18 février 2018 Rezo Nodwes Aucun commentaire
L`organisation caritative financée par le Royaume-Uni et soutenue par Meghan Markle, fiancée du Prince Harry, fait face à un scandale sexuel en Haiti. selon le journal Daily Mail
Dimanche 18 février 2018 ((rezonodwes.com))– Un article du journal Daily Mail rapporte que des personnes oeuvrant pour l`organisme World Vision avaient pris l`habitude d`échanger de la nourriture et de l’argent pour des relations sexuelles (food for sex) avec les survivants du tremblement de terre dévastateur de 2010 en Haïti.
Ainsi, des survivants désespérés de la catastrophe ont été forcés par du personnel rémunéré de World Vision – qui a reçu 17 millions de livres sterling du gouvernement britannique l’année dernière – à avoir des rapports sexuels ou à payer pour l’aide du Programme alimentaire mondial.
Cette information, rendue publique, a porté des députés de la Grande Bretagne à demander une enquête sur l’industrie de l’aide et ont suggéré que World Vision – comme Oxfam – pourrait être dépourvue de soumission pour un nouveau travail avec le Département pour le développement international (Dfid).
« Il est étonnant que des personnes engagées pour travailler sur des projets en Haïti puissent échanger des biens et acheter des faveurs sexuelles à certaines des personnes les plus vulnérables de la planète », a déclaré le député conservateur Nigel Evans.
Port-au-Prince, 17 Février – Un autre incendie de marché a fait rage ce dimanche 18 Février au quartier commercial de la capitale haïtienne, Port-au-Prince.
Cette fois il s’agit d’un marché attenant au bâtiment des Douanes et portant le même nom de Marché Hyppolite comme le grand bâtiment historique qui a brûlé dans la nuit du lundi 12 au mardi 13 février.
Ce Marché Hyppolite 2 est plus un vaste dépôt de marchandises qu’un marché et c’est le département chaussures qui est parti en fumée.
Tandis que les autres dépôts consacrés aux articles en tissus (habits, matelas etc) étaient vidés rapidement avant que l’incendie ne put s’y propager.
Les sapeurs pompiers sont arrivés rapidement sur les lieux mais pour passer plusieurs heures à ne rien faire. Une citerne d’eau est arrivée alors que l’incendie régnait depuis déjà plusieurs heures.
Encore une fois c’est le petit peuple qui trinque. Toute une litanie de petites marchandes au regard apeuré et de porteurs surgissant partout avec d’énormes ballots sur la tête.
On ne pouvait savoir sur le moment si le bâtiment des Douanes lui-même avait été atteint par les flammes.
Toujours est-il que deux incendies de marché public coup sur coup et dans la même région, on ne peut s’empêcher de penser à l’éventualité d’une main criminelle.
Une fois ça passe, deux fois ça ne passe pas.
L’histoire des incendies de marché public en Haïti est de deux sortes : en dehors des incendies accidentels, c’est soit le fait d’une opposition politique (comme les Duvaliéristes lors des élections de 1987 et 1990 dont ils avaient été exclus), soit c’est le pouvoir en place faisant disparaître des dossiers gênants.
Comme on l’a vécu plus d’une fois à ce lieu même où le feu a éclaté ce dimanche : le bureau des Douanes,
Affaire donc à suivre.
Marcus, 18 Février 2018
Annoncée pour 6 mois, la MINUJUSTH ne pense pas quitter Haïti avant 2 ans
Dans un entretien à ONU Info en date du 3 janvier, le chef de la nouvelle Mission des Nations Unies pour le soutien à la justice en Haïti (MINUJUSTH), Mme Susan Page a affirmé ce qui suit : « Dans deux ans, on peut déterminer comment quitter le pays, mais avec des indicateurs de progrès qui peuvent être mesurés ». ».
Jusqu’avant cette déclaration, le mandat de cette nouvelle mission a été pour une période initiale de six mois, allant du 16 octobre 2017 au 15 avril 2018. Il convient de noter que la version française de cette entrevue de Mme Page ne reprend pas la phrase susmentionnée.
