$2 millions réclamés pour libérer 2 Dominicains kidnappés à Port-au-Prince samedi
Selon l’agence de presse Efe, 2 citoyens dominicains et 1 réalisateur de films haïtiens ont été enlevés en Haïti alors qu’ils rentraient à la capitale après un tournage dans le sud du pays.
Les Dominicains transportaient du matériel cinématographique coûteux dans le véhicule, qui a également été pris par le gang de kidnappeurs.
Rezo Nòdwès apprend que le ministère dominicain des Affaires Etrangères suit l’affaire de l’enlèvement des techniciens dominicains.
Les deux Dominicains travaillent comme techniciens pour la société de production cinématographique Muska Group et au moment de l’enlèvement, ils étaient accompagnés d’un interprète haïtien, a déclaré dimanche un responsable de la société à Efe.
Selon la presse locale, les ravisseurs ont demandé 2 millions de dollars en échange de leur libération.
L’enlèvement a eu lieu samedi soir dans le secteur connu sous le nom de 5e Avenue, à l’entrée sud de Port-au-Prince, un secteur considéré comme dangereux en raison de l’insécurité existante.
L’enlèvement a eu lieu entre 21h45 et 22h samedi, alors que l’équipe de production regagnait la capitale haïtienne après un tournage qui s’est terminé tard dans la ville côtière de Jacmel.
Trois nouveaux juges nommés par Joenel Moïse à la cour de cassation: Rockfeller Vincent tente de justifier, Jean Renel Sénatus et Youri Latortue scandalisés
GAZETTE-HAITI - La nouvelle administration de Joe Biden a exprimé sa préoccupation suite à l'arrêté présidentiel mettant à la retraite trois juges de la cour de cassation. Pour justifier la décision, le ministre de la justice et de la sécurité publique, Rockefeller Vincent rappelle que le 19 février, le président avait fait choix des trois autres juges sur une liste que lui avait soumise le sénat, dirigé par Youry Latortue, le 30 août 2017. Les deux intéressés ont rapidement réagi pour dénoncer le communiqué. Il s’agit pour eux d’ « une vaine tentative pour justifier la nomination irrégulière des trois juges » sur une liste, disent-ils, « tombée de plein droit ».
Le 17 février 2021, la secrétaire adjointe par intérim du Bureau des affaires de l'hémisphère occidental du Département d'État des États-Unis, Julie Chung, s’est dit « préoccupée » par les menaces qui planent sur la démocratie en Haïti. « Je suis alarmée par les récents actes autoritaires et non démocratiques - des révocations et nominations unilatérales de juges de la (Cour de cassation), aux attaques contre des journalistes », avant d’indiquer que « le respect des normes démocratiques est vital et non négociable ».
Contrarié, le pouvoir monte le ton. Le conseiller du président Jovenel Moïse, Patrick Crispin, réplique.
« la nouvelle administration de Joe Biden n'a pas à s'immiscer dans la politique intérieure d'Haïti, qui n'a pas de leçons à recevoir de l'étranger », a fustigé Monsieur Crispin, sur plusieurs médias de la capitale.
Les États-Unis vont une fois de plus manifester leur support au système judiciaire haïtien. De fait, dans une note publiée le 19 février, l'ambassade des États-Unis en Haïti dit « réaffirmer leur soutien à un pouvoir judiciaire indépendant, sans aucune ingérence de l'exécutif. Une démocratie efficace nécessite un pouvoir judiciaire indépendant, une législative fonctionnelle, un exécutif qui protège le droit de tous ».
Le pouvoir de son côté n'a pas pris encore de temps pour réagir. Le ministre de la justice et de la sécurité publique, Rockefeller Vincent, dans une note, le même vendredi 19 février 2021, souligne à l’attention de la population que « les honorables juges régulièrement nommés à la cour de cassation de la république par arrêté présidentiel en date du 11 février 2021, sont tous les trois tirés, d'une liste soumise par le sénat de la république en date du 30 août 2017 portant les signatures respectives de l'ancien président de la commission justice et sécurité, Monsieur Jean Renel Senatus et du président d'alors, monsieur Youry Latortue ». « Le président de la république a agi, dans le cadre de ces nominations, en strict respect des procédures définies et tracées par la constitution, avec la pleine et entière participation du sénat de la république, sur leadership de l'ancien sénateur susdit », conclut la note.
L’ancien sénateur Jean Renel Senatus, à travers son bureau, fait savoir que le régime cherche à justifier ses derniers arrêtés. Le bureau du Me. Senatus explique qu'il « est choqué de lire sur les réseaux sociaux, une note portant la signature du ministre de facto de la Justice et de la Sécurité Publique en la personne de Monsieur Rockfeller VINCENT, datée du 19 février 2021, dans laquelle il a fait usage du nom du Sénateur dans la vaine tentative de justifier la récente nomination irrégulière, hors norme et de manière inconstitutionnelle de trois (3) juges à la cour de cassation de la République ».
