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Les candidats à la présidence de l'opposition tentent un rapprochement en vue de designer un candidat unique. La démarche a été initiée par les candidats à la présidence de Jistis, André Michel, et de Konviksyon, Steven Benoît.
M. Michel, opposant farouche au chef de l'état, se dit préoccupé par les actions des partis proches du pouvoir en vue de réaliser des fraudes massives pour remporter les prochaines joutes. Il croit qu'une candidature unique des partis représentants l'opposition serait bénéfique pour les électeurs. Nous sommes prêts à faire le sacrifice qu'il faut pour sauver le pays, a dit M. Michel assurant que sa candidature à la présidence sera sur la table des négociations.
Nous sommes prêts pour la construction d'une alliance politique, a martelé le juriste laissant entendre qu'il s'agit du seul moyen pour le secteur démocratique et populaire de conquérir le pouvoir.
Le sénateur Steven Benoît a également expliqué qu'il est disposé à remettre en question sa candidature. Avec 53 candidats à la présidence c'est une cacophonie et les électeurs ne pourront apprécier les programmes de chaque parti politique, a dit M. Benoît rappelant qu'il avait déjà lancé un appel pour le regroupement des sociaux démocrates.
Une quinzaine de candidats à la présidence auraient été conviés à cette rencontre prévue ce mardi 1 septembre 2015. M. Benoît espère qu'au moins 7 personnalités répondront favorablement à l'invitation.
Il prévient qu'une défaite de l'opposition est inévitable si les candidats se présentent en ordre dispersé.
Les candidats concernés Jean Henry Céant, Sauveur Pierre Etienne, Aviol Fleurant, Edmonde Supplice Beauzile, Maryse Narcisse, Eric Jean Baptiste, Jude Célestin, Fred Brutus, Samuel Madistin, Moise Jean Charles, Wesner Polycarpe, Chavannes Jean Baptiste et Simon Dieuseul Desras.
Le rapatriement des CITOYENS en situation migratoire irrégulière en République Dominicaine se poursuit.
Du 17 aout à aujourd'hui 387 sans papiers ont été déportés vers Haïti.
Selon le ministre des affaires étrangères, le processus s'effectue jusqu'ici dans un cadre normal.
Toutefois, Lener Renauld déplore que les autorités dominicaines n'aient jamais accepté de signer le protocole de rapatriement sollicité à maintes reprises par le gouvernement haïtien.
Aujourd'hui, Haïti est dans l'attente de la reprise des discussions avec les voisins dominicains, a précisé le chancelier haïtien.
La Commission Interaméricaine des Droits de l'Homme (CIDH) appelle la République Dominicaine à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir le droit à la nationalité des Dominicain(e)s d'ascendance étrangère.
Ce qui permettra aux personnes frappées de manière arbitraire et rétroactive par l'arrêt de la Cour constitutionnelle dominicaine de recouvrer leur nationalité et de ne pas être expulsées du territoire dominicain.
La Commission interaméricaine des droits humains (Cidh) appelle la République Dominicaine à prendre toutes les mesures nécessaires, pour garantir le droit à la nationalité des Dominicaines et Dominicains d’ascendance étrangère, dans un communiqué en date du 27 août 2015 et dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Cette action permettrait aux milliers de personnes - frappées, de manière arbitraire et rétroactive, par l’arrêt de la Cour constitutionnelle dominicaine - de recouvrer leur nationalité et d’éviter leur expulsion du territoire dominicain, estime la Cidh.
Un arrêt 168-13, pris le 23 septembre 2013 par la Cour constitutionnelle dominicaine, a enlevé la nationalité dominicaine à plusieurs milliers de Dominicaines et Dominicains, pour la plupart d’origine haïtienne.
Les expulsions collectives sont manifestement contraires au droit international qui exige que les politiques, les lois et les pratiques en matière de la migration visent le respect des droits humains de tous les migrants et de leurs familles, rappelle la Cidh.
Tous les Etats ont le droit de contrôler leurs frontières, de définir les conditions d’admission de séjour et d’expulsion des étrangers de leur territoire et, en général, d’établir leurs politiques migratoires, reconnaît la Cidh.
Cependant, elle exhorte l’État dominicain à veiller à ce que les migrants - qui sont soumis à des procédures d’expulsion sur le territoire dominicain - bénéficient des garanties minimales, issues des normes internationales régissant la matière.