UNE FOULE INCROYALE EST VENUE SE JOINDRE AUX ARTISTES HAITIENS POUR DEMANDER A JOVENEL MOISE DE PRESENTER SA DEMISSION AU PEUPLE HAITIEN.
Jamais on n’avait vu autant de monde.
Jamais une manifestation ne s’était encore passée sans casse, sans violence.
Les marcheurs pourant était d’ecellente humeur. On entendait beaucoup de rires.
Mais tout le monde tenait à faire sentir que on approchait de la fin.
Les marcheurs ont manifesté en chantant, suivant un char érigé comme une tribune.
Il n’y a eu aucun fait regrettable à avoir lieu.
La Police a accompagné les marcheurs sans tirer de gaz lacrymogène.
La manifestation a convergé à Pétion Ville.
Le but final était d’apporter personnellement à JOVENEL sa lettre de démission, ce qui n’a pas pu être fait, parce ue la police s’est opposée au dépassement de la ceinture érigée sur la place St Pierre pour monter à Pélerin.
Les marcheurs n’ont pas eu la possibilité de franchir cette limite.
Les artistes ont annoncé une marche chaque semaine, jusqu’à ce que JOVENEL n’aura pas laissé le pouvoir.
Il y avait aussi prenant part à cette manifestation plusieurs bases de Fanmi Lavalas.
C’est le peuple entier dans son ensemble qui a maintenant tourné le dos au président honni de tout un pays. Il y a aussi un nombre élevé d’organisations à travers le monde qui soutiennent la lutte du peuple haïtien. Mais Jovenel Moïse continue à rester silencieux.
JOVENEL a maintenant deux choix.
Ou bien il remet sa démission de lui même. Ou bien nous allons chercher cette demission quelque soit l’endroit où il se cache.
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Haïti-Crise politique : De l'aide humanitaire, et pourquoi faire ?
Hpn 21 octobre 2019-10-22
On sait que depuis l’année 2018, le Conseil national de la sécurité alimentaire(CNSA) a fait remarquer la situation alarmante de 2,6 millions d'Haïtiens menacés par une crise alimentaire. Une étude géographique du CSNA a montré que les départements de la Grand-Anse, du Sud, des Nippes, du Sud-Est, du Nord-Ouest et du Nord- Est sont les plus concernés par cette crise alimentaire. Tandis que les autres départements du Nord, du Centre et de l’Ouest sont à un niveau de stress.
Grande a été la surprise des citoyens d'apprendre que le gouvernement de Jovenel Moïse a demandé de l'aide humanitaire au gouvernement américain, pour répondre aux besoins alimentaires de la population. Et il est tout à fait légitime que les citoyens se questionnent sur les vrais objectifs de cette aide. Les nombreuses manifestations organisées réunissant des milliers de personnes n’ont qu’un seul objectif : Demander au Président sa démission et qu’il se mette à la disposition de la justice dans le cadre du fameux dossier Petrocaribe.
Personnes n’oubliera que Jovenel Moïse avait lancé le 1er Mai 2017 la caravane de changement avec plus de 197 millions de gourdes de dépenses non prévues dans un budget déjà asphyxiant, pour mettre de la nourriture dans les assiettes des citoyens.
Et pourquoi plus de deux années après l'Administration de "Neg bannann nan" demande de l'aide humanitaire ? Qu’est donc devenue la Caravane de changement ? Où sont passés les 197 millions de gourdes dépensées à cette fin ? C'est une incohérence que les citoyens qui paient leur taxe ne pourront jamais comprendre et encore moins l'accepter. Haïti est on ne peut plus vraie, une République bananière avec des décisions prises sans résultat et sans aucune justification ni d’explication. A coup de communication, le gouvernement a martelé cette nouvelle approche comme seul salut du peuple. Comme le dit le vieux dicton : les tonneaux vides font toujours du bruit.
