REVUE DE LA SEMAINE 20 OCTOBRE 2017
Nous commencerons la revue cette semaine avec l’hebdomadaire Ha¨ˆti en Marche qui dans sa dernière edition ( 18 AU 24 OCTOBRE) NO 40 aborde ls sujets sivants:
Communauté Haïtienne du Nord de la France. Haiti a-t-elle une politique culturelle Oui ou Non. Je dois vous dire que Marcus notre éditeur se trouve es jours-ci à LILLE à un congers rasemblant plusieurs specialists de questons haïtienne, parmi lesquels notre PDG, Marcus qui y a pronounce une conference sur justement la politique culturelle Haïtienne.
Autre titre développé dans l’hebdomadaire:
LE BUDGET DIVISE AUSSI L’EQUIPE GOUVERNEMENTALE. , un article illustre d’une photo d’une de ces énième manifestation avec comme pancartes: Bare Volè, :èp a Di NON ABA LAME ATACHE, … Manifestation contre le budget, se retournant finalement contre le Président Jovenel Moïse.
Washington, Le Viza comme une arme absolue: Victoire gagnée d’avance sur Haïti.
Le Président rend visite à la centenaire Odette Roy Fombrun pour écouter ses conseils.
Et puis pour nous autres JOURNALISTES particulièrement signalons l’intervention de GODSON PIERRE à BRUXELLES: La presse Haïtienne en 2017: Beaucoup reste à faire selon Gosdon Pierre, une intervention, que vous trouverez en page 2 de l’hebdomadaire.
Après Haïti en Marche, une coup d’oel sur Le Nouvelliste qui est tout en Atisanat en Fête. Ce sera ce week-end Samedi et dimanche au Parc Historique de la Canne à sucre.
Il est presque onze heures. C’est à Galerie Monin, à la rue Lamarre, quasiment au cœur de Pétion-Ville, que Martine Blanchard, cheville ouvrière d’Irpah, donne rendez-vous aux artisans pour les dernières consignes avant la tenue de la onzième édition d’Artisanat en fête, au Parc historique de la Canne à Sucre à Tabarre, samedi et dimanche. Entre sculptures et tableaux pailletés aux motifs de divinités vodou, Martine Blanchard, revient sur les « must », les petits conseils pratiques pour bien vendre.
Et puis également dans Le Nouvelliste, un édito sur la Corruption:
LA CORRUPTION SEMBLE DIRE A JOVENEL MOîSE, “ARRETE MOI SI TU PEUX”
La corruption, on en parle beaucoup ces derniers temps. Le président Jovenel Moïse en a fait le principal ennemi du pays qui en a cinq : la corruption, la corruption, la corruption, la corruption, la corruption.
La corruption est cependant une activité concrète. Des comportements répréhensibles. Des bénéficiaires de deux camps égaux : celui des corrupteurs et celui des corrompus.
Ce mercredi, une fuite sur les réseaux sociaux a permis au grand public de savoir que la question de la surfacturation des kits scolaires commandés pour la rentrée des classes n’est pas enterrée. Si la commission d’enquête annoncée par le palais national sur le sujet n’a jamais donné signe de vie, le commissaire du gouvernement, dans une correspondance adressée au directeur général de la Direction générale des impôts (DGI), a ressuscité l’affaire. Le magistrat veut des informations sur les cinq compagnies citées dans le dossier.
La démarche est sans nul doute tardive, toutefois elle a le mérite de raviver l’attention sur le premier scandale de l’administration Moïse-Lafontant. Un ministre, celui des Affaires sociales et du Travail, avait été démis de ses fonctions des suites des accusations portées dans le cadre de l’affaire de la surfacturation des kits.
Une autre affaire, révélée elle aussi via Whatsapp, la plus active des messageries, défraie la chronique. Des chèques tirés sur le compte du ministère de l’Intérieur et des Collectivités territoriales ont été encaissés deux fois avec des montants substantiels.
LE MINISTRE ST ALBIN DENONCE L’ACTION D’UN RESEAU DE FAUSSAIRES qui s’approprient des CK du ministère de l’Intérieur et les reprodusent en en changeant le montant et vont à la banque les toucher, parfois meme en plusieurs fois.
« De toute évidence nous sommes en face d’un gros réseau de faussaires. Une enquête administrative a été menée sur le dossier, saisi aussi par la justice », a confié au journal le ministre de l’Intérieur et des Collectivités territoriales Max Rudolph Saint-Albin, qui regrette que ce dossier soit ébruité sur les réseaux sociaux. Cela pourrait faire fuir ces faussaires qui ont reproduit la signature du ministre et celle du comptable public au MICT, a expliqué Max Rudolph Saint-Albin.
