1) Hérard ABRAHAM: lieutenant-général retraité, ancien commandant en chef des FAd’H, ancien ministre des Affaires étrangères et des Cultes, ancien ministre de l’Intérieur et de la Défense nationale ;
2) Prosper AVRIL: lieutenant-général retraité, ancien chef d’État haïtien (17 septembre 1989 10 mars 1990 ;
3) Mondésir BEAUBRUN : général de brigade retraité, ancien ministre de l’Intérieur et d Défense nationale ;
4) Pierre H. CHERUBIN: général de brigade retraité, ancien membre du haut état-major des FAd’H ;
5) Gérard LACRETE: major-général retraité, ancien membre de l’état-major des FAd’H ;
6) Jodel LESSAGE: lieutenant-général, commandant en chef des Forces Armées d’Haïti ;
7) Fritz ROMULUS: général de brigade retraité, Forces Armées d’Haïti ;
8) Acédius SAINT-LOUIS: général de brigade retraité, ancien commandant du Camp des Léopards des FAd'H, ancien ministre de l'Intérieur et de a Défense nationale.Les membres du Bureau des Officiers Généraux se sont réjouis de la mise en place de cette structure. Ils se disent prêts avec collaborer avec le Ministère de la Défense conformément au vœu de la loi et inscrivent leur participation à cette structure comme un appel du devoir auquel ils ne sauraient se dérober.La mise en place du BOO représente une étape importante dans le fonctionnement régulier du ministère de la Défense.Il est important de souligner que le fonctionnement actuel du BOG participe de la détermination du ministre Dorneval de renforcer les structures du Ministère de la Défense. Bien avant le BOG, les structures suivantes ont été mises sur pied :
Ces organes et structures, avec les Forces Armées d'Haïti (FAd'H), permettront au Ministère de Défense de mieux répondre à sa mission constitutionnelle.HL/ HaïtiLibre
Le président de la République Dominicaine qui se trouve en Espagne a demandé un soutien international pour résoudre le problème haïtien.
Vatican News Service
En Haïti, les prêtres et les religieux vivent dans la peur. Après l'enlèvement dimanche dernier de cinq prêtres et deux religieuses, ainsi que de trois laïcs, à Croix-des-Bouquets, près de la capitale Port-au-Prince, le clergé catholique craint de nouveaux enlèvements.
«Nous nous demandons qui sera le prochain… Est-ce que ce sera moi ou un frère prêtre? Nous vivons constamment dans la terreur», a déclaré Mgr Jean Désinord, évêque du diocèse de Hinche, au nord de Port-au-Prince, interrogé par l’Aide à l’Église en Détresse. Les enlèvements ont augmenté ces derniers temps et pour le prélat, il n'y a pas de solution rapide ou facile au problème. «L'Église ne peut qu'appeler les dirigeants politiques à assurer la loi et l'ordre», a-t-il déclaré.
Mgr Désinord a expliqué que les enlèvements les plus récents sont très probablement le résultat de l'anarchie générale et du banditisme, qui sont très répandus, «simplement un moyen d'obtenir de l'argent, bien que des motivations politiques ne puissent être exclues. L'Église en Haïti a une mission prophétique», a souligné l'évêque de Hinche. «Elle doit dénoncer les conditions terribles dans lesquelles vivent les gens», insiste-il en dénonçant la porosité entre le crime organisé et le milieu politique.
Rappelant ensuite les mots du Pape dans son message Urbi et Orbi de Pâques pour le peuple haïtien et pour les difficultés que connaît l'île, Mgr Désinord a lancé un appel aux bienfaiteurs de l'AED pour qu'ils continuent à accompagner les Haïtiens. «L'AED est à nos côtés dans ce moment difficile de notre histoire», a précisé l’évêque en demandant aux donateurs de continuer à soutenir la fondation.
Haïti est aujourd'hui le pays le plus pauvre du continent américain. Les crimes commis par des gangs et les enlèvements sont de plus en plus nombreux et de graves tensions politiques entre le gouvernement et l'opposition mènent à une instabilité chronique ; déjà en février, les évêques d'Haïti avaient parlé du danger d'une «explosion sociale».
L'AED soutient depuis des années l'Église en Haïti dans sa mission pastorale et humanitaire. Rien que l'année dernière, la fondation de droit pontifical a soutenu plus de 30 projets différents pour un total de plus de 550 000 euros. Grâce à la générosité de ses bienfaiteurs, l'AED a pu financer l'achat et l'entretien de véhicules, l'aide d'urgence liée à la pandémie, les salaires des prêtres et des programmes d'éducation et de formation pour les laïcs, les catéchistes et les séminaristes.
Vatican News Service - TC
Le président de la République dominicaine, Luis Abinader, a demandé ce lundi à la communauté internationale de ne pas laisser son pays seul face à l’insécurité et à l’instabilité politique en Haïti, plongé dans ce qu’il appelle une «somalisation».
Madrid, le 19 avril 2021.- « La communauté internationale ne doit pas nous laisser seuls et il est bon que l’Europe connaisse la situation dans laquelle se trouve actuellement Haïti », a déclaré Abinader dans un entretien avec EFE, à Madrid.
https://i0.wp.com/vantbefinfo.com/wp-content/uploads/2021/04/IMG-20210419-WA0003.jpg?resize=600%2C337&ssl=1" width="602" height="339" />Credit photo: Zoom 509
Le président dominicain, en visite officielle en Espagne avant de se rendre au sommet ibéro-américain tenu ce mercredi à Andorre, a participé ce lundi à une Tribune organisée par l’EFE et la Casa de América et y a défendu la construction d’une clôture à la frontière avec le pays voisin. «La clôture n’est pas une politique d’immigration, c’est une question de sécurité citoyenne.
La plupart des vols de véhicules en République dominicaine se rendent en Haïti, où la situation d’insécurité et d’enlèvements est dramatique », a-t-il dit.
Tout cela combiné à l’instabilité politique « est ce qui a affecté ce pays », a fait remarquer Abinader, qui a de nouveau appelé à « une plus grande responsabilité de la communauté internationale ».
« Nous sommes prêts à promouvoir une atmosphère de réconciliation en Haïti, nous devons promouvoir que l’arbitrage international soit créé sans participer directement à la médiation », a-t-il expliqué. Et il a ajouté que la responsabilité de son gouvernement est de maintenir la sécurité des Dominicains, « indépendamment de tout le fardeau économique et social que cela implique ».
Vant Bef Info ( VBI)
C'est la récente déclaration du Porte-Parole de l'Aterative Socialiste (ASO) Jean Enold Buteau.