Dans le cadre de l’analyse du projet de budget de l’exercice 20082009, déposé la semaine dernière après une première rebuffade des parlementaires au mois de janvier, les ministres des finances, Daniel Dorsainvil et de la coopération externe, Jean-Max Bellerive ont eu lundi une séance de travail avec la commission des finances de la Chambre des Députés. M. Dorsainvil a confirmé que le montant global de la nouvelle loi de finances corrigée a été révisé à la baisse, passant de 100 à 80 milliards de gourdes. Cette coupure est attribuée en grande partie à la décision des bailleurs de fonds d’Haïti de surseoir au financement de certains projets à hauteur de 17 milliards de gourdes. Le ministre précise toutefois qu’il ne s’agit pas d’une réduction, mais d’un report de certains volets de l’assistance externe. D’autre part, en raison de la baisse des prévisions de recettes, trois milliards de gourdes de moins seront fournies par le trésor public. Le gouvernement a dû renoncer momentanément à de nouvelles mesures de tarification douanière et à l’instauration d’une taxe sur les appels téléphoniques entrants, a poursuivi le titulaire de l’économie et des finances.
L'Afrique chichement représentée, Seule l'Afrique du Sud sera présente au G 20.
L'Afrique chichement représentée L’Afrique du Sud assure la maigre représentation du continent noir au sommet du G20, regrette Le Potentiel, un quotidien de Kinshasa. Elle sera le porte-parole d’un continent qui ‘craint d’être oublié dans les efforts pour lutter contre la récession mondiale. Bien que confrontée à un ralentissement sensible de son économie l’Afrique du Sud est la première puissance économique africaine, elle aura dont « une énorme responsabilité lors de la réunion de Londres ». souligne Razia Khan, un économiste sud-africain qui précise que « les investisseurs, rendus frileux par la crise, fuient les marché à risques. Les fonds destinés à l’Afrique commencent à s’assécher. « Les Africains, quant à eux, « déplorent que l’Afrique soit victime d’une crise venue des Etat-Unis, ajoute le quotidien de Kinshasa. Ils aimeraient bien que le G20 soit l’occasion de demander « à l’administration Obama de réparer les dommages causés par la crise dans les économies des pays les plus vulnérables ».
Le CENAREF entend assurer la formation des cadres de l'administration publique en particulier et d'une manière générale de tous ceux qui solliciteront ses services en faisant appel entre autre aux cadres haïtiens de la diaspora.
Il s’agit d’un Centre National de Ressources et de Formation sous entendu des cadres de l’administration publique. L’ex-premier ministre Jacques Edouard Alexis, le patron du CENAREF était l’invité de Mélodie Matin le Mercredi 1er Avril et a fourni beaucoup de précisions sur ce nouveau centre de formation des citoyens et d’éducation citoyenne. Jacques Edouard Alexis demande à l’Etat de mettre davantage de contrôle sur les ONG pour éviter ce gaspillage de ressources. Plus de 90 % de l’aide fournie à Haïti passe par le truchement des ces ONG . « Je ne suis pas un anti-ONG » note Jacques Edouard Alexis. Mais quand le peuple a éé voté, il n’a pas été voter pour les ONG. Le peuple veut trouver toutes sortes de service du gouvernement qu’il a voté. pour le gouvernement est souvent dans l’impossibilité de le faire, à cause des ONG. Beaucoup des parlementaires ayant appuyé le vote de censure contre J.E.A. l’an dernier sont venus le trouver pour lui demander de mettre à leur disposition des possibilités d’acquérir une formation leur permettant de mieux mener leur mission.
Quels sont les enjeux politiques de la prochaine conférence de bailleurs qui se tiendra le 19 avril ? c’est une autre question posée à Jacques Edouard Alexis mercredi matin par Marcus. Disons tout de suite que ce qui est surtout important c’est que cette conférence va avoir lieu. Vue la situation actuelle du pays, il était une nécessité pour la conférence d’avoir lieu en 2008. En 2009, elle est encore plus importante. La crise mondiale a un impacte immense sur les petits pays, en particulier sur Haïti.
Le peuple est invité à voter pour 12 Sénateurs. Le Tiers du sénat + 2 ( le sénateur Roudolphe Boulos ayant été renvoyé pour double nationalité et Noêl Emmanuel Limage étant décédé. . SEPT CENT MILLE ELECTEURS SONT ATTENDUS AUX URNES pour les sénatoriales du 19 Avril. Cependant si le CONSEIL ELECTORAL PROVISOIRE met le paquet, en terme de publicité et de sensibilisation du public, les micro trottoirs réalisés par Mélodie FM montrent que les citoyens ne manifestent pas trop d’interêt à ces élections sénatoriales.
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, participera à la nouvelle conférence des donateurs d’Haïti qu’accueille Washington le 14 avril prochain, ont annoncé samedi les organisateurs dans la capitale fédérale américaine. L’ambassadeur d’Haïti à Washington, Raymond Joseph, a indiqué à l’Associated Press que la Première ministre Michèle Pierre-Louis conduira la délégation haïtienne qui comprendra également plusieurs ministres. Pour sa part, Dora Courrea, directrice du département Caraïbes à la Banque interaméricaine de développement (BID), a déclaré que de nombreux pays et organisations se feront représenter à cette conférence destinée à redynamiser l’aide internationale à Haïti. Tout en faisant savoir que les bailleurs de fonds traditionnels de même que de nouveaux partenaires sont attendus à Washington, Mme Courrea confie qu’il sera difficile de porter la communauté internationale à accorder une assistance massive au pays après les efforts substantiels consentis depuis le passage dévastateur, en 2008, de plusieurs cyclones. « Ce que j’espère est que la conférence offre aux participants l’opportunité de mieux connaître les priorités d’Haïti pour son avenir, même si les nouveaux donateurs potentiels peuvent ne pas être en mesure de financer des projets », a fait savoir la responsable de la BID. Elle a, d’autre part, mentionné l’intérêt particulier que le numéro un de l’ONU manifeste pour l’amélioration des conditions socioéconomiques d’Haïti à travers la réunion de Washington qu’il qualifie de « grande opportunité ». « Le Président Barack Obama m’a dit que nous pouvons faire une grande différence en Haïti même avec des investissements relativement modestes », avait révélé Ban à l’issue de sa rencontre à la mi-mars avec le nouveau dirigeant américain précédée d’une visite à Port-au-Prince en compagnie de l’ex-Président démocrate Bill Clinton. De passage à Paris vendredi, le Secrétaire général a aussi évoqué la question haïtienne avec l’ancien Président français Jacques Chirac.