Plusieurs villes du pays accueillent une semaine autour du patrimoine
L’Institut français en Haïti (IFH) et la Fondation Connaissance et Liberté (FOKAL) ont procédé dans la soirée du lundi 23 octobre 2017 au lancement de la Semaine du patrimoine sous le thème : « Le Patrimoine en question » en présence notamment de l’ambassadeur de France, Élisabeth Beton Delègue, de la directrice de la FOKAL, Michelle Duvivier Pierre-Louis, et en présence de diverses personnalités socio-culturelles de notre pays. Du 23 au 27 octobre 2017 se déroulent à Port-au-Prince, Jacmel, aux Cayes, à Jérémie, au Cap-Haïtien et à Gonaïves toute une série d’activités par exemple : conférences, table ronde, visites guid ees, expositions, spectavles et projections pour interroger le concept de patrimoine en Haïti.
35 millions de dollars en dons de la Banque mondiale pour améliorer l’accès à l’électricité en Haïti
P-au-P, 26 oct. 2017 [AlterPresse] --- La Banque mondiale (Bm) a approuvé deux dons d’un montant de 35 millions de dollars américains « pour l’amélioration de l’accès à l’électricité en Haïti », indique un communiqué en date du 26 octobre 2017.
Plus de deux millions d’Haïtiens « mal desservis », en matière d’électricité, devraient bénéficier de cette démarche, dans les milieux ruraux et urbains, selon le communiqué de presse.
Seulement 1 Haïtien sur trois a actuellement accès à l’électricité, principalement dans les zones urbaines,.alors que de nombreuses sources d’énergie renouvelable d’Haïti, en particulier les dispositifs photovoltaïques ayant la capacité d’alimenter plus de cinq millions de personnes, sont inexploitées, fait savoir Anabela Abreu, directrice des opérations de la Bm pour Haïti.
Parvenir à fournir de l’électricité, à partir des systèmes d’énergie renouvelable, à davantage de familles, d’entreprises et de services collectifs dans les zones mal desservies, diversifier l’offre énergétique et réduire le coût de l’électricité : telle est la promesse faite par la Banque mondiale pour Haïti.
Les deux projets « Services énergétiques renouvelables pour tous » et « Services énergétiques modernes pour tous », provenant des Fonds d’investissement climatiques (Cif), sont financés à hauteur de 19,62 millions de dollars et 15.65 dollars, respectivement par le programme de valorisation à grande échelle des énergies renouvelables (Srep, en Anglais) et le Fonds pour les technologies propres (Ctf).
Ces deux projets de la Banque mondiale, qui seront mis en œuvre par la cellule chargée de l’énergie au sein du Ministère des travaux publics, des transports et des communications (Mtptc), visent entre autres, à favoriser l’investissement privé dans les énergies propres, accroître l’accès des ménages ruraux à l’électricité et renforcer les capacités des institutions locales et sensibiliser les communautés à l’utilisation des énergies renouvelables.
Par ailleurs, le président Jovenel Moïse, avait promis, en juin 2017, de réussir le pari de doter Haïti, dans 24 mois (d’ici le mois de juin 2019), d’électricité publique 24 heures par jour.
Le programme Kay pa m klere » a déjà commencé dans les zones rurales du pays, avait-il rappelé.
Ce programme ambitionne de mettre, dansr chaque maison des sections communales, un mini-système solaire, devant permettre d’alimenter quatre ampoules électriques, de recharger un téléphone portable et de faire fonctionner un poste de radio.. [la emb rc apr 26/10/2017 14:30]
P-au-P, 26 oct. 2017 [AlterPresse] --- Plusieurs organisations de droits humains [1] plaident en faveur d’une conférence nationale dans le cadre d’une dynamique de construction d’un Etat de droit en Haïti, dans une note datée du mardi 24 octobre 2017, dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
L’un des préalables pour un « dialogue national » est de résoudre les irritants. La réalisation de ce vrai dialogue est nécessaire pour « démarrer » le pays sur de nouvelles bases, soulignent ces organisations.
Elles appellent la présidence à envoyer le signal en vue de réaliser le dialogue nécessaire à « la construction d’un vrai État, où chaque homme, chaque femme et chaque enfant se sentiront chez eux ».
Sa volonté doit aussi se traduire à partir d’un engagement historique pour résoudre les irritants. « Ceux-ci sont, entre autres, la formation du Cep permanent et du Conseil constitutionnel, la rectification du budget ».
30 ans après, ces organisations constatent que la situation sociopolitique et économique du pays est devenue de plus en plus préoccupante, les conditions de vie alarmantes, l’accès aux services sociaux de base quasiment inexistant.
« Le pays vit encore dans l’instabilité politique et les manifestations de l’opposition se soldent par des violences d’une extrême gravité, soit en raison du comportement des manifestants ou de celui de la Police national d’Haïti (Pnh). De février 1993 à octobre 2017, neuf (9) missions onusiennes se sont succédé en Haïti », déplorent-elles.
