Des nominations ont été effectuées dans les diverses ambassades de consulats de la République d'Haïti, particulièrement en Amérique latine et en Amérique du Nord. Voici les noms des personnes choisies pour représenter notre pays dans ces missions diplomatiques: Alix Balmir , père de la ministre Stephanie Balmir Villedrouin nommé au poste d’Ambassadeur d’Haïti au Panama Paul Altidor, ambassadeur d’Haïti à Washington Frantz Liautaud président de la Chambre de commerce haïtiano-canadienne ambassadeur au Canada Guy Lamothe actuel directeur du centre de facilitation des investissements Ambassadeur d’Haïti au Mexique
Les autres nominations concernent l’ancien fonctionnaire et diplomae Harvel Victor Jean baptiste, nommé au Chili, l’ex-consul d’Haïti à Miami Ralph Latortue est nommé aux Bahamas, Lesly David au Vénézuéla, Antonio Rodrigue au Japon, Jean Wesley Cazeau représentat permanent à la mission d’Haïti à l’ONU a New York Guillaume François et Charles Antoine Forbin sont désignés respectivement consul general à Miami et consul general ai. à New York.
Le juge d’instruction Carvès Jean a voulu encore une fois rappeler à l’ancien dictateur Jean-Claude Duvalier sa stricte assignation à résidence à Pétion-Ville et l’obligation qui lui est faite de l notifier au préalable le juge dans les cas où il voudrait effectuer un déplacement hors de cette commune. Le magistrat a clairement fait savoir à l’ancien président à vie qu’il s’agit de son dernier avertissement, se référant implicitement au fait que "Baby Doc" circule librement depuis quelque temps dans tout le pays. On l’a en effet remarqué à maintes reprises bien loin de la commune de Pétio ville, puisqu’il était aux Gonaïves, à Jacmel. Par ailleurs Mr Duvalier fréquente les grands restaurants de Pétion Ville, comme un simple citoyen, alors que parfois ses victimes se trouvent en train de diner dans ces restaurants. L’impunité a beau être lettre morte chez nous, il y a quant meme certaines limites. Arrivé au Cabinet d’instruction au volant de sa voiture, Jean-Claude Duvalier était accompagné de son épouse, Véronique Roy, et de ses avocats Reynold Georges, Fritzo Canton et Alix Aurélien Jeanty.
Dix Ambassadeurs et représentants accrédités auprès d'Haïti résidant en République Dominicaine ont effectué, en début de semaine une visite de travail à Port-au-Prince, où ils ont rencontré les autorités haïtiennes et leurs partenaires internationaux basés dans le pays, avec qui ils ont échangé sur le processus politique, la situation sécuritaire, le renforcement de l'Etat de droit, les progrès et les défis de la reconstruction, ainsi que sur les opportunités de coopération et d'investissement.
Les représentants de la Colombie, du Costa Rica, de l'Equateur, du Salvador, du Guatemala, d'Israël, de l'Italie, du Pérou, des Pays Bas et du Royaume-Uni composaient cette délégation, à laquelle s'est joint l'Ambassadeur du Japon a. i., résidant en Haïti.
Le Secrétaire Général du Palais National, Me Jean Renel Sanon, le Secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères, Pierre Richard Casimir, le Conseiller Spécial du Président, Jean Edner Nelson, et la représentante de la CIRH, Mme Anne Valerie Thimothée ont participé à la rencontre.
La Commission sénatoriale d’enquête sur la nationalité pourrait se rendre dans les prochains jours aux Etats-Unis pour entendre les sénateurs américains John Kerry (démocrate, Massachusetts) et Richard Lugar (républicain, Indiana) qui seraient prêts, selon le sénateur Moise Jean-Charles (Nord), à apporter des précisions sur la nationalité des dirigeants haïtiens. Le rapporteur de la commission d’enquête, le sénateur Youri Latortue (Artibonite), en a fait l’annonce vendredi. Jean-Charles devrait faire partie de la délégation, selon lui. A l’appui de ses allégations sur la triple nationalité du chef de l’Etat Michel J. Martelly (haïtienne, américaine et italienne, Jean-Charles n’a fourni à la commission que de deux numéros de passeport et les références des deux sénateurs américains, souligne Latortue. La commission sénatoriale s’apprête de ce fait à transmettre une correspondance aux deux parlementaires américains et s’attend à ce qu’une réponse lui soit donnée dans le meilleur délai afin que la délégation devant se rendre à Washington soit constituée. Par l’organe de son porte-parole, Lucien Jura, la présidence a formellement rejeté les allégations du sénateur du Nord concernant la nationalité du chef de l’Etat. Il a appelé la population à n’y pas prêter foi et à plutôt participer aux efforts de l’équipe au pouvoir en faveur de l’amélioration de ses conditions d’existence.
Port-au-Prince, le 23 janvier 2012 – La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a la regret d’informer qu’elle a pris connaissance de deux cas d’allégations graves d’exploitation et d’abus sexuels qui auraient été commis par des éléments de son personnel de police.
Conformément à la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies en la matière, une enquête a immédiatement été ouverte. Contrairement aux allégations de mauvaise conduite attribuées à des éléments des contingents militaires, les enquêtes portant sur des éléments civils et de police relèvent de la responsabilité des Nations Unies.
Aussitôt informé de ces allégations, le Commissaire de police de la MINUSTAH, a relevé les suspects de leurs fonctions à titre conservatoire, et ce, afin de prévenir tout contact de ces derniers avec la population, et d’empêcher toute tentative d’ingérence dans le déroulement de l’enquête. La hiérarchie de la Mission a par ailleurs immédiatement informé le quartier général de l’Organisation, à New York, qui a aussitôt dépêché une équipe d’enquête en Haïti, laquelle est arrivée samedi dans le pays. Les autorités des pays d’origine des suspects ont par ailleurs été informées.
« En tant que Représentant spécial du Secrétaire général en Haïti, et en ma qualité de chef de la MINUSTAH, je tiens à réitérer mon engagement à faire respecter la politique de tolérance zéro en matière d’abus commis par le personnel de la Mission», a déclaré le Chef de la MINUSTAH, Mariano Fernández Amunátegui. « Chaque membre du personnel des Nations Unies, qu’il soit civil, militaire et de police, est tenu d’observer un niveau de conduite exemplaire. C’est là un engagement qu’il prend en rejoignant l’Organisation des Nations Unies, où que ce soit dans le monde. Nous continuerons à prendre les mesures les plus strictes afin d’assurer, le cas échéant, que les coupables de tels actes soient sanctionnés avec la plus grande sévérité ».
Les Nations Unies disposent d’une stratégie d’assistance aux victimes d’actes d’exploitation et d’abus sexuels. En Haïti, la MINUSTAH la met en œuvre en coordination avec d’autres agences du Système des Nations Unies et divers acteurs nationaux. Ce mécanisme vise à garantir que les victimes disposent d’une assistance médicale, psychosociale, ou autre, aussi rapidement que possible. La Mission se tient prête à assister les victimes, le cas échant.