Jovenel Moïse veut-il donc nous faire comprendre que le système a fait disparaitre les 197 millions de gourdes débloquées ? Les haïtiens ont fini par comprendre qu’il s’agit d’une marque de fabrique du PHTK. Après le fameux programme de scolarisation universelle(PSUGO) qui s'est terminé dans un fiasco que nous connaissons tous sur l'ère Martelly laissant au passage plus de 3 milliards gourdes de dette, il est probable que cette caravane ne nous laisse aucun résultat et avec encore plus de dette.
C’est dans ce contexte, que la communauté internationale a supporté Joseph Martelly et supporte encore son poulain Jovenel Moïse. L'argent des contribuables est dépensé avec des promesses non tenues, mais cela ne concerne que les haïtiens, la communauté des amis d’Haïti n’a rien à y voir.
Aujourd’hui, cette Caravane nous a joués un sale tour en enfonçant davantage des millions d’Haïtiens en situation de pauvreté extrême. Les voix se sont élevées un peu partout pour dire non à cette mascarade de Jovenel Moïse au tout début de son mandat. Après 22 mois d’une longue campagne électorale, il fallait trouver les moyens pour compenser les millions de dollars dépensés.
Haïti, ce pauvre pays n’en peut plus de ces dirigeants corrompus et maladroits. Ils nous prennent pour des écervelés et des cons. Cette fière nation a besoin des fils et des filles dignes d’elle qui comprennent que chaque haïtien préférerait que cette nation disparaisse mais que la Gloire des ancêtres demeure ! Ce que le peuple demande aujourd’hui c’est la reprise d’une vie NORMALE.
La vie doit reprendre son cours normal. Haïti doit trouver le chemin du fonctionnement normal. Nous devons éviter de prendre les exceptions et en faire des généralités. Ce qui est normal c’est de nourrir les citoyens normalement, leur donner du travail, leur donner une éducation solide, rendre justice sans soudoyer les juges, faire fructifier les terres en réduisant l’importation, faire de nouveaux riches en gardant l’équilibre social. Mais par-dessus tout, éviter l’ascension au pouvoir de corrompus qui prennent la population en otage.
Moins de neuf(9) ans après le terrible tremblement de terre, notre peuple avait déjà fait l’essentiel pour sortir sa tête du gouffre avec des initiatives financières que jamais nous n’avons entendues ailleurs : Sabotage, sol, Ti Pa etc. On a fait l’expérience de l’assistance humanitaire et des millions de dollars sont passé en fumée avec la fameuse commission intérimaire de reconstruction d'Haïti(CIRH) de Bill Clinton.
Nous sommes un peuple travailleur et fier qui n’a pas peur des sacrifices pour vivre et rester libre. Demander de l’aide humanitaire pour calmer la fureur de la rue ce n’est pas normal, car le pays a divorcé avec l’assistanat et la République des ONG depuis quelque temps. Les citoyens en ont marre de cette aide déshumanisante qui ne ferait aucun bien à la nation.
Il suffit d’écouter la rue Monsieur le Président pour comprendre l'aide à laquelle le peuple a le plus grand besoin.
Des détonations font trembler l’entrée sud de P-au-P et Martissant
LOOP NEWS
CREATED : 29 OCTOBER 019
Depuis le lundi 28 octobre, des armes lourdes chantent à l’entrée sud de Port-au-Prince, à l’avenue Bolosse ainsi qu’à Martissant. La circulation est morte au Bicentenaire ainsi qu’à Martissant, assiégés par des groupes lourdement armés.
Des riverains, contactés par la rédaction, sont incapables de préciser s’il s’agissait d’affrontements entre groupes rivaux ou entre forces de l’ordre et gangs armés. Mais ils décrivent une situation de peur, comme c'est le cas au quotidien dans ces zones.
Dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux et dont la rédaction n’est pas encore en mesure de confirmer l'authenticité, on voit un jeune homme, mettre les forces de l’ordre au défi de se pointer dans les zones avoisinantes de Bolosse et de Martissant où aucun véhicule n'a été remarqué depuis maintenant deux jours.
