C'est ce qu'a appris la population en général et les sinistrés du champs de mars lors d'une visite conjointe de la Secrétaire d'état à la coopération canadienne Beverly J. Oda accompagnée du président Michel Martelly. Cette visite a eu lieu le mercredi 11 Janvier et fut suivie d'une conférence de presse dans les locaux du palais national. La presse a allors appris que cette relocalisation sera effectuée et que l'espace sera restauré. " Le gouvernement canadien s’est engagé au côté de l’État haïtien à réinstaller 5 000 familles regroupant quelque 20 000 personnes des camps du Champ-de-Mars. La place sera également restaurée dans le cadre du projet", a indiqué la ministre canadienne.
Le coût du projet a aussi été révélé: 20 millions de dollars américains dont le versement se fera sur deux ans. Deux quartiers sévèrement touchés par le séisme seront réhabilités a t-on appris sans avoir aucune indication sur eux. s'agit-il du quartier de Fort National? où sont originaires la plupart de ceux vivant deux ans après le séisme encore sous des tentes ? Selon Mme Beverley J. Oda, le projet du camp de Champ-de-Mars est une initiative globale du Canada qui met l’accent sur l’avenir des familles et des entreprises haïtiennes. « Le Canada est fier de contribuer aux efforts internationaux visant à aider la population haïtienne, qui travaille depuis deux ans à se remettre du séisme qui a frappé le pays. Nous tenons l’engagement que nous avons pris à l’endroit des Haïtiennes et des Haïtiens, afin de les aider à rebâtir leurs collectivités et leur pays », a déclaré la ministre Oda. Le projet aidera aussi à rétablir et enregistrer 500 entreprises informelles nées dans le camp, dont la plupart appartiennent à des femmes. Il permettra en outre de former 50 entrepreneurs et à créer 2 000 emplois. De son côté le président de la République, Michel Joseph Martelly, a exprimé la reconnaissance du gouvernement haïtien vis à vis de ce geste de générosité du peuple canadien et du soutien apporté par le Canada dans de nombreux domaines, en particulier dans le cadre de l’intervention lors de la catastrophe. Un montant d’environ 1 milliard de dollars américains sur une période de 10 ans, a été octroyé par le Canada à Haïti, pour des projets de développement à long terme, a informé le chef de l’État.
C’est ce qui est sorti de la conférence de presse de mercredi âpres midi au Montana.
Etaient présents les membres du Conseil conultatif Présidentiel (CCPI) et ceux de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haïti (CCIH) Ce sont des projets privés nationaux qui devraient donc être concrétisés pendant ces deux prochaines années.
Les projets sont les suivants : INDUSTRIE Cemex S.A Projet d’agrandissement de l’usine TOURISME Carabimmo SA Best Wetern Premier SIF SA El Rancho Win Group Hôtel des artistes ACIOP SA Projet Royal Oasis San Yakino SA Projet Port Yakino ( Pnase1) MAC SA Visa Lodge pl=hase 2
COMMERCE Office 1 International, franchises commerciales Global Construction grande surface bureautique TEK CELL
ENERGIE Confener SA Productio d’énergie renouvelable
AGRO INDUSTRIE Caribbean grain Production céréalière
AGRICULTURE Geo Wiener SA Commercialisation de cacao
CONSTRUCTION Gama enteprisesUsine de materiaux de construction ‘Tempo consruction
AGRIBUSINESS SOGEDIPA SOGEPA
FINANCES Leopard Capital Investment fund (phase 1) Haiti building society SA BUH equity participation
Pour suivre l’actualité des projets d’investissements le site est 222.ccih.orh.ht ou www.ccpihaiti.org
Le public a pu constater de ses yeux que deux ans après la pose de la première pierre du memorial aux victimes du 12 janvier, rien n'avait été fait sur les lieux pour permettre aux parents de ces dizaines de milliers de corps inhumés dans une fosse commune ceux qui ont été jetés dans une fosse commune au Morne Christophe après le tremblement de terre, de venir se recueillir et pleurer leurs morts. 12 Janvier 2012, Deux ans jour pour jour, à la minute près, après la catastrophe, le président haïtien Michel Martelly a présidé jeudi une cérémonie d'hommage aux 300.000 victimes du violent séisme de magnitude 7 qui avait ravagé le pays le 12 janvier 2010. La cérémonie, baptisée "ann sonje poun vanse" , a débuté avec la sonnerie aux morts, qui a retenti pendant 35 secondes, soit la durée du séisme. Michel Martelly, qui a déposé des gerbes à la mémoire des victimes, a promis de reconstruire Haïti sur des bases nouvelles, plus sûres, plus hospitalières et plus durables. "Pendant deux années nous avons pleuré nos défunts, pansé nos blessures, il nous faut maintenant reconstruire autrement, mais il nous faut aussi déconstruire certaines habitudes, nous approprier d'autres valeurs et désamorcer tout risque de retour à l'horreur", a-t-il déclaré. Deux anciens présidents haïtiens, l'ex-dictateur Jean Clude Duvalier et l'ancien général président Prosper Avril ont assisté à la cérémonie, a-t-on constaté.
