La Chronique Au Quotidien
Mercredi 17 Avril 2019
Elsie Ethéart
NOTRE POLICE !
Elle n’est pas dans une situation facile.
On pourrait même dire qu’elle fait de son mieux, vu la situation actuelle, mais très peu de moyens sont mis à sa disposition , surtout qu’elle a en face d’elle une force beaucoup plus forte, qui elle, dispose d’armes lourdes, et de beaucoup d’argent.
Nous voulons parler des bandits qui ne cessent de gagner du terrain et qui terrorisent les honnêtes gens !
Notre police est peut être beaucoup plus professionnelle aujourd’hui qu’elle ne l’était, il y a quelques années. Elle est aussi en plus grand nombre.
Mais cela change t-il grand chose pour la population qui a de plus en plus peur et qui se terre chez elle pour ne pas être victime, pour ne pas se voir délestée de son téléphone, de son ordinateur, si ce n’est de l’enveloppe fraichement remise à la banque et représentant l’argent de la semaine.
Mais trop souvent, on a beau tout leur remettre, ce n’est pas suffisant, et ils vous enlèvent la vie. Peut être parce vous pourriez les reconnaitre ou peut être parce que ils en avaient bien envie !
Du mois de Janvier à aujourd’hui, trois mois et demi, plus d’une dizaine de policiers ont été assassinés par des bandits, des membres de gangs armés, véritables maîtres de la situation. D’ailleurs le State Department vient de classer Haïti dans la catégorie K ( nous ne connaissions même pas l’existence de cette catégorie ) ! C’est celle des pays tout à fait hors contrôle, caractérisée par des assassinats, des enlèvements, kidnappings et autres et demande aux citoyens américains d’éviter de se rendre dans ce pays.
Notre pays qui est depuis quelque temps morcelés en zones de non droit, des zones qui ne cessent d’augmenter, de s’étendre. Il ne s’agit plus que du bas de la ville maintenant.
Et puis on aura beau prendre des mesures, toutes sortes de mesures pour améliorer la situation sécuritaire du pays que tant que le pays sera tellement mal dirigé, ce sera réelle perte de temps !
Vendredi le Conseil de Sécurité des Nations Unies a décidé le retrait d’ici le mois d’Octobre de la MINUJUSTH, qui est une mission d’appui à la Justice en Haïti
La MINUJUSTH n’est pas la MINUSTAH, cela veut dire qu’elle n’a pas pour mission de ramener la stabilité en Haïti. La Minujusth va être remplacée, avons nous appris, par une mission plus petite , dont le rôle n’est pas encore connu !
Il est évident que la Police Nationale d’Haïti forte aujourd’hui de 15.000 agents ne peut pas assurer la sécurité d’une population de 12 millions d’habitants.
Et puis, de quel équipement dispose cette police? Est-elle aussi armée de ceux qu’elle a pour tâche de poursuivre et d’annihiler pour permettre aux Haïtiens de retrouver le sommeil ?
Et puis où vit cette police? Mal payée ( souvent le policier ne touche pas son maigre salaire à la fin du mois et peut rester plusieurs mois sans toucher.) Il vit dans le même quartier que le bandit et craint même de se faire reconnaitre en portant son uniforme, quand il rentre chez lui.
Le Président Jovenel Moïse a annoncé qu’il allait remettre sur pied la commission de désarmement, abandonnée, on ne sait trop pour quelle raison. Peut être le temps de laisser entrer ces cargaisons d’armes de tous calibres …
On n’en a pas beaucoup entendu parler depuis, que cette commission de désarmement a été créée. Comment se passent les choses ? A moins qu’elles ne se passent pas du tout et qu’il n’y a aucune commission de désarmement qui fonctionne dans l’Haïti de Jovenel Moïse .
Les gens sont assassinés en pleine rue. Jamais les coupables ne sont attrapés ! Je ne devrais pas dire jamais, car les coupables sont attrapés parfois, mais … ils sont remis en liberté par qui ? Pas par les policiers sans aucun doute, car ces derniers, le bandit, une fois relâché devient tout simplement une cîble dont la vie ne tient plus qu’à un fil.
