Des directeurs réclament la réouverture des classes.
Le Regroupement National des Directeurs d’Ecoles d’Haïti (RENADEH) plaide en faveur la réouverture des classes à partir de la première semaine du mois de novembre.
Dans une note de presse, ces directeurs expriment leur ras-le-bol par rapport à la fermeture prématurée des classes liée à la conjoncture, marquée notamment par des manifestations populaires souvent émaillées de violences et d’actes de vandalismes.
Le RENADEH a, en ce sens, appelé les acteurs concernés par la crise socio-politique à trouver un terrain d’entente afin que la vie, notamment, les activités scolaires puissent reprendre.
«RENADEH vous demande de ne pas envenimer la situation, accordez aux enfants la possibilité de reprendre le chemin de l’école le 4 novembre 2019 », lit-on dans cette note de presse du RENADEH, arguant que le changement de système tant prôné par l’opposition doit passer, avant tout, par l’éducation.
Haïti standard, le 29 février 2020.- Un couple de médecins a été enlevé, dans la soirée du 28 février, au niveau de la commune de Delmas. Selon des témoins, des individus armés ont tiré plusieurs coups de feu au moment du rapt.
Selon des informations parvenues à la rédaction de Haïti standard, l’un des médecins est Pédiatre et l’autre Obstétricien-gynécologue. Ils travaillent à l’hôpital Saint-Nicolas de Saint-Marc (Artibonite).
Au moment de la rédaction de ce texte (8:30 a.m), aucune information n’a été donnée à notre rédaction en ce qui concerne une éventuelle demande de rançon par les ravisseurs…
Sous le couvert de l’anonymat, un médecin s’est interrogé au micro d’un reporteur de Haïti standard sur les cas de kidnapping perpétrés contre ses collègues notamment dans la zone métropolitaine.
Le président Jovenel Moïse promet de ramener le calme dans le pays.
28 janvier 2020 VBI
Face à la recrudescence du phénomène de l’insécurité à travers le pays, le Chef de l’Etat annonce, sous peu, que les auteurs intellectuels du banditisme et les complices des bandits seront appréhendés par les forces de l’ordre.
Port-au-Prince le 28 janvier 2020 ; Le président Jovenel Moïse a lancé, mardi, lors d’une cérémonie au palais national, une mise en garde à tous ceux qui alimentent l’insécurité dans le pays. “‘Sous peu les auteurs intellectuels du banditisme et les complices des bandits seront arrêtés par les forces de l’ordre”, a-t-il promis.https://www.vantbefinfo.com/wp-content/uploads/2019/07/Jean-Michel-Lapin-Jovenel-Moise.jpg" alt="" class="wp-image-15737" srcset="https://cdn.shortpixel.ai/client/q_glossy,ret_img,w_769/https://www.vantbefinfo.com/wp-content/uploads/2019/07/Jean-Michel-Lapin-Jovenel-Moise.jpg 769w, https://cdn.shortpixel.ai/client/q_glossy,ret_img,w_497/https://www.vantbefinfo.com/wp-content/uploads/2019/07/Jean-Michel-Lapin-Jovenel-Moise-497x280.jpg 497w, https://cdn.shortpixel.ai/client/q_glossy,ret_img,w_657/https://www.vantbefinfo.com/wp-content/uploads/2019/07/Jean-Michel-Lapin-Jovenel-Moise-657x370.jpg 657w" sizes="(max-width: 769px) 100vw, 769px" />
Le locataire du palais national a, une nouvelle fois, encouragé les jeunes qui détiennent des armes illégales à prendre contact avec la Commission nationale de Désarmement et Réinsertion ( CNDDR).
Dans le cas contraire, a-t-il dit, les forces de l’ordre vont utiliser la force pour faire revenir la paix dans la cité. “La PNH ne va pas faire marche arrière dans la lutte contre l’insécurité”, a-t-il fait remarquer.
Le président Moïse a, une nouvelle fois, invité les protagonistes de la crise politique à la table du dialogue et de négociation. Selon lui, personne ne peut résoudre tout seul les problèmes du pays.
À signaler plusieurs autorités ont pris part à cette cérémonie déroulée au palais national dont le premier ministre Jean Michel Lapin, le ministre de la Justice Jean Roody Aly, la ministre des Affaires sociales et du Travail Marie Élise Brisson Gelin, le ministre de l’Economie et des Finances Joseph Jouthe.
2226 femme ont reçu des chèques de 25 milles gourdes de crédit dans le cadre du programme « ONA Fanm » au taux d’intérêt de 1 % le mois, soit 12 % l’an.
Vant Bèf Info ( VBI)
Manifestations: le monde entier rend hommage à George Floyd.
Les États-Unis s'attendent à des rassemblements massifs contre les inégalités raciales et les brutalités policières samedi 6 juin. Une nouvelle cérémonie aura également lieu à la mémoire de George Floyd.
La manifestation a eu lieu à Charlotte, North Caroline où il est né.
Et Mardi sa dépouille sera mise en terre, à Houston, Texas, d’où sa famille est originaire.
Cet assassinat a déclenché un mouvement historique de protestation qui se propage dans le monde entier.
« Ma peau ne devrait pas être synonyme de la peine capitale ! », « La vie des aborigènes compte » ou encore « Tolérer le racisme c’est du racisme »… À Sydney, Brisbane, Melbourne et bien d’autres villes australiennes, des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans la rue pour protester contre les inégalités raciales. À Sydney, au moins 20 000 personnes ont manifesté selon les estimations. Des défilés en hommage à George Floyd dénoncaient également les injustices dont sont victimes les Aborigènes d'Australie. Ces 30 dernières années, plus de 400 d'entre eux sont morts en détention et aujourd’hui un tiers des prisonniers australiens sont membres de la communauté des autochtones, alors qu’ils ne représentent que 3% de la population nationale.