Contactée par LoopHaiti, le porte-parole de la MINUJUSTH, Sophie Boutaud de la Combe, rappelle que le Conseil de sécurité en établissant la MINUJUSTH pour une période de 6 mois avait demandé dans sa résolution 2350 [PDF] qu’un rapport d’évaluation lui soit présenté 30 jours avant l’expiration du mandat initial prévoyant une stratégie de sortie sur deux ans bien établie et assortie d’objectifs clairs afin de permettre une présence des Nations Unies autre qu’une opération de Maintien de la Paix. Autre perle importante dans cette entrevue, Mme page a exprimé l'espoir de ramener à zéro la transmission du choléra dans le pays. Selon le relief web (OCHA), plus d’une centaine de décès de cholera sont recensés en Haïti durant l’année écoulée.
Du pain sur la planche de la nouvelle mission puisque les pays donateurs, selon Ban Ki-moon en décembre 2016, ont jusqu’ici hésité à mettre la main dans la poche pour la subvention annoncée de 400 millions de dollars sur deux ans.
Lundi 16 octobre 2017, la MINUJUSTH vient remplacer la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) après « treize ans de service », d’après les organisateurs.
MINUJUSTH comptera jusqu’à sept unités de police constituées, soit 980 personnes, et 295 policiers hors unités constituées, répartis dans tous les dix départements du pays en appui à la PNH. Egalement 351 civils basés à Port-au-Prince dont la moitié sera des nationaux.
Haïti – CARICOM : La 29e réunion intersession des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CARICOM se déroulera en Haïti
Haïti accueillera la 29e réunion intersession des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CARICOM, les 26 et 27 février 2018, à l’hôtel Marriott. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée en présence de l’Ambassadeur haïtien auprès de la CARICOM, Peterson Noel et de quelques membres du Comité organisateur, le mardi 20 février 2018, autour des préparatifs pour le déroulement de cet événement régional.
Environ 150 étrangers ainsi que des représentants des 14 autres Etats membres et 3 membres associés prendront part à cette réunion, d’où plusieurs points seront débattus ; la vulnérabilité de la région face aux catastrophes naturelles, la sécurité au niveau de la Caraïbe, le changement climatique, le tourisme au niveau de la Caraïbe, le CSME (Caricom Single Market Economic), le débat pour adopter la langue française comme langue officielle de la CARICOM, pour ne citer que ceux-là.
Le budget prévisionnel pour l’organisation de cette réunion est de 40 millions de gourdes, et servira à l’hébergement, la restauration et au transport des chefs d’Etat et de gouvernement qui séjourneront en Haïti durant 5 jours.
Le ministre des Affaires Etrangères et des Cultes, Antonio Rodrigue, a indiqué lors de son intervention, que le gouvernement est prêt à accueillir cette réunion, que ce soit au niveau d’infrastructure, logistique ou autre. Il a aussi fait savoir qu’ils travaillent sur le plan culturel afin de vendre la culture haïtienne à travers sa gastronomie, son art...
Ce sera également l’occasion pour Haïti de démontrer une fois de plus toutes ses potentialités culturelles, touristiques et artistiques, d'après un communiqué du Ministère de la communication.
Rappelons que la présidence de la CARICOM est assurée par S.E.M Jovenel Moise, depuis le 1er janvier 2018, pour une période de six mois, en remplacement du Premier ministre de la Grenade, Dr. Keith Mitchell, après six mois de présidence dans le cadre du système de rotation mis en place au sein du groupe régional.
Laurent Eugène
Infolive Haïti
DEPUIS LE PREMIER MARS 2018, le Fonds Monétaire International prends les commandes des finances de la République d’Haïti.
C’est comme pour dire : se twòp atò
Corruption, détournement de fonds
B;anchiment d’argent.
Twòpp, se twòp
C’est Mélodie FM qui met la nouvelle dehors dans un editorial en dte du Premier Mars, date à lauelle justement cete prise en charge commence.
Et Le Nouvelliste lui fait echo avec un article de Pierre Marie Boisson :
En deficit budgétaire “ record” et “ indésrable” le FMI appellee Haiti à rééquiliber ses finances., titre l’hebdomadaire de la Rue du centre.
