Et ceci pas à la campagne
Et ceci pas dans une zone défavorisée.
Je vous parle de ce qui se passe au Bois Verna: Avenue Lamartinière au Bois Verna. A deux pas de la NATCOM, en face de l’Institut Français d’Haïti.
Pas d’eau.
La DINEPA pourtat est avertie. Mais elle n’a jamais envoyé le moindre technicien pour voir ce qui se passait. Et cela dure depuis près de 12 mois. Près d’un an.
Résultat, comme nous sommes des “privilégiés” et que nous avons construits chez nous des reservoirs, nous recueillons l’eau de pluie et en saison sèche, nous achetons des camions d’eau à raison de 2.000 gourdes pour un camion de 3.000 gallons.
Cela nous permet de prendre des douches, de faire la lessive, de faire la vaisselle et d’arroser le jardin.
Nous savons qu’il ne faut pas boire cette eau qui est polluée. Pour cela nous achetons l’eau en gallonsMais surtout il ne faut pas boire cette eau.
La DINEPA avertit continue cependant à nous envoyer chaque mois son bordereau. Oh oui ! Il semble qu’elle n’a jamis été aussi régulière la DINEPA avec ses factures !
Et nous autres, de l’Avenue Lamartinière, nous continuons à nous ruiner et d’acheter des camions d’eau !
les taux pratiques pour la journee du 9 juin 2015: -Taux moyen d'achat (Taux de reference)
Le Trinidadien Jack Warner (né Austin Warner le 26 janvier 1943 à Rio Claro, Trinidad et Tobago), ex-vice-président (1997 - 2011) de la Fédération internationale des associations de football (Fifa) et ex-président (1990 - 2011) de la Confédération de football d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes (Concacaf), aurait détourné 750 mille dollars américains (US $ 1.00 = 50.00 gourdes) de dons en faveur des victimes du tremblement de terre du 12 janvier 2010 en Haïti.
La justice aux Etats-Unis d’Amérique détiendrait la preuve de ces accusations, croit savoir la British broadcasting corporation (Bbc, société de production et de diffusion de programmes de radio-télévision britannique, établie depuis 1922 à Londres), qui a révélé l’information (reprise par Alterpresse).
Joint au téléphone par AlterPresse, ce mardi 9 juin 2015, le secrétaire général de la Fédération Haïtienne de football (Fhf), Carlo Marcelin, n’a pas voulu réagir, alléguant qu’il n’était pas encore au fait de cette information.
Arrêté à Trinité-et-Tobago, le mercredi 27 mai 2015, à la demande de la justice américaine, dans le cadre d’un vaste coup de filet du Federal bureau of investigation (FBI), le trinidadien Jack Warner a été relâché sous caution le jeudi 28 mai 2015.
En 2012, il avait déjà été accusé d’avoir détourné le montant de 750 mille dollars américains, respectivement donné par la Fédération de Trinité-et-Tobago de football (US $ 250,000.00) et la Fédération sud-coréenne de football (US $ 500,000.00).
Préalablement, Warner aurait été accusé de détournement d’une partie de 10 millions de dollars américains - versés à la Concacaf par la Fédération de football de l’Afrique du Sud, via la Fifa, l’instance dirigeante du football mondial, dont il était alors vice-président -, affirme la Bbc.
Selon la chaîne britannique, l’ancien vice-président de la Fifa aurait détourné environ 1,6 million de dollars d’une somme de 10 millions de dollars versés à la Concacaf par la Fédération de football de l’Afrique du Sud, via la Fifa.
Warner a toujours tout nié en bloc.
Plusieurs dirigeants de la Fifa, dont le président démissionnaire Joseph Blatter, ainsi que des responsables d’associations de football se trouvent éclaboussés dans un vaste scandale de corruption qui a abouti à l’arrestation, le 27 mai 2015 à Zurich (Suisse), de 7 d’entre eux, dont le président d’alors (à cette date) de la Concacaf, Jeffrey Webb, originaire des Îles Caïmans.
ET PUIS, IL Y A AUSSI LA CROIX ROUGE AMERICANE QUI AURAIT RECUEILLI EN DON UN DEMI MILLION DE DOLLARS ET QUI A CONSTRUIT 6 MAISONS… AVEC CE DON.
Les réactions de la société civile haïtienne
Plusieurs personnalités de la société civile se montrent désabusées, suite à une enquête révélant la gestion douteuse de l’aide post-séisme par la Croix-Rouge américaine fin 2011, selon les réactions recueillies par AlterPresse.
La Croix-rouge américaine a conduit un programme d’un demi-milliard de dollars (US $ 1.00 = 50.00 gourdes ; 1euro = 60.00 gourdes aujourd’hui), ayant pour but principal la construction de plusieurs centaines de maisons permanentes, selon l’investigation réalisée conjointement par deux journalistes de ProPublica et de la National Public Radio (Npr).
Mais, si la Croix-Rouge américaine prétend avoir fourni des maisons à plus de 130 mille personnes, en réalité le nombre de logements permanents effectivement construits s’élève à six, affirment ces journalistes.
Cela laisse planer certains doutes sur l’utilisation des fonds, récoltés en faveur des Haïtiens après le tremblement de terre du 12 janvier 2010.
