La mer a accueilli beaucoup d’invités à l’Ile-à-Vache (située à 10 km au sud-est de la ville des Cayes, Sud d’Haïti) le week-end écoulé à l’occasion de la première régate haïtienne à être organisée sur cette célèbre île. Une manière de promouvoir les métiers de la mer et de stimuler le tourisme dans cette région dotée de grandes potentialités. Le samedi 29 août, pour la première fois en Haïti, une régate a pris le large. Et l’Ile-à-Vache a servi de cadre pour cette course de vitesse entre plusieurs bateaux. Cette compétition a réuni une vingtaine de voiliers pilotés par des marins locaux et sponsorisée par 17 entreprises commerciales haïtiennes. Pour le bon déroulement de l’initiative, chaque entreprise a apporté une contribution minimale de 750 dollars américains. Le montant recueilli a servi à peindre les bateaux en compétition, chaque voilier devant porter les couleurs d’une institution. Il était également question de dessiner les logos des sponsors, de récompenser les gagnants, de payer l’animation et de loger les quelque 16 journalistes ayant fait le déplacement. Ont également pris part a l’activité deux bateaux de contrôle, un bateau sécuritaire, un bateau de presse motorisé et un bateau de presse voilier. Sur place, près d’un millier de personnes, des habitants locaux mais également en provenance de la « grande terre » pour assister à l’évènement. Si la régate est un loisir, elle n’en est pas moins un sport vu l’effort physique auquel elle fait appel de la part des compétiteurs. Aussi sur chaque voilier, il y avait quatre marins expérimentés. Chacun d’eux avait un rôle précis. Et ceux qui ont franchi les premiers la ligne d’arrivée ont vraisemblablement fait preuve non seulement de la meilleure coordination, mais également de la plus grande dextérité, entre autres qualité requises. Romane Viédasque, le capitaine du bateau aux couleurs de Ticket Magazine, a été le premier à gagner le rivage sous les applaudissements du public. Originaire de l’Ile-à-Vache, celui-ci a pratiquement grandi dans la mer et a appris le métier de marin sur le tard. Avant de devenir pêcheur, il était enseignant. Il décrit cette première régate haïtienne comme une excellente expérience qui rehausse l’image de son île. « Cette régate est une grande fierté pour la commune », s’exclame-t-il.
Le Dr José Augustin, membre du personnel médical de l’hôpital communautaire Zanmi Lasante (Partners in health) à Cange (Centre), a été retrouvé noyé mardi dans la piscine de l’hôtel Maguana à Hinche.Lors de la découverte du corps, le médecin avait les yeux crevés et le nez ensanglanté.D’importants efforts ont été nécessaires pour dégager le corps qui reposait au fond de la piscine.La police a ouvert une enquête en vue de déterminer les causes du décès suspect du Dr José Augustin.Selon les premières informations, le disparu vivait à l’hôtel Maguana.
Le Conseil de Direction de la Faculté des Sciences (FDS) de l'Université d'Etat d'Haïti (UEH) informe la communauté universitaire de l'UEH et la population en générale, que le samedi 29 août 2009 vers 1 heure p.m., une trentaine d'individus, certains portant une cagoule, ont fait irruption dans la cour de l'établissement. Ils ont brisé une des vitres d'un bus appartenant à la Faculté, un autre véhicule stationné dans cette même cour a eu toutes ses vitres brisées. Selon des étudiants de la FDS présents lors des faits, les casseurs ont proféré des menaces à l'intention de la Direction, coupable, selon eux, d'avoir autorisé la tenue dans l'enceinte de la FDS d'une réunion d'étudiants et de professeurs de la Faculté de Médecine et de Pharmacie (FMP). Le lundi 31 août 2009, vers trois heures p.m., un groupe d'individus a fait irruption à nouveau dans l'enceinte de la FDS. Parmi eux, un sous-groupe de cinq (5) qui se sont identifiés, dont Martial Benêche, étudiant à la Faculté de Médecine et de Pharmacie, a pu entrer dans la partie de l'immeuble hébergeant l'administration de l'institution. Ils ont insisté pour être reçus par le Conseil de Direction. Ils ont alors demandé au Conseil de Direction de procéder à la fermeture immédiate de l'administration et de convoquer une assemblée pour que celle-ci se prononce sur l'opération menée le vendredi soir par la Police nationale d'Haiti. Le conseil leur a fait comprendre qu'en tant que responsable de la gestion du service public que représente la FDS, il ne saurait accéder à leur demande de fermeture de l'institution et