Certains parlementaires n'ont pas été par quatre chemins pour condamner la descente des lieux de la police à la Faculté de Médecine et de Pharmacie (FMP) dans la nuit de vendredi à samedi pour y déloger des étudiants grévistes. Le président du sénat Kelly Bastien qui s'était porté sur les lieux vendredi minuit se dit convaincu que les problèmes à la faculté de médecine ne pourront pas être résolus dans la violence et la répression par les uns comme par les autres. Pour sa part le sénateur Jean Hector Anacacis croit que si les étudiants de la FMP sont allés un peu trop loin dans la façon dont ils ont exprimé leurs revendications, l'autorisation donnée par le conseil de l'université aux policiers d’ investir en pleine nuit la faculté de médecine est plus que condamnable. Le parlementaire soutient que le rectorat commet une erreur grave en agissant de la sorte.
À la chambre basse, Le député Jonas Coffy condamne le "dangereux précédent cautionné par le rectorat de l'UEH à travers la violation de l'espace universitaire. La seule voix discordante jusqu'à présent vient du président de la commission éducation à la chambre basse Dorson Jean Beauvoir estime que cette intervention était nécessaire pour libérer l'espace de la faculté de médecine occupé, a-t-il dit, par des étudiants intransigeants A signaler que, les membres du décanat de la faculté de médecine et de pharmacie s'occupent à nettoyer l'enceinte afin de préparer la reprise des activités académiques
Le recteur de l'Université d'Haïti (UEH) Jean Vernet Henry, justifie l'intervention des forces de l'ordre à la faculté de Médecine par la nécessité de favoriser la reprise des activités académiques au sein de cette institution. Confirmant que l'intervention a eu lieu sur requête du conseil exécutif de l'Université, M. Henry a dénoncé l'utilisation de l'enceinte de la faculté de Médecine par des groupes politiques. " Des réunions politiques sont organisées régulièrement à la FMP sur l'initiative de quelques groupuscules", martèle le recteur de l'UEH pour qui les étudiants protestataires sont manipulés par des secteurs politiques.
Une foule en furie a abattu puis brûlé lundi à Azua (sud-ouest de la République Dominicaine) un haïtien et un dominicain accusés eux-mêmes d’avoir auparavant assassiné un étudiant dominicain soulagé d’une somme de 6.660 dollars, a annoncé mardi la police locale relayée par EFE. Les corps du ressortissant haïtien Wilson Miguel Pérez Ramìrez, 19 ans, et du dominicain non identifié ont été retrouvés calcinés après l’exécution des deux hommes à coups de bâtons et de pierres. Ce grave incident s’est produit dans la localité de Las Charcas de Azua où une meute de dominicains les poursuivait comme les présumés auteurs de la mort d’Edwin Cedano Matos âgé de 18 ans. La victime a été tuée tôt dans la matinée de lundi par des individus qui se sont emparés de son argent.
Elle arrivera le 3 septembre et séjournera dans le pays jusqu’au 6 septembre 2009. Son but est de prêter un appui au gouvernement haïtien en vue du renforcement des institutions de développement socio-économique, de protection de l’environnement et de renforcement de la sécurité dans le pays. .« la mission cherche à mettre en relief les cas de réussite, notamment les programmes soutenus par la communauté internationale et leur impact sur le processus de développement en Haïti». L’Ambassadeur Albert Ramdin, secrétaire general adjoint de l’OEA a fait savoir que la mission tiendra avec les autorités haïtiennes des discussions additionnelles sur l'appui continu de la communauté interaméricaine à Haïti.
Seront membres de cette mission de hauts fonctionnaires des institutions du système interaméricain, notamment de l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS), de la Banque interaméricaine de développement (BID), de l'Institut interaméricain de coopération pour l'agriculture (IICA), de la Fondation panaméricaine de développement (PADF), des représentants d'États membres de l'OEA ainsi que des autorités de l'Organisation hémisphérique. La mission aura pour objectif d'encourager les institutions participantes à entreprendre des efforts et des initiatives concertés et d'attirer l'attention sur les réalisations du gouvernement et du peuple haïtiens ainsi que sur l'engagement pris par la communauté internationale d'une part, de contribuer à améliorer le climat politique, la situation économique et les conditions de sécurité et, d'autre part, de chercher à adapter les mandats émanés des institutions aux priorités définies par les autorités haïtiennes.
La mission fait suite aux mandats émanés du cinquième Sommet des Amériques et de la Résolution 2487 de l'Assemblée générale de l'OEA en appui au développement socio-économique et à la stabilité politique en Haïti. Cette résolution exhorte les institutions internationales de prêt et les partenaires d'Haïti à continuer à coordonner leurs initiatives avec le gouvernement haïtien, en vue de maximiser les résultats au moyen de filières et de procédures coordonnées pour la fourniture de l'ai
La Banque mondiale a annoncé mardi avoir décidé d’accorder un don de 22 millions de dollars à Haïti afin d’améliorer le sort des écoliers issus des couches sociales les plus défavorisées.Selon un communiqué rendu public à Washington, grâce à cette enveloppe au moins 135.000 enfants auront accès à l’école primaire pendant une année supplémentaire. Une partie des fonds servira aussi à l’amélioration des résultats de 40.000 écoliers et à l’acquisition de nouvelles fournitures scolaires.Ce don provient du projet "Education pour tous" dont les concepteurs souhaitaient permettre aux enfants des pays en développement de boucler au moins leurs études primaires à leur sortie du système scolaire. Ce programme a été mis en place par la Banque mondiale en 2002.Le communiqué rappelle que les dernières données de l’UNICEF, publiées il y a deux ans, montraient qu’au niveau primaire à peine un enfant haïtien sur deux est scolarisé.La BM, qui n’accorde plus que des dons à Haïti, avait déjà récemment décaissé des fonds pour la reconstruction d’un certain nombre d’écoles détruites par le passage dévastateur, en 2008, de quatre ouragans et tempêtes tropicales.