L’ex-maire de Port-au-Price, l ex-colonel Franck Romain serait décédé
On annonce la mort de l’ex-colonel Franck Romain dans la nuit du lundi au mardi 28 au 29 août 2017
La nouvelle cependant n’a été ni confirmée , ni infirmée par la famille.
Près de 40 % des médecins haïtiens s’installent à l’étranger
Alors qu’en Haïti nos Centres hospitaliers manquent cruellement de médecin, près de 40% de nos professionnels de la santé formés en Haïti, à la Faculté de médecine aux frais des contribuables, quittent le pays.
Les principales raisons : un salaire dérisoire, des conditions de travail en dessous des standards minimum et aucune chance de faire une spécialisation. Seule note positive, ce représente la moitié de celui connu dans les années 60 mais est toujours inacceptable.
Si 13% des médecins de race noire aux États-unis sont haïtien d’origine les USA ne sont pas le seul pays d’accueil pour nos professionnels de la médecine: le Canada et les pays de l’Amérique du Sud sont d’autres pays privilégiés par nos médecins à la recherche d’une vie décente.
Le Dr Jean-Claude Cadet, Doyen de la Faculté de Médecine et de Pharmacie reconnait qu’avec l’insuffisance du budget au niveau national il est impossible de pouvoir offrir une vie meilleure en Haïti à un médecin après 10 ans d’études...
Avec en moyenne 6,5 médecins pour 10,000 habitants (2009), Haïti se classe dernier des pays ayant la densité de personnel de santé la plus basse derrière la Guyane (11.2%), soit 4 fois en dessous de la norme minimale de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui est de 25 médecins pour 10,000 habitants.
HL/ HaïtiLibre
LA MINISTRE DU MHAVE DEMENT L’NFORMATION CONCERNANT L’IMPOSITION D’UN IMPOT DE GDES 10.000 SUR LA DIASPORA.
Lundi, dans la seconde partie des « Lundis de la Presse », Mme Stéphanie Auguste, la Ministre des Haïtiens Vivant à l’Étranger (MHAVE) en présence du Ministre de l'Économie et des finances, Jude Alix Patrick a voulu calmer la tension et démentir les fausses informations circulant dans la diaspora relatives au paiement, par tous les Haïtiens de l’étranger, d’un montant de 186 dollars américains et d’apporter des précisions sur la question de l’impôt sur le revenu forfaitaire de 10,000 gourdes figurant dans le projet de budget 2017-2018.
« Pas question de payer 186 dollars à l’arrivée en Haïti, ni aux Consulats ni aux Ambassades d’Haïti pour la requête d’un service public », a déclaré fermement la Ministre « La question de l’impôt sur le revenu ne vise pas particulièrement la diaspora, elle concerne tout Haïtien ou tout ressortissant d’autres pays entreprenant en Haïti des transactions qui supposent un revenu (importation de marchandise, transaction de biens fonciers, achat/vente de véhicule ou réclamant l’émission de passeport, patente etc.) » a poursuivi la Ministre avant d’inviter son collègue du Ministère de l’Économie à intervenir.
Le Ministre Salomon, a clarifié la question des 10,000 gourdes et fourni des informations générales concernant l’impôt sur le revenu. Selon le Ministre, les citoyens dont le revenu annuel est inférieur à 60,000 gourdes ne sont pas assujettis au paiement de cet impôt. Il faut cependant, obligatoirement, la présentation du certificat de dépôt de déclaration définitive pour conclure certaines transactions. Tout citoyen n’étant pas en mesure de le présenter, au moment d’une transaction ou d’un service public qui exige ce document, devra payer le montant forfaitaire de 10,000 gourdes, selon ce qui est prévu dans le projet de budget 2017-2018. Il serait donc dans l’intérêt des citoyens de faire leur déclaration définitive d’impôt annuellement à la période prévue, conseille le Ministre une pratique visant à encourager le civisme fiscal.
