Lu pour vous: Le Journal de Montréal PAUL-ANDRE GILBERT/ AGENCE QMI Publié le : Jeudi 31 Octobre 2013, 19H30/ Mise à jour Jeudi 31 octobre 2013, 19h59 LONGUEUIL – Charles Édouard Narcisse, un homme d’affaires spécialisé dans l’import-export entre le Québec et Haïti et résident de Longueuil aurait vécu un véritable enfer à Haïti dans les années 1990. Il poursuit la République d’Haïti et son ancien président René Préval pour la somme de 13 millions $ pour les dommages «incommensurables» qui lui auraient été causés de 1996 à 1998 dans la Perle des Antilles. Selon la requête, qui a été déposée au palais de justice de Longueuil, le 17 octobre, l’histoire de M. Narcisse a commencé en 1995, alors qu’il s’était rendu, à la demande d’un cousin, secrétaire du président Jean-Bertrand Aristide, conseiller le gouvernement d’Haïti sur la relance de la Cimenterie d’Haïti, une entreprise haïtienne qui a fermé ses portes en 1993. M. Narcisse a été nommé directeur général de l’entreprise. De mal en pire Dès le début de la réouverture des Cimenteries d’Haïti, M. Narcisse a éprouvé des problèmes avec une famille influente de l’île. La remise en fonction de la cimenterie serait entrée en compétition avec les intérêts de cette famille qui importait du ciment de la Colombie, de Cuba et du Mexique. Selon la requête, cette famille importait aussi de la drogue dissimulée dans les sacs de ciment. Toutefois, les déboires de M. Narcisse auraient réellement commencé avec l’arrivée au pouvoir de René Préval en février 1996. Ce dernier, défavorable à la réouverture de la cimenterie aurait préféré la privatisation de l’entreprise dans l’intérêt d’une des grandes familles du pays. Selon ce que le document de cour indique, M. Narcisse aurait été la cible d’attaques de plus en plus violentes. On aurait tiré à la mitraillette sur sa voiture à deux reprises et un attentat aurait été perpétré contre l’usine de ciment. Au mois de septembre 1996, M. Narcisse aurait fini par donner sa démission. Il aurait été arrêté et emprisonné après avoir été sommé au cabinet du président pour expliquer son geste. Emprisonné dans des conditions horribles Édouard Charles Narcisse est resté emprisonné pendant un peu plus de deux ans. M. Narcisse aurait été témoin d’actes d’une cruauté inouïe. «Ayant une formation de médecin, le demandeur (M. Narcisse), est admis à tire de volontaire à l’infirmerie du pénitencier, et voit des adolescents victimes de viol, des détenus mourant de faim et aussi constaté que des détenus sont médicalement dans un état très grave faute de manque de soins immédiats», peut-on lire dans le document de cour. C’est finalement grâce à une lettre personnelle du premier ministre Jean Chrétien qu’il est finalement libéré et rapatrié au Canada à sa sortie de prison. M. Narcisse réclame à la République D’Haïti et à René Préval 10 millions $ pour les dommages psychologiques et physiques qui lui ont été causés. Il réclame aussi 3 millions $ pour ses biens qui lui auraient été confisqués illégalement pendant son emprisonnement.
Haïti [stand A22] est l’invité d’honneur du Salon international du chocolat, un événement mondial devenu un véritable label international, qui accueillera pendant 5 jours, du 30 octobre au 3 novembre 2013, plus de 550 participants, chocolatiers, Chefs et Chefs pâtissiers, conférenciers et experts du cacao, venus du monde entier qui se tient en France à Viparis, Porte de Versailles Pavillons #5 sur plus de 20,000 m2 de 10h00 a.m. à 7h00 p.m. chaque jour. Christophe Chauveau, Directeur des programmes de coopération chez AVSF (Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières) souligne « En quelques années, nous sommes passés d’un cacao bas de gamme, acheté à bas coût par de grands intermédiaires, à un cacao de très haute qualité, un grand cru recherché par les chocolatiers français. La récente sélection du cacao de la FECCANO [coopérative haïtienne de producteur] aux « International Cocoa Awards » rend très fiers tous les petits producteurs de la coopérative et les incite à poursuivre le travail engagé vers plus de qualité et d’équité ». Pour arriver à ce résultat, AVSF et ses deux partenaires, la coopérative haïtienne de producteurs « FECCANO » et la coopérative française de produits équitables « ETHIQUABLE », travaillent ensemble depuis plusieurs années pour que les petits producteurs de cacao puissent vivre dignement de leur travail, tout en produisant un produit de grande qualité. Les producteurs ont été formés à la fermentation du cacao, une étape fondamentale pour révéler ses arômes les plus subtils. Dès 2011, la FECCANO est ainsi devenue la 1ère coopérative haïtienne exportatrice de cacao fermenté, certifié équitable et bio. La coopérative offre ainsi aux paysans membres un prix de 30 % supérieur au tarif habituel pour leur production, tout en réalisant des investissements essentiels à la communauté. Retrouvez Haïti au Salon du chocolat. Vente de chocolat haïtien équitable et bio : stand A22 Conférences dégustation « Haïti - Terre de Cacao ! » dimanche 3 novembre à 3h00 p.m. avec Guito Gilot, Fédération des Coopératives de cacaoculteurs du Nord d'Haïti, David Millet (AVSF), Valentine Tibère et Christophe. Spectacle d’artistes haïtiens (danseurs, conteurs, tambourineurs) samedi 2 novembre à midi. En savoir plus sur le projet de soutien des petits producteur de cacao en Haïti : www.avsf.org/fr/posts/832/full/du-cacao-de-qualite-et-equitable-au-nord-d-haiti Plus d’informations sur le Salon du Chocolat : www.salonduchocolat.fr/accueil.aspx HL/ HaïtiLibre
