Une fusillade opposant plusieurs partisans et sympathisants du Parti haïtien tèt kale (PHTK), au cours de la journée du 9 février 2021, dans la commune des Gonaïves, chef-lieu du département de l’Artibonite, a fait au moins deux (2) morts et trois (3) blessés, a informé le correspondant de Haïti standard présent dans ledit département.
Selon des informations recueillies par notre correspondant, la fusillade a eu lieu lors d’une réunion organisée par le délégué départemental de l’Artibonite Jean Osner Amisial, dans son restaurant situé sur la route « des Dattes », au coeur de la Cité de l’indépendance.
Parmi les blessés, le chef de gang de « Dekawo » Polda ainsi connu, réputé proche du pouvoir en place. Les autorités policières au niveau de la commune des Gonaïves ont confisqué le véhicule appartenant au nommé Polda.
À noter que les raisons entourant cet affrontement sont pour le moment inconnues, car les autorités n’ont rien communiqué sur ce dossier.
Intervenant à Radio Vision 2000, ce mardi 9 février 2021, l’avocat et homme politique, Me Samuel Madistin affirme que le dossier est grossier au plan juridique. Pour l’homme de loi, les faits de tentative de coup d'État et de complot contre la sûreté intérieure de l’État ne sont pas fondés en droit en raison d’un manque de matérialité des faits.
Mardi, le juge Dabrésil, l’inspecteur Marie Louise Gauthier et les 23 personnes interpellés ont été conduits à la prison de la Croix des Bouquets, avons-nous appris.
Dans un rapport intitulé, vague d’arrestations à Tabarre pour complot contre la sureté intérieure de l’Etat : La FJKL s’interroge sur la véritable motivation de l’Exécutif. Après avoir pris connaissance du dossier et visité lesm détenus à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), l’organisme de droits humains dirigé par Me Madistin a produit des recommandations.
Pour la FJKL, il appartient aux autorités de justice de libérer purement et simplement le juge Yvickel DABRESIL et toutes les personnes arrêtées avec lui.
Au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ), la FJKL recommande de se saisir d’office du dossier du juge Dabresil sur le plan disciplinaire.
Selon la FJKL, il est également du devoir du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) et des associations de Magistrats de rester dans les limites qui leur sont fixées par la loi et de laisser la politique aux politiciens et organisations militantes pour ne pas affaiblir l’institution judiciaire.
Plusieurs associations de magistrats (l’Association nationale des magistrats haïtiens / Anamah, l’Association professionnelle des magistrats / Apm et le Réseau national des magistrats haïtiens / Renamah) envisagent de saisir la Cour interaméricaine des droits humains (Cidh) sur l’arrestation illégale, à l’aube du dimanche 7 février 2021, du juge à la Cour de Cassation Yvickel Dieujuste Dabrésil, ont-elles fait savoir, en conférence de presse, le lundi 8 février 2021, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
« Si les gens au pouvoir n’obtempèrent pas aux dispositions de l’article 186 de la Constitution, nous allons saisir la Cour interaméricaine des droits humains, cette arrestation illégale du juge Yvickel Dieujuste Dabrésil », déclare le juge Ikenson Édumé, président du Renamah.
L’Association nationale des magistrats haïtiens (Anamah), l’Association professionnelle des magistrats (Apm) et le Réseau national des magistrats haïtiens (Renamah) ordonnent la libération immédiate du juge à la Cour de Cassation Yvickel Dabrésil, victime « d’enlèvement » de la part du pouvoir de facto en place.
Cette arrestation « illégale et arbitraire » du juge Dabrésil, malmené par des agents de l’Unité de sécurité générale du Palais national (Usgpn), doit être plutôt assimilée à un cas d’enlèvement, estime, de son côté, le juge Jean Wilner Morin, président de l’Anamah.
La conférence de presse du lundi 8 février 2021 des 3 associations de magistrats a été donnée devant la barrière principale de l’École de la magistrature (Ema), dont l’accès à l’enceinte (à Frères, dans la commune de Pétionville, à l’est de la capitale, Port-au-Prince) a été interdit aux magistrats.
« Il était 2 heures 59 a.m. (7:59 gmt), le dimanche 7 février 2021. À cette heure, on ne saurait procéder à l’arrestation de personne, s’il n’y a pas eu de flagrant délit. Or, c’est un magistrat de la plus haute instance de la magistrature du pays », souligne l’Anamah.
Sur les ondes d’une station de radio privée, le titulaire de facto du Ministère de la justice, Rockefeller Vincent, a menacé d’arrêter le juge à la Cour de Cassation, Me. Joseph Mécène Jean-Louis, choisi par l’opposition politique et la société civile comme président provisoire pour diriger une transition de rupture en Haïti, en remplacement de Jovenel Moïse, dont le mandat constitutionnel comme président est arrivé à terme le dimanche 7 février 2021.
