Le Premier ministre, Laurent Lamothe, a présenté, Jeudi, dans une conférence le bilan de sa rencontre avec deux délégations venues du Venezuela et de Cuba. Les discussions ont porté sur les réalisations et les acquis obtenus grâce à cette coopération tripartite dans les domaines suivants sanitaires, des infrastructures et de l’alphabétisation. de 30 hôpitaux ont été construits dans le cadre de cette coopération rapporte le Premier ministre qui a entre autres annoncé que plus de 15 maternités seront également construites grâce à un financement du Venezuela et le support technique de Cuba. Le Venezuela a aussi financé la campagne d’alphabétisation orchestrée par le gouvernement haïtien, à hauteur de 10 millions de dollars, toujours à travers l’alba. Côté infrastructure, Laurent Lamothe est revenu sur la construction de l’aéroport du Cap-Haïtien financé par une enveloppe de 33 millions de dollars dont 23 ont déjà été débloqués. Les autres 10 millions devant être débloqués incessamment. En ce qui a trait à l’environnement, la République de Cuba s’est engagé à œuvrer aux cotés de l’État haïtien pour aider à diminuer les risques liés à la dégradation de l’écosystème. Le chef de la délégation vénézuélienne, Bernado Alvarez, aussi secrétaire général de l’alba, annonce qu’un accord a été trouvé pour dégager une enveloppe de 15 millions de dollars en faveur de projets pour construire et entretenir les centres hospitaliers. Ce projet sera coordonné par Cuba. En ce qui a trait aux infrastructures, des contrats ont déjà été signés pour redynamiser le secteur. Plus de 10 hôpitaux communautaires ont ainsi été construits grâce à cette coopération tripartite. Les autorités projettent de porter ce chiffre à 23. La vice- ministre cubaine de la santé, Marcia Cabas Luis, a fait remarquer, que dans le cadre de cette coopération, les deux pays n’offraient pas à Haïti ceux dont ils n’ont pas besoin, mais ils ne font plutôt que partager le minimum qu’ils avaient avec leur frère haïtien.
Les chances de Dany Laferrière à l’Académie Française Max Dorismond Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Une occasion à ne pas rater Je rêvais en couleur en pensant déposer mon ordi pour un bon bout de temps. Le risque d’un surmenage me guette. Les mises en garde des amis et parents inquiets sont pressantes. Ils ne font pas dans la dentelle pour m’inviter à la modération, car il m’arrive d’être beaucoup plus occupé durant ma retraite qu’avant. Malgré les appels répétés et les courriels de mes lecteurs préférés, à propos de mon absence du web, j’avais résisté à la tentation de reprendre le clavier parce que j’étais au bout du rouleau. Mais, il est de ces événements majeurs impossibles à ignorer, même quand on serait à l’agonie. Avec la candidature de Dany Laferrière, notre Dany national qui brigue le fauteuil d’un Immortel à l’Académie Française, je ne saurais garder le silence. C’est la quadrature du cercle dans l’historicité haïtienne. Si Dany brise la glace, nos congénères pourraient crier en chœur : France, O France! Impossible n’est pas Haïtien. État de la situation Ce n’est pas un secret pour le monde entier, Haïti a produit des démons en quantité, mais il a aussi produit des anges et peut-être quelques dieux. Même si nous subissons encore les contrecoups de la gabegie de ces diables en col blanc qui ont toujours hanté l’île, nous n’avons jamais perdu espoir dans l’intelligence et dans la capacité de ces fils qui brillent sous les feux de toutes les nations du monde. Malgré vents et marrées, ils tirent leurs ficelles tant bien que mal de leur exil involontaire et font honneur au pays d’accueil qui en parlent avec ostentation et admiration, de temps en temps. D’ailleurs, le chauvinisme canadien s’est clairement manifesté à l’annonce de la candidature acceptée et confirmée de Dany par l’Académie. On eût dit que, pour le peuple des neiges éternelles, le p’tit gars de Petit-Goâve foule déjà le tapis rouge, tant