La terre a tremblée dans les Nippes :
La Direction de la Protection Civile nous informe qu'une secousse sismique modérée a été ressentie mercredi matin au environ de 3h17, à Anse-à-Veau et Arnaud (Nippes), créant un mouvement de panique au sein de la population.
Le pays se prepare a commemorer le 10 eme anniversaire du seisme devastateur du 12 janvier 2010 en Haiti. Des organisations de la societe civile dont le Konbit des Haitiens pour un changement alternatif (Kay La) et la Plateforme des organisations haitiennes de droits humains (POHDH) deplorent le fait que 10 ans apres la catastrophe qui a cause entre 250..000 et 300.000 morts et laisse sans abris plus de 1.500.000 personnes, on a l’impression d’etre aujourd’hui au 13 janvier 2010.
Haïti, 10 ans après le séisme: «La population mérite mieux» La Presse - Publié le 04 janvier 2020
« On a lamentablement failli à la tâche » Il était 16 h 53, le 12 janvier 2010, quand la terre a tremblé en Haïti, faisant plus de 250 000 morts. Après un élan d’empathie inégalé, tout a dérapé. Le pays, qui n’a jamais été reconstruit, est aujourd’hui en pleine crise, plus dépendant que jamais de sa diaspora qui refuse de perdre espoir. Très tôt après le tremblement de terre, « Haïti, ce pays traumatisé et endeuillé, a été le terrain de jeu de ceux qui voulaient s’acheter une conscience. Médecins sans frontières n’a pas fait pire. Elle n’a pas fait mieux non plus ». En entrevue avec La Presse, la D re Joanne Liu, ex-présidente de Médecins sans frontières, ne cache rien de son indignation. Après le tremblement de terre, Haïti, livré à des ONG « qui voulaient toutes leur petite
Page 2 of 11photo à côté d’édifices sur lesquels elles mettaient leur nom », est devenu « le royaume des éléphants blancs ». Des hôpitaux ont été construits. On a vite réalisé qu’il n’y avait pas le personnel suffisant pour les faire fonctionner. On en a quand même construit d’autres. De bons obstétriciens, par exemple, il y en avait peut-être 10 dans le pays. Les ONG se les arrachaient. La D re Joanne Liu, ex-présidente de Médecins sans frontières Ils se livraient une compétition entre eux, mais aussi une compétition de l’intérieur, entre différentes sections nationales d’une même ONG, évoque la D re Liu. « Le secteur humanitaire est malade. On a lamentablement failli à la tâche. Et on n’a même pas fait de post-mortem. » Promesses trahies
Page 3 of 11Au départ, la communauté internationale a promis 10 milliards à Haïti. On estime qu’à peine 5 % de cette somme a réellement été versée. Beaucoup de promesses de dons ont carrément été reniées et « une très grosse partie des autres dons ont pris la forme de contrats qui ont surtout bénéficié aux entrepreneurs étrangers et aux pays donateurs eux-mêmes », relève Gonzalo Lizarralde, professeur à l’École d’architecture de l’Université de Montréal, qui a collaboré à des projets de logements et d’urbanisme en Haïti. Membre à l’époque de la Commission intérimaire pour la construction d’Haïti, Jean-Marie Bourjolly, professeur à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM, a tout vu de ces promesses trahies. « Le Canada, la Banque mondiale, la France, etc. : tous ont voté pour que les pleins pouvoirs soient donnés à Bill Clinton et à Jean-Max Bellerive [alors premier ministre]. »
Page 4 of 11M. Bourjolly y était farouchement opposé. La Fondation Clinton menait le bal. Je ne peux pas tout mettre sur son dos, mais il aurait fallu prioriser les bons projets. Au lieu de cela, il n’y a pas eu de planification. Ça a été une occasion ratée. Jean-Marie Bourjolly, professeur à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM À la fin de 2010, les débris jonchaient encore les rues partout, évoque-t-il. L’exemple patent du fiasco, que tous évoquent en entrevue, c’est le projet Zorange, d’une valeur de 44 millions de dollars et qui prévoyait la construction de 3000 logements modernes. Construits trop loin des services et du cœur de Port-au-Prince, offerts à des loyers trop chers pour les Haïtiens, ces maisons sont à peu près désertes.