Entre temps, Haïti connait une 8e semaine « lock ». Toutes les activités sont au point mort suite au dernier appel à mobilisation de l'opposition politique invitant le population à rester chez elle jusqu'au départ de Jovenel Moïse.
L’ancien sénateur Jean-Baptise Bien-Aimé continue de critiquer la gestion du Président Jovenel Moïse.
L’un des responsables de L’Initiative marien, une structure de l’opposition basée dans le département du Nord, Jean Baptiste Bien-Aimé a critiqué la gestion du Président de la République Jovenel Moïse dont il a réclamé sa démission à la tête de l’État.
En marge d’une cérémonie religieuse marquant la célébration de la fête patronale de Saint Charles, dans la commune de Ferrier (Nord’Est), le 4 novembre dernier, l’ancien sénateur de la République a déclaré que la question du Président Jovenel Moïse a trop duré. Il en a profité pour inviter les leaders, alliés, partisans et sympathisants de l’opposition à passer à une nouvelle étape dans la lutte pour le départ du Premier mandataire de la Nation.
Cayes (Sud) : L’annonce du choix d’un président provisoire de la République fait des vagues
Haïti standard, le 5 novembre 2019.-Des leaders de l’opposition dans le département du Sud se sont montrés sceptiques après la déclaration de l’un des porte-paroles de l’Alternative consensuelle pour la refondation de l’État, Me André Michel qui avait annoncé pour bientôt l’installation d’un président provisoire à la tête d’Haïti.
Selon l’economiste Jean Mary Georges qui intervenait sur les ondes d’une station locale, les « agissements » de Me André Michel s’apparentent à un complexe de supériorité vis-à-vis des autres membres de l’opposition notamment ceux des villes de province.
« La décision de choisir un président provisoire pour diriger la transition devrait être un choix concerté et planifié par tous les partisans, sympathisants et alliés de l’opposition », a poursuivi Jean Mary Georges
Selon des explications fournies par ce dernier, c’est la République de Port-au-Prince qui est en train de décider de tout ce qui a rapport avec l’organisation du prochain pouvoir exécutif dans le pays.
Haïti standard, le 5 novembre 2019.- À Miragoâne, dans le département des Nippes, des membres de la population ont critiqué tant le pouvoir en place dirigé par le Président Jovenel Moïse que les leaders de l'opposition qui, selon des Citoyens, défendent leur intérêt personnel. Après environ huit (8) semaines de paralysie totale des activités socio-économiques dans le pays, les politiciens ne parviennent pas à s'entendre sur une décision visant à débloquer la situation, a déploré l'un des habitants de la commune de Miragoâne au micro du correspondant de Haïti standard.
René Sylvestre, Mécène Jean-Louis ou Ivickel Dabrézil remplacera Jovenel Moïse à la transition
La Commission de Facilitation de Passation de Pouvoir mise en place par l’alternative consensuelle pour rebâtir Haiti en vue de choisir les noms du successeur aurait soumis trois juges à l’assemblée des signataires de cette structure de l’opposition politique. Il s’agirait des Juges René Sylvestre actuel Président de la Cour de Cassation, Mécène Jean-Louis et Yvica Dabrézil juges de ladite Cour.
Ces trois (3) noms devraient être rendus publics par l’alternative consensuelle dans les heures qui viennent selon l’un des porte-paroles de la Commission de Facilitation, Hugues Celestin, ancien député de la circonscription de Limonade et Quartier Morin.
Les signataires de l’alternative consensuelle choisiront l’un des trois juges proposés pour vaquer au remplacement du Président de la République, Jovenel Moise.
La Commission de Facilitation de Pouvoir se penche d’ores et déjà sur les membres devant composer le cabinet gouvernemental de la transition.
Notons que les consultations se poursuivent au sein de divers secteurs afin de doter le pays d’une solution concertée à la Crise. À date, la société civile au sein d’une structure dénommée passerelle, d’autres partis de l’opposition dans l’initiative Mache Kontre et du Bloc Démocratique sont pour une solution sans Jovenel Moise.
