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par Rezo Nòdwès
Cette force de police de surveillance conjointe pour assurer la sécurité le long de la frontière haitiano-dominicaine, verra le jour avec la coopération du gouvernement du Canada, via directement les Nations-Unies
Ottawa, mercredi 18 octobre 2017 ((rezonodwes.com)).-
L'initiative de créer une force conjointe spécialisée, a appris Rezo Nòdwès, avec la coopération du gouvernement du Canada, "vise à combattre et à prévenir le crime organisé", selon l'ambassadeur dominicain en Haïti, Alberto Despradel.
Pour y parvenir, la police nationale d'Haïti et de la République dominicaine, en collaboration avec les Nations Unies, travaille à la création d'une force de police des frontières qui sera responsable de la sécurité et de la surveillance de la frontière.
Selon le rapport de 2016 établi par l'Office des Nations Unies contre la drogue et la criminalité, le commerce illicite établi sous fond de crime organisé, génère plus de 2 milliards de dollars par an et le trafic de stupéfiants, 320 milliards de dollars. Une façon pour l'ONU d exprimer sa préoccupation et la nécessité d'un corps spécial engageant directement les deux forces de police de l’Île.
Le diplomate Despradel a expliqué que la première force conjointe sera déployée sur une grande superficie au nord de la frontière jusqu'à l'embouchure de la rivière Masacre. Le Cap-Haïtien sera intégré dans cette zone de surveillance.
"Nous sommes en train de travailler sur le processus de formation de ce corps spécial entre la police de l'ONU, la police nationale haïtienne et la police dominicaine pour renforcer les mécanismes de coopération et de collaboration visant à prévenir et à réprimer la criminalité sous toutes ses formes". a avancé l'ambassadeur dominicain à Port-au-Prince
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Décès ce mercredi 18 octobre 2017, de Jean Claude Joseph alias Papa pyè hospitalisé depuis vendredi dernier à Orlando.
Papa Pyè était asthmatique .Il etait loin de sa famille quand il a été admis au centre hospitalier d’orlando . C’est un coup de massue, nous a confié sa jeune soeur Micheline Pierre qui confirme la nouvelle.
Rappellons que, le 13 octobre 2015, Papa Pyè et sa troupe ont été honorés par le ministère de la Culture, c’était une occasion pour rouvrir les portes du ciné Triomphe.
« On m’a rendu hommage quinze fois à l’étranger. C’est la première fois qu’on m’honore dans mon propre pays », avait souligné Jean-Claude Joseph, dit Papa Pyè.
Vin, troubadour, pièces de théâtre, plaques d’honneur autant de moments égayés à l’occasion, des hommes de scène qui ont su marquer le théâtre populaire haïtien.
La famille entreprend des démarches auprès des autorites du pays notamment le ministère de la culture ,avant de chanter ses funérailles.
Yves P. Léandre
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73 migrants haïtiens ont été interceptés le 16 octobre 2017 à French Cay, un îlot situé au Sud-est des Îles Turques-et-Caïques. De ce groupe, figurent 12 femmes et 61 hommes, a appris le GARR auprès des autorités de ce territoire d’outre-mer britannique.
Selon les informations collectées, ces migrantes et migrants haïtiens ont été transportés à Providenciales, une île de l’archipel des Turques et Caïques.
Les ressortissantes et ressortissants haïtiens tentaient d’aller s’installer irrégulièrement aux Îles Turques-et-Caïques. Ils seront déportés sous peu vers Haïti, ont annoncé les autorités de ce territoire d’outre-mer britannique.
Soulignons que le 4 octobre 2017, le Département de l’immigration du ministère de contrôle des frontières et de l’emploi des Îles Turques-et-Caïques avait rapporté dans des rapports que plus de 150 migrants haïtiens avaient été retrouvés dans les eaux et sur le rivage de ce pays. Parmi lesquels se trouvaient aussi des femmes et des enfants.
Le GARR s’inquiète du nombre élevé d’Haïtiens qui continuent de mettre leur vie en péril dans des voyages irréguliers.
Il exhorte les autorités haïtiennes à prioriser l’amélioration des conditions de vie des couches vulnérables de la population qui partent sans cesse à la recherche du travail en territoire étranger.
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Après 13 ans, l’ONU tourne une nouvelle page dans sa longue histoire de maintien de paix en Haïti. La Mission des Nations Unies pour la Stabilité en Haïti (MINUSTAH) a mis fin officiellement à ses activités dans le pays hier jeudi 05 octobre. Mais ce n’est pas de gaieté de cœur que les casques bleus ont fait leurs adieux.
