C’est à peine croyable. Pourtant, ce n’est pas seulement une impression. Les petites embarcations faisant le va et vient d’un bout à l’autre du lac, transportant toutes sortes de passagers, mais surtout des enfants devant se renrer à l’école sur l’autre bord du lac, font un petit argent. Mais à quel prix. Car à n’importe quel moment un accident peut arriver, puisque le fond du lac est tapissé de grosses roches. Aussi c’est la mort dans l’âme que les parents voient leurs enfants s’embarquer ainsi. Quand à la route de montagne surplombant le lac, il ne se passe pas de jours sans qu’il n’y ait un accident. Aussi la route est jonchée de carcasse de camion qui ont dégringolé la pente ou bien de blessés qui sont transportés dans les hôpitaux les plus proches. C’est tout simplement lamentable, surtout que les pouvoirs publics ne disent rien pour calmer l’angoisse des usagers de cette nouvelle route. Quelle catastrophe !
(HPN) En réponse à l’article paru dans le quotidien « The Miami Herald », le leader du Front pour la reconstruction nationale (FRN), Guy Philippe, affirme qu’il n’est pas en contravention avec la justice haïtienne. Intervenant sur une station de radio de la capitale, Guy Philippe se questionne sur le droit qu’ont les journalistes américains, Jacqueline Charles et Jay Weaver de porter un tel jugement à son égard. L’ancien commissaire de police avance les articles 91 et 94 de la constitution qui lui garantissent le droit de jouir de son droit civil et politique dans le pays. Concernant sa poursuite par des agents de la DEA (Drug Enforcement Administration) qui avaient tenté de mettre la main sur lui pour le traduire en justice aux États-Unis, Guy Philippe souligne qu’Haïti est un État de droit et que ces agents n’auraient pas eu le droit d’intervenir sur le sol haïtien Par rapport à l’étiquette «Wanted» appliquée à Guy Phillipe par l’administration américaine et dont a fait mention l’article, l’ancien candidat à la présidence, estime que sa femme a déjà porté plainte au Département d’État américain.
Le président haïtien René Préval a été reçu ce 5 février à Washington par la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, qui a exprimé l’engagement des États-Unis à aider Haiti dans la construction d’une démocratie solide. Peu avant sa réunion avec le chef d’État haïtien, la nouvelle secrétaire d’État américaine a fait savoir aux journalistes que « nous souhaitons travailler avec (Haiti) dans la construction d’une démocratie solide et d’une économie florissante ». Lors de cette brève rencontre avec les journalistes, Hillary Clinton, accompagnée de René Préval, s’est montrée “enchantée” de la visite du président haïtien, qu’elle a qualifié de “vieil ami”, rapporte l’agence espagnole EFE. Hillary Clinton a assuré que le nouveau président noir américain, Barak Obama, partage l’engagement qu’elle a exprimé. C’est la première rencontre de la secrétaire d’État américaine avec un chef d’État étranger depuis qu’elle a pris ses fonctions, suite à l’investiture d’Obama le 20 janvier dernier. Préval se trouve aux États-Unis depuis le 2 février. Il s’est notamment entretenu avec le numéro un de la Banque Mondiale (BM), Robert Zoellic, le directeur du Fonds Monétaire International (FMI), Dominique Strauss-Kahn, et des membres du Congrès américain. Pour ce voyage, René Préval est accompagné de Charles Castel (gouverneur de la Banque centrale), Daniel Dorsainvil (ministre des finances), Jean-Max Bellerive (ministre du plan), et de quatre membres de son cabinet.
C’est ce qui ressort de l’examen de la liste des candidats agréés par le CEP, c’est à dire des candidats habilités à présenter leur candidature aux sénatoriales du 19 Avril 2009
Le Conseil Electoral Provisoire (CEP) a publié dans la nuit de jeudi à vendredi la liste des 65 candidats, sur un total de 105, admis à participer aux sénatoriales partielles du 19 avril 2009. Aucun des candidats des deux listes de Fanmi Lavalas n’a été retenu. Les deux listes avaient été soumises par deux factions rivales de Lavalas. Au nombre des personnalités les plus connues de ce secteur politique écartées par le CEP figurent : l’ex-ministre de l’intérieur d’Aristide en 2004 qui cependant s’était présenté comme Indépendant Monsieur Jocelerme Privert (département des Nippes) ; l’ex député Amanus Maette (Artibonite, Nord) ; l’ex-directeur de la Direction centrale de police judiciaire, Schiller Louidor (Ouest) ; l’ex-délégué du Sud, Jacques Mathelier ; l’ex-député de Grande-Rivière du Nord, Nahoum Marcellus ; Bell Angelot (Nord). La candidature au Sénat dans la Grande-Anse (Sud-Ouest) de l’ex-chef rebelle anti-Aristide Guy Philippe (Front pour la Reconstruction Nationale, FRN), a été également rejetée. Un responsable très controversé d’une coopérative en faillite, David Chéry, a été également écarté par le CEP. Il se présentait sous la bannière de l’Alliance pour l’Avancement d’Haïti (ALAH) de Me Reynold Georges. La plupart des candidats évincés par l’institution électorale ont dû faire face à des allégations diverses: soit qu’ils n’auraient pas obtenu de décharge, soit qu’ils seraint impliquer dans des activités criminelles et dans le trafic illicite de la drogue …formu Il faut rappeler que le RNDDH, Réseau National des Organisations de Défense des droits humains (RNDDH), avait mis deux jour savant la publication de l a liste un rapport très détaillé sur 19 des candidates qui d’après l’organisation ne pourraient en aucun cas devenir sénateur dela république, à cause d’un passé controversé. D’autres candidats contre lesquels des charges similaires ont été rendues publiques n’ont toutefois pas été écartés par le CEP. C’est le cas de Moïse Jean Charles (ex-Maire de Milot, Nord), accusé de meurtre par un député du même parti que lui. La candidature de l’ex-officier de l’armée, Chevry Emmanuel (Centre, Fusion), a été également retenue, en dépit du fait qu’il ait été dénoncé comme ayant fait partie du groupe des officiers exclus des Forces Armées d’Haïti pour trafic de drogue, sous le gouvernement militaire du général Prosper Avril (1988-1990). La répartition par département géographique des 65 candidats retenus se présente comme suit : 13 dans l’Ouest ; 5 dans le Nord ; 6 dans le Nord-Est ; 4 dans le Nord-Ouest ; 8 dans Les Nippes ; 7 dans l’Artibonite ; 6 dans le centre ; 4 dans la Grande-Anse ; 4 dans le Sud-Est ; 8 dans le Sud.