Page 5 of 11La corruption a fait le reste. M. Bourjolly, qui publiera ce mois-ci un livre sur Haïti, rappelle que le pays disposait de fonds importants avant même le tremblement de terre. « Le gouvernement haïtien avait déjà plus de 2 milliards dans ses coffres, prêtés par le fonds d’aide du Venezuela », évoque- t-il. Ce fonds a été régulièrement pillé. « En moins de 24 heures, Jean-Max Bellerive a par exemple accordé des contrats sans appel d’offres [par dizaines de millions de dollars américains] à un puissant sénateur dominicain qui était propriétaire de plusieurs firmes de construction. » Maisons de fortune En Haïti, devenir propriétaire, c’est l’œuvre d’une vie. Le tremblement de terre a donc mis à la rue des gens de 50 ou 60 ans qui n’ont plus le temps d’accumuler assez d’économies pour se reconstruire une maison.
Page 6 of 11« Les gens sont sortis des tentes, mais faute de fonds, ils habitent le plus souvent dans des maisons de fortune, non terminées », dit l’économiste Paul Bénédique, en entrevue téléphonique depuis Haïti. Les gens sont certes conscients que les bâtiments doivent être construits plus solidement pour résister aux tremblements de terre. « Dès qu’ils sont capables de se le payer, les gens construisent avec du béton armé », précise M. Bénédique. Mais l’ennui, c’est que malgré une conscience aiguë des risques sismiques, les constructions restent vulnérables. La qualité des matériaux — qui vient souvent de la contrebande en provenance de la République dominicaine — est douteuse. La ferraille n’est pas de très bonne qualité. Paul Bénédique, économiste
Page 7 of 11Le manque de formation nuit aussi à la qualité du béton, note Samuel Pierre, professeur à Polytechnique et très actif dans la reconstruction. « Il faut qu’il y ait contrôle de la qualité sur le béton. Des formations en ce sens sont maintenant offertes », relève-t-il. Escalade de la violence Haïti est aujourd’hui au plus mal. La colère de la rue face à la corruption et à la rareté des produits de base comme le carburant est telle que le pays se retrouve au bord de la guerre civile. La croissance économique est de 0 %. « Entre septembre et novembre, l’État n’a plus été en mesure de percevoir les taxes, raconte M. Bénédique. Les banques et les routes nationales ont été fermées. Plus rien ne fonctionnait. » En 2019, quelque 60 policiers ont été tués. Les gens ont peur et il y a quantité d’armes, poursuit M. Bénédique.
Page 8 of 11Dans un texte d’opinion, le professeur Marc Maesschalck, spécialiste de la gouvernance démocratique, résume la chose ainsi. « Une culture de la violence s’est installée. Le pouvoir s’achète ou se prend par les armes et par la drogue, qui fournit l’argent de la corruption. » « La population est d’abord l’otage d’une guerre de cartels pour le contrôle d’un territoire sans État. » Ce peuple n’est pas ingouvernable, insiste- t-il, « ni réfractaire à la gouvernance. On a capturé sa liberté et son autonomie, comme au temps de l’esclavage ! » Pourquoi rester, dans ces conditions ? « Je l’ai toujours dit, répond pour sa part Paul Bénédique. Je serai le dernier à partir. » Construire un pays nouveau Après le tremblement de terre, Haïti ne pouvait pas à proprement parler être « reconstruit », « parce que ce pays
Page 9 of 11n’existait pas ». « C’est un Haïti nouveau qu’il faut construire, brique par brique », fait observer Samuel Pierre. Professeur à Polytechnique, M. Pierre est l’un de ces Haïtiens qui partagent leur cœur entre le Québec et leur pays d’origine. « La plus grosse bataille, c’est celle contre l’impunité. La corruption, en Haïti, c’est une constante, mais elle est présente partout, y compris au Canada. La différence, c’est qu’Haïti n’est pas un État de droit. » Mais ce qu’on oublie, poursuit M. Pierre, c’est que « pour qu’il y ait un corrompu, il faut qu’il y ait un corrupteur. Et souvent, il ne se trouve pas du côté haïtien ». Très lucide, Samuel Pierre ne cherche pas d’excuses à son pays d’origine, où tout est à faire. [Il faut] commencer par éduquer les gens à la citoyenneté, à la responsabilité sociale, à l’intégrité. Le culte du bien commun manque cruellement en Haïti.
