Le Salon du Livre, ( Bookfair) de Little Haiti a été un succès. Succès, tant par la varitété des activités, la qualité des présentations, la qualité de la nourriture que par la quantité de visiteurs ayant fait le déplacement pour participer au Premier Salon du Livre organisé par Sosyete Koukouy en association avec Mapou Cultural Center. Cela s’est passé en plein Coeur de Little Haiti, le quartier haïtien de Miami. Les auteurs en signature étaient fort nombreux, installés sous des tentes ou bien sur la galerie du Little Haiti Cultural Center. Ils présentaient leurs ouvrages et faisaient la causette avec leurs lecteurs, tout en vendant leurs livres. Pour une première, c’en est une, nous a confié Lochard Noël. J’ai vendu une vingtaine de mes livres. Et ceci un dimanche et dans Little Haiti. Edwidge Danticat était aussi très satisfaite. Elle semble avoir particulièrement appréciée le fait que le Salon avait lieu en plein Coeur de Little Haiti, un quartier menacé de disparition avec l’extension que prend de plus en plus de Design District. Marleine Bastien a beaucoup insisté sur la bataille menée par les leaders de la communauté pour que soient fixés définitivement les bornes de Little Haiti, qui dans certains quartiers devient Little River. Les conférenciers ont été Anthony Georges Pierre ( Haitian History 1804 to Present), Edwidge Danticat ( Prayer to See Light ) , une presentation de son tout dernier livre, Jean Claude Exulien sur l’Importance de la Lecture , Educa vision sur Publishing Procedure ad good Practice for authors, tandis que Maude Heurtelou a entretenu le public sur : How to publish an E-Book Workshop . Quant aux enfants, ils en ont eu pour leur compte ! Les éclats de rire n’en finissaient pas devant les prouesses, les tours de magie de Fritzner, qualifié par eux de Magicien exceptionnel. Quant à Lucrèce Louinis, accompagnée au tambour par son mari le contact s’est tout de suite établi avec son public qui réagissait aux chansons ou aux comptes qu’elle tirait ! Enfin il y a eu Liliane Nerette LOUIS qui a révélé à son jeune public les secrets de la préparation des beignets…Et les enfants n’en finissaient pas de goûter et de goûter…ces beignets tout chauds saupoudrés de sucre ! Et pour ceux qui avaient faim, il y a avait Leelas’ Restaurant présente avec des plats succulents allant du griot - bananes, poulet barbecue en passant par la chiquetaille de lambi. La prochaine fois, il faudra penser à aménager un petit coin resto avec tables et chaises pour éviter à ceux qui voulaient déguster ces spécialités bien de chez nous de le faire debout ! Cela a représenté beaucoup d’efforts pour les organisateurs et la satisfaction du public a constitué le meilleur des remerciements.
Manifestations du 30 Septembre Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté lundi dans les rues de Port-au-Prince pour dénoncer la mauvaise gestion du gouvernement en place, et réclamer la tenue d’élections dans le pays avant la fin de l’année. Les manifestants ont sillonné plusieurs rues de la capitale en lançant des slogans hostiles au Président Michel Martelly et au Premier ministre Laurent Lamothe, certains réclamant le départ du chef de l'Etat. Plusieurs leaders politiques notamment Turneb Delpé (MOPOD), l’ancien député Gérald Gilles, le député Levaillant Louis Jeune (INITE), la coordonnatrice générale de Fanmi Lavalas, Maryse Narcisse ont été remarqués sur le parcours de la manifestation. A l’autre bout de la capitale, et partie de la Place Jérémie, se déroulait une autre manifestation moins dense et opposée à la première donc indirectement favorable au pouvoir en place. A la tête de cette deuxième démonstration on retrouvait le responsable du Conasovic, un groupe qui avait milité contre le pouvoir Lavalas en 2004. Ces manifestations prennent pour prétexte le 22e anniversaire du coup d'Etat du 30 septembre 1991 qui avait forcé à l’exil le premier président démocratiquement élu Jean-Bertand Aristide. Arrivée près du palais presidential, la manifestation de l’opposition a été dispersée à coups de gaz lacrymogène et de tirs par les unités spécialisées de la police.