De son côté Loop News, toujours sur le mème sujet titre:
LE FMI exige l’arrêt des subventions pour l’EDH et le pétrole en Haïti .
L’État haïtien a accepté de signer, le 25 février, un nouveau cadre de référence (Staff Monitored Program : SMP) avec le Fonds monétaire international (FMI). Le nouveau programme a été paraphé, pour le Gouvernement haïtien, par le biais du Ministère de l’Économie et des Finances et de la Banque de la République d’Haïti (BRH) et, pour le FMI, par les représentants du FMI en mission en Haïti dont la délégation a eu pour Chef, Chris Walker.
Par la signature de ce SMP avec le FMI, le Gouvernement haïtien a accepté de se soumettre aux paramètres et politiques devant cadrer le programme visant l’établissement « des piliers solides pour la stabilité macroéconomique et une croissance forte et durable sur le moyen terme ».
Plusieurs exigences, dont la cessation de la subvention de l’EDH et des produits pétroliers - qui sont eux aussi à la base de nombreux déficits budgétaires de l’État en Haïti -, font partie de cet accord.
« Le gouvernement d'Haïti, sous la direction du président Moïse et du Premier ministre Lafontant, et avec le soutien du ministre des Finances et du gouverneur de la Banque centrale, est engagé à mener des réformes économiques et structurelles pour promouvoir la croissance économique et la stabilité, et réduire la pauvreté, en Haïti », a déclaré le chef de la délégation du FMI, Chris Walker.
Le programme s’étendant sur une durée de six mois, soit jusqu’à août 2018, il peut être vu comme une période de probation, selon des économistes contactés par Loop Haïti. Si Haïti arrive à respecter toutes les exigences, notamment en mettant en œuvre des réformes pour assurer une croissance durable et inclusive, elle aura fait ses preuves et pourra, à ce moment, bénéficier d’aides ou de dons des bailleurs internationaux.
Le dernier programme du FMI avec Haïti remonte à 2015. La signature de cet accord avec le FMI, en 2018, est un bon signal pour les acteurs économiques qui montrent que le pays est sur la bonne voie, a fait savoir le gouverneur de la Banque de la République d’Haïti (BRH), Jean Baden Dubois au journal Le Nouvelliste. Mais cette lecture n’est pas partagée par tous. « Nous ne devrions même pas en arriver là », pour l’un des économistes qui souhaitent rester sous couvert d’anonymat.
Cet accord, selon lui, c’est une sorte de tape sur la main des autorités locales pour leur dire de mieux faire les choses, de respecter certaines normes du système financier international pour éviter que les économies entrent en crise. « Or, ce n’aurait pas dû être le travail d’une structure externe de venir nous le faire savoir », dit-il.
Ce n’est pas une bonne chose qu’un organisme vienne ici pour nous reprocher de ne pas faire notre travail, regrette-t-il, soulignant que c’est à l’État, par le biais de ses pouvoirs, de faire son travail, de cesser les dépenses inutiles, de combattre la contrebande, de lutter contre le phénomène d’exonération des taxes et impôts pour des particuliers et de faire baisser l’inflation qui est, en Haïti, presque à 14 %.
Selon les autorités haïtiennes, dans un communiqué conjoint de la BRH et du MEF, « les réformes envisagées viennent renforcer le cadre financier et budgétaire en améliorant la mobilisation des ressources fiscales, en renforçant la viabilité financière de l’Électricité d’Haïti (ED’H) dont les subventions importantes creusent le déficit budgétaire ».
Il devrait contribuer également, suivant les mots du MEF et de la BRH, au développement des conditions pour une gouvernance financière solide et transparente.
À la fin de la mission, le Directeur du Département Hémisphère occidental du FMI, Alejandro Werner, a rencontré le Président Jovenel Moïse, le ministre de l'Économie et des Finances, Jude Alix Patrick Salomon, le Gouverneur de la Banque centrale et de hauts fonctionnaires. Ils ont discuté de la stratégie de développement d'Haïti.
M. Werner du FMI a salué l'accord.