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SOCIETE-DIASPORA

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 15 juillet 2013

 

Haïti ou quand une élite se délite !

MIAMI, 12 Juillet – On répète que l’élite haïtienne n’est plus. Mais l’un des aspects de cette disparition qui reste inexploré c’est la diaspora haïtienne.
On se souvient qu’il y a encore quelque 30 ans à New York on divisait les Haïtiens entre ceux de Brooklyn et ceux de Queens.
Ces derniers étaient considérés comme une sorte de refuge ou de survivance de l’ancienne bourgeoisie haïtienne.
Mais aujourd’hui cette dernière a disparu dans la masse. Dans le ‘big melting pot.’ Mais, hélas, où il ne reste déjà rien de l’identité haïtienne.
Cependant contrairement à nos parlementaires qui pensent que détenir une seconde nationalité vous rend automatiquement moins haïtien, le problème est en amont. Si l’élite traditionnelle haïtienne en diaspora a déjà disparu, les causes sont en Haïti même.
On les appelle discriminations de toutes sortes ainsi que le refus de toute identification avec la culture populaire nationale.
Un système de castes basé sur la pigmentation de la peau et l’origine sociale limite considérablement les relations entre compatriotes.

Double blocage …
A Miami, ça n’avait pas tardé à devenir ceux du South-West (chef lieu Kendall Drive) et les autres, les Torturiens (ou boat-people soi-disant partis de l’île de la Tortue), à Little-Haiti.
Mais aujourd’hui le ‘blanc’ a repris possession de la Petite-Haïti devenue une plateforme internationale de l’artisanat et du design, enlevant tout repère aux uns comme aux autres.
Cependant l’élite traditionnelle a (encore) un autre handicap, sociologiquement parlant, qui est une distance adoptée par rapport à la culture populaire nationale considérée comme inférieure aux canons européens imposés historiquement d’en haut. A la fois physiquement et culturellement.
Double blocage pour le natif de la bourgeoisie locale, notablement la bourgeoisie claire, isolé d’abord au milieu de ses compatriotes dont il représente une petite minorité, puis par ses comportements socio-culturels en marge de la majorité ou la masse.

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CULTURE & TOURISME

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 22 juillet 2013

 Jacmel capitale mondiale des arts traditionnels
JACMEL, 20 Juillet – Curieusement la République dominicaine est absente. Pourquoi n’avons-nous pas plus de relations culturelles avec le pays qui nous est pourtant le plus proche ? Géographiquement, c’est la même île. Mais aussi économiquement. Nos voisins réalisent un chiffre d’affaires annuel de près de US$2 milliards en exportations vers notre pays. Autant dire que nous mangeons pratiquement les mêmes choses. Or dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es. Nous y reviendrons.
Mais l’heure samedi soir sur le port touristique de Jacmel n’était pas aux idées noires.
C’était la fête des arts traditionnels avec des troupes nationales des Etats-Unis, de la Pologne, du Mexique et de Cuba.
Et pour Haïti les fabuleux Ballets Bacoulou.
Tous se surpassant. Comme on devine le succès des danseuses cubaines on dirait descendues tout droit du Tropicana de La Havane, ou des mariachis mexicains dans des airs comme La Cucaracha, a été plus immédiat. Cependant la troupe polonaise a su conquérir le cœur du public dans une interprétation inédite de ‘Wangol o Wale, Kilè wa vini wèm ankò Wale.’

Près du quotidien et du petit peuple …
Ce sont des arts populaires, précisons-le, des spectacles se voulant plus près du quotidien et du petit peuple de la campagne, ou ce qu’il en reste quand celle-ci et la ville ne font plus qu’une ; ce qu’on appelle le folklore traditionnel et qui n’est pas le ballet classique.

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Pourquoi vouloir tuer le Bois Caïman ?

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 19 août 2013

 MEYER, 16 Août – 14 Août 2013, 222e anniversaire de la Cérémonie du Bois Caïman, que les Haïtiens honorent comme l'acte fondateur de leur indépendance, le 1er Janvier 1804, mettant fin à l'esclavage de l'homme noir sur la terre de Saint Domingue, colonie de la France, et créant la première république noire du monde.
Ils étaient cependant à peine quelques centaines au pied de la statue équestre du Libérateur, le général en chef de l'armée indigène, Jean-Jacques Dessalines, dominant puissamment le Champ de Mars, plus grande place publique du pays.
Oui, à peine quelques centaines car l'événement ne donne lieu à aucune manifestation officielle.
Justement cette année encore le message du chef de la religion Vodou ou 'ati', l'anthropologue Max Beauvoir, c'est la réclamation que le 14 Août soit déclaré jour férié et honoré comme tel.
Comme par ironie, le lendemain 15 août est jour de congé national, la fête catholique de Notre Dame.