Alors que faire ?
Personne ne viendra investir dans un pareil pays.
La misère va en augmentant et quand on a faim, quand on a une famille sur les bras, on est prêt à accepter la moindre offre, moyennant qu’on puisse donner à manger aux siens.
Malgré le découragement qui est celui de la population aujourd’hui, une situation n’est jamais sans issue. Il suffit d’abord de se rendre compte de sa gravité et de se mettre ensemble pour voir comment résoudre le problème.
Ne pensez-vous pas ?
JEUDI, à l’occasion d’une conférence de presse, Le Gouverneur de la Banque Centrale de la République d’Haïti JEAN BADEN DUBOIS a annoncé que la Banque Centrale avait décidé de pomper 150 millions de dollars dans l’économie pour stabiliser la dépréciation de la gourdes et l’augmentation de l’inflation.
“ Ce que la Banque Centrale vient de faire a commenté l’économiste Kesnel Pharel va contribuer à calmer la dégringolade de la gourdes pendant quelques semaines. Mais si la crise politique continue à s’approfondir, nous risquons d’avoir les mèmes pression.Cette importante annonce cependant est passée relativement inaperçue à cause des événements qui se sont déroulés le même jour, donc le jeudi 29 Mai au Senat de la république où pour la troisième fois le premier Ministre Jean Michel Lapin avait ´tee invite par les sénateurs pour la troisième fois pour présenter escorté des membres de son cabinet sa déclaration de politique générale.
La séance devait commencer tôt jeudi matin Mais on a plutôt vu les 4 sénateurs qui étaient d’une activité folle et qui se sont employés à démolir le mobilier de la sale de séance, lançant par les fenêtres, chaises, bureau et autres matériels.
Le Sénat saccagé :
La salle de séance du Sénat a été saccagée jeudi matin par les 4 sénateurs de l’opposition. Le sénateur Nenel Cassy a fait savoir sur une radio de la capitale qu’ils ont fait le travail de la population en saccageant la salle du Sénat.( Haiti Libre)
Première reaction après le sac du Sénat de la république:
Celle du Core Groupe
COMMUNIQUE DE PRESSE
Port-au-Prince, le 30 mai 2019 – Le Core Group (composé de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies, des Ambassadeurs d’Allemagne, du Brésil, du Canada, d’Espagne, des États-Unis d’Amérique, de France, de l’Union Européenne et du Représentant spécial de l’Organisation des États Américains) exprime sa profonde inquiétude devant la grave crise politique, économique, sociale et sécuritaire qui secoue Haïti.
Il condamne les actes de dégradation commis contre le Sénat.
Pour surmonter ces blocages, les membres du groupe appellent à la tenue d’un large débat national, sans préconditions, réunissant le secteur politique et le secteur privé ainsi que la société civile.
Ce débat doit permettre d’engager un agenda de réformes, d’assurer la tenue des élections parlementaires et le bon fonctionnement des institutions. Ces avancées sont nécessaires pour apporter des réponses concrètes et efficaces aux difficultés quotidiennes de la population.
Le Joural The Miami Herald, de son cøté écrit:
La troisième tentative de ratifier un nouveau gouvernement et un Premier Ministre s’est terminée de manière cahotique quand les 4 sénateurs de l’opposition ont saccagé la pièce, trainant les chaises, les bureaux et d’autres fournitures sur la pelouse. La police a lancé des gaz lacrymogène contre les manifestants, tout en empêchant à des manifestants d’envahir la sale de séance.
Cet acte a été capturé sur video par les journalistes présents. La scène de vandalisme a été immédiatement condamnée par les Etats-Unis, les Nations Unies, le Canada et d’autres membres de la communauté internationale.
Ces événement déplorables sont contre les principes démocratiques a déclaré l‘ambassadeur du Canada en Haïti, André Frenette. Le Canada souhaite un dialogue national pour permettre d’arriver à une solution aux problèmes d’insécurité .