Page 10 of 11Samuel Pierre, professeur à Polytechnique Montréal C’est la raison pour laquelle, peu après le tremblement de terre, à la tête de l’organisme Grahn-Monde, il a jeté les bases d’une « Cité du savoir », qui croît à bon train sur 31 hectares de terre dans la région de Milot, dans le nord du pays. L’idée, « c’est de former des leaders dans différents domaines », explique M. Pierre, précisant qu’il faut surtout donner des outils aux gens « pour qu’ils puissent s’en sortir ». Il y a six ans, une télé-université a été lancée. Deux cents professeurs, dont 40 % viennent du Québec, y enseignent. « Des professeurs d’ici viennent y faire de courts séjours, mais ils enseignent la plupart du temps à partir de leur bureau. » 1,2 million en dons Pour faire vivre tout cela, encore faut-il qu’il y ait des emplois autour du projet. Une ferme d’élevage a été créée. Des fonds ont
Page 11 of 11aussi été accordés au lancement de petites entreprises, dirigées notamment par des femmes. Tout cela mis ensemble a amené la création de 150 emplois (dans la région de Milot, pour la plupart), dit M. Pierre. Jusqu’ici, son organisme a récolté 1,2 million auprès de citoyens d’un peu partout, notamment du Québec. « En Haïti, on ne peut toujours pas compter sur l’État et il ne faut pas abandonner les gens à leur sort », insiste-t-il. Et oui, dit-il, il y a de l’espoir. Parce que malgré tout, en Haïti, « les gens croient en la vie ».
Dix ans après Population dans la rue.doc
Open with
Page 2 of 11 Page 1 of 11
Haïti vient de perdre l’un de ses meileurs amis.
BERNARD DIEDERICH
S’en est allé.
Il est mort à Midi le 14 Janvier 2020
Bernie avait 93 ans.
Jamais je ne l’ai vu découragé.
Ces dernières années, il écrivait sans arrêt, plusieurs livres même par année.
C’est comme si il savait qu’il avait encore des choses, beaucoup de choses à partager avec ses compatriotes
Je dis ses compatriotes, car qui pourrait penser que ce neo-zélandais n’était pas Haïtien natif natal.
Qui pourrait penser que ce grand homme tellement costaud que ses muscles ne pouvaient plus supporter le poids de ses os, n’était pas un Haïtien à 100 pour 100.
Il aimait par dessus tout le contact avec ses lecteurs et pour rien au monde il ne ratait une foire du livre, et ceci pas seulement en Haïti.
Partout, il consacrait un petit temps, si petit soit-il, à ceux qui avaient fait le déplacement et réclamaient une dédicace ….
J’ai rarement vu quelqu’un d’une telle délicatesse.
Il respectait les hommes, tous les hommes et avait toujours un mot drôle qui vous faisait rire, rire.
Oui.
Le sens de l’humour de Bernie, comme nous aimions à l’appeler était tellement fort qu’en sa compagnie, on ne s‘arrêtait de rire que pour passer aux choses sérieuses, très sérieuses.
Et là cet ami de toujours n’avait jamais fini de nous étonner, car avec lui, on apprenait sans cesse.
C’est tout ça qui prend fin avec ce départ de Bernie.
On s’y attendait, certes.
Mais quel vide va laisser cette absence….
La nouvelle de sa mort venait à peine d’être connue que les internautes s’empressaient de dire l’effet que cela leur faisait:
Décès du grand journaliste et ecrivain neo-zelandais Bernard Diederich auteur du livre “Papa Doc et les Tontons Macoutes”.Il s’etait specialize dans les affaires haitiennes et a couvert pendant plus de 40 ans l’actualite haitienne pour la grande presse internationale.
Mine de rien il avait fini par se fondre dans le paysage médiatique haitien au point que certains le consideraient comme un membre honoraire éminent de la presse haitienne
Ou bien:
Bernard Diederich. Respect ! Mèsi anpil
Ou bien
Le Journaliste-Historien de nationalité néo-zélandaise Bernard Diederich est déccédé à Port-au-Prince aujourd'hui à l'âge de 93 ans . Il a beaucoup contribué a Dénoncer les Dérives Dictatoriales en Amérique Latine , incluant Haiti. Depuis plus de 70 ans , sa Vie etait liée a Haiti.
