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ANALYSE

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 1 novembre 2021

Les Gangs un produit de notre Expérience Démocratique, eh oui !

MIAMI, 30 Octobre – Ben sûr le premier réflexe qui vous vient est celui du Tonton Macoute : Fusillez-les tous et allez jeter dans un sac dans le golfe de la Gonave !

Qui sont-ils ?

Leur âge moyen c’est 30 ans environ. Par conséquent nés après la chute de la dictature en 1986.

Par conséquent voilà ce qu’a produit notre belle expérience démocratique.

Bien sûr c’est plus nuancé mais on est bien forcé d’admettre que les gangs qui font la loi actuellement dans notre pays et quasiment sur les 27.750 km2, sont un produit de notre époque puisque n’ayant jamais existé ainsi auparavant.

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Même classé parmi les 3 pays les plus dangereux Haïti reste une banalité pour US

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 25 octobre 2021

 

Car Washington Seul Peut Décider Ce qui est Terroriste ou Pas !

MIAMI, 22 Octobre – Seize (16) missionnaires américains sont kidnappés en Haïti par un groupe clairement identifié (en l’occurrence les ‘400 Mawozo’) dont le chef aurait déclaré crânement sur une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux qu’il est prêt à les occire un à un si la rançon demandée (1 million de dollars américains par tête) n‘est pas versée immédiatement. Et pourtant, sur les grands médias américains où l’information est relayée en boucle, on ne parle pas de terrorisme, mais de simple banditisme ?
Quand est-ce que c’est terrorisme et non banditisme ordinaire ? Qu’est-ce qui fait la différence ? Où se situe la ligne de démarcation ?
On ne sait pas.

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Colin Powell, un exemple et peut-être un Modèle !

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 18 octobre 2021

 MIAMI, 19 Octobre – Colin Powell, premier Noir qui accéda au grade de général en chef des forces armées américaines, ainsi qu’à celui de secrétaire d’Etat ou chef de la diplomatie du pays militairement le plus puissant de la planète, jouera aussi un rôle dans les événements politiques qui agiteront notre pays Haïti pendant les trois décennies écoulées, et qui se poursuivent encore aujourd’hui … et pour le pire.

Au lendemain des premières élections démocratiques et constitutionnelles tenues après la chute de la dictature Duvalier (en 1986), une délégation arrivait de Washington.

Elle était composée de trois importantes personnalités : l’ex-président démocrate Jimmy Carter, l’ex-secrétaire d’Etat à la Défense (considéré comme l’architecte de l’intervention américaine au Vietnam sous le président Kennedy) puis président de la Banque mondiale, Robert McNamara et le chef d‘Etat-major en fonction, le général Colin Powell.

Ils sont venus assister à la prestation de serment du président élu Jean-Bertrand Aristide, le 7 février 1991.

Mais rapidement le bruit courut, vrai ou faux, qu’ils sont venus proposer à l’élu, avec près de 70 pour cent des votes exprimés, de trouver un arrangement avec celui qui avait été considéré comme le candidat favori de Washington.

C’est l’ex-ministre des finances (pendant quelques mois) sous Jean Claude Duvalier, Marc L. Bazin, qui fut aussi un haut cadre de la Banque mondiale.
Pas question évidemment, s’écrient les alliés de l’ex-curé de Saint Jean Bosco, particulièrement les Pères du Saint Esprit, en tête le Père Antoine Adrien ; l’ancien dirigeant du PUCH (parti communiste), Dr. Gérard Pierre-Charles ; peut-être aussi les leaders du FNCD qui avaient chaudement fait campagne en faveur de l’élu du 16 décembre 1990, Evans Paul (K-Plim) et Dr. Turneb Delpé et autres.

On comprend. La lutte avait été intense. On était encore en guerre, surtout après la récente tentative, seulement le mois précédent (7 janvier 1991), de l’ancien chef ‘tonton macoute’ Dr. Roger Lafontant de faire un coup d’état.

L’armée déjoua la tentative et jeta Lafontant en prison. Mais les esprits étaient encore surchauffés comme on peut deviner.
L’initiative des trois émissaires de Washington donc était mort-née.

Cependant il s’agit quand même de la puissance dominante. Et on peut se demander si de les avoir mieux écoutés, ne nous aurait pas épargné certains déboires par la suite.

D’ailleurs qui sont les trois émissaires en question ?

Si Robert S. McNamara, ex-président de la Banque mondiale, était là pour soutenir un poulain, Marc Bazin, par contre la démarche de Jimmy Carter et peut-être aussi de Colin Powell était probablement plus ‘politique’, c’est-à-dire avait une signification plus profonde.

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HAITI : Elections notre sport préféré !

