Dans une lettre ouverte adressée au Président du Comité de pilotage des Etats généraux de la Nation Mgr Louis Kebreau, l'historien et écrivain Claude Moise exprime son étonnement de n'avoir pas été consulté avant d'être désigné membre du comité de pilotage.
Le Professeur dit n'avoir pas été formellement sollicité de joindre ce comité selon ses propres mots. Ajoutant qu'il ne sait pas à qui il mérite l'honneur d’être désigné membre de ce comité installé par le Président de la République Jovenel Moise le Mercredi 30 mars dernier au Palais national. Dans sa correspondance à Monseigneur Kebreau, le Professeur a indiqué qu'il a été informé par voie de presse de sa désignation.
" Je note, tel que rapporté par les médias, que la création de cette instance résulte d'un long processus de consultation et de dialogue en vue de recueillir les avis des uns et des autres [...] Dans mon cas, il n'en a pas été ainsi" regrette l'historien. Claude Moise qui est membre du comité scientifique de la Chaire Louis Joseph Janvier sur le constitutionnalisme en Haiti à l'Université Quiskeya dit noter les propos rapportés par le journaliste soulignant que le Président Jovenel Moise estime que le Comité doit faire autre chose mais qu'il faut surtout le faire autrement.
Le Professeur a indiqué dans sa lettre ouverte au Président du Comité de pilotage des Etats généraux de la nation Mgr Louis Kebreau qu'il a été ''alerté'' par le projet auquel il a accordé un grand intérêt conformément à ses convictions et ses démarches citoyennes exprimées dans ses engagements et ses prises de position sur certaines grandes questions d’intérêt national durant ces trente dernières années.
Claude Moise qui a participé à plusieurs commissions présidentielles en 2004, 2005, et 2009 ne se montre pas trop enthousiaste à participer aux travaux de ce nouveau comité mis en place par le Président Jovenel Moise. Toutefois, il promet de suivre attentivement les activités du comité de pilotage tout en lui souhaitant une pleine réussite. Ce comité de Pilotage et d’organisation des Etats Généraux Sectoriels de la Nation est composé des personnalités choisies en fonction de leur engagement social, politique ou économique. Il est composé de Madame Rosanne AUGUSTE, Rony DESROCHES, Jean Claude DESGRANGES et de trois(3) anciens Premier Ministre Jacques Edouard ALEXIS, Michèle Duvivier PIERRE-LOUIS, et Evans Paul.
Notons que Le Président Jovenel Moise a installé en août 2017 la Commission d'innovation et d’intégration socioprofessionnelle de la jeunesse; en Juillet 2017 la Commission sur la reforme de la santé dirigée par Dr Yolène Surena et en Juin 2017 la Commission nationale de modernisation du transport et du conseil des salaires. Pour le moment, il n'y a aucune communication officielle sur le fonctionnement de ces commissions mises en place par le chef de l'Etat.
13 avril 2018 -- La communauté de Diegue s'est réunie aujourd'hui pour inaugurer un nouveau sous-commissariat de police, financé avec le support du Bureau des Affaires de Stupéfiants et de l’Application de la Loi (INL) de l’Ambassade des États-Unis. L'Ambassadeur des Etats-Unis, Madame Sison, a déclaré: « Je suis fière de célébrer avec Diegue alors que vous construisez une communauté forte et sûre », tout en soulignant l’importance de la sécurité et de la police communautaire dans la capacité des communautés à prospérer économiquement.
Le Sénateur Antonio Cheramy, le directeur départemental de l'Ouest de la Police Nationale d'Haïti (PNH) Berson Soljour, le Commissaire Jean Gospel, des représentants de la Mairie de Pétion-Ville, du CASEC, d’ADIPOD et autres membres de la communauté de Diegue ont participé à la cérémonie. Le nouveau sous-commissariat de police logera dix policiers affectés dans la communauté. Cette nouvelle infrastructure a coûté $105.400 dollars et est située sur une propriété qui a été donnée par la communauté locale.
Les États-Unis ont fourni une assistance de plus de 250 millions de dollars à la Police Nationale d’Haïti (PNH) depuis 2010. Cette assistance inclut plus de 60 millions de dollars dans des projets d'infrastructure à Port-au-Prince dont à Vivy Michel, Martissant, Habitation Leclerc, Grand Ravine, Cité Soleil et dans les travaux de rénovation du commissariat de Portail Léôgane. Toutefois, le soutien des États-Unis à la PNH s'étend bien au-delà des projets de construction. Les experts de la police américaine apportent leur soutien dans la formation technique et l’assistance dans la lutte contre le trafic de la drogue, supportent la police communautaire, les services correctionnels et travaillent avec les principaux directeurs de la police dans le cadre de l’objectif visant le renforcement des systèmes administratif et de gestion.
