Les consultations pour trouver une issue à la crise politique qui secoue le pays depuis plusieurs mois, ont démarré ce lundi 22 septembre au Palais National. Le président Michel Martelly a rencontré des membres de la société civile, notamment le responsable de l’ISC Rony Desroches et Edouard Paultre de la Conhane. Ensuite, Michel Martelly devrait discuter avec des membres du Parlement, notamment le président et le vice-président de l’Assemblée nationale, le président du CSPJ, et le coordonateur de l’OPL Sauveur Pierre Etienne. Les consultations se font à huis clos. Le porte-parole de la présidence Lucien Jura a annoncé la tenue probable d’un point de presse à 2 heures par le président Martelly, à la fin des premières discussions. Cependant aucun sénateur du groupe des 6 de l’opposition politique n’a été remarqué au Palais national. Ils avaient affirmé qu’ils ne participeraient pas à des négociations si celles-ci se tiennent au Palais National. « Le fait par le président de choisir unilatéralement le Palais National pour démarrer les discussions, est la preuve de sa mauvaise foi et de son refus d’arriver à une solution… », a déclaré Me André Michel du MOPOD. Vendredi Michel Martelly lui-même avait annoncé pour ce lundi le début du dialogue politique, qui devrait conduire au déblocage de la situation pré-électorale. Les discussions seront suspendues mardi après midi, le chef de l’Etat devant prendre part à l’Assemblée générale des Nations-Unies à New York.
Le Vatican se prépare à juger pour la première fois au pénal un ancien prélat accusé d'actes pédophiles, le Polonais Josef Wesolowski, dans une démarche voulue par le pape François pour marquer la fin de l'omerta. Déjà condamné en juin par un tribunal ecclésiastique, M. Wesolowski a été convoqué mardi pour une audience préliminaire destinée à enclencher les poursuites pénales, et assigné à domicile pour la durée de la procédure. "Il y aura probablement un procès", a confirmé mercredi à l'AFP le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi, sans pour autant se prononcer sur un calendrier de la procédure. Si Josef Wesolowski est condamné, il pourrait alors être emprisonné, dans l'enceinte même du Vatican. Le seul procès retentissant ayant eu lieu récemment au Vatican a été celui de l'ancien majordome de Benoît XVI, Paolo Gabriele, incarcéré plusieurs mois au Vatican et condamné fin 2012 pour avoir livré des documents confidentiels à la presse italienne. Il avait été ensuite gracié. En revanche, aucun haut prélat n'a comparu dans l'histoire récente du Saint-Siège. "C'est un tournant qui marque par sa force, sa puissance et aussi sa dimension symbolique (...). Le choix de François est clair: dans l'Etat dont il est souverain et pontife, il n'y a pas de place pour les clercs et les laïcs soupçonnés d'abus sexuels, à plus forte raison sur des mineurs", a estimé dans La Stampa le constitutionnaliste Francesco Clementi. Agé de 66 ans, Jozef Wesolowski a été ordonné prêtre en 1972 par l'archevêque de Cracovie, le cardinal Karol Wojtyla, futur pape Jean Paul II qui l'a ensuite ordonné évêque en 2000. Nommé nonce apostolique en Bolivie puis dans différents pays d'Asie, il est arrivé en 2008 en République dominicaine. En 2013, des médias locaux l'ont accusé d'avoir eu des relations sexuelles tarifées avec des mineurs. La justice dominicaine a ensuite assuré avoir identifié au moins quatre victimes âgées de 12 à 17 ans. Mais le prélat a été rappelé en urgence en août 2013 au Vatican, qui a également refusé de l'extrader vers la Pologne. - 'Sur la conscience de l'Eglise' - Ce choix a choqué tous ceux, y compris au sein de l'Eglise, qui réclamaient des poursuites et des sanctions rapides. L'ONU a plusieurs fois cité son cas comme symbolique de l'opacité des pratiques vaticanes. Le prélat a en effet d'abord été traduit devant un tribunal ecclésiastique, dont la procédure n'est pas publique, et condamné en juin à la réduction à l'état laïc. Il a fait appel. Les poursuites pénales ont été finalement lancées, a insisté le père Lombardi, "conformément à la volonté exprimée par le pape, afin qu'une affaire aussi grave et délicate soit traitée sans retard, avec la rigueur juste et nécessaire". Recevant début juillet des victimes de prêtres pédophiles, François avait assuré que leur douleur pesait "sur la conscience de l'Eglise" et "demandé pardon" pour la complicité ou l'indifférence d'une partie de la hiérarchie. "Il n'y a pas de place dans l'Eglise pour ceux qui commettent ces abus", avait-il martelé. Selon le nouveau code pénal du Vatican promulgué en juillet 2013, les violences sexuelles sur les mineurs sont passibles de 12 ans de prison et 150.000 euros d'amende, et la peine peut augmenter si la victime a moins de 14 ans. Depuis les années 1990, la révélation de dizaines de milliers de cas de prêtres pédophiles dans les pays occidentaux, remontant souvent aux années 1960 et 1970, a décrédibilisé le Vatican et l'Eglise catholique, accusés d'avoir protégé les coupables par peur du scandale, sans égards pour les enfants. Le pontificat de Benoît XVI a cependant marqué le début d'une plus grande sévérité. En mai, le nonce auprès des Nations unies, Mgr Silvano Tomasi, avait annoncé que depuis dix ans, les tribunaux ecclésiastiques avaient défroqué 848 prêtres et sommé 2.572 autres de mener "une vie de prières et de repentance", pour des faits remontant jusqu'aux années 1950. Mais les associations de victimes regrettent que ces procédures restent secrètes, et que la collaboration avec les autorités civiles, en vue de poursuites pénales, ne soit pas encore obl
« Six sénateurs tiennent le pays en otage, mais disent qu'ils défendent la Constitution. A la fin de leur mandat en janvier 2015, le Parlement sera dissout automatiquement et le président Michel Martelly gouvernera ensuite par décret », a déclaré Laurent Lamothe à New-York. Selon le Premier ministre, six sénateurs tiennent le pays «en otage». Mais ils n'auront plus ce pouvoir lorsque leur mandat touchera sa fin, à la mi-janvier. Le Premier ministre espère toutefois qu'une loi électorale sera adoptée avant cela, de manière à pouvoir enfin tenir des élections législatives qui ont trois ans de retard. Laurent Lamothe a affirmé que si le vote n'avait pas lieu avant la fin de 2014, ce serait dans les trois premiers mois de 2015. Ces élections viseront à remplir les deux-tiers des 30 sièges du Sénat, la totalité des 99 sièges de la Chambre de députés et des centaines de postes locaux. « Elles se tiendront aussi tôt que possible », a-t-il ajouté. Laurent Lamothe croit qu’Haïti aura tôt en 2015 des élections législatives.
