Port-au-Prince, le 09 mars 2009 – Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, est arrivé ce midi en Haïti accompagné de l’ancien président Clinton pour une visite de travail de 24 heures.
Cette visite fait suite à l’action que le Secrétaire général a entreprise en vue d’appuyer les efforts du Président René Préval et du Gouvernement haïtien, pour renforcer la stabilité et mettre en œuvre un processus permettant d’assurer la sécurité économique au peuple haïtien. Ces efforts visent notamment la création d’emplois, la sécurité alimentaire, l’amélioration de l’environnement et la fourniture de services de base, y compris la santé et l’éducation.
La présence du Secrétaire général et du Président Clinton, accompagnés d’un groupe important d’investisseurs privés, a pour but d’apporter un puissant message d’espoir et de souligner qu’Haïti peut réussir. Cette visite permettra d’attirer l’attention sur l’importance de nouveaux partenariats et des efforts renouvelés pour aider le peuple et le Gouvernement d’Haïti, à « reconstruire en mieux », après les dégâts causés par les derniers ouragans, et de créer un avenir stable et prospère pour les enfants d’Haïti.
PORT-AU-PRINCE, 9 mars 2009 (AFP) - Plusieurs centaines de partisans de l'ex-président d'Haïti Jean-Bertrand Aristide ont manifesté lundi près de l'aéroport de Port-au-Prince à l'arrivée du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, afin de réclamer le retour de l'ancien dirigeant.
"Nous voulons le retour d'Aristide", pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les manifestants dont certains portaient des T-shirts à l'effigie de M. Aristide, exilé depuis 2004 en Afrique du Sud après avoir été renversé par une insurrection.
La manifestation n'a pas empêché M. Ban, accompagné par l'ancien président américain Bill Clinton, de sortir de l'aéroport dans un convoi protégé par un cordon de sécurité. Les deux hommes se sont rendus à Cité-Soleil, un énorme bidonville de 300.000 habitants au coeur de Port-au-Prince.
Lors de son séjour de 24 heures en Haïti, M. Ban devait s'entretenir avec le président René Préval, des membres du gouvernement et les responsables de la mission de stabilisation des Nations-Unies (Minustah).
Sa visite survient à un peu plus d'un mois d'élections sénatoriales dont est exclu le parti de M. Aristide, qui reste populaire auprès des couches les plus défavorisées.
"Nous demandons à Bill Clinton de transmettre notre message au président (américain Barack) Obama et lui dire que depuis l'enlèvement de notre président (Aristide), la situation s'est aggravée dans le pays", a déclaré à l'AFP Ronald Farro, un jeune manifestant.
"Il y a plus de misère, plus de chômage et d'insécurité", a-t-il énuméré, accusant "ceux qui ont débouté le président Aristide" pour n'avoir rien fait pour changer la situation des pauvres dans le pays.
Miami, 9 mars 09 [AlterPresse] --- Des émissaires de l’administration du président Barak Obama se trouvaient le week-end écoulé à Miami (Floride) pour tenter de s’enquérir du dossier des 30.000 immigrants haïtiens en instance de déportation. Conduite par Patrick Gaspard, conseiller politique du président américain, la mission s’est entretenue a huis clos, à Coral Gables, avec des leaders de la communauté haïtienne. Selon une source proche de ces activistés, la délégation, venue de Washington, voulait obtenir « la participation des dirigeants de la communauté dans la préparation d’un ensemble de propositions. » Une autre source proche de la réunion a confié à AlterPresse que l’administration Obama n’entend pas « agir dans le sens de la déportation massive des haitiens. » Outre le conseiller municipal, Jacques Despinosse, Marleine Bastien de l’organisation Fanm Ayisyen Nan Miyami (FANM), et l’avocate Karen André, plusieurs leaders communautaires ont participé à la réunion avec les émissaires de l’administration Obama. En marge de la rencontre, Patrick Gaspard a souligné « la bonne volonté » de l’administration Obama vis-à-vis d’Haiti. Elle souhaite aider le pays, confronté, dit-il, à un « sérieux problème de gouvernance ». Par ailleurs, le sénateur de Floride, Bill Nelson, a demandé l’arrêt des déportations et le « Temporary Protected Status » (TPS) en faveur des Haitiens. Dans une lettre adressée au responsable de « Homeland Security », Janet Napolitano, Bill Nelson souligne la fragilité de la situation en Haiti, ravagé par quatre ouragans et tempêtes tropicales en 2008. « La situation demeure préoccupante sur le terrain », écrit-il, indiquant que « les victimes font face à des difficultés de toute sorte. » Selon les services de l’immigration et des douanes du ministère américain de l’intérieur (ICE), plus de 30.000 ressortissants haïtiens ont reçu l’ordre de quitter le pays. Cette décision a été prise par des juges de l’immigration et les autorités compétentes. En deux occasions, le président d’Haïti René Préval a réitéré sa demande auprès de l’administration américaine en faveur d’un statut TPS aux Haitiens en situation irrégulière. Le 28 février dernier, plusieurs milliers de compatriots ont manifesté devant un centre de détention à Broward (Floride) pour dénoncer l’ordre de déportation émis à l’encontre des Haitiens.
