Le président de la commission de l’économie et des finances du Sénat de la République, Jocelerme Privert, a annoncé l’enquête que l’institution a lancée sur la disparition des 3 containers de marchandise à l’administration des douanes, se poursuit. En effet, cette disparition ayant provoqué l’arrestation des employés de cette institution et de l’homme d’affaire Victor Phillipe Châtelain est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Le parlementaire a révélé que ce sont 80 containers de marchandises qui ont disparu pour l’exercice fiscal 2011-12. ‘’Cette action a engendré une perte estimée à plus de 25 millions dollars au trésor public. Nous avons des documents pour le prouver’’, a-t-il soutenu. Les sénateurs se disent motivés à surveiller le fonctionnement et la gestion de certaines institutions publiques, dont l’Administration générale des douanes (AGD), la Direction générales des impôts (DGI). ’’Cette action montre une fois de plus la faiblesse de l’administration Martelly/Lamothe dans le cadre de la lutte qu’il a lancée pour combattre le phénomène de la corruption malgré toutes les dispositions prises par le pouvoir central’’, a indiqué le sénateur Privert, lui-même ancien directeur général des impôts. Jocelerme Privert s’est dit surpris de voir que le directeur général des douanes, Fresnel Jean-Baptiste, n’était pas en mesure de donner une explication convaincante sur la disparition de ces containers de marchandise. Il a fait savoir qu’il attend avec impatience les résultats de l’enquête pour permettre les membres du grand corps de prononcer leur verdict sur ce dossier. ’’La disparition à répétition des containers à la douane représente une menace pour l’économie nationale’’, s’inquiète l’ancien ministre de l’intérieur Jocelerme Privert. Le président de la commission Economie et finances du sénat encourage tous les acteurs impliqués dans le secteur de l’économie à collaborer avec le gouvernement. Jocelerme Privert croit que cette action permettra aux autorités de disposer des outils clés pour combattre la corruption et la contrebande sur le territoire national. L’administration générale des douanes reçoit quotidiennement 160 containers de marchandise. La contrebande reste une équation difficile à résoudre pour le pouvoir central . ‘’Ce fléau a provoqué un déficit de 500 millions dollars américains pour l’exercice fiscales 2012-13’’.A fait remarquer le premier sénateur des nippes. Sophar Sanon
Les sénateurs de la République sont convoqués en séance extraordinaire ce lundi 11 novembre à partir de 11 heures du matin en vue de statuer sur la loi sanctionnant le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Haïti encourt des sanctions internationales si cette loi déjà votée par la chambre des députés ne l’est pas par le Sénat avant le samedi 16 novembre prochain, rappelle le président du grand Corps Dieuseul Simon Desras qui demande à ses collègues d’agir en hommes d’état responsables. Les membres du directoire du mouvement politique de l’opposition démocratique se montrent très prudents suite à l’appel lancé par par la cheffe de la MINUSTAH et les représentants de la communauté internationale en Haïti pour la reprise du dialogue entre les pouvoirs exécutif et législatif. Ils s’interrogent sur les résultats d’un tel dialogue compte-tenu de l’attitude irrévérencieuse du chef de l’état vis-à-vis de ses opposants. Les responsables du MOPOD d’un autre coté protestent énergiquement contre l’attaque armée menée hier par des proches du pouvoir à l’endroit des manifestants anti-gouvernementaux, attaque ayant fait au moins deux blessés. Cela témoigne de la férocité du régime en place, de l’avis de Turneb Delpé qui a félicité les manifestants de n’avoir pas répondu aux provocations. La réaction du palais national sur le communiqué de communiqué de la cheffe de la MINUSTAH et des représentants de la communauté internationale dans le pays. Si le dialogue dépendait de l’exécutif, les solutions aux problèmes auxquels le pays est en proie seraient déjà trouvées, selon Lucien Jura, porte-parole de la présidence qui dit toutefois comprendre les préoccupations de la communauté internationale. Une délégation de l’organisation New England Human Rights était en visite au parlement ce vendredi. Au cours d’une séance de travail avec les visiteurs, le président du sénat, Dieuseul Simon Desras a dressé un sombre tableau de la situation des droits de l’homme dans le pays, indiquant que les acquis démocratiques sont très menacés. Le député Jules Lionel Anélus et le sénateur Jean Baptiste Bien-Aimé qui ont pris part à la séance de travail ont dénoncé plusieurs violations systématiques de droits humains et la violation par l’exécutif des lois républicaines.
