Lu dans le blog : Ayibo Post.
C’est ne histoire de la fonction pulique, racontée par un fonctionnaire ( le no de romel a été chosi par hazard) a du quitter la fonction, parce que il ny avait aucune amelioration dans son sort
Acun advancement et il aait l’impresseion de travailler pour rien.
Ses rapports aboutissaient tous dans des tiroirs.
Rien n’était mis en application.
Romel donc ce fonctionnaire gagnant Gdes 30.00 gourdes par mois.
Quatre ans après sa nomination, Romel quitte la fonction
Pourtant, il estime qu’il n’était pas à la place qu’il faut pour exploiter pleinement son potentiel.
Romel a intégré l’administration publique comme stagiaire, pour trois mois. Il a obtenu sa lettre de nomination environ cinq mois plus tard. Il voulait rendre au service public, ce que l’État a investi en lui durant ses quatre années de formation à l’université.
(ce qui est très louable, parce que la majorité des jeunes profitent des aantages donnés par l’Etat pour acquérir une formation et leur formation achevée, ils tournent le dos purement et simplement…
Pour Romel, ce n’était pas le cas.
C’était pour lui un devoir moral. « Je m’étais toujours dit que je devais au moins travailler pendant quatre ans dans la fonction publique ».
Romel était enrôlé au Centre Technique de Planification et d’Économie Appliquée, une direction déconcentrée du ministère de la Planification qui offre automatiquement aux étudiants le statut de stagiaire dans la fonction publique.
Attentes
Connaissant la grille salariale de la fonction publique, Romel n’espérait pas un traitement extraordinaire et il anticipait des difficultés. « Je m’attendais à un chantier et une volonté d’avancer, pour capter le dynamisme des jeunes et la technologie pour faire changer les choses. Je me suis préparé à rencontrer des anciens qui empêcheraient l’avancement des jeunes.
Il a eu la chance de travailler sous la supervision de directeurs techniques progressistes qui voulaient faire bouger les lignes affirme-t-il. Ses opinions et ses propositions étaient considérées. Toutefois, il reconnait que ses collègues qui travaillaient dans d’autres directions n’ont pas connu le même traitement.
La volonté de changer les choses ne concerne que les techniciens et les directeurs techniques selon Romel. Car, c’est au plus haut niveau de l’État que tout semble bloqué. Il existe ainsi plein de propositions et de diagnostics venus des différents services techniques dont les suivis ne sont pas faits. Parfois, des décisions sont prises pour activer certaines choses, et, toujours, tout est paralysé faute de réaction au plus haut niveau.
Les contributions des fonctionnaires qui travaillent ne sont pas prises en comptes et les ministres changent rapidement. Les nouveaux arrivent avec de nouvelles « priorités ».
Dans la fonction publique, la volonté de changer vient du bas »
Etonnements
Avant d’entrer dans la fonction publique, Romel avait fait une courte expérience dans une Organisation non gouvernementale (ONG). Une fois dans la fonction publique, la première chose qu’il le frappe c’est l’extrême mauvaise gestion des ressources. « Dans une ONG on assigne quelqu’un, par exemple, pour nettoyer l’espace et le travail est fait, car il existe un protocole de suivi. Dans la fonction publique, il peut y avoir huit personnes pour la même tâche et elle n’est jamais réalisée. »
À son arrivée au ministère, il n’y avait pas d’ordinateur disponible pour son travail. Il a dû utiliser son ordinateur personnel. Ce n’est qu’après qu’un directeur de cabinet estima que son ordinateur n’était plus à son goût que Romel a pu hériter du sien.
Romel a eu la chance de travailler dans une direction où il y avait toujours du travail à faire.
Il explique toutefois que la fainéantise dans l’administration découle souvent du tempérament du supérieur hiérarchique. Il y a certains bureaux où les fonctionnaires arrivent et quittent régulièrement à l’heure. Il y en a d’autres, parfois dans la même boite, où il y a un laisser-aller total.