Autre sujet d’actualité cette semaine:
Renégociation des contrats d’électricité :
Dans Le Moniteur N°161 daté du 18 octobre 2017 a été publié la « Résolution du Sénat de la République portant sur la renégociation des contrats de production d'énergie électrique avec les producteurs privés d'électricité » qui demande à l’Exécutif, dans l’intérêt du sous-secteur de l'électricité et de la Nation, de renégocier les contrats qui lient l'État haïtien aux entreprises privées de production d'énergie électrique ; à l’Exécutif d'investir le montant dérivant de la renégociation des contrats dans les infrastructures d'énergie électrique à l'échelle nationale.
Amendement de la Constitution... :
La Commission spéciale de la Chambre basse chargée de l’amendement de la Constitution continue ses consultations. Elle a rencontré dernièrement des représentants du pouvoir judiciairei.
Kidnapping du Doyen de la Faculté de Linguistique appliquée
Dans une note, le Rectorat de l’Université d’État d’Haïti (UEH) dit avoir appris que le doyen de la Faculté de Linguistique Appliquée (FLA), « le professeur Renauld Govain, avait été victime d’un kidnapping le lundi soir 16 octobre aux environs de 7h00 p.m. devant les locaux de la FLA par des individus non identifiés, lourdement armés et menaçants.
Et puisque nous parlons d’insécurité cette information: La police jamaïcaine a arrêté et placé en détention un haïtien identifié comme Love Darlen's Felix (22 ans) alias « Odian Powell » alors qu’il tentait de passer en contrebande 1,600 livres de Ganja (Canabis) d’une valeur estimée à plus de 6,5 millions de dollars jamaicains. Il est accusé de possession, de commerce, de préparation d'exportation de Ganja et d'entrée illégale en Jamaïque.
L’arrestation a eu lieu lors d'une opération de lutte contre les stupéfiants le long de la côte du Hellshire, à proximité de l'ancienne usine de crevettes, à Sainte-Catherine (15 km Ouest de Kingston) . Trente-cinq sacs et deux seaux de Canabis ont été trouvés et saisie. La police rapporte qu'un passeport haïtien au nom de Love Darlen's Felix a été trouvé dans un seau parmi la drogue.
La police a ajouté qu'une enquête plus approfondie a révélé que l'accusé n'était pas arrivé à la Jamaïque par un port d'entrée légitime et qu'il était dans un processus de retour en Haïti.
Love Darlen's Felix sera traduit devant le tribunal mardi 21 novembre.
Kidnapping du Doyen de la Faculté de Linquistique Appliqueee
Au cours de leur forfait, les 2 malfrats qui réclamaient une rançon de 400,000 dollars l’ont finalement libéré plusieurs rues plus loin, après avoir pris son ordinateur portable ses cartes de crédits ainsi que sa voiture de fonction de couleur gris foncé et de marque Toyota Hilux, immatriculée SE-02468.
Le Rectorat condamne énergiquement cet acte de banditisme et réclame la mise en mouvement de l’action publique contre les délinquants afin que le doyen Govain et l’Université d’État d’Haïti obtiennent réparation des dommages subis à cette occasion.
Le Rectorat de l’UEH en profite pour renouveler son plein soutien au doyen Govain. »
IH/ iciHaïti
A L”Agence Haïtienne de Presse maintenant.
On parle de manifestations.
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C’est encore l’AHP qui écrit:
Le gouvernement des Etats-Unis a remis ce jeudi à la Société Haïtienne d’Aide aux Aveugles (S.H.A.A ) un lot de matériels didactiques destinés à des écoles pour non – voyants. Ce don d’une valeur de 15 mille dollars américains s’inscrit dans le cadre du « PROJET RAPID » qui soutient la scolarisation des personnes handicapées. La chargé d’Affaires à l’Ambassade des Etats-Unis Robin Dialo a fait savoir que ce don entre dans le cadre des actions entreprises par son pays... en faveur d’une éducation inclusive. Elle dit souhaiter la fin de l'exclusion contre les enfants handicapés dans le système éducatif.
Le président de la Banque Interaméricaine de Développement (BID), Luis Alberto Moreno, visiblement satisfait des actions du chef de l’’Etat, Jovenel Moïse, à travers la Caravane du Changement, promet que son institution appuiera le gouvernement haïtien.
« La BID, pour les prochaines années, va donner des stéroïdes à la caravane », a informé M. Moreno, qui avait déjà annoncé au mois de septembre 2017 un financement de la caravane à hauteur de 10 millions de dollars.
Sur les 5 prochaines années, la BID mettra 1 milliard de dollars américains à la disposition d’Haïti, selon ce qu’a déclaré Luis Alberto Moreno.
GARR (Groupe d'Appui aux Rapatriés et Refugiés)
Des jeunes disent non à l'expulsion des LycéensPhoto: CIMADE
L’organisation SUD éducation Guyane réagit à l’arrestation des dizaines de jeunes migrants installés récemment sur le territoire guyanais. Interceptés sur le chemin de l’école ou sur le lieu de leur stage, ils se sont fait confisquer leur passeport par la Police Aux Frontières(PAF). Ils seront dans l’obligation de quitter le territoire français, selon une note publiée le 21 octobre 2017 par ladite organisation.