EN HAITI L’EXTREME PAURETE AU COEUR DE LA REOLTE GENERALE
François Xavier Gonez
LIBERATION
Dans le pays où la majorité de la population gagne moins de 2 dollars par jour, les manifestations contre le président accusé de corruption, Jovenel Moïse, montent en puissance et la violence se répand.
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En Haïti, l’extrême pauvreté au cœur de la révolte générale
Depuis maintenant neuf semaines, la république de Haïti est plongée dans une situation proche de la grève générale : les écoles sont fermées, les principales routes entre la capitale et les régions coupées par des barrages, de nombreux commerces fermés. Le mouvement populaire, motivé par la pénurie de carburants et accompagné de manifestations souvent violentes, exige la démission du Président, Jovenel Moïse, élu en février 2017 avec une participation de 20 % de l’électorat. Des gangs criminels se livrent à des exactions. Lundi, les Nations unies s’alarmaient de la situation humanitaire : «Les structures de santé ne peuvent plus être ravitaillées correctement, mettant la vie de nombreux enfants, femmes et hommes en danger.»
Qu’est-ce que «peyi lòk» ?
La pression populaire pour obtenir le départ de Jovenel Moïse, accusé de corruption, a pris le nom de peyi lòk, «pays bloqué» en créole haïtien. Une première phase du mouvement avait marqué en début d’année le deuxième anniversaire de son élection : il avait duré dix jours, et le bilan des heurts s’était élevé à sept morts.
La contestation s’est durcie fin septembre, quand l’essence a commencé à manquer, réduisant l’approvisionnement des marchés alimentaires et les transports. Les partis d’opposition, les milieux religieux et universitaires ont lancé peyi lòk pour obtenir le départ du Président, qu’ils rendent responsable du désastre économique. En août, l’inflation a franchi la barre des 20 % annuels alors que la devise nationale, la gourde, a perdu un tiers de sa valeur face au dollar américain en à peine un an. Haïti est le pays le plus pauvre d’Amérique latine, et l’un des seuls sur la planète à ne pas voir baisser son taux d’extrême pauvreté, malgré les programmes des organismes internationaux. A Port-au-Prince, la capitale, 60 % de la population vit avec moins de 2 dollars (1,8 euro) par jour, le seuil d’extrême pauvreté.
Qu’est-ce que le scandale Petrocaribe ?
La population rapproche la pénurie de carburant des malversations liées au programme Petrocaribe. Ce fonds lancé par le Venezuela en 2008 partait d’une intention louable du président socialiste Hugo Chávez. Pour aider les pays à faible PIB des Caraïbes, le Venezuela leur livrait des produits pétroliers à un prix avantageux. En échange, les Etats récepteurs s’engageaient à consacrer une partie du remboursement à des projets de développement. Mais dans le cas haïtien, ces sommes (plus de 2 milliards de dollars) se sont évaporées dans des circuits opaques. Début juin, un rapport de la Cour supérieure des comptes haïtienne avait pointé du doigt plusieurs entreprises, dirigées par Jovenel Moïse avant son entrée en politique, comme étant «au cœur d’un stratagème de détournement de fonds» de Petrocaribe. Le Président a subordonné d’éventuelles poursuites à un audit indépendant commandé à l’Organisation des Etats américains, un geste de défiance envers la justice haïtienne, et une manœuvre pour gagner du temps.
D’où viennent les heurts ?
Les manifestations quasi quotidiennes (dimanche les policiers, le lendemain les ouvriers du textile) sont émaillées de nombreuses violences : barricades de pneus enflammés, pillages de commerces… Au début du mouvement, le 25 septembre, un sénateur du parti au pouvoir avait utilisé son arme contre des manifestants, blessant légèrement un photographe. Dimanche, un vigile privé a fait feu sur les protestataires, faisant un mort. Il a été ensuite lynché par la foule et brûlé vif. Un bilan non officiel fait état d’une vingtaine de morts en deux mois.
