Haïti-Protestation : Des policiers ont incendié des stands carnavalesques au Champ-de-Mars.
Des agents de la Police Nationale d’Haïti revendiquent l’incendie de plusieurs stands carnavalesques , ce lundi 17 février 2020, dans l’aire du Champ-de-Mars, à Port-au-Prince. L’incident s’est produit aux termes de la marche des policiers qui revendiquent de meilleures conditions de travail. Ils menacent de boycotter les festivités carnavalesques prévues les 23, 24 et 25 février 2020, si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Port-au-Prince, le 17 février 2020. – Plusieurs stands destinés aux festivités carnavalesques sont partis en fumée. Des agents de la Police Nationale d’Haïti (PNH) ont mis le feu dans l’après-midi, du lundi 17 février 2020, dans plusieurs stands dont celui de la Mairie de Port-au-Prince, au Champ-de-Mars, hôte des festivités carnavalesques prévues, les 23, 24 et 25 février 2020…
L’incident s’est produit après une marche réalisée au cours de la journée par des policiers. Les agents ont parcouru les artères des communes de Delmas et de Pétion-Ville pour exiger, selon leurs propos, le respect de leur droit de former un syndicat au sein de l’institution policière. Ils réclamaient notamment de meilleures conditions de travail.
Ils avaient par la même occasion, menacé de boycotter le carnaval cette année si leurs revendications ne soient pas satisfaites.
Il y a également une branche de l’opposition, celle dite radicale, qui ne cesse de réclamer à la fois la démission du président Jovenel Moïse et l’annulation du carnaval.
Les flammes ont complètement détruit le stand de la Mairie de Port-au-Prince ainsi que tous les autres stands qui se trouvaient sur le parcours, de la zone du ciné Triomphe jusque la zone du Palais National.
Affaire Judith Exavier.
Suivant le prestigieux journal El Nacional, de la République Dominicaine, dans son édition du 10
décembre 2019, le véhicule Lexus dans lequel se trouvait la consule haïtienne à Santiago avait été saisi par le Parquet et le propriétaire de la voiture ne comprend pas comment son automobile traversait la frontière avec, au volant, un fonctionnaire haïtien !
Carlos Moreno et Manuela Ramírez, avocats de l’accusé José Bernabé Quiterio (Niño), actuellement en prison pour traffic de stupéfiants, ont déclaré qu’ils entendent assigner, ce jour même, le procureur Général de la République, pour obtenir une explication sur cet état de fait insolite et bizarre, savoir comment un véhicule, saisi par la justice, apparaît subitement en possession d’un fonctionnaire haïtien sur la frontière séparant les deux pays, en route pour Haïti !!! (El Nacional du 10 décembre 2019, article : “Ypeta tenia consul fue incautada por la PGT en agosto”).
Cet article du journal dominicain montre clairement l’implication implicite de la consule Exavier et c’est bien pour cette raison qu’elle avait refusé de divulguer le nom du propriétaire de la voiture et qu’aucun papier d’identification du véhicule n’avait pu être présentés par elle sur la frontière.
A rappeler que cette dame avait eu des relations particulières et intimes avec un drug dealer de New Jersey. Ce dernier avait été arrêté et la dame Exavier longuement questionnée dans le cadre de l‘enquête. C’est donc une habituée des trafiquants, bien connue des services anthropométriques de police et qui n’a pas peur du scandale.
El Nacional.
Les 5 jeunes enleves samedi a Delmas 33 alors qu’ils revenaient d’une rencontre a l’Eglise « Le Phare » de Martissant 7 (sud de la capitale) liberes mardi soir.
Ces liberations sont intervenues un jour apres l’assassinat par balles du president de l’association de jeunes de cette Eglise, Jean Rubens Eugene, a la 4 eme Avenue Bolosse. Il était aller remettre une partie de la rancon exigee par les kidnappeurs.
L’autre partie qui se trouvait vraisemblablement aux mains d’un autre emissaire n’aurait pas été remise. Selon des informations, c’est en raison du fait que l’argent n’était pas complet que les ravisseurs ont assassine Rubens. Une autre source laisse croire que c’est parce qu’un des ravisseurs connaissait Jean Rubens Eugene, qu’ils l’ont liquide apres avoir pris la somme d’argent.
Mardi, le Ministre de la Justice Jean Rudy Aly, avait tente de rassurer en donnant la garantie que les autorites etaient a pied-d’œuvre et qu’elles iraient chercher les kidnappeurs jusque dans leurs derniers retranchements, s’il le faut dans le ventre de leur mere.
M. Aly avait appele la population a rester calme et a ne pas ceder a la panique, faisant savoir que tout etait sous contrôle. Toutefois, dans le meme temps, des cas d’enlevement etaient enregistres en plusieurs points de la capitale, notamment a Turgeau et Delmas.