l’enthousiasme est débordant. Pourtant, la concurrence est âpre et chaque pays attend son champion, mais nous nous croisons les doigts avec une certaine assurance. Naissance et mission de l’Académie Française Fondée en 1635 sous le règne de Louis XIII par le cardinal de Richelieu, l’Académie est une institution dont la fonction est de normaliser et de perfectionner la langue française. Elle se compose de quarante membres élus par leurs pairs. La mission qui lui est assignée dès l’origine est de «fixer la langue française», de lui donner des règles, de la rendre pure et compréhensible par tous. Elle doit dans cet esprit commencer par composer un dictionnaire : la première édition du Dictionnaire de l'Académie française fut publiée en 1694 et la neuvième est en cours d'élaboration. L'Académie française rassemble des personnalités marquantes de la vie culturelle : poètes, romanciers, hommes de théâtre, critiques, philosophes, historiens et des scientifiques qui ont illustré la langue française, et, par tradition, des militaires de haut rang, des hommes d’État et des dignitaires religieux. Les candidats Quelles sont les chances de l’écrivain haïtien le plus adulé au monde, de devenir Immortel parmi les Immortels en occupant le fauteuil du distingué auteur d’origine argentine décédé en 2012? Rappelons d’entrée de jeu qu’ils sont cinq concurrents à briguer le célèbre siège No. 2 de l’écrivain argentin. Ce sont Dany Laferrière, Jean-Claude Perrier, Arthur Pauly, Catherine Clément et Georges Tayar. Nous sommes dans l’impossibilité de pronostiquer présentement, tant les candidats en lice s’affichent comme de brillants sujets connus eux aussi de par le monde dans leur domaine respectif. Dany tient bien son rang dans cet aéropage puisqu’il est étudié dans des dizaines d’universités de la planète, même au japon. Son étoile est à son apogée au niveau culturel. Ce qui est rassurant pour un littéraire, le seul fait d’être nominé parmi les candidats à l’endroit de cette illustre institution vaut tous les hommages. Un rêve collectif et inconscient S’il faut en croire l’enthousiasme du quotidien français «Le Figaro», à propos de Dany Laferrière : «C’est une candidature de poids et un profil rare que vient d’enregistrer l’Académie Française» En effet, Le Fig. est peut-être dans le secret des dieux et sait de quoi il parle. Le plus étonnant, c’est que l’un des challengers, Jean-Claude Perrier, travaille dans ses murs à titre de délégué littéraire. En pratiquant l’auto-compensation, je peux affirmer que le Figaro a raison d’y croire pour Dany. Une hirondelle ne fait pas le printemps, sauf que….!!! À titre de rayonnement international et de visibilité, et ce, à tous les points de vue, c’est une personnalité médiatique appréciée. Romancier, poète, scénariste et cinéaste, sa prodigalité littéraire et son origine afro-antillaise le prédestinent tout comme le sénégalais Léopold Cedar Senghor au panthéon de la gloire. Son écriture, qui privilégie un style autobiographique, en fait un élément original dédié à décrire l’exotisme d’une île qui berce encore aujourd’hui le subconscient du dernier des aventuriers à la recherche du paradis perdu. Presque tous les médias du monde saluent l’événement : Le Nouvel Observateur, la presse canadienne en son entier, Le Huffington Post, CTV news New-York Times, le Nouvelliste….etc J’invite ceux-là, qui s’intéressent aux processus de sélection de l’Académie, à consulter en cliquant sur le lien ci-joint Académie Française .Tout le processus y est détaillé. Ça vaut le détour. Max Dorismond Laval, 28 octobre 2013 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Voir à droite dans ce tableau ci-contre la photo des immortels