La violence provient surtout des gangs criminels qui bloquent les routes et rackettent les rares automobilistes, dans un pays où circule un grand nombre d’armes à feu. Selon le journal le Nouvelliste, connu pour le sérieux de ses informations, sur les «76 gangs armés répertoriés à travers le territoire […], au moins trois sont à la solde du pouvoir». «Le reste est sous le contrôle d’un ancien député et des sénateurs de l’opposition», ajoute le quotidien, citant une source gouvernementale anonyme. La police ne compte que 20 000 agents pour 12 millions d’habitants, et «les bandits armés remplacent l’Etat. Ils font la loi», affirme le Nouvelliste.
Comme le racontait le géographe Jean-Marie Théodat dans une impressionnante «Lettre de Port-au-Prince» publiée le 11 octobre dans nos colonnes, l’impossibilité de trouver de l’essence pour circuler et l’aggravation de l’insécurité condamnent de nombreux Haïtiens à se terrer chez eux, souvent privés d’eau et de nourriture.
François-Xavier Gomez
Crise politique en Haïti : Une délégation de Washington attendue ce mercredi à Port au Prince pour une solution à la crise.
Cette délégation américaine qui arrive mercredi dans le pays avec à sa tête Kelly Dawn Knight Craft, Ambassadrice des Etats Unis aux Nations Unies devrait rencontrer les membres de l'opposition politique en Haïti et le Parti PHTK au pouvoir autour de la crise.
Madame Craft aurait pour mission d'annoncer aux protagonistes de la crise politique haïtienne la position claire de Washington et des Nations Unies sur les dernières mesures adoptées dans le cadre des soulèvements contre le Président Jovenel Moïse dont la démission est réclamée par tous les secteurs du pays.
Le pays fonctionne pratiquement au ralenti avec les activités scolaires paralysées depuis plus de 10 semaines. Certaines régions du pays sont quasiment inaccessibles.
HPN
De son côté haiti24.net écrit:
La Représentante permanente des USA auprès de l’ONU atendue en Haïti ce mercredi.
Selon l’ambassade des USA en Haïti cette visite témoigne du soutien des États-Unis à un avenir plus pacifique, plus sécuritaire, plus prospère et plus démocratique pour le peuple haïtien.
Durant son séjour en Haïti, l’ambassadrice Craft rencontrera le président Jovenel Moïse ainsi “qu’un échantillon représentatif des leaders politiques et économiques d’Haïti afin d’encourager à adopter des mesures urgentes pour former un gouvernement au service du peuple haïtien”, lit-on dans un communiqué de l’ambassade américaine.
L’ambassadeur Kelly Knight Craft rencontrera également des responsables du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), et des agences des Nations Unies pour discuter de leur travail de soutien au gouvernement haïtien conclu cette correspondance.
Haïti: Des centaines de manifestants anti-Jovenel devant l’ambassade américaine le mardi 19 novembre.
Carrefour-Feuilles: Un camion de boissons gazeuses pillé et incendié par des individus
Un camion transportant des boissons gazeuses a été pillé et incendié par des individus ce mardi 19 novembre 2019, à Carrefour-Feuilles, plus précisément, au Carrefour de l’Avenue Magloire Ambroise, a appris l’agence KAPZY NEWS.
Funérailles des 5 “militants politiques” tués à Port-au-Prince, une occasion pour chauffer la rue.
Haïti standard, le 19 novembre 2019.- Les funérailles de plusieurs personnes identifiées par l’opposition comme des “militants politiques” ont été chantées, le 19 novembre, en l’église Sacré-Cœur de Turgeau (Port-au-Prince). Ce, en présence notamment de Me André Michel, du député de Marigot (Sud’Est) Déus Déroneth, des familles et proches des défunts ainsi que des militants politiques de l’opposition.
Après le déroulement des funérailles, l’un des porte-paroles du secteur dit démocratique et populaire, Me André Michel a dénoncé les actes d’assassinat et de brutalité policière orchestrées. notamment par des bandits armés à la solde du pouvoir en place.
