Publié le 16 Septembre, 2014 dans Editor HCNN (author) PORT-AU-PRINCE, Haiti (HCNN) -- Le juge d'instruction Lamarre Bélizaire -- qui enquête sur les actes de corruption reprochés à l'ancien president Jean-Bertrand Aristide et plusieurs dizaines de ses allies -- a émis mardi un mandat d'amener à l'encontre de l'homme d'affaires Joel Edouard "Pacha" Vorbe qui a décidé de ne pas se présenter au cabinet d'instruction où il a été convoqué pour répondre d'accusations de blanchiment d'argent et d'association de malfaiteurs, a appris HCNN de sources judiciaires. Vorbe, qui dénonce les actions du juge instructeur qu'il qualifie de persecutions politiques, a décidé de récuser le juge Bélizaire dans une correspondance addressée au magistrat. Pacha Vorbe, un proche allié d'Aristide et membre du directoire du parti Fanmi Lavalas de l'ancien président haitien, avait été convoqué pour ce mardi au cabinet d'instruction. Plusieurs anciens collaborateurs d'Aristide et l'ancien Chef d'Etat lui-même sont l'objet d'un mandat d'amener et d'une mesure d'interdiction de départ.
Le Bureau de communication de la Primature informe le public en général et la presse en particulier que le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la sécurité énergétique, M. René Jean-Jumeau a été démis de ses fonctions. Cette décision résulte du manque de résultats de la part du ministre délégué à la sécurité énergétique en dépit des moyens mis à sa disposition.
Mardi 16 septembre, aux environs de 10 heures a.m., la situation était une nouvelle fois tendue a Petit-Goâve ou les membres des sections locales de l'opposition sont descendus dans les rues, pour exiger à nouveau, le départ de la mairesse Sandra Jules qu’ils accusent de détournement de fonds publics. À la mi-journée, Réginald Delva, le Ministre de l'Intérieur et des Collectivités Territoriales est arrivée à Petit-Goâve, afin de rencontrer plusieurs personnalités de la ville, y compris les dirigeants de l'opposition pour s'informer de la nature des problèmes existant entre les opposants et les autorités locales qui paralyse la ville depuis plusieurs jours. A peine arrivée, le Ministre Delva s'est entretenu à la Mairie, avec la Mairesse Sandra Jules. Informés de la présence du Ministre, les manifestants, chauffés à blanc, se sont précipités devant la Mairie en scandant des propos hostiles aux autorités locales et au Président de la République, lançant des pierres, brisant les vitres de la voiture officielle du Ministre... Suite à sa rencontre avec la Mairesse et malgré cet incident, Réginald Delva s'est ensuite rendu à l’hôtel Impératrice, pour y rencontrer les dirigeants de l'opposition afin de connaître exactement leurs revendications. Dirigeants qui n'ont pas répondu à ce rendez-vous, préalablement planifié par Déus Jean Francois, Secrétaire d'État aux affaires politiques. Selon certaines informations, les dirigeants de l'opposition ne se seraient pas présentés pour des raisons de sécurité, craignant d’être arrêté, après que leurs partisans aient cassé les vitres et endommagé la voiture du Ministre...
Osner Févry Junior s’est suicidé! C'est ce qu’a déclaré le directeur général de la Police nationale d’Haïti, Godson Orélus, lors de son audition devant la commission Justice et Sécurité du Sénat haïtien. Godson Orélus rapportait alors, les conclusions du rapport d’enquête menée par la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). La thèse du suicide émise, dès le début, est donc confirmée par les "experts" de la police scientifique. M. Orélus a également fait remarquer que la demande du père de la victime de participer à l’enquête policière ne pouvait être acceptée à cause de l’intérêt que celui-ci a dans ce dossier. Les conclusions de la DCPJ ont été rejetées en bloc par Me Osner Févry qui crie au scandale et à la complicité policière dans l'assassinat de son fils. L’avocat fait remarquer que des pièces du dossier, dont la radiographie du squelette de son fils qui est une pièce clé, avaient été déplacées par le médecin légiste. Laquelle pièce serait réclamée par le commissaire du gouvernement pour être transférée au juge d’instruction. Me Févry (père) critique également l’autopsie pratiquée sur le corps de son fils qui s’est déroulé dans des conditions douteuses. Toutefois, il fait remarquer que la commission Justice et Sécurité du Sénat avait réclamé une commission d’enquête indépendante pour faire lumière sur le dossier, après lui avoir soumis des preuves additionnelles.
Il s’est déroulé au Little Haiti Cultural Center, à l’initiative de Haiti Jazz Foundation, en plein Coeur de Little Haiti le quartier haïtien de Miami. L’assistance, malheureusement très peu nombreuse a eu l’occasion d’apprécier des artistes de renom tels que Beatriz Malnic, Felipe Lamoglia, Jowee Omicil, Don Wilner, Jean Chardavoine, Joël Widmaier et Harvel Nakundi. Ce fut du grand jazz et nos artistes ont eu droit à des applaudissements nourris. Le concert à $ 40.00 l’entrée était organisé pour recueillir des fonds pour le Festival de Jazz de Port-au-Prince qui se tiendra en Janvier dans la capitale haïtienne, Il était placé dans le cadre d’une EXPOSITION Toto Bissainthe An’n Ale retraçant des photographies ainsi que des témoignages video de la vie de cette comédienne , chanteuse auteur et compositrice trop tôt partie. Née en 1934 en effet, Toto Bissainthe mourrait le 4 Juin 1994 des suites d’un cancer du foie. Et cette année 2014 ramenait le 20 ème anniversaire de sa disparition. Artiste en exil durant la majeure partie de son existence, Toto Bissainthe a vécu trente ans à Paris et après un arrêt de plusieurs années en Martinique et en République dominicaine, est retournée vivre en Haïti, au départ du dictateur Jean-Claude Duvalier en 1986. Cependant, elle y connut de multiples déceptions, en constatant les problèmes politiques et les querelles intestines qui affectaient Haïti, sa terre natale dont elle aurait souhaité participer à la reconstruction.