Cette commission sera présidée par le secrétaire d’état de la défense M. Richard Maurasse. Elle comprendra des anciens officiers des ex-FADH ainsi que l’historien Docteur George Michel qui avait déjà participé à une commission sur la création d’une nouvelle armée sous la présidence de René Préval.
La commission de remobilisation de l'armée sera présidée du secrétaire d’état de la défense M. Richard Maurasse. Elle comprendra des anciens officiers des ex-FADH ainsi que l’historien Docteur George Michel qui avait déjà participé à une commission sur la création d’une nouvelle armée sous la présidence de René Préval. VOICI CE QU’ECRIT L’AHP , l’Agence Haïtienne de Presse concernant l’annonce de la création de cette commission : Le président Michel Martelly a annoncé vendredi la création imminente d'une commission civile devant travailler sur le dossier du retour de l'Armée, malgré les réserves d'une bonne partie de la communauté internationale. Dans un discours prononcé à l'occasion du 208e anniversaire de la bataille de Vertières ce 18 novembre, également consacré autrefois aux forces armees d'Haïti, Michel Martelly a fait savoir que cette commission aura un délai de 40 jours pour produire son rapport dans lequel il dit attendre un calendrier d'opérationalisation de l'armée et de retrait de la Mission des Nations Unies en Haïti (minustah). La mission onusienne éait arrivée en Haïti début 2004, au lendemain du départ forcé du president Jean Bertrand Aristide, à la demande du régime intérimaire de Boniface Alexandre et de Gérard Latortue. La MINUSTAH avait été précédée d'une force multinationale à dominante américaine Michel Martelly dit souhaiter qu'au premier janvier 2012, lors de la commémoration du 208e anniversaire de l'independance d’Haïti, le peuple haïtien soit fixé sur ces points concernant l’armée et la Minustah. Il a cependant appelé les pays amis d’Haïti à continuer de soutenir les efforts du gouvernement dans la perspective de la professionalisation de la PNH (Police Nationale d’Haïti).
Haïti-gouvernement: funérailles samedi du ministre de la culture et communication Les funérailles de Choiseul Henriquez, ministre de la culture et de la communication du gouvernement Martelly-Conille, ont été chantées samedi à Ottawa (Canada) où il est mort. Désigné par le parti INITE et nommé officiellement au poste de ministre de la culture et de la communication du gouvernement dirigé par le Premier ministre Garry Conille, Choiseul Henriquez, tombé malade, n'a jamais pu occuper ses fonctions. Diabétique et hypertendu, il a succombé à une crise quelques jours après sa nomination.
(OTTAWA, 18 Novembre) Haïti a mieux à faire de ses ressources que de ressusciter son armée, estime le gouvernement canadien. Le président Michel Martelly doit annoncer aujourd'hui le retour des forces armées d'Haïti, qui ont été démantelées il y a 17 ans. Il concrétisera du coup une promesse formulée lors des dernières élections, mais non sans faire grincer des dents les pays engagés dans la reconstruction. Cette initiative «semble prématurée», estime la ministre d'État canadienne aux Affaires étrangères, Diane Ablonczy. «Le Canada craint que la création d'une seconde force de sécurité réduise de manière significative les ressources disponibles pour les autres priorités importantes d'Haïti», a indiqué son porte-parole à l'Associated Press. L'aide étrangère constitue de 60% à 70% du budget annuel du gouvernement haïtien. Le recrutement d'une force de quelque 500 soldats pourrait coûter environ 25 millions. Malgré tout, la mesure est très populaire en Haïti, d'autant plus que la MINUSTAH, force de l'ONU qui patrouille dans le pays depuis le renversement de Jean-Bertrand Aristide, en 2004, est accusée d'avoir propagé le choléra. Le président Martelly soutient que des forces armées sont nécessaires pour protéger les frontières, aider des victimes en cas de désastre naturel et protéger les rares forêts qui restent au pays. Renforcer la police À l'instar de Washington, de l'Union européenne et du Brésil, Ottawa estime qu'Haïti doit renforcer sa police nationale plutôt que créer une armée. La force policière compte 8000 membres, et le Canada participe activement aux efforts pour la réformer. Jean-Bertrand Aristide a démantelé l'armée haïtienne lorsqu'il est revenu au pouvoir en 1995. Il avait été renversé par un coup d'État en 1991.
Le Premier ministre Garry Conille pourrait se voir contraint de remanier cette semaine la composition du cabinet ministériel avec le rebondissement de l'affaire Bélizaire dans lequel au moins deux ministres seraient directement impliqués, a appris Haiti Press Network. A moins d'un revirement de dernière minute, le sénat devrait poursuivre ce mardi la séance d'interpellation du ministre de la justice Josué Pierre-Louis et du secrétaire d'état des Affaires étrangères Pierre-Michel Brunache. "La séance peut déboucher sur un vote de censure du ministre de la justice, peut-être également du secrétaire d'état", a confié un parlementaire à HPN ajoutant qu'un vote de confiance est peu probable. "Dans tous les cas, nous sommes face à une vraie crise, car la chambre des députés va aussi se prononcer sur ce dossier", a expliqué un autre parlementaire. D'un autre côté, le ministre de l'intérieur, de la défense et des collectivités territoriales, Thierry Mayard-Paul, dont le nom est cité dans l'affaire, pourrait également être interpellé à son tour. Cependant lors de son audition la semaine dernière devant la commission sénatoriale qui enquête sur l'arrestation du depute, M. Mayard-Paul s'est défendu d'être impliqué dans le dossier. Il aurait fourni des pièces montrant qu'il n'avait pas eu d'altercation avec des employés de l'aéroport. Une plainte déposée par un employé a été d'ailleurs retirée. Le député Bélizaire qui intervenait sur la Voix de l'Amérique a indiqué pour sa part que le ministre dl'intérieur, "un ami personnel", n'avait pas ordonné son arrestation. Toutefois, l'affaire qui éclabousse le président de la république Michel Martelly en conflit ouvert avec le député Bélizaire, pourrait finir par un remaniement du cabinet ministériel.