que d'autre part, il désapprouve leur méthode pour le moins cavalière. Les membres du Conseil leur ont fait aussi remarquer que la FDS a une longue tradition de débats dans le respect des autres et que les enseignants, les étudiants et le personnel administratif de la FDS sont libres de se réunir et de discuter de tout ce qui leur semble opportun sans demander une autorisation quelconque de la Direction. Les membres du groupe ont alors annoncé qu'ils allaient fermer les portes de l'administration avec cadenas et chaînes. Le Conseil a demandé aux employés de l'institution de quitter leur bureau, ce qu'ils ont fait sous la «protection» d'un groupe d'étudiants de la FDS formant un cordon de sécurité, et sous les injures des «manifestants» massés devant l'administration. Ceux-ci ont alors fermé la porte d'entrée donnant accès à l'administration de la FDS. Le Conseil de Direction condamne avec force ces actes de violence et d'intimidation, inacceptables. Il demande par ailleurs aux autorités d'assurer la sécurité des personnes fréquentant à un titre ou à une autre le service public que présente la FDS. Il entend porter plainte auprès des autorités compétentes pour les suites que de droit. Le Conseil de Direction renouvelle son engagement de servir la communauté et sa ferme volonté de favoriser le dialogue avant tout pour résoudre les problèmes au sein de l'UEH. Le Conseil de Direction
Les travaux de construction de la route CayesJérémie ont été lancés hier jeudi 3 septembre par le premier ministre du gouvernement Michèle Pierre-Louis.
La cérémonie s'est déroulée en présence notamment du ministre des travaux publics, Jacques Gabriel, du représentant de la Banque interaméricaine de développement (BID), des ambassadeurs du Canada et du Brésil ainsi que des autorités locales. .
D'une longueur de 81 km, la nouvelle route devrait faciliter la circulation automobile et les échanges économiques entre les départements de la Grand'Anse (sud-ouest) et du Sud. .
L'ouvrage sera réalisé par la firme brésilienne Constructora OAS grâce à un financement de 95 millions de dollars de la BID et du Canada. .
Haïti, Plaque tournante de la drogue. Nous verrons comment les forces de la PNH traquent les trafiquants de drogue. Voici le titre de ce reportage de plusieurs minutes diffusés jeudi soir sur la chaine TV5.
Haïti y est présenté comme un pays infesté par la drogue, un pays où les trafiquants sont rois. Et le reportage montre des policiers français qui prètent main forte aux policiers haïtiens. Haïti, une plaque tournante de la cocaïne, rappelle le reportage où 50 % de la cocaïne transite dans les slums haïtiens avant de faire route vers l’occident.
Et le reportage nous amène à Cité Soleil, le bidon ville le plus dangereux du pays. On y voit des spécialistes anti-gangs français y mener une opération. Il s’agit de libérer deux jeunes filles kidnappées .
Le reportage emmène aussi les spectateurs dans une luxueuse villa. Tout est en place pour la fouille de la villa. Mais il faut attendre l’arrivée du juge de paix, un personnage très puissant dans ce pays et qui fait la pluie et le beau temps. Après une longue attente, il s’amème ce Juge de paix, vêtu d’un costume trois pièces. La fouille peut alors commencer. On défonce les portes de la villa. On arrête l’individu qui s’y trouve, le propriétaitre ? le reportage ne le dit pas. Mais on s’étonne du luxe régnant dans la ville, alors que le propriétaire ne travaille pas. Ce que cherchent les policiers, c’est un arsenal. Les policiers, encouragés par leur confrère français fouillent partout. Mais soudain, alors qu’on ne s’y attendait pas, le juge de paix donne l’ordre d’arrêter toutes les fouilles. On se trouve derrière une porte qui abrite peut être l’arsenal recherché ‘Mais le juge de paix interdit que les fouilles aillent plus loin. Et tout le monde est donc forcé de s’en aller. Policiers haïtiens et confrères français sont priés de se plier à l’ordre du Juge de Paix. . Et le juge de paix travaillant dans ce pays classé parmi les plus corrrompus de la planète a eu gain de cause.
Et le reportage prend fin en rappelant que 240 millions d’euro ont été versés pour contrer le travail des narco traficants. Et où il y a de plus en plus d’ armes de guerre venant des Etats-Unis et où 60 gendarmes français détachés dans l’île prêtent main forte à la police locale.
Et c’est la fin de ce reportage un peu surprenant diffusé sur les antennes de TV 5 hier soir.