 

'Vivre libre ou mourir' ...
Pourtant peu d'Haïtiens qui contesteraient le symbolisme du Bois Caïman. On apprend depuis sa plus tendre enfance que le 14 Août 1791, deux ans après la Révolution française, des esclaves se réunirent en cachette dans ce lieu perdu de la Plaine du Nord, sous la direction d'un prêtre Vodou dénommé Boukman, et jurèrent de mettre fin à l'esclavage aux cris de 'Vivre libre ou mourir' et que jamais plus un habitant de cette terre ne baissera la tête devant quiconque.
La révolte, comme celles qui s'ensuivront, fut réprimée. Mais treize années plus tard, le 1er Janvier 1804, le corps expéditionnaire napoléonien fut vaincu.
Et naissait la République d'Haïti.
Si le reste c'est à l'avenant, mais comme dans un scénario où chacun y met du sien, chaque génération, chaque catégorie, selon ses intérêts du moment, par contre un leitmotiv ne se dément jamais, c'est le fameux 'vivre libre ou mourir.'

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Tourisme : l’Ile-à-Vache détrône Jacmel !

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 26 août 2013

  

PORT-AU-PRINCE, 24 Août – Y en a que pour l’Ile-à-Vache. Aéroport international, chaine d’hôtels, plages, terrains de golf et condominiums. Et bien entendu appel à investisseurs.
Le premier ministre y est retourné la semaine dernière pour le lancement ‘des travaux d’infrastructures … pour un projet de développement touristique de grande envergure’ (HPN).
Son commentaire : « c’est un grand jour pour le tourisme et pour tous les Haïtiens qui désirent voir leur pays atteindre un niveau international … ».
A quoi la ministre du Tourisme, Stéphanie Balmir Villedrouin, renchérit : « l’Ile-à-Vache sera la première destination touristique du pays, la plus belle de la Caraïbe. »
Tant mieux. Seulement on a une impression de déjà vu. Sinon déjà entendu.
En effet, qu’est-il advenu de Jacmel pour lequel les mêmes épithètes, les mêmes superlatifs ne suffisaient pas il y a si peu ?
L’Ile-à-Vache monte, Jacmel fait du surplace, du ‘kilomètre zéro’ (pour répéter Dominique Batraville) s’il n’est pas bloqué.

Marketing au coup par coup ? …
Le Gouvernement dispose-t-il d’une sorte de boite-à-musique qu’il dépose partout où il va ?
Et à chaque étape, ‘mesdames et messieurs, maintenant nous allons écouter l’autre bord de la plaque’ comme disait un animateur du siècle dernier.
Entre-temps, l’aéroport international de Jacmel pour lequel les fonds étaient disponibles (juraient les mêmes autorités sur la tête de leurs mandants !) n’a pas encore reçu le premier coup de pioche.
Les grands projets d’infrastructures : le front de mer ou ‘Malecon’ (pour répéter le président Michel Marchely), le centre de convention international, le grand hôtel etc, tous des chantiers que la poussière commence à recouvrir.

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PORT-AU-PRINCE

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 9 septembre 2013

 

Mélodie FM 15 ans déjà !

PORT-AU-PRINCE, 5 Septembre – Mélodie FM, 15 ans ce 6 septembre 2013, mais la radio en Haïti n’est plus ce qu’elle était.
Chacun aujourd’hui est une voix dans le désert. 3 millions et demi de déracinés dans une capitale faite pour abriter un demi million et devenue, comme le devinait très tôt le rappeur défunt Master Dji, une immense savane triste et morne. Tandis que les résidents du Bas Peu de Chose se retrouvent au festival de l’Abapec, à New York ; ceux du Bel-Air ou du Morne à Tuff pour la célébration du drapeau haïtien au Bayside de Miami.
En un mot, difficile de deviner à quoi ressemble l’auditeur haïtien d’aujourd’hui ?
Depuis trois décennies maintenant que notre auditoire est une multitude sans domicile fixe, toujours entre deux adresses dont la dernière bien sûr souhaite se retrouver sous d’autres cieux dits plus cléments. Du moins, si Dieu le veut.
Donc fini le temps où la radio était une grande famille où le même air à succès se répercutait aux quatre coins de la ville. Le temps où l’auditeur n’avait qu’à traverser la rue pour venir offrir au micro la chanson du jour ‘sur demande de celui qui ne cesse de penser à elle.’ Ce temps si romantique n’est plus. Nous vivons à l’heure de la tour de Babel. Personne ne comprend plus personne. Dialogue de sourds. Et monologue d’aveugle.

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  1. Haïti : Justice ou loi de la jungle !
  2. Adieu Bernard !
  3. Harvard : Démission de Claudine Gay ?
  4. 7 FEVRIER - DEUX ANS APRES - QUEL BILAN ?

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