La directrice du CFI, Norma Farwell dit que ce guide veut indiquer quels genres d’investissements on peut faire en Haïti et comment s’y prendre. Ce guide va être placé sur internet, pour permettre à un plus grand nombre de le consulter.
Plusieurs dizaines de personnalités du monde de l’art et de la protection du patrimoine culturel.
Cela s’est passé à l’Université Quisqueya au haut de Turgeau.
La mission de ce Centre, construit sur le Campus de l’Uniq, est, entre autres, de protéger, promouvoir et sauvegarder des biens culturels.
Il est construit dans le cadre d’un partenariat entre le ministère de la culture, l’Université Quisqueya, le Groupe Imaginescence (institution de recherche et de développement) et la Smithsonian institute des États-Unis d’Amérique.
La ministre de la Culture, Dithny Joan Raton, se réjouit de la concrétisation de ce centre après une longue attente.
Cette nouvelle institution « laisse augurer d’un avenir prometteur quant à la préservation des actifs culturels, qui enrichissent et modèlent l’identité nationale », espère la ministre Raton.
Le recteur de l’Université Quisqueya, Jacky Lumarque, souhaite que ce centre soit un « espace d’échanges, de formation, d’exposition, de débats d’idées sur la place de la culture dans le développement économique et social ».
« Le Centre de conservation de biens culturels est une structure de prestation de services aux institutions publiques, aux galeristes, aux collectionneurs, aux artistes et aux chercheurs », précise Jacky Lumarque.
C’est aussi dans cette perspective de service public qu’un protocole est signé entre le ministère de la culture et l’institution universitaire.
Suivant l’entente, le gouvernement haïtien apportera un montant de 2 millions de gourdes sur une année pour aider à l’opérationnalisation de ce Centre.
Plusieurs autres personnalités ont pris la parole lors de la cérémonie, dont l’ambassadrice des États-Unis d’Amérique en Haïti, Pamela White, le sous-secrétaire pour l’histoire de l’art et de la culture à Smithsonian, Richard Kurin, et le président du haut conseil de l’Uniq, Patrick Victor.
Lundi, Ricardo Patino, le Ministre des Affaires Étrangères équatorien, a informé que le Président de la République d'Haïti, Michel Martelly, ainsi que le Président du Honduras, Juan Orlando Hernández, lui ont confirmé qu’ils seront en Équateur pour la visite du pape François du 5 au 8 Juillet prochains.
C’est le Président équatorien, Rafael Correa, qui a fit cette invitation à ses homologues de la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC), pour assister à la messe en plein air que le pape célébrera à Quito le 7 juillet prochain.
Une autre messe aura lieu aussi au port de Guayaquil (Sud-Ouest), le 6 juillet dans le cadre d'un emploi du temps chargé qui inclut une rencontre avec le Président Correa. Les responsables attendent au moins 1,5 million de personnes à chaque messe.
Dans le cadre de sa tournée le Pape François se rendra aussi en Bolivie et au Paraguay.
Le Premier ministre haïtien, Evans Paul, la ministre de la Santé publique et de la Population, Mme Florence Duperval Guillaume et autres partenaires, ont procédé, mardi, au lancement officiel de la Politique Pharmaceutique Nationale (PPN) sous le thème : « Engageons-nous tous pour la réforme et la modernisation du secteur pharmaceutique. »
La PPN est le fruit d’un travail de longue haleine et de collaboration de tous les secteurs, a fait savoir Mme Flaurine Jean-Jeune Joseph, Directrice de pharmacie, du médicament et de la médecine traditionnelle.
« Le médicament est un produit pharmaceutique dont la consommation peut engendrer des risques potentiels pour la santé. La PPN se veut un cadre de référence et d’orientation », a indiqué le docteur Joseph soulignant que les nombreux défis et enjeux de taille demeurent dans l’éradication de la vente illicite et la contrefaçon des médicaments.
