Les Taux du 18 Juin 2015
Taux Moyen d'achat ( taux de référence) 49.5765
Taux Moyen de vente des banques(TMA) 50.9863
CEP JACKY LUMARQUE TOMBE
Communiqué de Presse # 36
Le Conseil électoral provisoire informe la population en général et les partis politiques en particulier, que le sieur Jacky LUMARQUE a été retiré de la liste des candidats agrées à participer aux élections présidentielles des 25 octobre et 27 décembre 2015, pour absence de décharge, de sa gestion comme Cordonnateur du Groupe de travail sur l’éducation et la formation (GTEF), en violation de l’article 90 du Décret électoral alinéa (b).
Le Conseil, dans sa mission de veiller au respect scrupuleux des disposition du Décret électoral, faisant suite aux correspondances émanant de responsables de partis politiques et après analyse, a, en conséquence, décidé d’écarter Monsieur Jacky LUMARQUE de la course électorale.
Le Conseil réitère sa détermination à tout mettre en oeuvre pour la tenue d’élections libres, honnêtes, inclusives et démocratiques
Pierre-Louis OPONT
Président
48 Communiqué de Presse # 37
Levelt François tombe
Le Conseil électoral provisoire informe la population en général et les partis politiques en particulier que le nommé Levelt François a été retiré de la liste des candidats agrées à participer aux élections présidentielles des 25 octobre et 27 décembre 2015 pour avoir été condamné pour possession et traffic de crack et de cocaine aux Etats-Unis d’Amérique, infraction considérée comme crime transnational, en violation de l’article 36, alinea 9c) du Décret electoral.
Le Conseil, voulant veiller au respect scrupuleux des dispositions du Décret électoral après avoir été mis au courant du jugement condamnant le nommé Levelt François et après analyse a, en conséquence décidé de l’écarter de la compétition électorale.
Le Conseil réitère sa détermination à tout mettre en oeuvre pour la tenue d’élections libres, honnêtes, inclusive et démocratique
r
Les candidats déjà rejetés (dont Laurent Lamothe) continuent de contester leur éviction de la course électorale. Ils se sont rassemblés au sein d’un groupe dénommé Collectif des candidats exclus (Coce).
Ces candidats écartés entendent exiger une dissolution du Cep au cas où leurs doléances ne seraient pas reconsidérées.
Partie du Canapé-Vert (secteur est) pour aboutir devant le local du Cep (Pétionville, périphérie est), une marche réalisée par les protestataires, le jeudi 18 juin, a appelé l’institution électorale à inclure les candidats écartés, en retournant sur sa décision jugée, selon eux, « illégale et arbitraire ».
Passé le lundi 20 juin, les protestataires annoncent l’organisation de sit-in devant le Cep, pour exiger, si rien n’est fait, la dissolution de l’institution électorale, indique Jonas Coffy de « Ayisyen pou Ayiti » (Haitiens pour Haiti) à AlterPresse.
L'agence des Nations Unies pour les réfugiés a appelé le Gouvernement de la République dominicaine à ne pas expulser des dizaines de milliers de personnes dont la citoyenneté a été remise en question par une décision de la Cour constitutionnelle du pays datant de 2013.
La plupart de ces personnes sont d'origine haïtienne et elles sont nées en République dominicaine. Pendant des décennies, la République dominicaine a reconnu les enfants de migrants haïtiens nés dans le pays en tant que citoyens dominicains quel que soit le statut migratoire de leurs parents.
Toutefois, la décision de la Cour, ainsi que des changements précédents concernant la loi sur la nationalité visant à lutter contre l'immigration clandestine en provenance du pays voisin, Haïti, a mis un terme à cette procédure. Un plan de régularisation leur avait donné jusqu'à mi-juin pour régulariser leur statut. La décision n'a pas pris en compte les certificats de naissance et les documents d'identité des enfants de migrants haïtiens, ce qui les a rendus apatrides. Un apatride n'est reconnu par aucun pays en tant que citoyen.
« Avec une population apatride en République dominicaine estimée à plus de 200 000 personnes, les conséquences de l'expulsion pourraient être dévastatrices », a déclaré le porte-parole du HCR Adrian Edwards lors d'un point de presse à Genève.
Adrian Edwards a indiqué que le HCR est à la fois préoccupé par des problèmes en matière de droits humains pour les personnes qui pourraient être expulsées et que les gens pourraient être expulsés vers Haïti, même s'ils ne sont pas considérés comme des citoyens de ce pays.
« Cela aurait de graves conséquences pour tous les personnes qui sont touchées par cette décision. C'est également un sérieux revers aux efforts mondiaux pour mettre fin au problème de l'apatridie », a-t-il ajouté.
Le HCR réitère qu'il est de la plus haute importance que la République dominicaine évite de créer une nouvelle situation de réfugiés et a offert son soutien aux autorités pour identifier et enregistrer ces personnes.
Les autorités dominicaines ont annoncé qu'elles procéderaient au suivi de tous les individus susceptibles d'être expulsés. Le HCR a recommandé que, pour les personnes qui prétendent être Dominicaines mais qui ne possèdent pas les documents requis, les autorités peuvent utiliser d'autres méthodes d'enregistrement, comme la connaissance de l'espagnol qui les distinguerait par rapport à des arrivants plus récents. En Haïti, la plupart des gens parlent le français et le créole local.
Depuis les années 1890, des centaines de milliers d'Haïtiens ont traversé la frontière vers la République dominicaine qui était plus prospère pour échapper à la violence politique et à la persécution ainsi que chercher une vie meilleure.
Centre de Communication du HCR