Le président Michel Martelly a 90 jours pour prouver à son homologue uruguayen, José Mujica, qu’il œuvre pour la démocratie en Haïti, s’il ne souhaite pas voir se retirer les soldats uruguayens de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation d’Haiti (Minustah). Ce sont les informations, dont s’est fait l’écho la presse uruguayenne parlant d’ultimatum lancé à Martelly par son homologue sud-américain. Mujica a exprimé des « doutes » sur la volonté du président haïtien d’œuvrer pour le « renouveau démocratique », selon des propos rapportés par Radio France internationale dans le cadre d’une revue de presse. Ces doutes, alimentés par le retard pris dans le lancement du processus des sénatoriales partielles et locales, seraient à l’origine de son intention de rappeler les troupes uruguayennes au sein de la Minustah qui a une mission officielle de stabilisation du pays caraibéen. Selon José Mujica, le Brésil aurait le même projet. La décision uruguayenne intervient quelques semaines après une rencontre du président Mujica avec le sénateur haïtien Jean-Charles Moïse qui était en visite en Uruguay. A l’issue de la rencontre, qui s’est déroulée à la Torre Ejecutiva (palais présidentiel), le sénateur haïtien avait déclaré à la presse uruguayenne que Mujica s’était engagé à retirer les soldats uruguayens de la force onusienne. Il avait également sollicité des démarches de la part de l’Uruguay auprès du Brésil et de l’Argentine, en vue du retrait de leurs contingents de la Minustah. Depuis quelques années, des parlementaires uruguayens plaident en faveur d’un désengagement des soldats de leur pays de la Minustah. Une mobilisation a lieu également, dans ce sens, dans divers autres pays latino-américains. Le mandat de la Minustah a été renouvelé, en octobre 2013, pour une nouvelle année supplémentaire, par le Conseil de sécurité des Nations Unies. La mission ne jouit pas d’une bonne image en Haïti, où elle est pointée pour plusieurs actes de violation de droits humains ainsi que l’introduction du choléra qui a tué plus de 8 mille personnes depuis octobre 2010. Les soldats uruguayens ont particulièrement défrayé la chronique après le viol commis, par cinq d’entre eux, sur un adolescent haïtien fin 2011
Aujourd’hui 5 Novembre c’est la séance d’interpellations de 3 ministres du gouvernement Martelly/Lamothe 19 sénateurs sont présents pour cette séance . Un seul sénateur est absent, c’est Maxime roumer, sénateur de la Grand’Anse, absent du pays. Les sénateurs qui ont réclamé l'interpellation des ministres estiment qu'ils sont responsables des dérives de l'exécutif. Les correspondants des media au Parlement sont sur place. Johnson Desrosin correspondant de Mélodie FM et de Haïti en Marche fait un compte rendu détaillé de la séance. Le Sénateur Annick François Joseph fait un exposé d’environ une Heure et peut être même plus pour expliquer les raisons de cette convocation des trois ministres. - Pour le Ministre de l’Intérieur David Bazile, il cite son absentéisme des collectivités territoriales. Le ministre ne se manifeste que pour des distributions d’ argent à la population pour gagner des voix au Président Michel Martelly. - Pour le Ministre de la Justice Jean Renel Sanon, le Sénateur Joseph le caractérise comme celui qui multiplie les arrestations illégales. Et il cite celles du sénateur Arnel Belizaire, de l’avocat André Michel et mentionne aussi les nominations tout aussi illégales de juges dont le juge Lamarre Belizaire. - Quand au ministre des affaires étrangères, il lui est reproché de n’avoir jamais pris position ouvertement concernant le cholera et de n’avoir jamais dit que l’épidémie avait été introduite en Haïti par les casques bleus des Nations Unies. Les sénateurs semblent aussi avoir été extrêmenet vexés de la prise de position des diplomates concernant l’interpellation de leur collègue des affaires étrangères , comme si les sénateurs auraient pu avoir peur du corps diplomatique!!! Cette intervention est loin de vous servir, Monsieur le ministre. Après cette longue intervention, des questions ont été posées aux trois titulaires qui en troisième partie ont eu l’occasion de répondre. Dès le départ le sénateur Moïse Jean Charles a declare tout de go que cette interpellation n’était pas nécessaire et que pour lui les 3 ministres étaient déjà révoqués… La séance se poursuit ce soir au moment où nous préparons ces toutes dernières.
Dimanche 3 novembre, Myriam Jean-Louis Edragas, la Présidente de l’Association Mode Afro Caribéenne, a proclamé les résultats de la 5ème édition du prestigieux Concours international de la mode Afro Caribéenne, organisé par l’association Afro K à Paris, la capitale de la mode. Le Premier Prix Afro K 2013, a été décerné à la styliste/modéliste Maguy Durcé (Haïti), le 2ème Prix à Saint-Louis Augustin Frédérique (Martinique) et le 3ème Prix à Markos Krystel (Martinique). Josette Darguste, la Ministre a.i. de la Culture a salué le triomphe de Maguy Durcé, membre fondatrice et Vice-présidente du Réseau des Designers haïtiens (HAND en anglais) et également Présidente du comité Haiti Fashion Week, qui face à 301 designers venus de 4 continents, « a fait parler son art pour graver en lettres d’or le nom d’Haïti au panthéon de la mode internationale. » Maguy Durcé, sera de retour au pays ce mardi 5 novembre vers midi et sera accueillie au salon diplomatique de l’aéroport international Toussaint Louverture par une délégation du ministère de la Culture et des dirigeants du Réseau des Designers haïtiens