Honneur et Respect à cet Etre de Lumière.
Ou bien
Bòn travèse Bernard!
et pour finir,
Bernard Diederich, Le plus haïtien des Néo-zélandais!
Repose en paix!
Et je pourrais ainsi continuer longtemps, longtemps, comme si chacun voulait presenter un dernier homage à cet homme qui a tellement aimé Haïti, notre pays et qui a choisi d’y passer ses derniers oment, ses derniers ois et d’y mourir.
Bernie,
Repose en paix.
Tu l’a bien mérité.
La jeunesse de notre pays devra connaitre tes nombreux ouvrages que tu offrais pratiquement en cadeau pour permettre au plus grand nombre d’en prendre connaissance.
Merci pour Haïti !
LE CARNAVAL EST MAINTENU A PORT AU PRINCE
L’Agence de presse en ligne KAPZY NEWS a appris que tous les policiers des sous-comissariats de la jurisdiction de Port-auPrince sont convoqués à leur base respective les 23, 24 et 25 février 2020 à partir de midi, en vue d’assurer la sécurité des activités carnavalesques.
Il faut également noter que les policiers protestataires et alliés du SPNH entedent gager les rues de la capitale ce dimanche 23 février pour exiger de meilleures conditions de travail et réclamer la réintegration des cinq policiers révoqués dont Yanick JOSEPH, par le haut commandement de la PNH
EN VUE DE CONTRIBUER A LA STAIBILITE ET LA VIABILITE ECONOMIQUE D’HAITI, LE GOUVERNEMENT AMERICAIN ET LE GOUVERNEMENT HAITIEN ONT SIGNE UN ACCORD DE $ 75.500,00
Le Gouvernement américain, par le biais de l'USAID, et le Gouvernement d'Haïti, par le biais du Ministère de la Planification et de la Coopération Extérieure, ont signé le 23 avril 2020 une convention, accordant $ 75.500.000 en assistance dans le cadre de son support continu au peuple haïtien et pour contribuer à la stabilité et la viabilité économique du pays.
Lors de la signature, Christopher Cushing, Directeur de la mission de l'USAID en Haïti, a déclaré: «L'USAID fournit plus que des fonds. Elle fournit une approche de développement multisectorielle et à grande échelle pour soutenir le peuple haïtien dans les domaines de la santé, de l'éducation, de l'agriculture, du développement économique et de l'énergie. Avec ce financement provenant des contribuables américains, l'USAID continue de travailler avec ses partenaires sur le terrain pour améliorer les moyens de subsistance et renforcer les efforts locaux durables en Haïti.»
L'aide américaine en Haïti est axée sur l'amélioration des résultats en matière de santé et d'éducation, la promotion de la sécurité économique et alimentaire, et l'amélioration de l'indépendance et de la responsabilité des institutions gouvernementales. Les progrès continus dépendent de la bonne gouvernance en Haïti et de l’attention soutenue de la communauté internationale pour aider le Gouvernement haïtien à atteindre ses priorités de développement. Ce dernier accord porte la contribution totale de l’USAID à Haïti à environ 1,8 milliard de dollars depuis 2011. Par le biais de l'USAID, le peuple américain fournit également 13,2 millions de dollars supplémentaires pour soutenir les efforts haïtiens de communication sur les risques du COVID-19, l'amélioration de l'eau et de l'assainissement, la prévention des infections, la gestion des cas, etc.
Hinche (Centre) : 5 personnes testées positives au Coronavirus ont fui l’hôpital Sainte Thérèse de Hinche
Ces 5 personnes venaient de la République Dominicaine par le point frontalier de Belladère
Le Directeur de la Santé Publique le Dr Denis Jean Baptiste a confirmé l’informatin.
La famille de ces 5 déportés a été appellee par téléphone et invitee à collaborer avec la police pour permettre de retouer les fugitifs qui représentent un danger pour la population.
Un sixième personne meurt du coronavirus en Haïti.
Le Covid-19 a causé vendredi la mort d’une sixième personne depuis son apparition en Haïti. Ce nouveau décès a été enregistré dans le département de l’ouest, ont annoncé les autorités sanitaires.