Le Président de l'Assemblée législative plurinationale (ALP) de la Bolivie, Alvaro Garcia Linera, a convoqué, jeudi, la Chambre mixte des représentants et du Sénat à une session ordinaire, afin d’analyser le retrait des soldats de la paix de la Bolivie au sein de la Minustah, a appris Haïti Press Network via une note de presse. Au cours de cette séance, les législateurs analyseront l’autorisation de prolonger le séjour des casques bleus bolivariens en Haïti ou plutôt un retrait des troupes. Le leader du Mouvement du socialisme (MAS) au Sénat, Eugenio Rojas, a indiqué que les troupes boliviennes accomplissaient des opérations de paix et des tâches de sécurité, notamment dans l’escorte des patrouilles et de la protection des installations de la mission des Nations Unies en Haïti. A rappeler que le président uruguayen, Jose Mujica, aurait annoncé qu'il allait rappeler les troupes uruguayennes déployées au sein de la Mission de l'ONU pour la stabilisation en Haïti (Minustah) en raison de l'immobilité politique en Haïti
Près de 50 Haïtiens entrent chaque jour clandestinement au Brésil en passant principalement par la zone frontalière avec le Pérou et la Bolivie, a révélé jeudi une organisation non gouvernementale à la Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH) au siège de l'OEA à Washington. "Cinquante Haïtiens arrivent chaque jour au Brésil sans papier et par des voies irrégulières", a déclaré Madame Camila Asanu, de l'ONG Conectas Direitos Humanos lors d'une audience à l'OEA. Selon la responsable, un réseau de trafiquants organisent le voyage des Haïtiens qui traversent la frontière de la République dominicaine avant de prendre un vol pour le Panama. Ils voyagent ensuite en bus pour le Pérou ou la Bolivie avant d'arriver à la frontière brésilienne. L'exode des Haïtiens vers le Brésil a commencé après le tremblement de terre de 2010. Aujourd'hui, plus de 20.000 Haïtiens se trouvent dans ce pays.
Les avocats membres du barreau de Port-au-Prince, ont adopté, jeudi, à l’issue d’une assemblée générale, un projet de résolution dans lequel ils ont voté pour le maintien de la grève des avocats. Ils continuent d'exiger le départ du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Francisco René. Le bâtonnat a également annoncé une manifestation pacifique pour le 6 novembre prochain si ces revendications ne sont pas satisfaites. L’arrêt de travail observé par les avocats de la juridiction de Port-au-Prince pour exiger la révocation de Me Francisco René à la tête du Parquet de Port-au-Prince, à cause de son implication présumée dans l’arrestation de Me André Michel, dans la nuit du mardi du 22 octobre, est maintenu, a appris Haiti Press Network. “L’arrestation et le placement en garde à vue de Me André Michel constituent un acte attentatoire aux garanties constitutionnelles dont bénéficie tout citoyen, et en particulier tout défenseur public, notamment l’avocat”, a indiqué le secrétaire du Barreau, Mme Stanley Gaston. Me Gaston a aussi critiqué « les propos désobligeants » du chef du parquet à l’endroit du bâtonnier et les membres du conseil de l’ordre. « Ces agissements autoritaires du commissaire du gouvernement remettent en question les dispositions constitutionnelles et réglementaires protégeant l’avocat contres les actes arbitraires et illégaux des autorités », a déclaré le secrétaire du barreau. Il considère, par ailleurs, la présence de Me Francisco René à la tête du parquet comme une menace pour la démocratie, l’Etat de droit et aussi une entrave au bon fonctionnement de la justice, ainsi qu'à la lutte contre la détention préventive prolongée. Le bâtonnier de l’ordre des avocats, Me Carlos Hercule, a abondé dans le même sens en considérant les comportements affichés par Me Francisco René comme une atteinte aux libertés individuelles des avocats et de tout citoyen. Me Hercule a annoncé une manifestation pacifique, pour le mercredi 6 novembre prochain, si le commissaire du gouvernement ne quitte pas son poste avant cette date. Le Barreau a aussi exigé, dans son projet de résolution, la saisine du conseil disciplinaire du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire CSPJ contre le juge d’instruction Lamarre Belizaire.