Et la journaliste du Herald, Jacqueline Charles de rappeler que Haïti est sans gouvernement depuis plus de deux mois, ce qui empêche au pays de recevoir une aide venant d’institutions international estimée à 120 milions de dollars.
Et Jacqueline Charles de rappeler que c’était la troisième tentative en vue de la ratification du nouveau gouvernement et de confirmer le Premier Ministre nommé Jean Michel Lapin à son poste.
Cd qui est arrive aujourd’hui a déclaré l’économiste Kesner Pharel contribuera à une nouvelle descente de la gourde, vue que nous ne savons pas quand le pays aura un nouveau gouvernement.
Le FOND MONETAIRE A APPROUVE un prèt sans intérèt de 229 millions de dollars mais l’argent de même que l’avance de 49 millions attendant avant d’être débloqué l’installation d’un nouveau gouvernement ainsi que l’approbaton du budget par les deux chambres.
La communauté européenne et la banque Interaméricaine de développement et la Banque Mondiale ont planifié d’accorder 75 millions de dollars comme support budgetaire mais tout ça attend l’installation d’un nouveau gouvernement
Décès de l’Agronome Alix Fislaimé
L'ancien député de Petion ville et de Kenscoff a rendu l’âme mardi à l’hôpital Bernard Mevs, route de l'Aéroport, où il était hospitalisee depuis plusieurs semaines, auite à une tumeur cérébrale.
Boulon pour les intimes, a dirigé la première commission de Désarmement, Démantèlement et réinsertion sociale(CNDDR) créée en 2006 par l'Administration Préval-Alexis.
Homme de bon commerce, il a assuré la sécurité de l'ancien Premier Ministre Smarck Michel en 1995 après le retour d'exil du président Jean Bertrand Aristide.
Cet ancien prisonnier du régime de Jean Claude Duvalier a connu des jours sombres aux casernes de fort dimanche. Proche de René Préval, Alix Fils Aimé est le père de l'entrepreneur et homme d'affaires Alix Didier Fils-Aimé, ancien candidat au sénat de la République pour le département de l'Ouest sous la bannière de VERITE.
Ceux qui l’ont connu et apprécié déplorent le départ de Boulon et considèrent son décès comme une grande perte pour le pays et le secteur politique haïtien
. Des démarches sont en cours à la chambre basse pour rendre un dernier hommage à cet homme qui a marqué le paysage politique haïtien.
(HPN)
Appel à vigilance
Plan International Haïti porte à la connaissance de la population haïtienne en général, ses partenaires en particulier, que des cas de tentatives et/ou extorsion de fonds par un individu mal intentionné se faisant passer pour un employé de l’organisation, ont été signalés.
L’un de ces individus, qui se fait passer au téléphone pour Docteur-Ingénieur ou Agronome Buteau, offre $2,000 pour la saisie de données prétendument collectées en collaboration avec un hôpital situé à Beudet, Croix-des-Bouquet. Ces individus proposent ensuite de passer chercher la personne contactée à son domicile, afin d’effectuer un dépôt de garantie en banque en contrepartie de la remise des équipements nécessaires pour la saisie des données. Les personnes qui tombent dans ce piège sont emmenées dans un endroit discret ou elles sont ensuite dépossédées de tous leurs biens.
Plan International Haïti, tient à rappeler que seul son département des Ressources Humaines est habilité à procéder à des recrutements et appeler des candidats au nom de l’organisation. L’organisation n’exige aucune contrepartie financière. En cas de doute, merci de vous rapprocher des bureaux de Plan International.