"Il s'agit d'un jeune garçon âgé de 18 ans qui souffrait d'une infection du cerveau et avait des problèmes respiratoires", a précisé le Ministère de la Santé Publique, dans son avis #27. Ce nouveau décès porte à 6 le nombre de victimes du Coronavirus en Haïti.
Parallèlement, le MSPP annonce avoir enregistré 6 cas de guérison sur tout le territoire national, sur un total de 72 cas confirmés. Rappelons que les personnes les plus touchées par le Coronavirus en Haïti, sont âgées entre 20 et 44 ans, selon les autorités sanitaires.
Jovenel Moïse invité par des organisations haïtiennes/américaines à refuser de recevoir toutes les déportations provenant des États-Unis, afin de stopper la propagation du Covid-19 en Haïti
Liste d’ Organizations
Father Reginald Jean-Mary, Notre Dame D’Haiti Church
Gepsie Metellus, Sant La Haitian Neighborhood Center
Leonie Hermantin, Haitian Leader
Haitian Ladies Network
Sancha Etienne, Black Alliance for Just Immigrant (BAJI)
Steve Forester, Institute for Justice & Democracy in Haiti (IJDH)
Ira Kurzban, Immigration Attorney
Kurzban Immigration Sourcebook
Stephanie Phadael, Families Rights Network
Rosie Appolon, Bethel Church
Jack Lieberman, 350 South Florida
Progressive Jewish Action
South Florida Labor Community Alliance
Community Justice Project, Inc.
FANM In Action
Tessa Paison, Haitian American Community Development Corporation (HACDC)
Maria Rodriguez, Florida Immigrant Coalition (FLIC)
FLIC Votes
Amos JeanGlaude, AEDAP, PR
Ovida Alva, Ayiti Toma
Archdeacon Jean Fritz Bazin, Episcopal Diocese of S Florida
Urgence : un 3ème incendie brule une partie de la forêt du PNH-CSSR à Milot
LE SCIENTIFIQUE 25/04/2020
Le PNH-CSSR est le Parc National Historique Citadelle/Sans-Souci/Ramiers qui comprend les principaux monuments historiques d’Haïti construits par Henry Christophe et classés patrimoines de l’humanité en 1982 par l’Organisation des Nations-Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO). Alors que le Nord s’apprête à commémorer le 8 Octobre 2020 les 200 ans de la mort de ce roi bâtisseur (Henri Ier), une semaine ne se passe pas sans qu’il y ait foyer de feu à Milot ou dans la zone tampon du Parc National Historique.
Après l’incendie de l’un des patrimoines de l’humanité (la Chapelle Royale de Milot) qui a eu lieu à Milot en Haïti le 13 Avril 2020, ce fut l’incendie de la Maison de l’ancien ministre du tourisme Patrick Delatour qui partait en fumée le 15 Avril 2020. Cette semaine encore, le feu semble vouloir créer durablement un foyer dans la commune de Milot qu’Henry Christophe a fondé après l’indépendance d’Haïti (1805). Car, depuis le Mercredi 22 Avril 2020 dans l’après-midi, un foyer d’incendie s’est déclaré dans la partie principale de la chaine de montagne du Bonnet-à-l’Évêque qui se trouve dans le Parc National Historique Citadelle/Sans-Souci/Ramiers.
Depuis ce 22 Avril 2020 jusqu’à présent (25 Avril 2020), cet incendie continue à se propager . D’après les informations recueillies des membres de la population locale de la chaine du Bonnet-à-l’Évêque, le feu a éclaté au niveau de la chaine de montagne du Bonnet-à-l’Évêque et proviendrait de la montagne de Grand Boukan (habitation de Plaine-du-Nord) qui se trouve à l’Ouest de Milot. En fait, cet incendie serait dû au brulis réalisé par des agriculteurs (exploitants agricoles) à chaque saison printanière en vue de préparer leur sol. Ces informations sont également vérifiées par le Maire de la Commune de Milot qui atteste que des agriculteurs de la chaine du Bonnet-à-l’Évêque et de bassin Diamant ont l’habitude de pratiquer le brulis comme mode de défrichage et d’amendement de sol au niveau de certaines exploitations agricoles qui se trouvent dans le Parc National Historique Citadelle/Sans-Souci/Ramiers (PNH-CSSR). Par contre, d’autres citoyens croient que ce feu serait dû à la volonté de certains particuliers qui mettent expressément le feu dans ces exploitations agro-sylvicoles dans le but de repousser les espèces animales sauvages (serpents, guêpes, etc.) qui se trouvent dans le Parc National Historique Citadelle, Sans-Souci, Ramiers en vue de fabriquer du charbon pour la cuisson avec les arbres qui ont été mis en feu. Toutefois, il est un constat que chaque année en été des foyers de feu avaient l’habitude d’incendier une partie du Parc, mais pas à ce niveau d’aujourd’hui.
