Dans une publication sur son compte Twitter, Me. André Michel a fait savoir que « le Secteur Démocratique et Populaire rejette l'avis de recherche émis contre Ralph Youri Chévry » qui est l’un des dirigeants de la structure politique de l’opposition.
Après une descente des lieux des agents de la DCPJ à la résidence privée de l'ex maire de Port-au-Prince, Ralph Youri Chévry le 6 février 2021 dernier, la PNH a émis, lundi 8 février, un avis de recherche contre lui.
Dans cet avis de recherche, la PNH accuse le membre du Secteur Démocratique et Populaire d'assassinat, « de tentative d'assassinat, de destruction de biens publics et privés et d'association de malfaiteurs ».
Selon André Michel, cet avis de recherche n'est autre qu'un «acte d’intimidation et de répression Politique inacceptable en 2021».
Le Porte-parole du SDP « appelle à la poursuite de la mobilisation populaire ».
Dans une publication sur son compte Twitter, Me. André Michel a fait savoir que « le Secteur Démocratique et Populaire rejette l'avis de recherche émis contre Ralph Youri Chévry » qui est l’un des dirigeants de la structure politique de l’opposition.
Après une descente des lieux des agents de la DCPJ à la résidence privée de l'ex maire de Port-au-Prince, Ralph Youri Chévry le 6 février 2021 dernier, la PNH a émis, lundi 8 février, un avis de recherche contre lui.
Dans cet avis de recherche, la PNH accuse le membre du Secteur Démocratique et Populaire d'assassinat, « de tentative d'assassinat, de destruction de biens publics et privés et d'association de malfaiteurs ».
Selon André Michel, cet avis de recherche n'est autre qu'un «acte d’intimidation et de répression Politique inacceptable en 2021».
Le Porte-parole du SDP « appelle à la poursuite de la mobilisation populaire ».
Une fusillade opposant plusieurs partisans et sympathisants du Parti haïtien tèt kale (PHTK), au cours de la journée du 9 février 2021, dans la commune des Gonaïves, chef-lieu du département de l’Artibonite, a fait au moins deux (2) morts et trois (3) blessés, a informé le correspondant de Haïti standard présent dans ledit département.
Selon des informations recueillies par notre correspondant, la fusillade a eu lieu lors d’une réunion organisée par le délégué départemental de l’Artibonite Jean Osner Amisial, dans son restaurant situé sur la route « des Dattes », au coeur de la Cité de l’indépendance.
Parmi les blessés, le chef de gang de « Dekawo » Polda ainsi connu, réputé proche du pouvoir en place. Les autorités policières au niveau de la commune des Gonaïves ont confisqué le véhicule appartenant au nommé Polda.
À noter que les raisons entourant cet affrontement sont pour le moment inconnues, car les autorités n’ont rien communiqué sur ce dossier.
Intervenant à Radio Vision 2000, ce mardi 9 février 2021, l’avocat et homme politique, Me Samuel Madistin affirme que le dossier est grossier au plan juridique. Pour l’homme de loi, les faits de tentative de coup d'État et de complot contre la sûreté intérieure de l’État ne sont pas fondés en droit en raison d’un manque de matérialité des faits.
Mardi, le juge Dabrésil, l’inspecteur Marie Louise Gauthier et les 23 personnes interpellés ont été conduits à la prison de la Croix des Bouquets, avons-nous appris.
Dans un rapport intitulé, vague d’arrestations à Tabarre pour complot contre la sureté intérieure de l’Etat : La FJKL s’interroge sur la véritable motivation de l’Exécutif. Après avoir pris connaissance du dossier et visité lesm détenus à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), l’organisme de droits humains dirigé par Me Madistin a produit des recommandations.
Pour la FJKL, il appartient aux autorités de justice de libérer purement et simplement le juge Yvickel DABRESIL et toutes les personnes arrêtées avec lui.
Au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ), la FJKL recommande de se saisir d’office du dossier du juge Dabresil sur le plan disciplinaire.
Selon la FJKL, il est également du devoir du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) et des associations de Magistrats de rester dans les limites qui leur sont fixées par la loi et de laisser la politique aux politiciens et organisations militantes pour ne pas affaiblir l’institution judiciaire.
Plusieurs associations de magistrats (l’Association nationale des magistrats haïtiens / Anamah, l’Association professionnelle des magistrats / Apm et le Réseau national des magistrats haïtiens / Renamah) envisagent de saisir la Cour interaméricaine des droits humains (Cidh) sur l’arrestation illégale, à l’aube du dimanche 7 février 2021, du juge à la Cour de Cassation Yvickel Dieujuste Dabrésil, ont-elles fait savoir, en conférence de presse, le lundi 8 février 2021, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
« Si les gens au pouvoir n’obtempèrent pas aux dispositions de l’article 186 de la Constitution, nous allons saisir la Cour interaméricaine des droits humains, cette arrestation illégale du juge Yvickel Dieujuste Dabrésil », déclare le juge Ikenson Édumé, président du Renamah.
L’Association nationale des magistrats haïtiens (Anamah), l’Association professionnelle des magistrats (Apm) et le Réseau national des magistrats haïtiens (Renamah) ordonnent la libération immédiate du juge à la Cour de Cassation Yvickel Dabrésil, victime « d’enlèvement » de la part du pouvoir de facto en place.
Cette arrestation « illégale et arbitraire » du juge Dabrésil, malmené par des agents de l’Unité de sécurité générale du Palais national (Usgpn), doit être plutôt assimilée à un cas d’enlèvement, estime, de son côté, le juge Jean Wilner Morin, président de l’Anamah.
La conférence de presse du lundi 8 février 2021 des 3 associations de magistrats a été donnée devant la barrière principale de l’École de la magistrature (Ema), dont l’accès à l’enceinte (à Frères, dans la commune de Pétionville, à l’est de la capitale, Port-au-Prince) a été interdit aux magistrats.
« Il était 2 heures 59 a.m. (7:59 gmt), le dimanche 7 février 2021. À cette heure, on ne saurait procéder à l’arrestation de personne, s’il n’y a pas eu de flagrant délit. Or, c’est un magistrat de la plus haute instance de la magistrature du pays », souligne l’Anamah.
Sur les ondes d’une station de radio privée, le titulaire de facto du Ministère de la justice, Rockefeller Vincent, a menacé d’arrêter le juge à la Cour de Cassation, Me. Joseph Mécène Jean-Louis, choisi par l’opposition politique et la société civile comme président provisoire pour diriger une transition de rupture en Haïti, en remplacement de Jovenel Moïse, dont le mandat constitutionnel comme président est arrivé à terme le dimanche 7 février 2021.
Pour un traitement en profondeur de l’affaire, le Renamah souhaite une enquête approfondie.
Dans l’intervalle, les magistrats subissent des menaces, révèle le Renamah, appelant les autorités politiques à assurer la sécurité des magistrats, qui défendent l’indépendance de la justice.