Rapports hiérarchiques
Il existe certaines compétences impressionnantes dans la fonction publique. Des professionnels bien formés qui ont de l’expérience et qui travaillent avec méthode. Ils ont le désavantage de n’être jamais nommés ministres ou membres de cabinet ministériel. Par conséquent, leur potentiel n’est jamais pris en compte aux niveaux décisionnels.
De ce fait, malgré les efforts consentis par certaines directions techniques, les impacts ne sont pas du tout ostensibles/visibles. Souvent, les ministres ne font aucun suivi des rapports qui leur sont soumis. Ils les déposent tout simplement dans un tiroir.
D’un autre côté, le personnel compétent et formé peut être parfois dangereux, fait remarquer Romel. « La plupart du temps, les ministres sont des parachutés qui ne connaissent rien du fonctionnement de la chaine. Une fois en poste, ils organisent des réunions techniques et des débriefings sur le fonctionnement de la structure. Rapidement, ils reproduisent les mêmes mauvaises pratiques et les mêmes gabegies parce qu’il existe des gens qui connaissent les forces et les faiblesses de la structure. Ces gens veulent en profiter soit par soif du pouvoir ou pour assouvir un quelconque dessein mesquin. »
L’évaluation de performance des fonctionnaires ne se fait pas sur la base d’objectifs clairement définis
Une culture de la médiocrité
Jusqu’à maintenant, on parachute des gens dans l’administration publique. Parfois, ce sont des jeunes récupérables puisqu’ils peuvent s’améliorer par la formation. « Parallèlement, il existe une masse de gens avec qui l’on ne peut pratiquement rien réaliser. Ce sont en grande partie des anciens qui n’ont aucune compétence et qui n’ont plus rien à prouver. Ils ne peuvent même pas accomplir la tâche la plus basique», affirme Romel.
Ce sont ces « médiocres » qui alourdissent le travail de la minorité compétente. Ils affaiblissent le rendement et retardent les livraisons.
Très souvent, cette situation crée une atmosphère de paresse qui décourage les plus capables à bourriquer au profit des incompétents. Ceci est à la base d’une paralysie dans l’exécution des tâches.
Frustrations
Le mauvais traitement des fonctionnaires figure parmi les motifs de frustrations. Un directeur technique perçoit 65,700 gourdes comme salaire mensuel. Un technicien reçoit en moyenne 30,000 gourdes par mois. Ce dernier a parfois accès à une carte de débit dont le montant équivaut à un tiers de son salaire et une police d’assurance à l’OFATMA qui laisse à désirer.
En plus des bas salaires, la dépréciation de la gourde aggrave la situation. « Vous n’entendez jamais un ministre dénoncer les bas salaires des fonctionnaires », souligne Romel. La raison de ce silence selon lui, c’est que les ministres remportent généralement le gros lot. Ils ont tellement de privilèges attachés à leur fonction, qu’il leur est inutile d’utiliser leurs salaires.
Lorsque les fonctionnaires entendent à la radio les privilèges exorbitants des ministres, ils sont souvent frustrés. Souvent, ils ne sont pas respectés par ces autorités. Alors que le technicien reçoit 30,000 gourdes par mois, le ministre dispose 4,000 dollars américains par mois pour payer sa résidence.
Certains fonctionnaires compétents voient de nouveaux arrivés gravir rapidement les échelons. Ces derniers partent représenter les ministères à l’étranger sans connaître le système. Souvent, ce sont des gens qui entretiennent des relations intimes avec les ministres et les grands commis de l’État.
Pourquoi quitter ?
« Considérant mon salaire, l’absence d’avantages sociaux, l’absence d’impact de mon travail, je sentais que je pataugeais et je marquais des pas sur place. Chaque nouveau ministre qui arrive, les priorités changent automatiquement et les tâches péniblement accomplies sont déposées dans un tiroir pour ne jamais être considérées. Et l’on recommence ainsi à zéro. Je me demandais si un jour je ne me sentirais pas dépassé au point de faire un AVC. Je sentais que je travaillais beaucoup, et, une fois dans la rue, je me demandais : mais pour quel impact ? »
Romel avait donc l’impression de travailler en vain. Il dit qu’avec toutes les responsabilités de la vie, il est impossible de vivre honnêtement avec le salaire de misère de la fonction publique. « Au final je me suis dit que je suis encore jeune, j’ai du potentiel, donc, je dois bouger. »
Différence
nouvel emploi dans une compagnie du secteur privé. Ce sont l’organisation et la discipline. « On sait exactement qui fait quoi et en quoi consiste son travail précisément », explique-t-il.