Considérant l’ampleur que prend cet incendie, le Parc National Historique Citadelle/Sans-Souci/Ramiers court un grand danger au point de vue environnemental vu que des arbres sont en train d’être carbonis.és. De même, la biodiversité d’une partie de la chaine du Bonnet-à-l’Evêque est menacée. Ce danger vient à un moment où le monde fait face à une pandémie Covid-19.
Pour informations, il n’y a aucun moyen d’accès pour des pompiers quise trouvent dinc ainsi dans l’impossibilité d’arriver à la chaine de cette montagne qui se trouve devant la Citadelle Henry si non que par voie aérienne des hélicoptères pourraient tenter d’éteindre ce feu qui s’amplifie. De ce fait, si des mesures urgentes ne sont pas prises par le gouvernement central pour freiner l’expansion de cet incendie au niveau du plus important Parc National Historique Haïtien, une bonne partie de la Zone Clé de Biodiversité (ZCB) sera détruite par ce feu.
Mais, à long terme, le Parc National Historique Citadelle/Sans-Souci/Ramiers (25 kilomètres carrés) devrait avoir une force spécialisée lourdement armée qui assure sa protection régulièrement pour éviter de tels incidents dans des patrimoines de l’humanité.
Pour sensibiliser les enfants des rues de la Capitale.
Des jeunes de l’organisation dénommée « Vwa timoun yo » ont réalisé, le 24 avril 2020, des séances de sensibilisation contre le nouveau coronavirus (COVID-19), à Port-au-Prince, au profit d’une centaine d’enfants des rues issus de plusieurs quartiers de la Capitale. Ce, afin de les informer sur le danger que représente la pandémie.
Au début de la séance de sensibilisation, chaque enfant s’est lavé les mains, et a reçu un masque (cache-nez) avant d’avoir accès à l’espace où se déroulait l’activité. Aussi, ont-ils été appris à respecter la distance évaluée à 1,50 m préconisée dans la lutte contre le Coronavirus.
« Les enfants des rues sont classés parmi les catégories les plus vulnérables par rapport à la maladie. Pourtant, aucun plan formel n’a été élaboré par les autorités gouvernementales et locales qui doivent les protéger face à la propagation de la pandémie covid-19 », a déclaré le responsable de communication de ladite organisation, Klaus Macajoux. Aussi, a-t-il poursuivi que l’activité réalisée en ce sens a été possible grâce aux moyens du bord. L’organisation baptisée « Vwa Timoun yo » n’a reçu aucune aide financière tant de la part
du gouvernement que d’une quelconque entreprise privée, a soutenu le responsable.
La chronique d’un massacre annoncé au Village de Dieu par le régime PHTK, préoccupe une organisation de droits humains
Le caïd Izo qui s’est entretenu plusieurs fois au téléphone avec le premier-ministre de facto, Joseph Jouthe, a rapporté avoir été informé de la menace de Me. Lucmane Délile par le biais des citoyens de Village de Dieu. « Nous n’avons aucun autre endroit pour y demeurer, nous ne bougerons pas d’ici, nous restons avec toi » se sont ainsi exprimés des habitants de Village de Dieu, selon Izo, ajoutant que l’administration de Jovenel Moise n’a encore rien acheminé dans la zone dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus.