Libération de 140 jeunes haïtiens
Près de 140 jeunes en majorité des mineurs en contravention avec la loi ont recouvré leur liberté depuis le lancement l’année dernière, par l’IMED, du projet baptisé « Accès à la Justice et protection des mineurs en détention préventive prolongée au CERMICOL, à la prison civile de Port-au-Prince et à la Croix-des-Bouquets »
REVUE DE LA SEMAINE
Le DG du BMPAD annonce la libéralisation du marché du carburant
La rareté des produits pétroliers, constatée depuis le début de l’année, est devenue monnaie courante en Haïti. Et le gouvernement haïtien a consenti de libéraliser le marché pour remédier à cette situation qui perdure, selon ce qu'a indiqué le Directeur Général du Bureau de Monétisation et du Programme d’Aide au Développement. Cette mesure est déjà entrée en vigueur, a fait savoir M. Ignace Saint-Fleur, soulignant que les nouvelles commandes de carburant ont été placées par des compagnies pétrolières dont le Sol et la DINASA.
« Désormais, les compagnies pétrolières pourront importer leurs produits. Toutefois, le BMPAD jouera le rôle de régulateur », a-t-il dit, et va assurer le contrôle de qualité et de disponibilité.
Interrogé par Loop Haiti sur les conséquences de cette disposition, M. Saint-Fleur a fait comprendre que le secteur privé et une bonne partie de la population avaient exprimé leur souhait de voir le marché pétrolier se libéraliser et c’est ce qui est fait aujourd’hui. Toutefois, il craint que cette pénurie soit une stratégie visant à déréguler le marché.
Depuis environ une semaine, Haiti fait face à une grave crise de carburant. Des centaines d'automobilistes et propriétaires de véhicules, massées dans les différentes pompes de la capitale, se battent pour s'approvisionner en essence. Le produit est disponible dans quelques rares stations. Seulement 75, 000 barils de gazoline sont disponibles pour l'instant, avait affirmé le titulaire du BMPAD. Et les compagnies pétrolières ont une dette de 114 millions de dollars envers l'Etat, toujours le directeur.
CULTURE ET MODE
Ce designer haïtien veut placer Haiti sur la carte du monde de la mode
« Mon rêve est de conquérir le monde de la mode comme l'a fait Yves Saint Laurent », souffle à BBC David André, designer et créateur de mode haïtien.
Des créateurs influents dans le monde de la mode en Haiti, Michel Chataigne, David André et le jeune Vladimir Aneas, se sont confiés à la chaine BBC au cours d’un entretien accordé le samedi 7 avril.
Sur la chaine américaine, le designer David André exprime sa passion pour ce métier qu’il pratique depuis son enfance. David nourrissait le rêve de placer Haïti sur la carte du monde avec ses créations. Et, ce n’est pas là sa plus grande ambition. A l’instar du créateur français Yves Saint-Laurent, David André affirme vouloir conquérir ce monde, veut être reconnu internationalement en tant que créateur. « Si je parviens au sommet, Haïti sera sur la carte du monde » a-t-il déclaré.
Depuis son jeune âge, Monsieur André caressait l'idée de faire carrière dans cette industrie. Ce trentagénaire dit être inspiré par des personnalités dont les créations ont tâche d’huile sur la mode internationale telles Gaultier, Versace et Lagerfeld.
Si M. André affirme avoir une clientèle solide composée de jeunes professionnels de la classe moyenne haïtienne et de boutiques spécialisées, il concède toutefois que ses vêtements sont hors de la portée des Haïtiens ordinaires. « La nouvelle génération veut bien se procurer de nouveaux vêtements, mais le faible pouvoir d'achat du public l’en empêche », a-t-il reconnu.
Pour sa part, Michel Châtaigne qui s'est aussi fait un nom bien au-delà de sa terre natale, a mis beaucoup plus d’accent sur la sixième édition de Haiti Fashion Week qui doit se dérouler en novembre 2019.
Selon le coordonnateur de la Semaine de la mode en Haïti, les teintes brillantes de la religion vaudou, la riche culture d'Haïti et les formes des vêtements rend ses créations uniques.
« La mode haïtienne est très différente de celle des autres pays. Il s'agit de couleurs et de volumes avec beaucoup de volants », a-t-il déclaré au cours de l'interview.