Des mobilisations se poursuivent dans le pays contre le pouvoir en place depuis le vote et l’application du budget 2017-2018 controversé.
Les manifestations de l’opposition organisées les mardi 17 et 24 octobre 2017 pour réclamer le retrait de la loi de finances et le départ du président Jovenel Moïse, ont été la cible d’attaques violentes d’individus non identifiés.
Ces organisations exhortent le président à affirmer sa bonne foi, en tenant compte des exigences de l’opposition qui, pour sa part, doit assumer ses responsabilités historiques.
« L’opposition a pour devoir de prouver sa bonne foi ». Ainsi, elle doit, de façon expresse, se montrer prête à observer une période de trêve qui serait un acte objectif et mesurable, suggèrent-elles.
Pour lancer officiellement le processus, elles encouragent le président à inviter les secteurs politique, économique et social, avec un agenda clairement établi, pour discuter sur les mécanismes à mettre en place afin de jeter les bases nécessaires y relatives.
Une structure, reflétant toutes les tendances, devrait également être officiellement créée par arrêté présidentiel pour mener à bien ce premier travail. [jep emb gp apr 26/10/2017 10 :00]
[1] Le Centre d’analyse et de recherche en droits humains (Cardh), le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh), la Commission épiscopale nationale justice et paix de l’église catholique romaine (Ce-Jilap) et la Plateforme des organisations haïtiennes de droits humains (Pohdh).
Ce qui démontre à quel point le travail acharné et l’innovation peuvent tracer la voie vers une croissance économique.
Ce programme montre de nouvelles tendances positives dans la culture d’entreprise en Haiti.
Port-au-Prince, Haïti – Vendredi 27 octobre 2017: Cinquante parmi les entrepreneurs les plus innovants d'Haïti sont en lice, pour le titre de Digicel Entrepreneur de l'Année 2017. Le thème du concours de cette année est le transfert du savoir ; c’est-à-dire le savoir-faire entrepreneurial durement acquis, est combiné et partagé avec ceux qui savent l’utiliser valablement, pour en tirer un avantage compétitif.
L’une des choses particulièrement intéressantes, dans le concours de cette année, est que 32 des 50 entreprises dirigées par nos finalistes régionaux - soit 65% - ont été fondées depuis le tremblement de terre de 2010, souvent par des Haïtiens vivant à l'étranger, qui sont revenus apporter leur aide au pays, et qui désormais ont décidé d’y rester pour contribuer sur le long terme.
Néanmoins, ils ne sont pas les seuls à avoir été inspirés par le désastre, pour aider à redresser l'économie du pays. Il existe des histoires émouvantes, sur la façon dont des jeunes Haïtiens ont saisi des opportunités d’affaires uniques pouvant conduire au changement durable, et d'autres sur la façon dont des étrangers venus d’abord pour aider, et sont tombés amoureux du pays et de ses habitants.
Un autre fait très inspirant également, est le grand nombre de femmes entrepreneures en compétition pour le titre Entrepreneur de l’Année, soit 19 des 50 finalistes. Ceci reflète le rôle essentiel joué par les femmes dans la société haïtienne et, de plus en plus, dans le monde des affaires ; ce qui en fait un pilier du tissu social et économique.
«C’est gratifiant de constater qu’à cette huitième édition du concours, de nouvelles tendances positives commencent à émerger, illustrant ainsi l'impact du concours, et le changement plus grand, qui se produit derrière les histoires individuelles», déclare Maarten Boute, le Président de Digicel Haïti.
« L'implication de plus de femmes et l'apport créatif de la diaspora haïtienne sont des gages de la transformation continue de la société haïtienne, en une société caractérisée par une culture d'entreprise moderne, par plus de prise de risques et d'innovation. »
« C’est pourquoi le transfert du savoir se révèle être le thème si important cette année. », selon M. Denis O’Brien, Président de Digicel Group. « Un transfert du savoir bien effectué présente d’énormes avantages. Dans l’entreprise, cela conduit à une manière de ’penser conjointe’, très agressive et qui permet de franchir l’étape de la conception à l’accès au marché. Dans les associations, où les entrepreneurs sont en réseau, cela permet de ‘dynamiser’ leur faculté naturelle à innover. »
« Nous en prenons ainsi acte, lorsque les institutions gouvernementales apprennent du secteur privé, ou encore quand les entreprises privées s’inspirent du savoir académique. Ceci met en évidence le fait que le transfert du savoir est un ‘sport de contact‘. Cela se rapporte à la façon dont les gens interagissent entre eux. Et il convient en effet d’agir plutôt que de théoriser.»
Le concours vise à identifier, récompenser et promouvoir les hommes et femmes d’affaires les plus prometteurs, dont les initiatives peuvent soutenir les bases de la croissance économique d'Haïti. Sept qualités clés sont mises en évidence, telles que: le savoir-faire entrepreneurial et commercial, le leadership, la transparence, la vision, la créativité, la sensibilisation aux problèmes environnementaux, et l’originalité.