L’OPC S’INQUIETE…
Samedi 25 avril 2020 ((rezonodwes.com))–L’Office de protection des citoyens (OPC) a exprimé samedi ses plus vives préoccupations face à l’ultimatum de 72 heures donné par le gouvernement de facto aux habitants du quartier du Village de Dieu de quitter la zone. La veille, le ministre de fait de la Justice et de la Sécurité publique, Lucmane Délile, a déclaré lors d’une conférence de presse en présente de M. Jouthe, que les habitants de cette banlieue de Port-au-Prince, doivent quitter les lieux, sinon « le gouvernement ne sera pas responsable de ce qui leur arrivera« , a-t-il déclaré.Sans avancer dans les détails, Me. Délile a suggéré une opération dans la zone contrôlée par les gangs pour débarrasser le quartier des gangs. Reprenant en partie un des textes de Rezo Nòdwès sur la situation fragile des habitants de Village de Dieu, l’OPC a averti que jusqu’à présent, « le gouvernement n’a pas offert de solution ou d’alternative aux milliers de familles vivant dans la commune, les conditions de vie se détériorant encore plus au milieu de la crise sanitaire actuelle« .Par ailleurs, le chef Izo, dans un rare entretien accordé à Giovani Michel de Satellite Info Plus, a indiqué que la PNH et l’administration de Jovenel Moise « comptent se servir des bandits de « gang Pilat » pour venir affronter Village de Dieu, à bord des blindés de la PNH« . Izo a également révélé que les autorités envoient souvent des policiers « fournir des munitions aux hommes de baz Pilat ».Comment les familles vivant au Village de Dieu, une zone totalement contrôlée par des bandits hors la loi, peuvent-elles partir en toute sécurité en 72 heures sans passer par les yeux de ces hommes qui opèrent à l’aveuglette ? N’est-ce pas une façon de les exposer à la fureur des hommes armés », a demandé l’organisation dans un communiqué publié samedi.Ces dernières années, soulignons-le, ces groupes armés pour la plupart à la solde du pouvoir, dénonce-t-on, ont pris le contrôle de nombreux quartiers de la région métropolitaine, empêchant l’entrée des forces de sécurité, tout en semant la terreur dans la communauté, avec une augmentation des décès, des enlèvements, des vols, viols et d’autres crimes.
26 avril 1963, premier grand massacre du dictateur François Duvalier
Le 21 avril 2015, par arrêté présidentiel, le gouvernement haïtien avait déclaré la date du 26 avril : « Journée nationale du Souvenir à la Mémoire des Victimes de Fort Dimanche », en souvenir des massacres perpétrés dans le pays par le régime dictatorial de François Duvalier, 1963, et par les militaires au lendemain de la chute de la dictature en 1986.Deux dates fatidiques pour le peuple haïtien : 26 avril 1963 et 26 avril 1986. La première rappelle les souvenirs funestes du massacre orchestré par le tyran Papa Doc devant les locaux du centre d’incarcération Fort Dimanche et la tuerie d’un nombre inconnu de personnes dans les rues de Port-au-Prince.« Lors de cette opération sanglante, des maisons avaient été incendiées avec leurs occupants, des enfants enlevés, des familles entières arrêtées, torturées, tuées, disparues ».La deuxième se rapporte au carnage provoqué par les thuriféraires du régime de Baby Doc après la destitution de leur saint Patron, le 7 février 1986. Ils ont tiré sur un groupe de personnes qui réclamaient justice en mémoire des victimes du massacre du 26 avril 1963.La décision gouvernementale vise à « honorer la mémoire des victimes de ce massacre et toutes les victimes de Fort Dimanche », lit-on dans le communiqué. Durant cette journée, l’article 2 de l’Arrêté stipule que : le Drapeau National sera mis en berne ; les stations de radio et de télévision sont invitées à programmer des émissions et de la musique de circonstance ; les secteurs privé et public, les familles, les institutions scolaires, commerciales, religieuses et autres sont encouragés à observer des périodes de recueillement ».Le 29 mars dernier, en plein anniversaire de la Constitution de 1987 amendée en 2011, la « Fondation Devoir de Mémoire » a adressé une correspondance au président de la République Jovenel Moise, en vue d’attirer son attention sur l’existence dudit Arrêté (voir ci-dessous) et l’obligation qu’il incombe à l’État qu’il dirige actuellement de faire respecter les dispositions prises à travers cet acte.« Le pays n’a pu tourner ses regards vers ses héros, anonymes en grande majorité, qui ont consenti le sacrifice de leur vie, pour libérer la Nation du joug de la dictature », rappelle la circulaire.