AFFAIRES ERANGERES: ETRANGE RECTIFICATION Le Ministère des Affaires Etrangères, face à la campagne de désinformation déclenchée et alimentée par des allégations dénuées de tout fondement autour du don que le Gouvernement uruguayen a accordé au Gouvernement haïtien le 25 mars 2013 et, pour faire suite à l’intervention du Chancelier Pierre-Richard CASIMIR sur les ondes de Radio Vision 2000 pour faire le point sur la question, croit utile et opportun d’apporter les précisions suivantes pour l’édification du peuple haïtien en général et de la presse en particulier : 1.- C’est par une note verbale référencée 0114/13 datée du 25 mars 2013 que la Mission Permanente de l’Uruguay auprès des Nations Unies a informé la Mission Permanente d’Haïti auprès des Nations du transfert sur le compte de celle-ci du montant de trois millions quatre cent soixante-dix-sept mille sept cent soixante-dix dollars américain (US$ 3,477,770.00) correspondant à l’engagement de l’Uruguay lors de la conférence des bailleurs le 31 mars 2010 à New York. 2.- Toujours le 25 mars 2013, le Ministère des Relations Extérieures de l’Uruguay a fait sortir un Communiqué de presse pour expliquer que ce don, octroyé sans condition au Gouvernement haïtien, constitue un geste de solidarité de chaque uruguayen au peuple haïtien. Le Ministère des Affaires Etrangères, une fois encore, regrette que ce dossier ait fait l’objet de manipulations politiciennes. Il rappelle que ces fonds ont transité par des comptes du trésor public et ont été utilisés à des fins publiques. Les documents administratifs y afférents sont là pour en témoigner. Ci-joint copie de la note de la Mission Permanente de l’Uruguay et du communiqué de presse de la Chancellerie uruguayenne. Port-au-Prince, le 8 novembre 2013
Les quatre ponts seront reconstruits à Jacmel Les Jacméliens ont finalement obtenu gain de cause : les TPTC reconstruiront les quatre ponts détruits en 2008. Pour l'accès à l'eau potable et à l'électricité, par contre, le délégué départemental du Sud-est n'a pas pipé mot. Les travaux de construction des quatre ponts seront confiés à la firme dominicaine Tecina. Le délégué départemental en a donné la garantie ce jeudi. Ces ponts avaient été démolis en 2009 par les TPTC pour limiter les dégâts de fortes crues de la rivière des Orangers qui menaçaient la ville de Jacmel. Les ponts n'avaient pas été reconstruits. Par contre, pour l'accès à l'eau potable et à l'électricité, le délégué Pierre Michel Lafontant n'a pas pipé mot. L'association « Pep Anba Lavil » (PAL) peut se prévaloir d'un bon bilan d'activités. Pendant 3 jours, la ville de Jacmel a été le théâtre de manifestations marquées par plusieurs actes de violence, ayant entrainé la fermeture des établissements solaires et commerciaux. La hausse du coût de la vie et des prix des produits de première nécessité ont été également dénoncé par les manifestants. Des mouvements de panique ont à certains moments forcé les forces de l'ordre à faire usage de gaz lacrymogène pour calmer la foule des manifestants. Six personnes ont été blessés. Treize personnes interpellés par la police mais ont toutes été relâchées par la suite après avoir été entendues par un juge. Les dirigeants de l'association « Pep Anba Lavil » ont promis de rester sur le pied de guerre pour veiller au grain.