Port-au-Prince, le 9 mars 2009 – (AHP) – Le juge Jean-Claude Douyon du Tribunal des référés a ordonné lundi la réintégration de Fanmi lavalas dans le processus électoral qui devrait déboucher sur la réalisation de sénatoriales partielles le 19 avril prochain.
Le Conseil électoral avait pris la décison d'écarter les 12 candidats présentés par le comité exécutif de Fanmi lavalas (FL) sous prétexte que deux groupes ont présenté des candidats pour la même formation politique.
Ce à quoi FL a plaidé que c'est le CEP qui provoqué à dessein la confusion en acceptant de recevoir des candidats d'un groupe autre que le Comité exécutif, qui n'avait de surcroît pas inscrit de parti.
L'un des avocats du parti de l'ancien président en exil Jean Bertrand Aristide, Me Camile Leblanc, a salué la décision prise par le Tribunal des référés d'ordonner la réintégration de Fanmi Lavalas.
" Le CEP n'a aucune justification pour expliquer sa mesure d'exclusion, puisque l'organisation politique remplit toutes les conditions pour participer aux sénatoriales du 19 avril" a lancé Me. Leblanc, estimant, en ce sens, juste la décision du tribunal.
Le juriste a fait savoir qu'il ne reste plus désormais au CEP qu'à obtempérer à la décision du tribunal et à Fanmi Lavalas qu'à se préparer pour participer aux prochaines joutes.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a promis lundi de placer Haïti en tête des priorités de la communauté internationale, lors d'une brève visite dans l'Etat le plus pauvre des Amériques. Lire la suite l'article M. Ban, arrivé à Port-au-Prince en compagnie de l'ex-président américain Bill Clinton, a eu d'emblée un aperçu des difficultés économiques et sociales de l'île en se rendant à Cité-Soleil, un énorme bidonville de 300.000 habitants situé au coeur de la capitale, où il a visité une école tenue par des religieuses espagnoles. "Nous sommes venus en Haïti avec le président Clinton pour faire part de notre solidarité au peuple haïtien et pour mettre les défis auxquels le pays est confronté en tête des priorités de la communauté internationale", a assuré M. Ban à la presse. Témoin également des tensions politiques dans l'île, le patron de l'ONU a été accueilli à l'aéroport par plusieurs centaines de partisans de l'ex-président Jean-Bertrand Aristide venus réclamer le retour de l'ancien dirigeant. "Nous voulons le retour d'Aristide", pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants, dont certains portaient des T-shirts à l'effigie de M. Aristide, exilé depuis 2004 en Afrique du Sud après avoir été renversé par une insurrection. La visite de M. Ban survient à un peu plus d'un mois d'élections sénatoriales dont est exclu le parti de M. Aristide, qui reste populaire auprès des couches les plus défavorisées. "Nous demandons à Bill Clinton de transmettre notre message au président (américain Barack) Obama et de lui dire que depuis l'enlèvement de notre président (Aristide), la situation s'est aggravée dans le pays", a déclaré à l'AFP Ronald Farro, un jeune manifestant. Lors de son séjour de 24 heures en Haïti, son deuxième depuis 2007, M. Ban devait s'entretenir avec le président René Préval, des membres du gouvernement et les responsables de la mission de stabilisation des Nations unies (Minustah). M. Ban est accompagné de Bill Clinton à la tête d'un groupe d'hommes d'affaires susceptibles d'investir en Haïti. Le pays le plus pauvre du continent américain est en proie à une grave crise économique qui a provoqué en 2008 des émeutes de la faim meurtrières. Le président Préval a prévu une situation encore plus difficile en 2009 en raison de la crise économique mondiale. "Les efforts de stabilisation de l'ONU ne seront pas durables si la situation économique et sociale ne change pas en Haïti", a déclaré à l'AFP la porte-parole de la Minustah, Sophie Bouteaud de la Combe. MM. Ban et Préval préparent un plan d'action pour parvenir à la sécurité économique du peuple haïtien, qui met l'accent sur "la création d'emplois, la sécurité alimentaire, le reboisement et la fourniture de services de base, y compris les soins de santé", selon l'ONU Déployée depuis quatre ans en Haïti, la mission de l'ONU, qui compte plus de 10.000 militaires de différents pays et près d'un millier de policiers, est critiquée par les Haïtiens pour son laxisme à l'égard des bandes armées. La Minustah a néanmoins permis de reprendre le contrôle de quartiers entiers de la capitale haïtienne occupés autrefois par des groupuscules, rétablissant la paix notamment