Dans un communiqué, la Croix rouge Américaine a rejeté, d’un revers de main, les révélations de cette enquête et dénoncé, avec véhémence, un manque « d’équilibre », de « contexte » et de « précision » dans les faits qui lui sont reprochés.
La Croix-Rouge a expliqué, en long et en large, comment elle a fait usage de ces fonds pour construire et exploiter huit hôpitaux et cliniques, endiguer l’épidémie de choléra, fournir de l’eau potable, faire de l’assainissement et déplacer plus de 100,000 personnes dans des tentes de fortune vers des maisons dites améliorées.
Désabusement et demande d’audit
« Si la Croix-Rouge avait investi ce demi-milliard de dollars américains dans la canalisation, dans l’agriculture, cela aurait pu permettre aux gens du secteur agricole de vivre mieux », estime, très critique, Osnel Jean-Baptiste, coordonnateur de l’organisation Tèt kote ti peyizan ayisyen.
Après le 12 janvier 2010, l’ensemble des Organisations non gouvernementales (Ong) seraient venues avec l’idée de pousser le pays davantage dans l’effondrement, aux yeux de Tèt kote ti peyizan ayisyen.
« Il faut qu’il y ait un bilan de la reconstruction. Il faut qu’il y ait un bilan de l’ensemble des aides qui ont été données. Il faut un audit des fonds de la reconstruction d’Haiti », demande, pour sa part, l’animatrice sociale et militante féministe Olga Benoit, de l’organisation Solidarite Fanm Ayisyèn (Solidarité des Femmes Haïtiennes / Sofa).
Des millions de dollars ont été dépensés en Haïti, alors qu’aucun projet structurant n’a vu le jour, déplore la militante.
De son côté, Pierre Esperance, directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains (Rnddh), affirme que « les organisations viennent, généralement, en Haïti pour exécuter leurs programmes, sans, pourtant, travailler avec les Haïtiens. [Et] le résultat est zéro ».
Il ajoute que l’on trouve des résultats là où ce sont les organisations locales qui travaillent avec les acteurs locaux.
Depuis le séisme, l’aide internationale a été à plusieurs reprises critiquée, notamment par le réalisateur haïtien Raoul Peck avec son retentissant documentaire « Assistance mortelle ».
Une commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (Cirh), créée après le drame, est passée comme une lettre à la poste, alors qu’elle était censée mener les chantiers et orienter les milliards de dollars promis au relèvement du pays caraibéen.
Ce n’est en outre pas la première fois que l’aide américaine est mise en cause.
En 2012, un article du Courrier international avait mentionné l’armée américaine comme l’un des principaux bénéficiaires de l’aide post-séisme, recevant 33 centimes sur chaque dollar envoyé à titre d’allocation d’urgence.
Les scandales éclaboussant des organismes internationaux font voir le vrai visage des acteurs de l’aide étrangère à Haïti: l'économiste Camille Chalmers appelle la communauté haïtienne à parler d’une seule voix afin d’exiger le reversement au pays des fonds dilapidés.
Port-au-Prince, le 10 juin 2015 – (AHP)-Les scandales éclaboussant des organismes internationaux autour de l’utilisation de l’argent de la reconstruction d’Haïti font voir le vrai visage des acteurs de l’aide étrangère soi-disant accordée au pays, selon le directeur exécutif de la Plateforme Haitienne de Plaidoyer pour un Développement Alternatif, Camille Charlmers. Après la Croix Rouge Américaine accusée d'avoir mal géré environ 500 millions de dollars utilisés pour construire ou reconsruire une petite demi-douzaine de maisons, l’ancien vice-président de la FIFA Jack Warner est pointé du doigt par la justice américaine. Selon BBC News, il aurait déposé sur son compte bancaire $750 000 de fonds decaissés par l'instance mondiale du football , destinés aux victimes du séisme de 2010 en Haïti.
L’économiste plaide en faveur d’une rupture avec les mécanismes actuels de coopération internationale, indiquant qu’il existe des procédés qui permettent aux donateurs de reprendre ou de détourner l’argent qu’ils disent avoir donné au pays. C'est la politiqyue du "Donner d'une main et reprendre de l'autre".
Plusieurs secteurs ont dénonce le fait que dans certains cas, presque toute l'aide est utilisée dans le paiement d'expatriés, dans l'importation de produits ou de materiel disponibles sur place et dans la location de maisons luxueuses.
Sur un autre plan, mais toujours dans le cadre de la " reconstruction", des parlemenrtaires ont denoncé ces derniers temps la non realisation de travaux confiés, pour d'importantes somme d'argent, à des compagnies dominicaines appatenant au très controversé sénateur Felix Bautista en difficulté avec la justice de son pays pour corruption presumée.
Ou bien les travaux n'ont pas éte entamés ou bien ils trainent en longueur, au point que certans d'entre eux ont dû être confiés a des compagnies taiwanaines jugées plus sérieuses, mais qui généralement exécutent des ouvrages financés par leur propre gouvernement.
Camille Charlmers s'étonne que le gouvernement haïtien reste bouche bée et sans réactions, face à de tels scandales.
Selon lui, la communauté haïtienne devrait parler d’une seule voix afin d’exiger que les fonds dilapidés soient reversés à Haïti.
Il a épinglé au passage la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti (CIRH) co-presidée après le séisme par l'ancien président américain Bil Clinton et le premier ministre Jean-Max Bellerive.