Le MSSP compte sur l’implication de tout un chacun pour lutter contre l’expansion de la vente illicite des produits pharmaceutiques en Haïti, a affirmé Mme Flaurine Jean-Jeune Joseph, appelant, par-dessus tout, à une conscience individuelle et citoyenne pour y parvenir.
« L’OMS estime qu’il faut 2 dollars par habitant pour couvrir le besoin minimum en médicaments essentiels. Ceci reviendrait à 20 millions par an pour le pays », a informé M. Poncelet qui a invité le gouvernement à y penser de manière active, car, dit-il, c’est vraiment un besoin essentiel pour la population.
« Le MSSP veillera à travers cette politique, à ce qu’aucun haïtien, notamment les plus vulnérables, ne manque de médicaments essentiels pour prévenir et traiter ses problèmes de santé », a promis la titulaire DU MSPP.
Le gouvernement ne saurait rester insensible face à une telle initiative qui souscrit à un objectif démocratique de notre loi mère dans son article 19 garantissant le droit à la vie, à la santé et au respect de la personne humaine, a déclaré le Premier ministre haïtien Evans Paul.
Le chef du gouvernement a exhorté tous les secteurs concernés à appliquer, dans leur champ d’actions respectif, les mesures qui se trouvent dans la PPN pour que concrètement, à l’horizon 2035, Haïti puisse garantir la disponibilité, l’accessibilité, et l’utilisation optimale de médicaments essentiels de qualité au profit de toute la population haïtienne à un prix abordable.
Souhaitons que le plus vite possible, nous verrons disparaitre ces tours de médicaments dans les rues de la capitale et des villes de province. Il y a déjà eu une entreprise similaire, mais elle avait échoué.
Il faut que l’on cesse de vendre des médicaments exposés au soleil, à la pluie dans les rues et dont les dates sont expirées depuis longtemps faisant d’eux des poisons pour ceux qui les consomment.
La population doit cesser de les acheter. Mas pour cela il faut qu’elle ait à sa disposition à un prix forfaitaire, les médicaments essentiels.
Deux compagnies vont s'atteler à la tâche: L'Entreprise Vorbe et Fils Construction (V& F), aux côté de Razel, une entreprise française spécialisée en génie civil ( Groupe Fayat). Elles vont effectuer ensembles ces importants travaux qui vont s'effectuer en profondeur à l'Aéroport International Toussant Louverture.
Jean Marie Vorbe, le PDG de la Vorbe et Fils a donné des précisons à l'Agence Haiti Libre concernant ces travaux. " La piste de cet aéroport , a expliqué Vorbe, a déjà été rénovée dans le passé. D'ailleurs a t-il tenu à préciser sans ces travaux de rénovation l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI) n'aurait pas été autorisée à recevoir des vols internationaux, si la piste n'était pas régulièrement mise dans un état jugé acceptable. Quand cet aéroport a été mis en service en 1965, sous le gouvernement de François Duvalier, la piste était en béton. En 1988 l'entreprise française, Fougerolle, avait été chargée de la réhabiliter et de l'asphalter.
Presque trente ans après, des travaux importants doivent à nouveau être entrepris ».
Concernant la nature des travaux, Jean Marie Vorbe a expliqué qu’ils seront différents de ceux entreprit au Cap Haïtien, où il s’agissait de la mise en place de couches d’enrobé sur la piste d’envol existante ainsi que sur son prolongement. « Dans le cas de l'Aéroport International Toussaint Louverture, il s’agit de travaux de réhabilitation qui visent tant les fondations que la chaussée. Razel et V& F vont s’attaquer, entre autre, au problème du sous-sol, qui a été déclaré impropre à supporter les charges des gros avions actuels. Le sous-sol de la plate-forme devra par conséquent être traité en vue de permettre une plus grande résistance de cette structure. »
L'aéroport va t-il être fermé pendant la durée des travaux ? Mais non. Les travaux se feront pendant la nuit, parce que le trafic aérien intense entre 6 heures AM et 8 heures pm ne permet pas la moindre interruption. Nous n'avons pas encore de données sur la durée de ces ravaux.