« Je ne vais pas me laisser réduire au silence. Je me bats donc contre des violences policières, les décès en détention et la torture subie par des membres de la communauté aborigène. Le fait que nous devons encore manifester, c’est bien la preuve que le racisme existe toujours. Nous avons peur, nous nous sentons honteux, ce qui ne devrait pas être le cas », raconte à ABC Sheney Donovan, une jeune femme autochtone qui a manifesté à Sydney.
À Tokyo, les manifestants ont défilé non seulement en soutien au mouvement « Black Lives Matter » (la vie des Noirs compte) mais aussi pour dénoncer le traitement d'un Kurde affirmant avoir été brutalisé et plaqué au sol par la police lors de son arrestation. Plusieurs dizaines de Sud-Coréens et de résidents étrangers se sont rassemblés à Séoul. Certains portaient des masques noirs sur lesquels était inscrit en coréen « Je ne peux pas respirer », reprenant ainsi les derniers mots prononcés à plusieurs reprises par George Floyd alors qu'il était plaqué au sol.
Le peuple du monde entier mobilisé
En France également des appels à manifester contre les violences policières avaient été lancés pour ce samedi. À Paris, quelques centaines de personnes se sont rassemblées dans le calme place de la Concorde puis rue Royale, bloquée par des camions des forces de l'ordre. Sur la place avaient été érigées des barrières empêchant d'approcher de l'ambassade des États-Unis située non loin de là, à proximité de l'Élysée.
La préfecture de police a interdit ces rassemblements en raison de la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus, mais aussi en raison des incidents survenus mardi 2 juin dans le nord de la capitale lors d'une manifestation à la mémoire d'Adama Traoré, un jeune homme noir de 24 ans mort en 2016 dans des conditions controversées lors d'une opération de police que ses proches comparent au décès de George Floyd.
Au Royaume-Uni, un rassemblement était prévu devant le Parlement à Londres, puis face à l'ambassade des États-Unis dimanche, le gouvernement a demandé aux Britanniques de s'abstenir de manifester. « S'il vous plaît, pour la sécurité de vos proches, ne participez pas à de grands rassemblements, dont des manifestations, de plus de six personnes », a déclaré vendredi le ministre de la Santé, Matt Hancock. D’autres manifestations doivent également avoir lieu en Espagne, en Allemagne ou encore aux Pays-Bas.
Les pancartes en soutien à George Floyd se multiplient sur la place Tahrir à Bagdad, en Irak, rapporte la correspondante de RFI Lucile Wassermann. Pour certains de ces protestataires, les manifestations américaines font écho à celles irakiennes : eux aussi se sont soulevés ces derniers mois pour demander leurs droits. Ils ont également vu les manifestations pacifiques tourner à l'émeute dans certains quartiers et à certains moments de la révolte. Surtout, eux aussi, ont subi une répression des forces de l'ordre particulièrement meurtrière en Irak. Ces jeunes manifestants se sentent donc solidaires avec ceux Américains.
En Amérique Latine, les visages de victimes émergent dans les manifestations
Au Mexique par exemple Giovani Lopez est présenté comme le George Floyd national. Le jeune homme a été arrêté parce qu'il ne portait pas de masque contre le coronavirus. Détenu une nuit entière, sa famille a retrouvé son corps tuméfié et blessé d'une balle dans le genou. Malgré des menaces de morts, ses proches appellent les citoyens mexicains à se soulever et à agir contre la peur des forces de sécurité.
En Colombie, il s'appelle Anderson Arboleda. Le jeune homme a été interpelé lui aussi dans la rue devant chez lui parce qu'il ne respectait pas les règles du confinement. Il a ensuite reçu plusieurs coups de matraque sur la tête qui ont conduit à sa mort. Pour sa famille le décès de ce garçon noir est un nouvel acte de racisme.
Et au Brésil c'est un garçon de 5 ans qui est tombé du neuvième étage d'un immeuble; Sa mère y travaillait en tant que domestique. Elle avait confié son fils à son employeuse. Elle accuse aujourd'hui cette dernière de négligence. Vendredi 5 juin, des centaines de Brésiliens se sont rassemblés devant le tribunal de la ville de Recife, scandant: « la vie des Noirs compte ».
BLACK LIFES MATTER
Haïti standard, le 7 avril 2020.- Le ministre des travaux publics, transports et communications (MTPTC), Joacéus Nader a déclaré que, selon des prévisions liées aux conséquences de la pandémie en Haïti, d’ici mai 2020, « le pays pourrait enregistrer environ 1 500 morts relatifs au nouveau coronavirus (COVID-19) quotidiennement, si les Citoyens s’amusent à ne pas respecter les consignes préventives ».
Le titulaire du Ministère des travaux publics, transports et communications (MTPTC) a, en outre, précisé que toutes les dispostions sont déjà prises pour procéder à l’enterrement des 1 500 morts par jour au cas où la pandémie du COVID-19 ferait autant de victimes.
« Nous aurons à les mettre dans des fosses communes puisque nous n’aurons pas assez de morgues pour les placer », a poursuivi le ministre Joacéus Nader précisant qu’il s’agit là de prévisions.
LIRE AUSSI: Arrestation du journaliste Luckner (Louco) Désir par le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince
Cette déclaration fracaçante, selon certains observateurs de la vie politique haïtienne, survient à un moment où une bonne partie de la population haïtienne continue à se douter de la présence du Coronavirus dans le pays. Ce, malgré les 25 cas testés positifs et un décès des suites de la maladie, selon le Ministère de la santé publique et de la population (MSPP).