Car, comme le reconnait Sandra Honoré - qui a dirigé la MINUSTAH ces quatre dernières années- dans son discours hier, « il reste encore beaucoup à faire pour qu’Haïti atteigne la stabilité et le développement durables auxquels tous et chacun aspirent.
Et par anticipation, avant même la fin du mandat de la première mission, une nouvelle mission, la , MINUJUSTH a été établie par le Conseil de Sécurité de l’ONU pour prendre le relais. Le mandat est quasi le même, légèrement réduit : appui à la Police Nationale, renforcement de l’état de droit et poursuite du suivi de la situation des Droits humains, y compris les questions de genre. Un représentant spécial adjoint, Mamadou Diallo, est nommé. Les opérations commenceront le 16 octobre prochain avec un effectif de 1275 policiers.
Dans la foulée de son intervention, madame Honoré a dévoilé grosso modo le mode d’organisation de la nouvelle mission : « La MINUJUSTH aura une composante de Police et une composante civile. La composante de Police sera constituée de sept Unités de Police Constituée, soit 980 policiers déployés dans cinq départements, à savoir l’Ouest, l’Artibonite, la Grand’Anse, les Nippes et le Nord. En plus de ces Unités de Police Constituées, 295 Policiers Individuels seront déployés dans les dix départements du pays en appui à la PNH pour un renforcement des capacités des officiers et cadres supérieurs de la Police. La composante civile de la MINUJUSTH sera constituée de 351 personnels civils répartis à part égale entre nationaux et internationaux, basés à Port-au-Prince. En même temps, les 19 agences, fonds et programmes du système des Nations Unies en Haïti continueront leur soutien du gouvernement et du peuple haïtien dans les domaines du développement et afin d’atteindre les objectifs du développement durable. »
Mais le président du sénat, Youri Latortue, s’est toujours opposé à l’idée du déploiement de la MINUJUSTH qui, selon lui, ne va pas ne va aucunement contribuer à résoudre les problèmes d’Haïti. « Si l’Etat s’attache à cette décision, elle va échouer », prévient l’ancien officier des Forces Armées d’Haïti. « Il faut que le gouvernement et le parlement décidément de mettre sur pied une police professionnelle et une armée. »
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Une plateforme d'informations digitales pour établir son plan d’investissement en Haïti.
Le Centre de Facilitation des Investissement (CFI) a organisé une soirée, le mercredi 18 octobre 2017, pour lancer la plateforme "Haïti Open Data" qui servira à fournir des informations digitales regroupées par le CFI avec le support de la Banque interaméricaine de développement (BID).
Cet outil bilingue unique et performant, permettra d’obtenir des données cruciales et nécessaires pour établir son plan d’investissement en Haïti.
Tessa Jacques, la directrice générale du CFI, a déclaré : «aujourd'hui, le problème de l’accès à l’information constitue l’une des plus importantes barrières à la prise de décision en Haïti. Dans tous les domaines, cette problématique est source de frustration. Et, comme tout problème, il doit être adressé par des actions conjuguées, convergentes et concrètes incluant tous les acteurs concernés du secteur public comme privé ».
Le représentant de la BID, Koldo Echebarria, a brièvement fait un rappel de l'utilité de cette plateforme. Par ailleurs, il a fait savoir que la Banque Interaméricaine de Développement encourage toute initiative qui vise à faciliter, développer ou encourager l’entrepreneuriat en Haïti. "L’entrepreneuriat est la voie qui conduit certainement au progrès économique et au développement", a t-il déclaré.
Pour sa part, le président de la république, SEM Jovenel Moise, a insisté sur le caractère indispensable d’une banque de données pour le développement d’une entreprise Et son souhait est que le projet aille bien au delà d’ne simple banque de données.
Le site opendata.investhaiti.ht/ est organisé en quatre sections principales qui permetront à l’utilisateur d’accéder aux différentes données statistiques et outils de visualisation. Ces données sont exportables et les visualisations peuvent être intégrées à d’autres plateformes. La recherche par sujet est aussi possible grâce aux différents icônes désignant les sujets disponibles sur la plateforme. L’utilisateur peut créer un profil personnalisé lui permettant de sélectionner des objets : base de données, indicateurs, visualisations des favoris, les sauvegarder et les exporter. Le profil peut être créé via les principaux réseaux sociaux notamment Facebook, Twitter, Google etc.
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