En plus de son salaire qui augmente, il estime que son travail est beaucoup plus apprécié. Tout en sachant qu’il œuvre désormais afin de générer plus de profit à l’avantage d’un patron, il ne rompt pas avec ses principes fondamentaux. « Au moins, l’objectif est clair à présent », souligne-t-il.
Il y aura toujours opposition lorsqu’on parlera de réforme. « Il faut engager la reforme sur une vraie connaissance de la fonction publique non pas avec des gens qui viennent de l’étranger avec des idées toutes conçues sans connexion avec la réalité. » Selon Romel le changement est compliqué, mais possible. Des décennies de mauvaises pratiques administratives ne pourront se changer du jour au lendemain d’après lui.
S’il ne regrette pas d’avoir abandonné l’état, il nourrit cependant quelques remords. « J’aurais aimé voir qu’on parle d’Haïti comme un pays qui avance et savoir que je suis membre d’une fonction publique qui accouche de bons résultats. » Romel aime travailler pour constater des impacts réels. « Quand on travaille, on doit produire quelque chose », tranche-t-il.
Ralph Thomassaint Joseph
Les Sénateurs de l’opposition entament des consultations pour une sortie de crise
Les quatre sénateurs de l’opposition et alliés annoncent une série de rencontres, ce week-end, avec plusieurs secteurs de la vie nationale autour du départ du Président Jovenel Moïse. Ils annoncent de rendre public, ce lundi 17 juin, une proposition de sortie de crise.
Lors d’un point de presse donné ce vendredi au parlement haïtien, au Bicentenaire, Port-au-Prince, les quatre sénateurs de l’opposition, Ricard Pierre, Evalière Beauplan, Nenel Cassy et Antonio Chéramy, qui étaient accompagnés du Sénateur Youri Latortue, ont annoncé une série de rencontres au cours de ce week-end en vue de discuter sur la crise actuelle du pays.
Selon le Sénateur Evalière Beauplan, des correspondances sont déjà envoyées aux différents secteurs vitaux de la vie nationale pour que d’ici ce week-end, ils s’asseyent autour d’une même table en vue de trouver une issue à la crise politique que connait le pays.
D’ici à lundi prochain, la population haïtienne sera au courant de la proposition qui va découler de cette série de rencontres qui offrira une alternative après le départ du Président Jovenel Moïse, a déclaré le sénateur du Nord-Ouest, au micro du reporteur de Vant Bèf Info (VBI) accrédité au Parlement.
Selon le Sénateur Beauplan, le pays ne peut plus attendre face à cette situation chaotique. « Jovenel Moïse doit tirer la révérence de sa faiblesse à la tête du pouvoir », a-t-il martelé.
De son côté, le sénateur Youri Latortue demande au Président Jovenel Moïse de se retirer du pouvoir pour se mettre à la disposition de la justice pour son implication présumée dans la dilapidation des fonds Petro Caribe.
Le sénateur Nenel Cassy a pour sa part, dénoncé certaines ambassades qui, selon lui, continuent d’exercer des pressions sur des groupes en vue de leur empêcher de continuer la lutte, il souligne que son secteur est sur la bonne voie pour la tenue de la conférence nationale qui conduira à l’adoption d’une nouvelle constitution, a-t-il précisé.
Le sénateur de l’Ouest, Antonio Chéramy a souligné que divers bureaux publics sont dysfonctionnels à cause du mouvement surtout dans le département de l’Ouest, ce qui prouve, selon lui, que le président est en faiblesse.. Il exhorte les autres départements à faire de même.
Le Sénateur du Sud-Est, Ricard Pierre annonce à tous les supporteurs du mouvement que le groupe des quatre sénateurs et alliés seront toujours à leur côté même au temps difficiles, a-t-il.conclu.