« Il est difficile de freiner l'utilisation de superlatifs pour décrire les avantages de l'arbre Moringa oleifera, connus depuis longtemps par les haïtiens ruraux, pour ses feuilles très nutritives consommées crues ou ajoutées à la soupe », a déclaré Hugh Locke, Président de l'Alliance des petits exploitants agriculteurs (« Smallholder Farmers Alliance » - SFA), lors de l'annonce d'une étude sur la production commerciale du Moringa en Haïti. Riche en vitamines A, B, C, D et E, les feuilles contiennent également des niveaux élevés de calcium, de potassium et de protéines. De plus, les graines-fèves abondantes de l'arbre, contiennent de l'huile qui a une large gamme d'application. La hausse de la popularité du Moringa en Haïti, également connu sous les noms de « benzoliv, doliv et gabriyel » a été marquée par une campagne de sensibilisation menée par le gouvernement pour promouvoir les avantages et la culture de cet arbre. Michel Chancy, Secrétaire d'État à la production animale avec le ministère de l'agriculture, voit la valeur supplémentaire de l'arbre comme du fourrage pour le bétail et la volaille, ainsi que des aliments pour l'élevage de poissons. L'étude de la SFA, rendu possible grâce à l'appui de l'Ambassade des Pays-Bas, en République Dominicaine, se concentrera principalement sur deux domaines : le potentiel de la production locale des feuilles de Moringa séchées pour être utilisé comme un supplément nutritionnel et de l'huile extraite des graines de Moringa pour une utilisation dans l'industrie des cosmétiques. La recherche sera effectuée en mettant l'accent sur le potentiel des agriculteurs à participer à la fois à la culture et à la transformation du Moringa. Cette étude vise à fournir un aperçu du marché pour les produits du Moringa, y compris les possibilités et les conditions d'entrée sur le marché. Elle analysera également les exigences pour cultiver et transformer le Moringa à une échelle commerciale en Haïti. Cette étude mettra a contribution un groupe diversifié dont : AIM-Ayiti (Association Internationale Moringa Ayiti), Ayiti Natives, Ayiti Organics, FAO-Haiti, Fondation Seguin, l'Athlétique d/Haïti, Kreyòl Essence, « Nomad Two Worlds », « North Coast Development Corporation », « Sakala, Trees That Feed Foundation », « World Central Kitchen » et « Wynne Farm Ecological Reserve. » L'étude sera menée sur une période de trois mois et donnera lieu à un rapport qui sera publié avant la fin de l'année présentant ses conclusions et recommandations. Notez que plusieurs entreprises internationales ont déjà manifesté leur intérêt à s'approvisionne en Moringa en Haïti.
Le club des amis de Cuba à Jacmel a dénoncé l’indifférence et les mauvaise conditions de travail des membres du personnel médical Cubain basés dans le sud-est, notamment à Cayes-Jacmel. Madame Rhéza Boucard Gonzalez membre du club des amis de Cuba a exposé les problèmes que rencontrent les 29 médecins cubains affectés dans la région dans un entretien avec HPN. "Les conditions d’hébergement des Cubains sont exécrables. Ils vivent sans confort et cette situation peut influencer leur travail", a indiqué Madame Gonzalez Dans un entretien avec à un collaborateur de HPN, Madame Gonzàlez et le chef adjoint des médecins cubains ont expliqué que le dortoir utilisé actuellement par les Cubains était une salle pour les malades de choléra. "L’espace est extrêmement étroit avec quatre lits d’une place et-demie, ils dorment par deux parfois à même le sol avec leurs mallettes dans la petite chambre très exiguës. Avec deux ventilateurs, parfois ils ont des difficultés à respirer", poursuit Mme Gonzalez. D’autres part, Madame Rhéza Boucard se plaint du problème alimentaire des personnelles. « J’ai honte de parler dans la presse de la qualité de la nourriture donnée aux Cubains », a-t-elle dit. Le Centre de Diagnostic Intégré (CDI) de Cayes Jacmel, compte 25 soignants cubains et offre des services d’urgence, de sono graphie, de radiographie et de pédiatrie. Madame Rhéza Boucard Gonzàlez a appelé les autorités de la région, de l’administration et du gouvernement Martelly/ Lamothe et le MSPP à venir en aide aux coopérants Cubains « très dévoués à aider le peuple haïtien dans la santé ».