HL/ HaïLibre
257 ONG interdits de fonctionnement en Haïti
Publié le 2017-09-01 | Le Nouvelliste
National -
L'administration Moïse-Lafontant souhaite une articulation des programmes des ONG et des agences internationales avec ses priorités et les besoins du peuple haïtien. L'annonce a été faite par le ministre de la Planification et de la Coopération externe (MPCE), Aviol Fleurant, ce vendredi. Celui-ci rappelle que le chef de l'Etat, Jovenel Moïse, croit indispensable de sortir le pays de l'assistanat et de passer au registre de développement.
A ces organismes, Aviol Fleurant lance deux mots d'ordre. D'abord, indique-t-il, il faut que ces institutions financent ce dont le peuple haïtien a besoin et non pas ce qu'elles estiment nécessaire. « Et les interventions doivent être réalisées en regard d'un leadership gouvernemental », souligne-t-il.
A moyen terme, Aviol Fleurant indique que le mot d'ordre est que l'aide publique au développement doit passer par les canaux gouvernementaux ou le gouvernement la refusera. "Ce mot d'ordre est justifié par la confiance du peuple haïtien dans cette administration, par la légitimité d'un président élu dès le premier tour, par la lutte de ce gouvernement pour combattre la corruption [...]"
Pour l'heure, seulement 370 ONG se plient aux exigences du gouvernement haïtien, rapporte le ministre. Celles-ci fournissent régulièrement des rapports d'activités. En revanche, dénonce-t-il, d'autres ne publient pas de rapports depuis plus de 10 ans et continuent de fonctionner et de bénéficier de franchise douanière. En conséquence, le gouvernement, en vertu du décret du 14 septembre 1989, révoque l'autorisation de fonctionnement de 257 organisations non-gouvernementales. Un communiqué mentionnant leurs noms sera publié dans les médias et dans le journal officiel Le Moniteur, selon Fleurant. En plus de sa signature, les ministres des Affaires étrangères et de l'Intérieur, respectivement Antonio Rodrigue et Max Rudolph Saint-Albin, ont également paraphé le document.
Le titulaire du MPCE veut rassurer les partenaires internationaux. Nous ne faisons pas la chasse aux ONG, dit-il. Toutefois, il indique que cette administration entend redéfinir un partenariat avec ces ONG et les agences internationales de développement.
Il promet la publication d'un répertoire national des ONG. Ce document, explique-t-il, sera un instrument de vulgarisation de la mission et des activités de ces organismes. Ce document sera distribué aux autorités nationales et locales. « Cela permettra une coordination utile et efficace des activités des ces ONG », assure-t-il.
La chambre reçoit le Premier Ministre dans le cadre de l’affaire de corruption au sein du ministère des affaires sociales.
Il s’agit de l’affaire des Kits Scolaire qui a conduit à la révocation du ministre Roosevelt Bellevue.
Le PM a donné toutes les explications qu’on lui demandait, répondant aux questions qu’on lui posait. .
« Nous ne sommes pas totalement satisfaits mais nous avons trouvé beaucoup d’éléments nous permettant de mieux comprendre les faits. »
Le président a t-ils signé la révocation de Roosevelt. Bellevue ?
« Oui le président a contre signé l’ordre de révocation. « .
Le Premier ministre dit avoir reçu suffisamment d’explications pour procéder à cette révocation.
Le ministre concerné est maintenant devant la Justice.
Le PM se trouvait devant la Commission des affaires sociales et du travail de la Chambre des députés
Le dossier des Kits Scolaires a déjà été transmua au ministère de la Justice, ainsi qu’à l’ULCC, et à la Cour Supérieure des Comptes .
« Nous avons suffisamment de preuves contre lui » a dit le PM. Mon rôle est non pas de mener l’enquête, mais d’assurer le bon fonctionnement de l’état.
Il appartient maintenant à la Police et au Parlement de mener l’enquête. Le représentant de la 2 ème circonscription de Port-au-Prince demande la mise en résidence surveillée de l’ex-ministre Roosevelt Bellevue et surtout son interdiction de départ.
Ce n’est pas le ministre des affaires sociales seul qui est impliqué dans cette affaire de corruption. Nous ne pouvons pas encore citer les noms des autres. Mais il y aurait encore 4 représentants d’autres ministère, tout aussi concernés
Cette fois ci la justice va tracer un exemple.