Pour un traitement en profondeur de l’affaire, le Renamah souhaite une enquête approfondie.
Dans l’intervalle, les magistrats subissent des menaces, révèle le Renamah, appelant les autorités politiques à assurer la sécurité des magistrats, qui défendent l’indépendance de la justice.
Plusieurs associations de magistrats (l’Association nationale des magistrats haïtiens / Anamah, l’Association professionnelle des magistrats / Apm et le Réseau national des magistrats haïtiens / Renamah) envisagent de saisir la Cour interaméricaine des droits humains (Cidh) sur l’arrestation illégale, à l’aube du dimanche 7 février 2021, du juge à la Cour de Cassation Yvickel Dieujuste Dabrésil, ont-elles fait savoir, en conférence de presse, le lundi 8 février 2021, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
« Si les gens au pouvoir n’obtempèrent pas aux dispositions de l’article 186 de la Constitution, nous allons saisir la Cour interaméricaine des droits humains, cette arrestation illégale du juge Yvickel Dieujuste Dabrésil », déclare le juge Ikenson Édumé, président du Renamah.
L’Association nationale des magistrats haïtiens (Anamah), l’Association professionnelle des magistrats (Apm) et le Réseau national des magistrats haïtiens (Renamah) ordonnent la libération immédiate du juge à la Cour de Cassation Yvickel Dabrésil, victime « d’enlèvement » de la part du pouvoir de facto en place.
Cette arrestation « illégale et arbitraire » du juge Dabrésil, malmené par des agents de l’Unité de sécurité générale du Palais national (Usgpn), doit être plutôt assimilée à un cas d’enlèvement, estime, de son côté, le juge Jean Wilner Morin, président de l’Anamah.
La conférence de presse du lundi 8 février 2021 des 3 associations de magistrats a été donnée devant la barrière principale de l’École de la magistrature (Ema), dont l’accès à l’enceinte (à Frères, dans la commune de Pétionville, à l’est de la capitale, Port-au-Prince) a été interdit aux magistrats.
« Il était 2 heures 59 a.m. (7:59 gmt), le dimanche 7 février 2021. À cette heure, on ne saurait procéder à l’arrestation de personne, s’il n’y a pas eu de flagrant délit. Or, c’est un magistrat de la plus haute instance de la magistrature du pays », souligne l’Anamah.
Sur les ondes d’une station de radio privée, le titulaire de facto du Ministère de la justice, Rockefeller Vincent, a menacé d’arrêter le juge à la Cour de Cassation, Me. Joseph Mécène Jean-Louis, choisi par l’opposition politique et la société civile comme président provisoire pour diriger une transition de rupture en Haïti, en remplacement de Jovenel Moïse, dont le mandat constitutionnel comme président est arrivé à terme le dimanche 7 février 2021.
Pour un traitement en profondeur de l’affaire, le Renamah souhaite une enquête approfondie.
Dans l’intervalle, les magistrats subissent des menaces, révèle le Renamah, appelant les autorités politiques à assurer la sécurité des magistrats, qui défendent l’indépendance de la justice.
Le Département d’Etat américain fixera sa position sur le dossier d’Haïti bientôt
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Politique
Usa
• February 11, 2021
By Emmanuel Paul - 23 hours ago
02,604 1 minute read
ZOOM-Haiti-News - Le nouveau Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, s’apprête à acheminer une correspondance au Congrès américain en vue de fixer la position de l’administration de Joe Biden sur la crise en Haiti. M. Blinken discutera avec le chef de l’Etat américain cette semaine sur le dossier d’Haiti qui a suscité beaucoup d’émoi à Washington ces derniers jours.
Pressé de dire si l’administration américaine compte réellement soutenir Jovenel Moise jusqu’au 7 Février 2022, M. Blinken n’a pas voulu donner de réponse au groupe de parlementaires (Chambre des représentants), ayant exigé le départ de Jovenel Moise du pouvoir le 7 Février dernier. Le ministre américain des affaires étrangères a dit prendre acte de l’évolution de la situation en Haiti lors d’une conversation avec les congressmen.
En effet, dans une correspondance adressée au Secrétaire d’Etat, un groupe de 7 membres de la chambre des représentants des États-Unis ont exprimé leurs inquiétudes face à la situation qui sévit en Haiti actuellement. Ils ont exigé le départ de Jovenel Moise conformément aux dispositions de la constitution haïtienne.
Il est à noter que l’ambassade américaine a publié un communiqué le 9 Février 2021 dans lequel elle dit questionner le bien-fondé de la décision de l’administration Moise-Jouthe d’envoyer à la retraite anticipée trois Juges de la Cour de Cassation, Mécène Jean-Louis, Ivikel Dabrésil et Wendelle Coq Thélot, pressentis (par l’opposition) pour remplacer Jovenel Moïse. Une décision qui “risque de porter atteinte aux institutions démocratiques haïtiennes” a indiqué le communiqué de l’Ambassade américaine.