Ces jeunes migrants venant d’Haïti, du Surinam, de la République dominicaine, du Brésil ou d’ailleurs n’ont plus la possibilité de poursuivre leur activités scolaires. Plusieurs viennent en permanence au Réseau Education Sans Frontière(RESF) pour demander de l’aide et des conseils.
« Aucun n’a choisi de naître dans la misère ou la persécution. Malgré sa politique répressive à l’encontre des étrangers, malgré son racisme de plus en plus décomplexé, la France est perçue comme un eldorado par les populations pauvres du monde entier. », explique la note pour montrer le désespoir de ces jeunes qui avaient laissé leur pays d’origine accompagnés des membres de leurs familles.
D’après SUD éducation Guyane, de nombreuses familles étrangères tentent de s’installer en Guyane et d’y scolariser leurs enfants, quand elles le peuvent. Il est, certes, vrai que selon les lois françaises, ces enfants étrangers devraient bénéficier de la scolarité gratuite et obligatoire puisqu’ils vivent sur le territoire. Cependant en Guyane, ce sont plusieurs milliers d’enfants étrangers de 6 à 16 ans qui n’ont pas accès à l’école.
L'organisation dit constater une tendance à la xénophobie à travers le monde. Malheureusement, la population guyanaise, dans sa grande majorité, est dans l’indifférence et le repli sur soi. Les médias locaux font la sourde oreille. Les élus guyanais ne semblent pas préoccupés non plus par le sort réservé aux élèves étrangers, quand ils ne l’aggravent pas. La destruction des habitats de fortune du Mont Baduel, décidée par la maire de Cayenne en septembre 2017, en est l’exemple probant.
Cette décision a occasionné le déplacement des jeunes étrangers et leurs familles vers d’autres zones de bidonvilles. « En plus de conditions de vie indignes, les élèves ont désormais des temps de trajet encore plus longs pour aller à l’école. Certains ont tout simplement arrêté d’aller au collège ou au lycée, empêchés ou découragés. Les jeunes étrangers scolarisés vivent sous la menace permanente d’une reconduite aux frontières (ou de la destruction de leur maison), alors qu’ils devraient n’avoir à penser, comme tant d’autres de leur âge, qu’à la réussite de leurs études », argumente cette organisation qui travaille particulièrement au niveau éducatif.
La situation des élèves étrangers est particulière et reflète la quasi nullité de la protection de l’enfance sur le territoire guyanais, particulièrement sur les fleuves et dans l’ouest guyanais. Selon SUD éducation Guyane, les enfants peuvent subir les pires violences, n’avoir rien à manger, venir à l’école en haillons ou ne pas y venir du tout, sans l’attention de personne.
« Seuls ceux qui vivent l’horreur la plus insoutenable (viols et violence aggravée) ou ceux qui sont déjà délinquants sont pris en charge.», complète-elle en mettant en évidence les manquements flagrants de cette assistance à savoir l’accès aux soins médicaux et au suivi éducatif.
Tout en admettant une déficience des infrastructures scolaires face à la poussée démographique que connait actuellement la Guyane, l’organisation SUD éducation Guyane constate que le changement tarde à venir et la population guyanaise en souffre sérieusement.
Elle réclame des rénovations au niveau du système éducatif guyanais et lance un appel à l’État colonial en vue de favoriser des conditions dignes pour l’instruction de tous y compris les élèves étrangers.
La grogne de population s’intensifie. L’administration Moïse/Lafontant semble ne pas soupeser l’ampleur de la crise sociopolitique se profilant à l’horizon. Il persiste dans sa myopie, selon toute vraisemblance. Alors que l’opposition étend ses tentacules à Port-au-Prince et plusieurs autres villes de province, exigeant le retrait du budget 2017-2018, le départ du président de la République, la suspension du processus de la remobilisation des Forces armées d’Haïti (FAD’H) et un sursis à la mise en place du Conseil électoral permanent (CEP).
Le Commissire du gouvernement demande aux journalists de remettre leurs reportage audio et filmé au Parquet pour permettre l’identification des fauteurs de troubles pendnt les Manifestations.
Le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Ocnam Clamé Daméus, aura compris ce message. Il se perd dans cet imbroglio politique. Sans ambages, il a qualifié les organisateurs de manifestation de délinquants politiques en troublant les activités socioéconomiques du pays. Se sentant dépassé par la situation, le parquetier a sollicité la collaboration des patrons de médias en soumettant aux autorités judiciaires ou policières des images vidéographies ou photographiées faisant état de trublions qui sont dans le feu de l’action. Ce qui, affirme-t-il, permettra à la justice de les traquer jusque dans leur dernier retranchement.
Cette demande a déclenché un vif movement de protestation des associations de presse.