Si Senatus admet qu'il y avait vraiment une liste en date du 30 août 2017, toutefois il a tenu à apporter des éclaircissements. « Sur la liste du 30 aout 2017, contenant quatre (4) sièges de trois (3) candidats chacun, quatre (4) Juges ont été régulièrement nommés à savoir Jean Claude THEOGENE, Jean Joseph LEBRUN, Stenio BELLEVUE et Yvickel D. DABREZIL. Ce faisant la liste est tombée de plein droit et en cas aucun candidat ne peut être repêché sur cette liste », précise le sénateur de l'ouest dans cette note.
De son côté, l’ancien sénateur Youri Latortue indique que « le ministre de facto de la justice tente de déplacer le débat pour disculper le président de facto Jovenel Moïse, des graves violations de la constitution auxquelles il s'est adonné ».
Le dirigeant du parti AAA abonde dans le même sens que son collègue Senatus sur la liste du 30 août 2017, tout en rappelant au ministre que l'affaire concerne "l'inamovibilité des juges", « principe fondamentale du pouvoir judiciaire; tel que consacré par l'article 177 de la constitution amendée de 1987: "les juges de la cour de cassation, ceux des cours d'appel, et des tribunaux de première instance, sont inamovibles. Ils ne peuvent destituer que par forfaiture légalement prononcée, ou suspendu à la suite d'une inculpation. Ils ne peuvent être d'affection nouvelle sans leur consentement même en cas de promotion. Il ne peut être mis fin à leur service durant leur mandat qu'en cas d'incapacité physique et mentale permanente dûment constaté ». Pour Youri Latortue, Jovenel Moïse a commis « une violation grave de la constitution et de l'indépendance du pouvoir judiciaire consacrée par les articles 50 et 60. Une telle violation constitue un crime de haute trahison, nécessitant la mise en place de la haute cour de justice ».
Des milliers de personnes révoltés par l’assassinat crapuleux du Dr Ernst Pady lors d’une tentative de kidnapping, ont manifesté contre l’insécurité et pour le depart de Jovenel Moïse.
Gazettehaiti.com
Ce dimanche 7 mars à l’initiative des travaileurs de la santé, plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans la capital conte l’insécurité marquee otamment par le kidnapping.
Révolté par l’assassinat du Dr Pad le dimanche 28 février, lors d’ue tentative d’enlèvement et de la jeune infirmièe Edlyne Mentr le 2 mars dernier, alors qu’ele reenait de la banque, des professionnels de santé seconds par des militants politiques des professionnels de santé ont gagné les rues pour dire non à l’insécurité et au kidnaping.
Notons que plusieurs personnalités publiquestels le journaliste Jean Monard Metellus, le déenseur des roits de l’homme Pierre Espérance, les ex-sénateurs Gérald gilles, Steven Benoit , Francisco Delacruz ont apporté leur soutien à cette marche. Ils en ont profité pour demander à Jovenel Moïse de s’en aller.
Cela s’est passé pendant la semaine. Des agents de la DEA et du FBI ont menotté deux bandits et sont repartis avec eux.
Il s’agit de Joseph Mathieu qui avait transgressé son ordre de ne pas quitter les Etats-Unis où il était sous le coup d’un mandat d’arrêt pour trafic de drogue et de Benjamin Peterson arrivant en troisième position parmi les chefs de gang du Village de Dieu et responsable de 10 Kidnappings, parmi eux ceux de deux citoyens américains.
Arrêtés par des gents de la PNH, ils ont été remis aux agents de la DEA et du FBI , rentrés les cueillir à Port-au-Prince.
Tous deux ont été embarqués à bord d’un petit avion des agents de la DEA.
Il se trouvent maintenant aux Etats-Unis.
L’affaire n’a pas fait beaucoup de bruits.
Mais le Premier Ministre Jouthe Joseph a félicité les agents de la PNH pour ce beau coup de filet, tandis que les responsables de l’administration du Palais National ont tenu à rectifier précisant que Mathieu ne travaillait pas au Palais National malgré la carte Palais National trouvée en sa possession.
Il s’agissait d’une carte d’accès au Palais National ( qui a citculée sur les réseaux sociaux avec diférentes cartes d’identité . ) Il livraient donc de la marchandise au Palais National. Mais Il n’a pas été précisé quel genre de marchandises, livrait-il, pour être en possession d’une telle carte. .
Izo et Manno du gang « 5 secondes » sollicitent l’aide financière du directeur de l’EDH
Wilder SYLVAIN07/03/2021
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(TripFoumi Enfo)- Deux chefs du gang « 5 secondes » écrivent au directeur de l’Électricité d’Haïti, Michel Présimé. Objectifs : demander une aide financière et logistique afin de réaliser un événement culturel à Village-de-Dieu, leur fief,.
Dans une lettre, circulant sur les réseaux sociaux, les deux puissants chefs de gang de Village-de-Dieu, Izo et Manno, sollicitent une aide financière et logistique de la part du directeur de l’EDH afin de célébrer, sans difficultés, les trois ans d’existence de ce groupe armé les 7 et 8 mars. «
« 5 secondes » est un groupe armé logé à Village-de-Dieu, rentrée Sud de la Capitale haïtienne. Depuis tantôt 2 ans, ce gang est dirigé par Izo et Manno, respectivement numéro 1 et numéro 2 du groupe.
Des artistes comme Fantom, Kolonel Frezz, Mechans-T et Vag lavi auront à offrir des performances live, à l’occasion du troisième anniversaire de cette bande armée.