Vant Bèf Info (VBI)
Mais nous sommes heureux de pouvoir reprendre aujourd'hui avec les nouvelles pour vous tenir informés des faits saillants de l'actualité dans notre pays.
La séance devant le Sénat de la république a donné lieu hier mardi 13 mai à un spectacle encore jamais vu.
Tout a commencé parce que le Prmir Ministre nommé Jean Michel Lapin voulait conserver aussi son poste de Ministre de la Culture.
Les sénateurs de l'opposition sot montés au créneau, n'hésitant pas à lancer des invectives.
c'était à qui hurlerait davantage.
Finalement, l'un de ces excités a même été jusqu'à `vouloir agresser physiquement le Premier Ministre nommé, Monsieur Jean Michel Lapin, en tirant sur sa veste. C'est alors que le Sénateur Lambert est sorti de ses gongs. Et pour éviter ue des membres de l'assistance n'en vienne aux mains, le Président de l'Assemblée, carl Murat Cantave a arrêté la séance.
aucune date n'a été prise pour la présentation de la politique Générale par le Premier Ministre qui été descendu au Parlement e compagnie de son cabinet ministériel
La crise haitienne sera analysée par l'ONU
Des diplomates de 11 pays constatent que la situation est très difficile en Haiti. A la fin d'une visite d'évaluation de 48 heures la semaine écoulée, les représentants de 11 états membres du conseil économique et social (Ecosoc) des Nations Unies, ont annoncé des séances de travail dans les prochains jours sur la crise haitienne entre le conseil de sécurité et l'ecosoc.
Nous allons dire au Conseil que la situation est très difficile en Haïti où 2.5 millions de personnes ont besoin une assistance humanitaire », a laissé entendre M. Max Blanchard.
Les diplomates onusiens sont également préoccupés par le rôle de l'ONU dans la conjoncture de crise. M. Blanchard a promis de mettre l'accent sur la necessité pour que l'ONU ait toujours une forte présence en Haïti, notamment à travers ses nombreuses agences.
« Nous allons discuter des choses que nous avons constatées en Haïti relativement au déploiement prochain de la mission politique spéciale. Celle-ci fera la transition entre la MINUJUSTH et le futur de la présence des Nations unies ici en Haïti, a t-il ajouté.
De l'avis de M. Blanchard la mission politique spéciale devra répondre à dossiers urgents. « Il faut qu'elle permette de faire face aux défis posés par les questions liées aux gangs éparpillés un peu partout dans le pays. Il faut toucher au symptôme mais aussi à la racine de certains de ces problèmes », a t-il précisé faisant valoir que le rôle de cette mission sera d'assurer la transition, de faire le lien avec les agences des Nations unies mais aussi avec le gouvernement haïtien et les acteurs de la société civile, politique, académique, etc.
Le groupe consultatif spécial du Conseil économique et social (ECOSOC) sur Haiti, présidée par le canadien Marc-André Blanchard, a eu des échanges avec le chef de l'état Jovenel Moïse ainsi que les acteurs socio-économiques et des dirigeants politiques. « Nous avons eu des échanges sur les véritables débats qui se font ici en Haïti. La mission a été intéressante.
LLM / radio Métropole Haïti
LE COLONEL MAX VALLES
LE COLONEL MAX VALLES ,ECRIVAIN , POETE , DRAMATURGE , ANCIEN MEMBRE DU CONSEIL NATIONAL DE GOUVERNEMENT DU 7 FEVRIER 1986 VIENT DE FAIRE LE GRAND VOYAGE AUJOURD'HUI 28 JUIN 2019 !
NOUS SALUONS SA MEMOIRE ET PRESENTONS NOS CONDOLEANCES A SA FAMILLE ET A SES FRERES D'ARMES .
RIP COLONEL MAX VALLES .
YON BON MOUN FEK KITE LATE !
L’HISTORIEN MICHEL HECTOR
Nous avons appris avec beaucoup de tristesse que l’Historien, Professeur Michel Hector nous a quitté vendredi soir (5 Juillet).
C’est une perte inestimable pour le pays
RIP Michel !