Le gouvernement augmente le salaire minimum.
Le gouvernement haïtien a, dans un arrêté en date du 31 octobre 2019, publié le nouveau salaire minimum sur le marché local par secteur d’activité. À partir du 1er novembre 2019, les travailleurs du secteur textile gagneront 500 gourdes pour une journée de 8 heures de travail. Dans un arrêté publié dans le journal officiel de la République, “Le Moniteur”, en date du 31 Octobre 2019, dont copie est parvenue à la rédaction de Vant Bèf Info (VBI), le gouvernement démissionnaire établit la nouvelle grille salariale par segment d’activité.
Ainsi, pour le segment A regroupant les personnes travaillant dans des entreprises produisant de l’électricité, des pompes funèbres, les institutions financières, de la télécommunication, entre autres, elles gagneront 550 gourdes pour une journée de huit (8) heures de travail.
Pour le segment B qui regroupe des entreprises travaillant de le secteur minier, des vêtements, entre autres, le salaire est fixé à 440 gourdes pour une journée de travail.
Pour le segment C, regroupant des travailleurs dans la restauration, de l’agriculture, entre autres, les travailleurs gagneront 385 gourdes pour une journée de travail.
Dans le segment E, où l’on trouve les gens de maison, le salaire minimum est de 250 gourdes pour une journée de travail.
Dans le segment F qui regroupe les industries textiles et celles travaillant dans la manufacture, le salaire minimum vital pour une journée de huit (8) heures de travail est de 500 gourdes.
Le segment G qui regroupe les agences de sécurité et le secteur pétrolier, le salaire minimum est de 440 gourdes pour une journée de travail.
Et enfin, le segment G où l’on trouve des écoles professionnelles privées et des institutions de santé privée, le salaire minimum est de 440 gourdes pour une journée de travail.
Des dizaines de canadiens écrivent à Trudeau pour lui demander de cesser de soutenir Jovenel Moise, « un président illégitime, corrompu et répressif »:
Des dizaines de personnalités canadiennes, dont David Suzuki, Roger Waters, Amir Khadir et plus de 100 autres écrivains, musiciens, activistes et professeurs, ont demandé au premier ministre Justin Trudeau de cesser de soutenir un président illégitime, corrompu et répressif en Haïti.
Vendredi 1er novembre 2019 - Ces derniers mois, les Haïtiens ont manifesté leur opposition généralisée au président Jovenel Moïse. Des manifestations monstres et des grèves générales se sont multipliées pour exiger le départ de Moïse. Nous considérons que leurs demandes sont légitimes et justifiées.
Dans un rapport récent de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif sur la corruption en Haïti, il a été trouvé que les entreprises de Moïse ont détourné deux millions de dollars (américains) du trésor public. En outre, environ deux milliards de dollars furent volés par le mentor de Moïse, Michel Martelly, qui pigea dans le fonds Petrocaribe, un programme de pétrole fourni au rabais par le Venezuela.
Malgré tout, les appels à la justice de la population dans ce scandale de dilapidation de fonds publics se font violemment réprimer. La police a tué des dizaines de personnes manifestant contre la corruption depuis le début du soulèvement l’an dernier.
Un rapport récent de l’ONU a confirmé la culpabilité du gouvernement haïtien dans la perpétration d’un massacre des plus sanguinaires dans le quartier La Saline à la mi-novembre 2018, un quartier malfamé de Port-au-Prince où 71 civils furent tués. Ceci n’est qu’un cas parmi d’autres qui furent également documentés.
Rappelons-nous que Moïse a pris ses fonctions en 2017 dans un contexte de fraude électorale et de suppression du vote. À peine un électeur sur cinq a pu voter. La population s’est clairement opposée à l’élection de Moïse depuis le début, mais il s’accroche au pouvoir, parce qu’il est soutenu par les États-Unis, le Canada et les membres du Core Group (France, Brésil, Allemagne, Espagne, UE et OEA).
Le Canada a fourni du soutien financier, policier et diplomatique au gouvernement impopulaire. Les officiels canadiens ont, à plusieurs reprises, félicité et applaudi la police qui a pourtant commis d’innombrables abus. Des déclarations récentes du Core Group et du gouvernement canadien ignorent complètement l’illégitimité électorale de la présidence et minimisent l’ampleur de la corruption et de la violence envers les manifestants.
Nous, les signataires de la présente lettre, nous en appelons au gouvernement de Justin Trudeau et l’État canadien, membre du Core group – de cesser de soutenir un président corrompu, répressif et illégitime que le peuple rejette massivement en Haïti.
Veuillez noter que la situation est extrêmement urgente, car l’accès aux denrées de première nécessité est de plus en plus précaire de jour en jour, tandis que le pays est paralysé et dysfonctionnel en raison de la crise politique qui perdure.