Les États-Unis ont été un partenaire important de la Police Nationale d’Haïti depuis plus de 20 ans.
Haïti - Canada : 8.3 millions de dollars pour supporter l'initiative « Voix et leadership des femmes en Haïti »
Au cours de sa troisième visite en Haïti, la ministre du développement international et de la Francophonie, Marie-Claude Bibeau, a annoncé, le lundi 19 février 2018, une aide de 8.3 millions de dollars, sur cinq ans, dans le cadre du programme "Voix et leadership des femmes en Haïti". Cette initiative sera mise en œuvre avec le support du Centre d'Étude et de Coopération Internationale (CECI).
Ce programme, qui a pour objectif de permettre aux femmes et aux filles un meilleur exercice de leurs droits et de faire progresser le mouvement des femmes en Haïti à travers le renforcement des capacités des organisations de la société civile haïtienne de défense des droits des femmes, prendra place dans quatre (4) régions du pays : le Grand Nord, le Grand Sud, l'Ouest et la bande frontalière entre Haïti et la République dominicaine.
Plus loin, la ministre estime que le moyen le plus efficace d'éliminer la pauvreté est de renforcer le pouvoir des femmes et des filles. C’est dans cette logique que s’inscrit la lutte de CECI à travers le monde depuis 60 ans ou en Haïti depuis 1971.
C’est un projet qui compte appuyer de manière technique et financière plus d’une trentaine d’organisations de défenses des droits des femmes, et qui permettra la participation directe de 3 000 personnes vivant dans des conditions marginalisées et vulnérables (dont 30 % de jeunes femmes), au bénéfice de 130 000 personnes.
Durant les prochaines années, la ministre dit espérer voir émerger une nouvelle cohorte de femme leader en Haïti et une société civile encore plus dynamique, plus écoutée et mise à contribution pour le développement durable d'Haïti.
Laurent Eugène
Infolive Haïti
Aux Pédernales, les Dominicains ne savent que faire après le départ en masse des Haïtiens.
Le pays a besoin des Haïtiens.
La zone frontalière s’est transformée en une zone fantôme après que les migrants haïtiens harcelés par un goupe de personnes indignées par l’assassinat de deux dominicains dans la communauté de Las Mercedes, sont partis.
Le cri des grands et petits commerçants est le même : Le commerce a chuté ces dernières semaines, en raison de l‘absence de migrants haïtiens qui ont toujours soutenu l’économie de la region.
Manuel Rufino Medina, de l‘Association des pêcheurs des Pédernales a déclaré qu’il n’y a plus rien à faire dans la ville, puisque la population dépend des échanges commerciaux entre dominicains et haïtiens
La population dominicaine ne trouve pas quoi faire pour continuer à vivre. Même la vente de poissosn est sérieusement ralentie, puisque les gens sur le terrain n’ont pas d’argent pour en acheter.
Ici les marchands, tous ce qui vendent des produits comestibles, du riz, des haricots, les huiles, des conserves et tous les supermarchés dependent des Haïtiens.
Les autorités des Pédernales craignent qu’une vague de criminalité ne se développe dans la ville en raison du manque d’emplois, car certaines entreprises ont commencé à fermer leurs portes.
Les Haïtiens sont partis, ont laissé les Pédernales parce que ils étaient poursuivis, rendus responsables en bloc du meurtre de ce couple de dominicains.
Les ventes aux Pédernales ont chuté de plus de 80 %
Pourquoi Haïti ne tirerait t-elle pas partie de cette situation en embauchant les Haïtiens .
Notre secteur privé pourrait créer toutes sortes d’entreprises dans le Nord Est et engager les compatriotes qui ont laisé la république dominicaine pour leur pays et sont à la recherche d’emploi.
Haïti atteint un pic dans l’épidémie, moins virulente que prévu.
Depuis les premiers cas détectés le 19 mars, Haïti n’a recensé que 4309 personnes testées positives au nouveau coronavirus parmi lesquelles 73 sont décédées, selon le dernier bilan officiel publié dimanche.
AGENCE FRANCE-PRESSE
« Nous n’avons pas autant de décès ou autant de cas sévères que ce à quoi nous nous attendions », a déclaré Dr Patrick Dely, directeur du département d’épidémiologie du laboratoire national.
« Nous pensons que le virus, qui fait tant de dégâts dans d’autres pays, ne se comporte pas de la même façon chez nous. Maintenant quant à savoir pourquoi : ce sont des questions sur lesquelles la direction épidémiologique mène des recherches », a-t-il ajouté.
