chargé de doctorats, brillant sans aucune comparaison mais ‘animal politique’ avant l’heure …
Serge Gilles ne fait apparemment pas le poids … et pourtant il est l’un des rares qui aient réellement pris les armes pour tenter de renverser le régime trentenaire. On dit qu’il était sinon dans la Sierra Maestra mais a séjourné à Cuba aux moments les plus difficiles traversés par la révolution, en tout cas la première fois que nous entendrons parler de Serge Gilles c’est quand débarqué en exil aux Etats-Unis, après la rafle du 28 novembre 1980, on rapporta un Haïtien qui a été arrêté au Canada parce qu’il transportait un chargement d’armes …
Nous n’avons pu nous empêcher de penser : encore un fou (!) sachant que le régime haïtien avait une protection sans failles du gouvernement des Etats-Unis.
Et puis le temps passa … puis quelque temps plus tard pour entendre que l’Haïtien en question avait été relâché par le Canada sur intervention spéciale du gouvernement français.
C’est Serge Gilles, un compagnon et un camarade politique pour les plus proches du nouveau président élu français, le socialiste François Mitterrand.

Lire la suite : Serge Gilles, parcours d’un militant pas comme les autres

Biden : un discours d’investiture plein d’engagement

Détails
Catégorie : Article de la semaine
Création : 25 janvier 2021

 MIAMI, 20 Janvier – L’investiture de Joe Biden, le mercredi 20 janvier 2021, s’est voulue d’abord rassurante, un beau spectacle au nom de la démocratie, celle-ci vue comme le triomphe dans la tolérance réciproque des idées contraires, et par ceux-là mêmes qui les incarnent c’est-à-dire les élus selon la règle de la majorité, voulant que le vaincu accepte sa défaite mais aussi que le vainqueur n’en tire aucun avantage irrégulier.
On aura compris que c’est en même temps l’acceptation par la classe politique américaine, toutes tendances confondues, que la nation traverse aujourd’hui un moment difficile, qu’elle a mal à sa démocratie ; aussi est-ce le premier objectif que se fixe Joseph Robinette Biden junior, dit Joe Biden, 78 ans, 46e président des Etats-Unis d’Amérique : réconcilier la nation avec elle-même ou l’Unité.
Unité dans la diversité. A tous les niveaux. Aussi bien le genre (masculin-féminin ou/et autre …) que la race. Et ce n’est pas un simple mot. En effet symboliquement à ses côtés se tient la première femme vice-présidente des Etats-Unis, Kamala Harris, également fille d’immigrants, mère native de l’Inde et père jamaïcain.
Mais cette unité signifie d’abord engager la lutte contre les injustices sociales. Tout de suite. Hic et nunc. Ici et maintenant. Avec le président signant le jour même de son investiture une quinzaine de décrets devant faire face aux ‘crises’ sanitaires (la Covid-19 dont le bilan s’élève aux Etats-Unis à plus de 400.000 morts), économiques, climatiques et à une crise encore plus importante : celle des inégalités raciales. Un de ces décrets ordonne aux agences fédérales de rechercher, afin de les éliminer, les inégalités au sein de leurs programmes et politiques.
Mais l’immigration, qui a été la bête noire (!!!) du prédécesseur Donald Trump, est aussi passée au crible pour en éliminer des dispositions penchant trop vers la xénophobie (haine de l’étranger), voire le racisme.
Mais en dehors des intentions annoncées par le nouveau président des Etats-Unis et du thème sous lequel il annonce sa politique : l’Unité … le plus éloquent c’est surtout l’assemblée assistant le mercredi 20 janvier à l’investiture. Le spectacle était dans la salle, si l’on peut dire. Tous les derniers présidents élus (42e, 43e, 44e …), aussi bien républicains que démocrates, les vice-présidents aussi, y compris celui-là même de l’administration Trump, Mike Pence … pour remonter aux anciens présidents George W. Bush, Bill Clinton, Barak Obama, accompagnés de leur chère moitié, Jimmy Carter (96 ans) ne pouvant faire le déplacement, et au centre de cette assemblée : les sénateurs et représentants toutes tendances politiques confondues …

Lire la suite : Biden : un discours d’investiture plein d’engagement

Mégalomanes au pouvoir

Détails
Catégorie : Article de la semaine
Création : 4 janvier 2021

 PORT-AU-PRINCE, 30 Décembre – Difficile de ne pas avoir remarqué que Donald Trump est le président le plus mégalomane de toute l’histoire des Etats-Unis.
Entre parenthèses le mot signifie avoir la folie des grandeurs, être d’un orgueil excessif. Lui dont l’entreprise hôtelière s’appelle déjà : Trump tower. Comme les pyramides de l’Egypte pharaonique. Rien que ça.
Selon une dépêche de presse, aujourd’hui le 45e président des Etats-Unis qui continue à ne pouvoir digérer la récente défaite de sa tentative pour obtenir un second mandat, est à la recherche d’un aéroport international pour porter son nom. Pour perpétuer son nom.
Il aurait préféré quelque part dans le voisinage de sa nouvelle résidence principale. Sans doute pour qu’il puisse aller y pavaner plus souvent. Le président américain sortant a décidé en effet de laisser New York, où l’on ne rate pas une occasion de venir graffiter au front de sa Trump Tower : ‘Go home !’, entendez par là l’Etat de Floride qui a voté pour lui aux présidentielles du 3 novembre, et où il possède une sorte d’hôtel de plage intitulé Mar-a-Lago.’ Pas La Mare aux Diables de notre enfance mais pas loin !
Les suppositions s’arrêtent sur l’aéroport de West Palm Beach, une chasse gardée des milliardaires de Floride, comme un éventuel ‘Trump International Airport’.
Voilà.
Car son alter ego Jovenel Moïse ne peut rien pour lui à cet égard. Quand ni François Duvalier ni Baby Doc (après 29 ans de pouvoir absolu père et fils) n’ont un monument à leur nom. On croit savoir que la Constitution de 1987, celle dont notre actuel chef de l’Etat voudrait tant se débarrasser (et pour cause), a pris les devants, interdisant la consécration d’aucun monument public à un président encore vivant.

Lire la suite : Mégalomanes au pouvoir

  1. HAITI : 2020 ANNUS HORRIBILIS
  2. HAITI - Réseaux sociaux : un nouvel obstacle à l’Alphabétisation
  3. HAITI : Jovenel et le ‘blanc’, lequel est prisonnier de l’autre ?
  4. HAITI-POLITIQUE

Page 78 sur 109

  • 73
  • 74
  • 75
  • 76
  • 77
  • 78
  • 79
  • 80
  • 81
  • 82
  • En Bref
      • Back
      • INSECURITE
  • Login
  • Search
  • What's Up Little Haiti
  • La revue de la Semaine