« Je pense vraiment qu'Haïti peut devenir la capitale de la mode du bassin caribéen ». Il croit que le pays se fait peu à peu un nom pour la créativité, la diversité et même la durabilité sur le terrain.
Outre ces grands noms, la BBC a également rencontré le jeune Vladimir Aneas. Ce dernier s’est formé lui-même dans le domaine. Agé de 30 ans et autodidacte, Vladimir confie avoir fait face à des obstacles dans le cadre de l’exercice de sa profession. Il se bat pour collecter des fonds afin de fabriquer ses pièces et de faire reconnaître son travail, mais il doit également briser les stéréotypes liés à sa surdité.
« Beaucoup d'Haïtiens pensent que les personnes sourdes ne peuvent pas diriger une entreprise. Je leur dis que cette catégorie de gens peut faire tout ce qu'elle veut », a-t-il expliqué.
Vladimir Aneas met également en avant le problème lié à la concurrence renforcée par la prédominance en Haiti du phénomène "pèpè". Ces vêtements pour la plupart importés et vendus à bas prix créent une concurrence féroce pour les designers locaux, se plaint-il. Toutefois, il se dit déterminé à atteindre son objectif de figurer pour la première fois à la Fashion Week cette année. « Pour moi, c'est la plus grande activité à laquelle participer ».
Prix Goncourt de la Nouvelle : L’écrivaine haïtienne Yanick Lahens parmi les trois finalistes
L’Académie Goncourt a délivré le 3 avril sa sélection de cinq titres en vue de la remise du Goncourt du premier roman le 7 mai prochain. Dans la catégorie Goncourt de la Nouvelle, l’écrivaine haïtienne Yanick Lahens figure par les auteurs sélectionnés pour son oeuvre » L’Oiseau Parker dans la nuit publié aux éditions Sabine Wespeiser.
Quelques jours après avoir inauguré la chaire « mondes francophones » au collège de France, la romancière haïtienne vient d’être sélectionnée parmi les trois finalistes du Prix Goncourt de la Nouvelle.
Dans ce recueil de nouvelles «L’Oiseau Parker dans la nuit », Yannick Lahens raconte la vie quotidienne en Haïti, les tragédies, les violences (urbaines ou rurales), les croyances séculaires, les femmes courageuses et les hommes endurants de cette île-monde. Le prix Goncourt de la Nouvelle sera decerné le 7 mai prochain en France.
Née le 22 décembre 1953 à Port-au-Prince, Yanick Lahens a reçu de nombreux prix littéraires dont le Prix Femina 2014 pour son roman « Bain de lune » et le prix Carbet des lycéens pour « Guillaume et Nathalie ».
Dans sa bibliographie, la nouvelliste Yanick Lahens, engagée dans le développement social et culturel d’Haïti, s’attache à dresser sans complaisance le tableau de la réalité caribéenne dans l’ensemble de ses oeuvres. Par ailleurs elle s’est vu décerner en mars 2014, le titre d’Officier des arts et des lettres par Patrick Nicoloso, l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de la République d’Haïti.
REVENONS A LA POLITIQUE
Le président de la république, Jovenel Moïse, fait part de promesses, qui lui ont été faites par des partenaires internationaux, lors de sa participation au ’’Forum mondial des entreprises pour l’Amérique Latine 2019’’, déroulé les 9 et 10 avril 2019 à Panama.
Moïse indique avoir discuté avec le président du Panama, Juan Carlos Varela, sur une possibilité de corporation entre la police panaméenne et l’institution policière haïtienne, selon sa page facebook visitée par l’agence en ligne AlterPresse.
Les Émirats Arabes Unis auraient exprimé leur intention d’explorer les opportunités qu’offre Haïti dans le domaine touristique, rapporte Jovenel Moïse.
Il y aurait « une meilleure gestion du Parc industriel de Caracol (Pic, Nord-Est d’Haïti) afin de maintenir les investissements acquis et d’en attirer d’autres », a aussi promis
Jovenel Moïse au président de la Banque interaméricaine de développement (Bid), le Colombien Luis Alberto Moreno.