Depuis les premiers cas détectés le 19 mars, Haïti n’a recensé que 4309 personnes testées positives au nouveau coronavirus parmi lesquelles 73 sont décédées, selon le dernier bilan officiel publié dimanche.
Les autorités haïtiennes reconnaissent que ces statistiques ne sont pas représentatives de la réalité, compte tenu du faible nombre de tests réalisés, mais affirment qu’elles leur permettent néanmoins d’évaluer la progression de l’épidémie à travers le pays.
« Nous avions prévu d’atteindre le pic au cours de la 27e semaine épidémiologique », soit la dernière semaine du mois de juin, « or, sur la base de nos observations, à partir de la 22e semaine, fin mai, nous avons vu une tendance à la baisse du nombre de cas que l’on recense », a indiqué Dr Dely.
« Nous ne pouvons pas nous vanter parce que nous ne savons pas quels changements peuvent se produire au moment où nous parlons. Est-ce que l’on va avoir une autre vague ? Nous ne pouvons pas savoir comment la maladie va se comporter », a-t-il toutefois précisé rappelant que le pays était « en période de forte transmission ».
Parmi les 11,2 millions d’habitants, les scientifiques prévoyaient environ 2000 morts dans le meilleur scénario possible, quand leurs projections les plus pessimistes établissaient un bilan humain au-delà de 20 000 décès.
Le déni de la population face à la COVID-19 perdure notamment dans la capitale où quantité de personnes sont victimes d’une « petite fièvre », refusant d’être testées.
Si les aéroports, écoles et la frontière avec la République dominicaine sont fermés depuis le 19 mars, les autres activités quotidiennes perdurent à travers le pays.
Rester confiné à domicile est impossible pour la grande majorité des Haïtiens qui dépend quotidiennement de l’économie informelle pour survivre.
Rappelons ue les experts avaient prévu une quantité de morts atteignant ou même surpassant les 20.000.
Coronavirus en Haïti : les experts craignent plus de 20 000 morts
(Port-au-Prince) Le coronavirus pourrait causer plus 20 000 morts en Haïti, a avancé vendredi la cellule scientifique du gouvernement, tout en appelant à la prudence sur les projections alors que les mesures barrières sont difficilement applicables pour la majorité pauvre des habitants.
Publié le 24 avril 2020 à 15h46
AGENCE FRANCE-PRESSE
« Dans le meilleur scénario possible, nous prévoyons environ 2000 décès, mais, suivant l’évolution de la situation, nous pouvons prendre ces prévisions et les multiplier par cinq, par dix », a annoncé l’épidémiologiste haïtien Patrick Dely. « Et dans un cadre catastrophique, nous pouvons aller au-delà de 20 000 décès », a-t-il ajouté lors de la première conférence de presse de la cellule scientifique mise sur pied le mois dernier par le gouvernement haïtien.
Avec une population de 11,2 millions d’habitants, Haïti n’est encore qu’aux prémices de l’épidémie de COVID-19, avec un total de 72 cas officiellement diagnostiqués et 5 décès enregistrés, selon le dernier bilan des autorités sanitaires publié jeudi.
D’éventuelles mesures de confinement, comme celles instaurées en Italie et en France, seraient difficiles à mettre en œuvre dans ce pays des Caraïbes, car la grande majorité des habitants dépend quotidiennement de l’économie informelle pour survivre.
Le système médical du pays n’étant pas en capacité de faire face à un afflux massif de malades, le dilemme des autorités haïtiennes consiste donc à réduire les risques de contamination tout en permettant aux citoyens de continuer à travailler.
L’industrie de la sous-traitance textile, qui emploie près de 60 000 personnes en Haïti, a été autorisée à reprendre partiellement ses activités lundi après un mois d’arrêt.
Seul un tiers du personnel n’est autorisé à être présent simultanément dans les usines, mais, malgré la faiblesse du salaire quotidien (500 gourdes soit 7,20 dollars canadiens), cette reprise du travail est vitale pour les employés, car aucune assurance chômage n’existe en Haïti.
Avant même l’irruption de la crise sanitaire, l’ONU estimait déjà que plus de 40 % des Haïtiens avaient besoin d’une aide humanitaire d’urgence. Émie sérieuse. Épidémie, moins virulente que prevue.mp3
Mais maintenant, on apprend que l’épidémie va peut être plus virulente que prevue
C’est vraiment une excellents nouvelle, parce que nous n’avons aucun moyen de venir à bout d’une pandémie.