L’homme de loi a, en outre, rappelé aux agents de la Police nationale d’Haïti (PNH) que leur mission est de “protéger et servir la population”. Me André Michel, qui a réitéré sa détermination à poursuivre “son combat contre le régime en place”, a exhorté les agents de la PNH à ne pas se “laisser tomber dans le piège tendu par le pouvoir Tèt kale”.
Les personnes concernées directement par les funérailles susmentionnées sont : Jean Belleville (34 ans), Désir Isnor (23 ans), Vaudreuil Bernard (25 ans), Poustin Wilson (36 ans) et Pierre Yasmine (15 ans).
Des proches des victimes et des militants politiques de l’opposition en ont profité pour dénoncer le régime “Tèt kale” qui, selon eux, n’a pas cessé d’alimenter les bandits armés en armes et munitions, entre autres, pour semer le deuil dans la plupart des familles haïtiennes.
Suite à ces funérailles en question, des individus qui se faisaient passer pour des militants politiques ont pillé et incendié au moins un camion de boissons gazeuses, à la rue Magloire Ambroise (Port-au-Prince).
Haïti-Histoire : Jean-Charles Moïse présent sur le site de Vertières pour le 216e anniversaire.
Pour une deuxième année consécutive de commémoration de la bataille de Vertières, Moïse Jn Charles, Leader du parti politique Pitit Desalin et quelques militants se sont rendus à ce site pour commémorer l'ultime combat ayant débouché sur l'indépendance haïtienne.
L'ancien candidat à la Présidence a rappelé à ses partisans qu'ils ont empêché les tenants du système représentés, selon lui, par les bourgeois et les membres de la communauté internationale à se présenter aux pieds des héros de l'indépendance à Vertières.
Moïse s'est félicité de son initiative entreprise visant à s'entretenir à d'autres peuples amis d'Haïti ailleurs. Il a fait référence notamment à sa récente participation au sommet des afro-descendants au Venezuela.
Le leader de Pitit Desalin et les quelques dizaines de militants, qui l'ont accompagné, ont renouvelé leur intention de rester mobiliser en vue d'obtenir la démission du Président Jovenel Moise et le changement du système.
En 2018 comme en 2019, les militants de Pitit Desalin ont brandi le drapeau noir et rouge du Père Fondateur de la patrie, Jean Jacques Dessalines.
Par ailleurs, la cathédrale Notre Dame du Cap-Haïtien a été clairsemée ce lundi 18 novembre 2019 à l’occasion du Te Deum traditionnel en l'honneur des héros de Vertières. Seuls quelques membres de l'administration publique du Nord ont été remarqués.
Une grenade à fragmentation retrouvée à la DGI.
C’est ce qu’a confirmé un cadre supérieur de l’Institution lit-on dans haiti24.net
MAIS VANT BEF INFO PRECISE DE PREFERENCE QUE CE SONT 5 GRENADES A FRAGMENTTIONS RETROUVEES A LA DIRECTION GENERALE DES IMPOTS.
Les responsables de la Direction Générale des Impôts (DGI) ont affirmé avoir trouvé ce mardi 19 novembre 2019, 5 grenades à fragmentation dans le bâtiment logeant l’institution. Des agents de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) et de la police scientifique ont été dépêchés sur place pour les suites nécessaires.
Port-au-Prince, le 19 novembre 2019. Cinq grenades à fragmentation ont été retrouvées ce mardi 19 novembre au bureau central de la Direction Générale des Impôts (DGI), à l’avenue Christophe, Port-au-Prince.
Les responsables de l’institution chargée de collecter les impôts n’ont pas été en mesure de fournir des informations approfondies sur cette affaire.
Des agents de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) et de la police scientifique ont été dépêchés sur les lieux. Une enquête est ouverte.
Cet incident intervient dans un contexte marqué par des incendies et des tentatives d’incendie de plusieurs institutions publiques.
Lundi, un individu a été arrêté à Delmas 33 en possession de plusieurs cocktails Molotov.
Vant Bèf Info (VBI).