Les autorites avaient pendant un certain temps, tente de banaliser le kidnapping et les actes de violence. -Le porte-parole de la police nationale , Michel-Ange Louis Jeune avait du revenir lundi sur des declarations recentes qui ont exaspere la population, selon lesquelles, le kidnapping n’avait pas toute l’ampleur qu’on lui donnait et que c’était la creation des reseaux sociaux et d’un secteur de la presse.
Le kidnapping, s’il paralyse deja le fonctionnement des ecoles, risque d’avoir de serieux impacts sur le derouloement du Carnaval 2020 prevu du 23 au 25 fevrier, et qui devrait se derouler dans 5 departements.
Malgre le grand attachement de la population a la plus importante activite culturelle du pays, on ne la voit pas’s’exposer au fleau de la violence et du kidnapping.
De plus, des stations de radio ont arrete de faire la promotion du Carnaval, en attendant que les autorites competentes montrent des signes qu’elles veulent mettre un terme a la spirale de violence.
Port-au-Prince, le 13 septembre 2019.- Le coordonnateur de la plateforme nationale du secteur populaire haïtien (PLANSPA), Dieudonné Lherisson, est très remonté contre l’acte de souillure et de profanation dont le Sénat de la République a été la cible le mercredi 11 septembre dernier, en marge de la séance de ratification de la politique générale du premier ministre Fritz william Michel.
Le responsable politique dénonce l’attitude de certains sénateurs pour avoir, dit-il, utilisé des bandits armés pour souiller et profaner l’antre des pères-conscrits.
Par cet acte, ils ont discrédité le sénat qui aujourd’hui n’a aucune crédibilité, dénonce M. Lherisson qui affirme ne pas voir comment un premier ministre pourrait demander à son cabinet d’y retourner pour l’approbation de sa politique générale.
« Nul ne peut savoir aujourd’hui ce qui peut arriver au sénat où des bandits armés avaient fait irruption mercredi avec la complicité de certains sénateurs », soutient Lherisson.
Aussi, il invite le président Moïse à prendre une décision politique, au regard de l’article 135 de la constitution qui fait de lui le garant de la bonnes marche des institutions, afin de procéder sans délai à l’installation du premier ministre Michel.
D’ailleurs, fait remarquer M. Lherisson, l’instabilité politique a de lourdes conséquences sur le pays provoquant des troubles économiques marquées notamment par une crise du carburant qui perturbe la reprise des cours dans les écoles et les activités au niveau des marchés publics.
Il évoque également la détérioration du climat sécuritaire entre autres au Bicentenaire et à Martissant, ce quartier de l’entrée sud de la capitale devenu une zone de non droit.
L’installation du gouvernement Michel devrait lui permettre de se pencher sur des problèmes urgents auxquels le pays est confronté et faire les mises en place nécessaires à l’organisation des prochaines élections.
Pour le leader de la PLANSPA, il est impérieux que le président Jovenel Moïse trouve un accord politique avec toutes les forces vives du pays en vue de l’organisations d’élections en 2019 pour évider un chaos politique et un vide institutionnel.
Dieudonné Lherisson invite également les sénateurs qui n’avaient pas participé ni cautionné l’acte de souillure du parlement à démissionner pour faciliter le dénouement de la crise.
Il demande aux 17 sénateurs qui étaient, dit-il, prêts à voter la ratification de la politique générale du premier ministre Fritz William Michel à prendre une résolution pour entériner le vote de confiance que les députés avaient accordé au chef du gouvernement.
Vant Bef Info (VBI)
Les discussions entre les membres de la Passerelle et les dirigeants du Parti haïtien Tèt Kale ont porté sur la solution à la crise politique qui n’a que trop duré pour un pays aussi pauvre. Par ailleurs, les membres du directoire du PHTK ont remis à la Passerelle un document exprimant la position du parti sur la crise, sans lever les doutes sur l’avenir de Jovenel Moise au Palais national, a révélé Lémètre Zéphyr.
Port-au-Prince, jeudi 31 octobre 2019 ((rezonodwes.com))–La Passerelle s’active à soumettre le mardi 5 novembre prochain un document final résultant des consultations engagées avec des forces vives de la nation, des partis politiques de toutes les tendances, a rapporté son porte-parole. La rencontre du vendredi 24 octobre entre les dirigeants du PHTK et la Passerelle, une structure composée de représentants d’une centaine d’organisation de la société civile, a permis d’écarter les zones d’ombre et de s’enquérir sur la position du PHTK.
‘’Ils maintiennent la même position, à savoir un gouvernement d’union nationale. Les responsables du PHTK plaident également pour une transition. S’agissant de l’avenir du Président Jovenel Moise, ils n’ont pas été trop directs’’, a rapporté Lémète Zéphyr.
Dans le même registre, le porte-parole de la Passerelle exprime le souhait que le rapport final des consultations à venir dans le courant de la semaine prochaine, facilitera un dénouement à la crise.
Sans entrer dans les détails, Lemètre Zéphyr annonce que la position de secteurs consultés sur la crise sera exprimé dans le document.
Hervé Noël