Un véritable bras de fer s’est déclenché entre les personnalités du rectorat de l’Université d’Etat d’Haïti et les autorités universitaires du Nord concernant la gestion de l’Université de Limonade qui vient d’être remise par les autorités dominicaines au gouvernement haïtien. Cette université débuté en Mai 2010 a été solennellement inaugurée le jeudi 12 Janvier 2012 en présence des présidents Leonel Fernandez et Michel Martelly. Le gouvernement et le secteur privé dominicain ont joints leurs efforts pour construire cette université qui pourra recevoir environ 10.000 étudiants. La grande question que se posent aujourd’hui nos personnalités du corps enseignants et autre c’est qui va administrer ce campus ? L’Université d’Etat d’Haïti ? ou celle du Nord ?
Les autorités universitaires du Nord bougent et à la suite d’une rencontre ont décidé d’appeler le campus : Université nationale autonome du Roi Henri Christophe. Concernant le statut de l’Université ils ont décidé que l’Université sera publique, non marchande, d’excellence académique, gratuite et au service de la communauté, Ils souhaitent que l’Université soit autonome dans son fonctionnement administratif mais rattachée au patrimoine de l’université d’Etat d’Haïti Que soient exclus de la gestion de cette Université les étrangers, les représentants des organisations internationales ( UNESCO, OCDE, AMC et autres) et les ONG mais également les représentants du pouvoir législatif et exécutif, le secteur privé et les municipalités. C’est ce qui ressort d’un colloque qui s’est tenu au cap Haïtien la semaine dernière afin de définir les grands axes d’orientation de l’université haïtienne et de celle du Nord en particulier. Ont participé à la rencontre des parlementaires du nord et du Nord-est dont les sénateurs Westner Polycarpe, Kély Bastien, Jean Baptiste Bien-Aimé , du délégué départemental du Nord Yvon Altéon ainsi que des professeurs d’université dont malheureusement nous n’avons pas pu obtenir les noms alors que ce devraient être eux les personnalités les plus importantes. Après tout, il s’agit d’une institution appelée à former, à éduquer et non d’une entité politique, comme certains ont tendance à le penser. Il faudrait d’abord réunir un corps professoral valable, des professeurs capables d’assurer les cours dans les diverses disciplines. Les avons nous sur place ces professeurs ? Ne faudrait-il pas faire appel à ces nombreux universitaires de la diaspora haïtienne qui font carrière hors d’Haïti et ont déjà fait leur preuve ?
Mais d’où proviendront les fonds nécessaires à soutnir un corps professoral digne de ce nom ? Et le reste des frais administratifs ? L’Université d’Etat d’Haïti a n budget nettement insuffisant. L’on voit ce qui en est résulté pour l’université à Port-au-Prince, la capitale. Alors comment pourra t-elle assurer le fonctionnement de cette nouvelle entité que constitue l’université autonome du Roi
Le Parc de Martissant a ouvert ses portes à un public restreint à l’occasion du 12 Janvier 2010. C’est FOKAL – Fondation Connaissance et Liberté – qui invitait. Et Michel Pierre-Louis a parlé du Parc, de ce qu’il sera, de ceux qui ont rendu le projet possible, grâce à leurs contributions, de ceux qui aident à sa réalisation. Le Memorial aux victimes du séisme n’est pas encore terminé. Le public d’ailleurs ne l’a pas vu et n’a pas été invoté à le voir. Un dépliant distribué à l’assistance informe qu’il a été réalisé en 2011 dans l’ancienne résidence Mangonès, au cœur du parc de Martissant pour accueillir les personnes qui souhaitent trouver un lieu de recueillement en mémoire de cette catastrophe et de ceux qui furent touchés. La rencontre de Jeudi après midi, 12 Janvier 2012 a été empreinte de symbolisme avec sa minute de recueillement à 4h53 tombant au beau milieu de la cérémonie oecuménique avec l’intervention d’un prêtre catholique, le père William Smarth, d’un pasteur protestant, d’un houngan et d’un musulman. C’était le prêtre vaudou qui officiait à ce moment et son ason a sonné pendant cette longue minute. Chacun à son tour et selon sa foi et sa croyance s’est adressée au public mais tous avaient