NETTOYAGE
*Vaste opération de nettoyage des axes routiers de la zone métropolitaine * Port-au-Prince, jeudi 31 Octobre 2019 : Le Bureau du Secrétaire d’Etat à la Communication a l’avantage d’informer la population haïtienne que le Ministère de la Défense a mis le corps du génie des Forces armées d’Haïti au service du déblocage des rues obstruées dans la région métropolitaine afin de permettre aux citoyens et citoyennes de vaquer librement à leurs activités. Les militaires du corps du génie accompagneront le Centre National des Équipements (CNE), le Ministère des Travaux publics, Transports et Communications (MTPC) et le Service National de Gestion des Résidus Solides (SNGRS). Ces convois sont accompagnés par des Unités spécialisées de la Police Nationale d’Haïti (PNH). –
Les manifestants se sont acharnés particulièrement sur Delmas.
Ils ont coubré les pylones en fer soutenant les panneaux solaires , les couchant en travers de l’autoroute de Delmas, ceci en plusieurs endroits.
Cela signifie que les gens de Delmas étaient dans l’impossibilité de sortir sur cette route.
Car vouloir déplacer ces pylons déclenchaient la colère des manifestants qui n’hésitaient pas à vous bombarder de toutes sortes de projectiles, surtout des pierres.
Le travail effectué le jeudi 31 octobre, les unités de la police et celles de nettoyage, sont parties avec ces pylones, surtout pour ne pas les laisser sur les bas côté de la route, ce qui aurait fait la joie des manifestats qui auraient recommencé.
De même le Carrefour de l’aéroport surnommé maintenant le Carrefour de la Révolution a été déblayé permettant le passage des voyageurs.
Ces derniers jours, les voyageurs revenant de l’aéroport avaient été obliges de louer une chambre d’hôtel pour passer la nuit, attendant pour passer le bon vouloir des manifestants.!
*L’ULCC TRANSMET À LA JUSTICE LE DOSSIER DE CORRUPTION À L’ONA IMPLIQUANT CHESNELPIERRE ET SON ADMINISTRATION.
*Après plusieurs mois d’enquête ,l’unité de lutte contre la corruption a adopté également des mesures conservatoires contre l’administration /chesnel trempée jusqu’au cheveux dans la corruption .
Les qualificatifs mentionnés dans le rapport d’enquête se rapportent aux :concussions,gaspillages,trafics d’influence,népotismes,gabegies administratives,détournements de fonds escroqueries ,exactions,fraudes etc.
Le parquet du tribunal civil se prépare ,au moment opportun ,à mettre l’action publique en mouvement contre Chesnel et consorts pour les faits reprochés sur sa gestion .Les recommandations du rapport de l’institution chargée de lutter contre la corruption sous toutes ses formes à travers le pays exige que les biens de M.CHESNEL PIERRE soient gelés et que l’actuel Dg de l’ona soit interdit de quitter le pays .
Pour l’instant tout les prêts (onapam,onafanm,crédit 50 ,prêts hypothécaires,prêts sur salaires ,sont bloqués.Chesnel Perre ne peut plus faire des décaissements à l’'ONA après les recommandations de l’ULCC.
Politique-Caducité du Parlement : Jovenel Moïse va-t-il enfin installer un nouveau gouvernement ?
ALIX LAROCHE13 janvier 2020
HPN - Dans un tweet que le responsable de communication du Palais national, M. Emmanuel Jean-François vient de confirmer à l’agence HPN, le président de la République, Jovenel Moïse dit avoir constaté la fin de la 50e Législature, ce lundi 13 janvier 2020, avec le départ de la Chambre des députés et les deux tiers du Sénat en fin de mandat.
Le président Jovenel Moïse indique avoir constaté ce fait et annonce purement et simplement la caducité du Parlement. La gouvernance par Décret débute-t-elle du coup ? Telle est la question qui fait l’unanimité dans la rue comme dans les médias.
« Nous constatons la caducité du Parlement et nous prenons acte de ce vide institutionnel occasionné par le départ de la Chambre des députés et des 2/3 du Sénat », a écrit le chef de l’État sur compte tweeter.
Les débats de la semaine dernière entre sénateurs, hommes politiques et autres citoyens avisés ne semblent rien avoir apporté concernant les nombreux élus qui ne savaient plus quel article faire sortir de la Constitution et/ou du Décret électoral de 2015, pour défendre la durée de leur mandat.
Désormais, le président Jovenel Moïse qui vient de connaître trois mois de perturbation dans la direction des affaires du pays, à cause des manifestations incessantes et de la campagne de contestation par l’opposition politique, semble avoir le champ libre pour installer un nouveau gouvernement par Décret.
Rappelons qu’à deux reprises, après le renvoi de Me Jean Henry Céant de la Primature, il n’a pu obtenir la ratification du Parlement ni avec Jean Michel Lapin qui assure jusqu’à présent l’intérim, ni avec Fritz Williams Michel dans un second temps, l’un et l’autre n’ont pu obtenir la bénédiction du Parlement.
Alix Laroche