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 27 septembre 2021

 MIAMI, 28 Septembre – Elections notre sport préféré ! En effet voici qui peut amener la cabale politique à marquer une pause : la mise en place du conseil électoral provisoire (CEP).
Le premier ministre Ariel Henry a annoncé lundi le renvoi de l’actuel CEP.
Existait-il réellement un conseil puisque celui-là avait été mis en place en dehors des prescrits constitutionnels comme nombre d’autres réalisations du défunt président Jovenel Moïse, de regrettée mémoire malgré tout.
Certaines des institutions appelées à participer à la formation du conseil électoral s’y étaient refusées on s’en souvient, y compris la Cour de cassation qui lui avait refusé sa bénédiction.
En tout cas l’idée n’est pas mauvaise en soi parce que c’est peut-être la seule décision prise depuis longtemps par le pouvoir en place, qui n’est pas contestée.
Parfait. Alors en avant !
La Primature a contacté les mêmes institutions pour désigner leur futur représentant dans un nouveau conseil, organisme de 9 membres. C’est un premier test qui témoignera du degré de sérieux des mêmes institutions. Entre l’engagement pour des élections honnêtes, et la tentation au contraire d’orienter ces dernières en faveur de son propre camp.
Cela promet une bataille furieuse, mais qui ici heureusement se déroulera en gros (‘je ront je’) dans les coulisses.
Test numéro 1) la rédaction de la loi électorale. Sa composition permettra tout de suite de juger de la compétence mais surtout de l’indépendance, vraie ou fausse, du nouveau conseil électoral. Car bien entendu les pressions seront fortes. Osera-t-on toucher dans cette loi au sacro-saint financement dont disposent les candidats (la fameuse caisse noire) ou bien seuls les déjà millionnaires, de plus aux dépens du trésor public, qui seront capables de l’emporter ? Encore une fois.

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Haïti divise le monde politique à Washington

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 20 septembre 2021

 MIAMI, 22 Septembre – C’est devenu une actualité américaine et non plus haïtienne. Du fait d’ailleurs que les politiques haïtiens n’ont qu’une seule réaction : la soumission, pouvoir comme opposition.
Le premier ministre Ariel Henry se fait paternaliste : ‘lakay se lakay’, tandis que les organisations des droits humains, officielles et privées, protestent mais sans moyens d’action.
Par contre les images et vidéos de cowboys à cheval persécutant les migrants haïtiens sans défense essayant de traverser le Rio Grande coulant entre le Mexique et le Texas (USA), ont mis le feu aux poudres provoquant comme on dit une sorte de tempête à Washington contre l’administration démocrate au pouvoir.
Qui plus est, jusqu’au sommet du gouvernement lui-même.
Voici en effet la vice-présidente Kamala Harris qui se déclare indignée et demande une enquête.
Les porte-paroles du gouvernement y perdent leur latin, le président Joe Biden voyant ainsi gâcher l’effet attendu de son premier discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies mardi (21 septembre) parce que à la sortie presque toutes les questions de la presse roulaient sur l’actualité de la crise migratoire ouverte par les persécutions exercées contre les migrants haïtiens à la frontière avec le Mexique (Del Rio, Texas).
L’émission View sous la direction de Whoopi Goldberg fait le tour du monde sur la toile. Viral comme on dit le choc devant ces cowboys s’amusant à effrayer ces pauvres familles, ces réfugiés noirs, tentant d’arriver aux portes du pays qualifié de ‘grand frère’ pour présenter une demande d’asile.
Biden réalise l’erreur qui a été faite en décidant sans réflexion, sans concertation, de sacrifier ces malheureux haïtiens à son opposition républicaine qui l’accuse de n’avoir aucune politique migratoire et d’avoir détruit les efforts dans ce domaine de son prédécesseur Donald Trump.
Pourtant ce n’est pas ce que dit une note envoyée à notre rédaction par l’Archevêque catholique de Miami, Mgr Thomas Wenski.
Nous lisons : « Jusqu’ici l’administration disait qu’il n’y a pas de crise migratoire. Même quand il y avait plus de 200 mille réfugiés attendant d’être reçus. Mais soudain 13 mille haïtiens se présentent et tout de suite il y a une crise migratoire. Une seule solution : c’est les refouler vers Haïti sans ménagement. Pourtant les cubains, nicaraguayens et vénézuéliens sont dirigés vers des points de détention latéraux pour être entendus. Est-ce cela, dit Mgr Wenski, le ‘Black Lives Matter’ »?
Mais s’il y a crise c’était plutôt mardi au Capitole à Washington.
Ladite crise migratoire haïtienne non seulement opposant élus démocrates et républicains mais qui plus est, les leaders démocrates entre eux.
La cheffe de la majorité démocrate à la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, ouvre le feu exigeant immédiatement une enquête pour faire le jour sur ce ‘scandale’ tandis que le plus grand allié de Biden au congrès, le président démocrate du Sénat, Chuck Schumer, est ulcéré par ce comportement envers les réfugiés d’un pays dont tout le monde connait les problèmes qu’il traverse en ce moment. Frappé à la fois par un séisme de magnitude 7.2 qui a ravagé trois départements géographiques causant plus de 2.200 morts, une crise politique qui a rebondi avec l’assassinat du président de la république le 7 juillet dernier et des gangs armés tolérés par le gouvernement déchu et qui pillent et assassinent aux quatre coins cardinaux.

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  1. HAITI-ECONOMIE
  2. HAITI : OU SONT LES COLOMBIENS ?
  3. INSECURITE : De Kaboul à Haïti
  4. HAITI-RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

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