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Armée en Haïti: une initiative «prématurée», selon Ottawa

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Catégorie : Les Toutes Dernières
Création : 20 novembre 2011

(OTTAWA, 18 Novembre) Haïti a mieux à faire de ses ressources que de ressusciter son armée, estime le gouvernement canadien.
Le président Michel Martelly doit annoncer aujourd'hui le retour des forces armées d'Haïti, qui ont été démantelées il y a 17 ans. Il concrétisera du coup une promesse formulée lors des dernières élections, mais non sans faire grincer des dents les pays engagés dans la reconstruction.
Cette initiative «semble prématurée», estime la ministre d'État canadienne aux Affaires étrangères, Diane Ablonczy.
«Le Canada craint que la création d'une seconde force de sécurité réduise de manière significative les ressources disponibles pour les autres priorités importantes d'Haïti», a indiqué son porte-parole à l'Associated Press.
L'aide étrangère constitue de 60% à 70% du budget annuel du gouvernement haïtien. Le recrutement d'une force de quelque 500 soldats pourrait coûter environ 25 millions.
Malgré tout, la mesure est très populaire en Haïti, d'autant plus que la MINUSTAH, force de l'ONU qui patrouille dans le pays depuis le renversement de Jean-Bertrand Aristide, en 2004, est accusée d'avoir propagé le choléra.
Le président Martelly soutient que des forces armées sont nécessaires pour protéger les frontières, aider des victimes en cas de désastre naturel et protéger les rares forêts qui restent au pays.
Renforcer la police
À l'instar de Washington, de l'Union européenne et du Brésil, Ottawa estime qu'Haïti doit renforcer sa police nationale plutôt que créer une armée. La force policière compte 8000 membres, et le Canada participe activement aux efforts pour la réformer.
Jean-Bertrand Aristide a démantelé l'armée haïtienne lorsqu'il est revenu au pouvoir en 1995. Il avait été renversé par un coup d'État en 1991.

vers un remaniement du gouvernement

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Catégorie : Les Toutes Dernières
Création : 21 novembre 2011

Le Premier ministre Garry Conille pourrait se voir contraint de remanier cette semaine la composition du cabinet ministériel avec le rebondissement de l'affaire Bélizaire dans lequel au moins deux ministres seraient directement impliqués, a appris Haiti Press Network.


A moins d'un revirement de dernière minute, le sénat devrait poursuivre ce mardi la séance d'interpellation du ministre de la justice Josué Pierre-Louis et du secrétaire d'état des Affaires étrangères Pierre-Michel Brunache.


"La séance peut déboucher sur un vote de censure du ministre de la justice, peut-être également du secrétaire d'état", a confié un parlementaire à HPN ajoutant qu'un vote de confiance est peu probable.


"Dans tous les cas, nous sommes face à une vraie crise, car la chambre des députés va aussi se prononcer sur ce dossier", a expliqué un autre parlementaire.


D'un autre côté, le ministre de l'intérieur, de la défense et des collectivités territoriales, Thierry Mayard-Paul, dont le nom est cité dans l'affaire, pourrait également être interpellé à son tour.


Cependant lors de son audition la semaine dernière devant la commission sénatoriale qui enquête sur l'arrestation du depute, M. Mayard-Paul s'est défendu d'être impliqué dans le dossier. Il aurait fourni des pièces montrant qu'il n'avait pas eu d'altercation avec des employés de l'aéroport.


Une plainte déposée par un employé a été d'ailleurs retirée.
Le député Bélizaire qui intervenait sur la Voix de l'Amérique a indiqué pour sa part que le ministre dl'intérieur, "un ami personnel", n'avait pas ordonné son arrestation.


Toutefois, l'affaire qui éclabousse le président de la république Michel Martelly en conflit ouvert avec le député Bélizaire, pourrait finir par un remaniement du cabinet ministériel.

Rebondissement cette semaine de l'affaire Arnel Bélizaire

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Catégorie : Les Toutes Dernières
Création : 21 novembre 2011
Cette semaine va voir rebondir le dossier "Arnel Bélizaire", le député arrêté puis libéré, le rapport de l'enquête réalisée par le Sénat sera présentée mardi lors d'une séance; le rapprot sera déposé ce lundi au bureau du sénat, a appris HPN.


Une séance est prévue mardi au Sénat où le rapport sera débattu juste avant la suite de l'interpellation du ministre de la justice et du secrétaire d'état aux affaires étrangères, mais le rapport déjà rédigé sera remis au président du Sénat.


Au moins 24 personnes parmi elles, le Premier ministre Garry Conille, trois ministres et deux secrétaires d'état du gouvernement ont été interrogés par les sénateurs-enquêteurs.


"Cette enquête a permis de découvrir des choses ahurissantes, on a pris l'ampleur de la situation", a déclaré à HPN un membre de la commission parlementaire.


Interrogé par HPN, le sénateur Annick François Joseph, secrétaire-rapporteur de la commission, a indiqué que les membres de la commission ont analysé les faits sur la période du 12 au 28 octobre.


"Nous savons maintenant ce qui s'est passé et nous allons le dire à la nation", a ajouté le sénateur de l'Artibonite qui révèle que le rapport contient des recommandations d'ordre général et des recommandations spécifiques.

Le Ministre de la Justice donne sa démission

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Création : 22 novembre 2011

Le ministre de la Justice, Me Josué Pierre-Louis a accepté de démissionner de son poste. L’information qui circulait depuis la veille, a finalement pu être confirmée le mardi en début d’après midi, alors que la séance au Sénat de la République n'avait pas encore commencé.
Plusieurs sénateurs, étaient en faveur cette demission, dans l’espoir sans doute que Josué Pierre-Louis, une fois parti, cela contribuerait peut être à calmer les esprits et à empêcher des interpellations fleuve demandées par le rapport de 40 pages de la Commission sénatoriale chargée d’enquêter sur les événements du 27 octobre dernier.

La Lettre du Ministre démissionnaire de la Justice

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Catégorie : Les Toutes Dernières
Création : 22 novembre 2011
LA LETTRE DE DEMISSION DE JOSUE PIERRE LOUIS.

Port-au-Prince 22 Novembre 2011

Monsieur le Premier ministre,

J’ai l’honneur de vous présenter mes compliments et je profite de l’occasion pour vous remercier d’avoir, en accord avec le Président de la république fait appel à moi pour vous accompagner. Cependant la conjoncture actuelle me commande de donner ma démission comme ministre de la Justice et de la sécurité publique. Le climat actuel ne me permet pas de mettre en oeuvre avec toute la serenité nécessaire la feuille de route qui m’aura été confiée,
Je vous prie d’accueillir Monsieur le premier ministre l’expression de ma plus haute consideration.

L’interim au ministère de la justice sera assuré par le Premier ministre Garry Conille
  1. Le Rapport de la commission sénatoriale chargée d'enqueter sur les événements du 27 octobre
  2. Le rapport de la commission sénatoriale dans son intégralité
  3. Fin de la séance a 10h30 mardi soir, le ministre de l'intérieur épargné
  4. Affaire Bélizaire: les sénateurs veulent des excuses publiques du président Martelly

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