La gestion « désastreuse » du Parc industriel à Caracol, sérieusement mise en question ces dernières semaines, pousserait certaines entreprises de sous-traitance à envisager d’aller s’établir ailleurs qu’en Haïti.
Par ailleurs, Jovenel Moïse a profité, de ses échanges avec différents partenaires internationaux, pour appeler à des séances de formation pour les femmes policières en Haïti, eu égard au sous-effectif des femmes (environ 10%) au sein de la Police nationale d’Haïti (Pnh).
« Ces formations seront basées sur la Police communautaire. Et les policières seront beaucoup plus en mesure d’aider les familles haïtiennes qui font face à d’énormes difficultés ».
Jovenel Moïse a fait part de l’intention de son administration de renouveler l’accord avec les États-Unis d’Amérique, permettant à Haïti d’exporter 5 mille produits sans droits de douane suivant la loi Hope / Help. Cet accord devrait prendre fin en 2020.
Il a aussi souhaité qu’il y ait « une économie forte et durable en Haïti », lors de sa participation, le mardi 9 avril 2019, à la 3e édition de « Global Business Forum Latin America - Panamá ».
« Prochains carrefours • Nouvelles régions » est le thème du forum, des 9 et 10 avril 2019, de « Global Business Forum Latin America - Panamá », au cours duquel Jovenel Moïse estime avoir partagé « sa vision », avec des partenaires, venus d’horizons divers.
outremers360.com
LE NOUVELLISTE:
Gestion désastreuse du parc industriel de Caracol, la Sonapi sur la selette…
Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Dr Ronel Gilles, ne s’est pas défilé. Il a confié, en interview avec le journal, mardi 2 avril 2019, que le parc industriel de Caracol (PIC) « n’a pas toujours été géré à la satisfaction des parties » par la SONAPI. Le ministre du Commerce, président du conseil d’administration de la Sonapi, a reconnu l’existence de multiples problèmes au PIC. « Au niveau du parc, nous avons des problèmes de sanitation, de déchets, d’eau potable, de traitement d’eau, de transport des ouvriers. Il y a aussi des problèmes de service de l’ONA et de l’OFATMA », a égrené le Dr Gilles en marge de la vente-signature d’un ouvrage dans le cadre du 40e anniversaire de la BRH, au Karibe Convention Center.
« Nous sommes parfaitement conscients de ces problèmes. Il nous a pris du temps pour trouver la solution idoine », a avoué le ministre du Commerce et de l’Industrie du gouvernement démissionnaire. « Par rapport aux problèmes qui se sont posés là-bas, nous avons cherché la solution. Nous ne disons pas que nous l’avons tout à fait trouvée, cependant, nous venons justement de désigner une commission ad hoc qui va s’occuper de ces problèmes auxquels je viens de faire allusion pour apporter des solutions rapides et correctes », a indiqué le Dr Ronel Gilles. « Si ça se passe bien, on verra si cela fonctionne », a poursuivi le ministre, qui garde un « petit espoir » quant à l’éligibilité d’Haïti à l’obtention des 41 millions de dollars de don de la BID pour financer la cinquième phase de l’expansion du parc industriel de Caracol. « Nous ne pouvons pas déclarer que nous avons perdu l’argent. Avec cette solution trouvée à la dernière minute, nous gardons un petit espoir », a indiqué Ronel Gilles, qui a eu des discussions avec la BID.
Maguy Durcé invitée au Parquet de Port-au-Prince
Dans une lettre adressée au ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnele, Pierre Josué Agenor Cadet, le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Paul Eronce Villard, demande à ce dernier de mettre à la disposition de la justice la directrice de l’Institut national de la formation professionnelle, Marguy Durcé, le vendredi 12 avril 2019 à 10 heures. Cette invitation fait suite à “la plainte des employés et étudiants du système national de formation professionnelle”. Maguy Durcé est accusée de mauvaise gestion par les membres du syndicat des employés du système national de formation professionnelle.
