Mr Ban Ki Moun a rencontré le Président René Préval et s’est rendu en face du Palais National complètement détruit par le séisme du 12 Janvier , où il a rencontré les sans-abris ayant installé un camp de fortune en face du Palais. Après Mr Ban Ki Moun a été voir les décombres du quartier general de la MINUSTAH, à l’hôtel Christopher où ont péri plusieurs membres de la MINUSTAH, la Mission de Stabilisation des Nations Unies en Haïti, don’t le Numéro Un de la MINUSTAH, Mr Heidi Anabi.
Le gros travail du déblaiement de Port-au-Prince a commencé et en ce mardi 19 Janvier , 8ème jour après le tremblement de terre c’est visible. Les rues commencent à être dégagées de ces débris qui les obstruaient, les gens qui s’étaient installés dans les rues, utilisant pierres, boites de peinture, vieille marmite ou n’importe quel autre objet utilitaire pour se barrer, se protéger et se ménager un petit coin bien à eux dans les rues. Plusieurs rues étaient devenues impraticables avec la présence de ces sinistrés. Mais cela se remarque de moins en moins. On remarque toujours de part et d’autre de certaines artères ce qui avait été une école, un centre de santé, une église,. Et tout autour, il y a des jeunes les yeux tristes, assistant au déblaiement des décombres dans l’espoir fou que leur camarades , parents sera extirpé vivant des décombres, comme cela arrive de plus en plus rarement maintenant, en ce huitième jour âpres le tremblement de terre.
Port-au-Prince se réveille de la léthargie dans laquelle elle avait été plongée après ce terrible tremblement de terre qui a endeuillé toutes les familles de la capitale et de certaines villes de province. Heureusement qu’il y a encore Voilà qui fonctionne, tant bien que mal parfois, il est vrai. On appelle pour prévenir que tel market a ouvert ses portes . C’est le cas de ce market de Pétion Ville qui a du installer un service de sécurité pour contrôler ceux qui entraient, s’assurant qu’il n’y avait pas parmi eux des individus animés de mauvaises intentions.. Donc la fouille s’exerçaient à l’entrée et un contrôle du flux de gens était aussi de mise Les gens étaient heureux de pouvoir acheter quelque chose au supermarché Les marchés publics, eux , avaient recommencé à fournir fruits et légumes depuis le week-end. Mais tout était vendu très cher. A ce supermarché de Pétion Ville, ils changeaient au taux de 30 gourdes pour Un Dollars, alors que le cours ces jours-ci atteint jusqu’à 42gourdes 25 pour Un dollars .C’est vraiment terrible de tirer partie ainsi de la situation pour s’enrichir . Mais les gens ont accepté de payer le prix fort pour avoir une rame de pain, ou bien un sachet de café ou cinq livres de sucre. Certaines pharmacies ont de nouveau ouvert leurs portes pour quelques heures en cette huitième journée après le tremblement de terre.
Mais tout se fait trop lentement Mélodie FM a pu interviewer la Première dame Elizabeth Préval, qui s’est rendue dans les camps de sinistrés pour voir comment se passaient les choses. Et elle a pu constater la lenteur de la distribution dans l’un ou l’autre de ces camps établis sur les différentes places publiques, Champs de Mars, Place du Canapé Vert, Place Hector Hyppolite, Place Jérémie …etc…etc… Les gens sont impatients quand ils n’ont rien reçu. Comme ces ouvriers qui se trouvent installés au champs de mars et qui se plaignent de n’avoir reçu ni eau, ni plat de nourriture jusqu’à présent. On a pu remarquer que les ordures sont ramassées, que des toilettes provisoires sont installées . Mais la majorité de ces sinistrés ne souhaitent qu’une chose : retourner dans leurs provinces « C’est là seulement que nous nous sentirons en sécurité » sont ils unanimes à dire. Et augmentant encore la frustration, ces nouvelles sur l’aide accordée et qui continue d’affluer. « Que fait-on de tout cet argent ? Est-ce que il ne va pas nous filer sous le nez ? C’est comme ça vous savez que les choses se passent à ‘ordinaire. Les vrais victimes sont toujours les derniers à être secourus » Et on a l’impression que c’est pour être plus près de l’endroit où l’action se passe que de nombreux sinistrés trainent encore dans la capitale, avant de rentrer chez eux, dans leur province natale.
Catastrophique. Mais cela n’étonne pas outre-mesure quand on apprend que l’épicentre du tremblement de terre, se trouvait dans la zone de Léogâne à 15 kilomètres de Port-au-Prince. La plupart des maisons sont détruites et jusqu’à présent on a dénombré plus de 1.000 morts. Mardi 19 Janvier , dans l’après-midi trois cents canadiens membres de la marine canadienne ont débarqué d’un navire resté au large, le ATHABASKAN sur la plage de Ça Ira. Ils ont dit à notre reporter qui se trouvait tout à fait par hasard sur les lieux qu’ils étaient des militaires faisant partie du corps de la Navy et que leur mission était d’encadrer la mairie de Léogâne dans son travail de reconstruction de la ville. Un bus Dignité est venu à leur rencontre pour les amener à l’intérieur de la ville. Notre reporter a aussi remarqué que la Minustah n’était pas présente au moment de leur débarquement. Par contre, il y avait aussi à Léogâne des hélicoptères Blackhawk de la US Navy. Leur contingent semblait avoir débarqué beaucoup pus tôt et avait même déjà commencé des opérations humanitaires de distribution d’eau potable. La population , par contre se plaignait e n’avoir reçu aucune ration alimentaire et de mourir de faim. Léogâne et ses environs semblent avoir été très frappé spar le tremblement de terre et on peut observer toutes sortes de phénomènes , comme ces fissures le long de la route, assez larges par endroit au niveau de Carrefour Dufort par exemple, tandis qu’ailleurs on dirait un escalier, tellement les dénivellations sur cette route autrefois plate étaient grandes. On a même l’impression en certains endroits d’avoir un vide , une sorte de creux sous les pieds. Les gens qui se trouvaient sur la plage au moment du tremblement de terre racontent que la mer s’est retirée sur environ 400 mètres et qu’ils ont vu des poissons sauter puisqu’il n’y avait plus d’eau. Mais peu de temps après la mer est revenue avec force, ce qui est l’indice d’un raz-de-marée, démolissant les maisons qui se trouvaient pas trop loin de la plage,