le même conseil : pour vivre mieux faisons taire nos divergences et constituons une seule et même famille. C’est la première fois que j’ai eu l’occasion d’entrer dans cet espace qui petit à petit se transforme en un Parc d’une grande beauté. L’espace est totalement clôturé en fer forgé. Madame Pierre Louis a rappelé que c’est l’état haïtien qui avait donné à FOKAL, la mission de mettre sur pied un parc naturel et un jardin botanique pour les gens vivant dans la zone et pour ceux venant d’ailleurs et à la recherche d’un espace vert pour flâner, respirer, pour permettre aux enfants de jouer. Ce Parc est d’ailleurs le dernier espace naturel existant dans Port-au-Prince qui a été transformé en un tas de béton, avec des constructions anarchiques s’élevant partout, des immeubles rafistolés et ceci malgré le tremblement de terre et les demandes de respecter les normes para-sismiques. Une partie du voile a été levé concernant le Parc de Martissant par la directrice de FOKAL et on se rend compte de l’immensité du projet qui est ancré au sein même de la population de Martissant qui en deviendra les premiers bénéficiaires. Le Parc de Martissant nous a t-elle expliqué comprend plusieurs entités :
- la résidence Dunham qui hébergera un centre culturel et un jardin rassemblant toutes sortes de plantes médicinales pour mettre en valeur notre « médecine feuille ». Ce centre culturel aura une bibliothèque dont la construction a commencé depuis le 5 décembre 2011. - La résidence de Pauline, elle hébergera un centre communautaire appeé à devenir un espace pour réunions et formation et à même de fournir d’autres services également - Puis la résidence Mangonès qui héberge maintenant le Memorial aux victimes du 12 Janvier. Mais le projet Parc de Martissant dépasse l’aménagement d’un parc pour déborder sur le quartier de Martissant.
Le Projet Parc de Martissant a drainé derrière lui toute une série d’activités pour créer une sorte de lien, de liaison avec la population du quartier, surtout dans ce que les responsables ont baptisé Zòn Amenajman Konsète (ZAK) sortant du Morne l’hôpital pour descendre jusqu’au bord de la mer et sortant de la Ravine Breya pour arriver à la Ravine Jeannot - Depuis le mois de Novembre 2008, l’équipe Dialogue communautaire du Parc de Martissant organise une série de rencontres, de chita pale, avec les représentants des diverses organisations, les notables, les représentants des collectivités territoriales ainsi qu’avec d’autres personés vivant dans le quartier. Cette actualité qui porte le nom de ESPAS PAWOL joue un gros rôle dans l’implication des gens de la zone qui font ainsi intégrante du projet. - FOKAL se propose d’aider la population delà zone à réfléchir sur un projet collectif appelé à créer des conditions d’amélioration de la vie avec toutes sores d’activités génératrices de revenus. - Au cours de l’année 2010, FOKAL a démarré n projet Santé lié à un projet Respect de droits humains. Ce projet implique des secouristes dans les divers quartiers, et un bureau communal sanitaire sur les questions de prévention de choléra et de maladies infectueuses. - Un des projets concrets sortis de Espace Pawòl est celui de la gestion des détritus financé par l’Union européenne. Il a commencé au cours de l’année 2010 dans le quartier. Les camions SMCRS passent plusieurs fois semaine pour le ramassage des « fatras ». - Depuis 2008 FOKAL travaille avec 10 écoles qi ont toujours joui d’une bonne réputation dans le quartier et octroie 150 bourses d’étude chaque année. Ces bourses concernent les élèves ayant eu une bonne moyenne et qui appartiennent à des familles de condition modeste. - Dans le cadre du développement du quartier avec un financement e l’Agence Française de Développement (AFD), FOKAL et ses partenaires ont choisi un bureau d’uranisme venant de France ACT et un bureau d’ingénieurs haïtiens LGL pour la réalisation d’un schéma d’aménagement pour développer le quartier selon les grands principes d’urbanisme. Au moins la population du grand Port-au-Prince aura un espace où respirer, le seul dans cette capitale et celle de Martissant, un quartier où il fera bon vivre.