TOUJOURS DANS LE JUDICIAIRE
Roosevelt Bellevue : L'action publique mise en mouvement contre l'ancien titulaire du MAST
C'est l'unité de lutte contre la corruption(ULCC) qui a fait la demande près du tribunal de première instance dans l'affaire des Kits scolaires qui avait provoqué cet énorme scandale impliquant l'entourage du président de la république.
L'ancien ministre des affaires sociales Roosevelt Bellevue et huit(8) autres fonctionnaires doivent être mis en examen dans cette affaire selon les recommandations de l'ULCC. Roosevelt Bellevue qui avait perdu son poste ministériel en 2017 fait office de représentant D'Haïti auprès de l'organisation mondiale du commerce(OMC).
M. Bellevue est accusé d'association de malfaiteur, de surfacturation contre l'Etat et de passation illégale de marchés publics. Le commissaire du gouvernement ne devrait pas tarder à répondre aux recommandations de l'ULCC selon les informations circulant dans les couloirs du tribunal de Première instance de Port au Prince.
Les accusations font croire que les kits scolaires, d`une valeur de 17$ us ont été facturés à 36$ entraînant une perte énorme pour l`Etat vu que le nombre de kits fabriqués s`élève à 50 000 unités. Le nom de Aviol Fleurant ainsi que celui de Martine Moise, respectivement ancien ministre de la Planification et Première Dame de la République, étaient cités dans cette affaire de corruption.
Le président Jovenel Moise pour prouver sa velléité à venir à bout de la corruption dans l’administration publique, avait promis sous peu un rapport d’enquête devant venir fixer les responsabilités sur un gros détournement de fonds du trésor public, lors d’achat de matériels scolaires, en août 2017 dernier.
Les titres de Radio Solidarité
-Nette recrudescence de l’insécurité en Haïti, particulièrement dans
la capitale, Port-au-Prince
-L’ambassadeur du Chili en Haïti, Patricio Utreras visé ce mercredi
par une attaque armée qui a fait 1 mort dans la localité de Boutin à
PAP . Le diplomate participait en compagnie de son épouse Brenda
Iriarte Rojas, à une activité de solidarité de l'ONG "América
Solidaria" dans le domaine de l'eau potable. La personne tuée est un
volontaire de l'ONG, Frantz Eliacin. Le chauffeur de l'ambassadeur a
également été blessé.
-Selon la directrice exécutive de l'ONG, Olga Regueira, il s'agit
d'une embuscade.
-La peur s’installe dans les esprits dans différentes regions de la
capitale notamment à Pétion-ville où l’insécurité continue de faire
des victimes. Très tôt ce mercredi, des individus ont attaqué des
élève sur le chemin de l’école. Une dame a, parallèlement, été braquée
à la rue des Pins.
-Des individus sont à l’affût dans les restaurants et les magasins
pour voler les effets des clients, notamment leur appareil de
telephone.
-Le commissaire de police de Pétion-Ville, Jean Gospel Monélus promet
de rétablir la sérénité dans cette juridiction.
L’ambassadeur de France opine
L’ambassadeur de France en Haïti, José Gomez, dans une interview accordée au journal le Nouvelliste dit condamner les actes de corruption faits avec les fonds Petrocaribe. D’après le diplomate, la procédure juridique doit suive son cours face à la corruption qui est un sujet qui fâche "avec raison" en Haïti.
Le rapport final sur Petrocaribe est indiscutablement un document qui fâche. La Cour des comptes analyses et accuse, les épinglés veulent se défendre à tout prix. La firme Agritrans, indexée dans la page 163 du document pour stratagème de détournement de fonds, dit "se réserve[r] le droit d’engager une procédure auprès de la justice haïtienne afin de défendre son intégrité et ses droits’’. Ce qui laisse croire qu’à tout moment, Agritrans S.A peut attaquer la Cour des comptes en justice.