On distingue cinq catégories, dans lesquelles concourent 10 finalistes régionaux pour chacune d’entre elles, selon les critères suivants, allant de l’agriculture à l’environnement, passant par la construction, et l’industrie, au secteur des services et celui des entreprises émergentes. Ce qui confère donc à un large éventail d'entreprises, une opportunité prodigieuse de présenter leurs produits et services, ainsi que l'esprit entrepreneurial de leurs fondateurs.
Ces 50 finalistes régionaux passeront à 25 finalistes nationaux, dont les noms seront annoncés lors d'une cérémonie, qui aura lieu le 28 octobre prochain.
Les histoires qui se cachent derrière ces participants, sont plus inspirantes que jamais, si l’on tient compte des exemples frappants sur la façon dont les avancées technologiques majeures déterminent constamment le type d'offres des entreprises, passant par la transformation des aliments au secteur de la construction.
De nouveaux secteurs d'activité sont identifiés et exploités, comme par exemple le secteur médical. Parallèlement, un nombre croissant d'entreprises, ayant consolidé leur place sur le marché local, cherchent à établir présentement des partenariats à l'étranger, à forger de nouvelles chaînes d'approvisionnement internationales et à s’orienter beaucoup plus vers l'exportation.
Ces modèles de réussite seront présentés dans une série de reportages télévisés en cinq parties à la télévision nationale, mettant en valeur chacune des cinq catégories. Les finalistes auront alors l’occasion de parler de leur parcours et de leurs expériences personnelles, et dresser le portrait de leurs activités. Ces émissions de télé seront ponctuées par un programme spécial, autour de la finale nationale qui se tiendra en décembre.
Comme à l’accoutumée, les finalistes bénéficieront cette année, du programme de formation continue des cadres. Ils pourront se former au contact d’experts relatifs à leur domaine d’activité ; et être plongés de manière intensive, dans une sorte d’incubateur. La formation sera assurée par Sofihdes, bien entendu autour du thème « le transfert du savoir ».
Cette année le concours est réalisé en partenariat avec le CFI et est supporté par la BID et la Sofihdes.
FIN
P-au-P, 26 oct. 2017 [AlterPresse] --- Plusieurs organisations de droits humains [1] plaident en faveur d’une conférence nationale dans le cadre d’une dynamique de construction d’un Etat de droit en Haïti, dans une note datée du mardi 24 octobre 2017, dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
L’un des préalables pour un « dialogue national » est de résoudre les irritants. La réalisation de ce vrai dialogue est nécessaire pour « démarrer » le pays sur de nouvelles bases, soulignent ces organisations.
Elles appellent la présidence à envoyer le signal en vue de réaliser le dialogue nécessaire à « la construction d’un vrai État, où chaque homme, chaque femme et chaque enfant se sentiront chez eux ».
Sa volonté doit aussi se traduire à partir d’un engagement historique pour résoudre les irritants. « Ceux-ci sont, entre autres, la formation du Cep permanent et du Conseil constitutionnel, la rectification du budget ».
30 ans après, ces organisations constatent que la situation sociopolitique et économique du pays est devenue de plus en plus préoccupante, les conditions de vie alarmantes, l’accès aux services sociaux de base quasiment inexistant.
« Le pays vit encore dans l’instabilité politique et les manifestations de l’opposition se soldent par des violences d’une extrême gravité, soit en raison du comportement des manifestants ou de celui de la Police national d’Haïti (Pnh). De février 1993 à octobre 2017, neuf (9) missions onusiennes se sont succédé en Haïti », déplorent-elles.
Des mobilisations se poursuivent dans le pays contre le pouvoir en place depuis le vote et l’application du budget 2017-2018 controversé.
Les manifestations de l’opposition organisées les mardi 17 et 24 octobre 2017 pour réclamer le retrait de la loi de finances et le départ du président Jovenel Moïse, ont été la cible d’attaques violentes d’individus non identifiés.
Ces organisations exhortent le président à affirmer sa bonne foi, en tenant compte des exigences de l’opposition qui, pour sa part, doit assumer ses responsabilités historiques.
« L’opposition a pour devoir de prouver sa bonne foi ». Ainsi, elle doit, de façon expresse, se montrer prête à observer une période de trêve qui serait un acte objectif et mesurable, suggèrent-elles.
Pour lancer officiellement le processus, elles encouragent le président à inviter les secteurs politique, économique et social, avec un agenda clairement établi, pour discuter sur les mécanismes à mettre en place afin de jeter les bases nécessaires y relatives.
Une structure, reflétant toutes les tendances, devrait également être officiellement créée par arrêté présidentiel pour mener à bien ce premier travail. [jep emb gp apr 26/10/2017 10 :00]
[1] Le Centre d’analyse et de recherche en droits humains (Cardh), le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh), la Commission épiscopale nationale justice et paix de l’église catholique romaine (Ce-Jilap) et la Plateforme des organisations haïtiennes de droits humains (Pohdh).