La DIVISION, le venin chez les acteurs politiques Haïtiens… On en parle dans cet article qui parait dans le Herald du du lundi 9 Février , sous la plume de Casey Woods et qui traite surtout de cette division chez les Haïtiens de Floride. ils ont même formé un GROUPE pour surmonter les clivages responsables de l’échec des candidats haïtiens aux dernières élections de Floride. Avec les nouveaux plans du représentant Kendrick MEEK de se présenter au Sénat, au moins trois HAITIENS ont décidé de se présenter pour l’actuel poste de Kendrick Meek. Il s’agit de l’activiste Marleine Bastien, de l’ex Représentant Phillip Brutus et de l’actuelle représentante Yolly Roberson. Dans North Miami – une cité qui autrefois était un exemple de l’ascension des haitiano américains aux postes politiques - mais qui plus tard est devenu un exemple de ce à quoi pouvait conduire la désunion quand les Haïtiens ont connu dans North Miami une cuisante défaite - pas moins de 4 Haïtiano américains visent le poste de Magistrat de la ville. Parmi eux , l’avocat André Pierre. C’est assez. Ça suffit a déclaré un groupe d’Haïtiano américains qui ont joint leurs forces pour créer un comité d’action politique pour réagir contre cette division qui cause tellement de tort et peut conduire à une multitude de candidats mais aussi d’échecs, puisque les voix sont tellement éparpillées entre les divers candidats. “ La communauté a été d’une déception à l’autre et le moment est arrivé de se demander à soi-même: Est-ce que notre croissance va dans la bonne direction ? Est-ce que nous arrivons à une certaine maturité ou bien est-ce que nous sommes condamnés à rester des adolescents toujours et toujours”. Telle est la question que pose le Représentant Ronald Brisé, vice chairman du nouveau groupe dénommé Citizens for Better Government ou PAC. “ Maintenant que les compatriotes s’intéressent à la politique, et que chacun veut participer, le moment semble venu d’apporter quelque directives et de se demander comment la communauté haïtienne peut devenir plus performante dans l’échiquier politique pris dans son ensemble. Brisé et d’autres impliqués dans le groupe PAC ont l’intention d’inviter leurs membres à des forums communautaires. Il s’agira de déterminer les candidats les plus visibles, ceux qui ont le plus de chance de remporter la course et de les soutenir selon les directives du groupe. Chacun de ces candidats en effet a besoin de rassembler $ 700.000 dollars d’ici à 2010 pour se présenter aux élections du « mid-term » et rester ainsi dans la course. C’est tout à fait louable que plusieurs compatriotes aient décidé de se lancer dans la course mais au nom de la communauté c’est à nous de créér le processus pour encourager certains, décourager d’autres a déclaré une autre activiste et membre du PAC, Gepsie Metellus. Les défaites encourues dans un temps pas tellement lointain, nous montrent clairement ce que nous avons fait de mal et qui nous a empêché de remporter le succès. Le PAC est la dernière tentative pour endiguer les démons , ceux de la division qui a causé tellement de torts, en fractionnant ainsi la communauté . Le pouvoir politique des haitiano-américains a connu une ascension depuis l’année 2001, avec l’arrivée au siège de Maire de North Miami de Josaphat “ Joe” Célestin, avec une majorité parmi les membres du Conseil communal, une première pour la communauté haïtiano-américaine dans une ville de Floride. Ce fut la fête ensuite trois ans après quand les haïtiano américains ont obtenu la majorité au Consil communal de El Portal et un an après quand Philipp Brutus est devenu le premier haïtiano américain législateur pour la Floride et le second pour le pays. Mais l’âge d’or de cette ascension a été de courte durée, et ceci à cause de ces divisions politiques qui ont mené à l’échec des candidats haïtiens aux élections qui ont suivi l’année 2004 , date du renversement de Jean Bertrand Aristide. Division tous azimuts Ce qui s’est passé en Haïti, parmi les Haïtiens pour ou contre Aristide s’est reproduit également en diaspora et particulièrement en Floride. Joe Célestin a même perdu son siège en 2005, et l’haïtiano américain Jean Monestime a été la proie de violentes discussons sur les ondes des diverses émissions de radios tenues par des Haïtiens de Floride où il était très peu question de son programme, mais plutôt de sa position anti-Aristide . La campagne a tourné court à cause justement de déhirements politiques prônés par ces émissions présentant Jean Monestime comme un opposant féroce à Aristide. Monestime a donc perdu la course et ceci dans un fief où les électeurs haïtiens dépassent de beaucoup ceux des autres groupes. ( Tel est donc l’essentiel de cet article paru dans le Miami Herald de Lundi et intitulé: Les Haïtiano américains de Floride pensent enfin à une politique d’unité, de Casey Woods