La décision prise par le tribunal constitutionnel rendant apatrides des milliers de dominicains d’origine haïtienne qui sont nés sur le territoire dominicain après 1929, continue de faire des vagues en Haïti et en République Dominicaine. Le Centre social de la compagnie de Jésus, El Centro Bonó, en République Dominicaine sont indignés de cette décision qu’ils qualifient « d’absurde, d’insensée et injuste ». Le centre Bono croit, que cette décision viole les droits fondamentaux de plus de quatre générations d'hommes et de femmes qui ont vécu toute leur vie en République Dominicaine, et qui ont contribué à la vie matérielle, culturelle et spirituelle de cette République. En Haïti, le Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (Garr) indique que la décision du tribunal constitutionnel est extrêmement grave. Le Garr appelle à la mobilisation nationale et internationale pour contrer cette décision qu’il juge "raciste". L’Evêque émérite de l’église anglicane dominicaine, Telésforo Isaac a, pour sa part, classé l’arrêt de la Cour Constitutionnelle dans la catégorie des crimes et des erreurs commis sous couvert de la légalité. Des parlementaires haïtiens ont également dénoncé cette décision. Le député de Mirebalais-Boucan Carré, Abel Descolines, président de la commission affaire étrangère de la chambre basse juge « inacceptable et révoltante cette mesure », qui, croit-il, représente une menace pour la sécurité internationale. L’ex ministre des Haïtiens vivant à l’Étranger (MHAVE) et le responsable de la Fondation « ZILE » en République Dominicaine, Edwin Paraison, appelle les autorités haïtiennes à se montrer fermes, et à garder une pression positive sur les autorités dominicaines. Il souhaite que la société civile haïtienne se mobilize pour empêcher la mise en application d’une telle décision. Le président de la Junte centrale électorale dominicaine, Roberto Rosario, a affirmé qu’il ne dénie pas le droit d’une personne à la nationalité dominicaine, ajoutant que les « gens seront en mesure de se légaliser à travers un plan de légalisation ». Cependant, ce plan n’a pas encore été révélé en dépit de l’existence d’une loi sur l’immigration votée en 2014. HPN
Apres l’élimination des sélections nationales des moins de 17 ans et des moins de vingt ans dans les ultimes phases éliminatoires de la Coupe du monde de leur catégorie respective il y a de cela quelques mois, c’était au tour de la sélection féminine des moins de 17 ans de s’engager dans une éliminatoire de coupe du monde. La première phase a eu lieu au début de ce mois en République dominicaine et les petites Grenadières l’ont survolé en effectuant autant de victoires que de matches disputés, marquant 36 buts et ne concédant qu’un seul pour s’adjuger le billet donnant droit à la deuxième phase. Contre toute attente, Haïti a été retenue comme siège unique pour organiser la deuxième phase. Ainsi le stade national Sylvio Cator a été du 19 au 29 septembre écoulé, le théâtre de la deuxième phase de ces éliminatoires comprenant un tournoi de huit équipes qui devrait donner un champion et vice champion qui automatiquement obtiendraient leur billet pour la dernière phase. Ces huit équipes répondaient au nom de : 1) Porto-Rico 2) Haïti 3) Antigua & Barbuda 4) Iles Vierges US qui composaient le groupe A et 1) Trinidad 2) Bermudes, 3) Grenade 4) Rep.Dom. Cette dernière phase a eu lieu sans difficultés jusqu’à la grande finale mettant aux prises la sélection haïtienne et son homologue de la Trinidad le dimanche 29 septembre 2013. Les deux finalistes qui avaient déjà en main leur billet automatiquement après s’être qualifiés pour la finale, ont livré une bataille digne de leur rang. L’équipe de James Maurissettes a comme d’habitude gardé les pieds sur le ballon dès le coup de sifflet du démarrage jusqu’à la fin du match, qui s’est soldé sur le score d’un but à zéro en faveur des Soca Warriors. But marqué à la 38e minute de jeu par Summer Arjoon, le dossard 8 de l’équipe Trinidadienne qui a su profiter de l’erreur de Verlene Estime, l’arrière latérale gauche haïtienne impénitente jusque-là, pour embarquer Jonie Gabriel, la gardienne haïtienne. Les coéquipiers de Louis Batcheba ont beau essayé de rétablir l’équilibre mais aucun de leur assaut offensif n’a pu traverser la défense adverse jusqu’à la dernière seconde. Le match s’est à la fin transformé en un nouvel affront pour le football haïtien qui n’a toujours pas trouvé comment traiter ce mal congénital qui est l’inefficacité devant les buts, l’absence de concentration et les approximations dans les exécutions. Les petites Grenadières partiront à la recherche d’une troisième participation pour Haïti en Coupe du monde après celle obtenue en 1974 par la sélection haïtienne senior de Manno Sanon et en 2007 par l’équipe masculine des moins de 17 ans de Jean Yves Philogène Labaze, tous deux partis pour l’au-delà. Cette troisième phase se déroulera à la Jamaïque du 30 octobre au 9 novembre prochain, cette fois Haïti aura à affronter les mastodontes de l’Amérique du nord : les Etats Unis, le Mexique et le Canada ainsi que leurs homologues de l’Amérique centrale. L’échéance n’est pas trop loin de nous et une préparation adéquate serait nécessaire pour aborder avec plus ou moins d’espoir la dernière phase, mais cela paraît peu probable. Alors nous n’avons qu’à espérer que les dieux du foot soient de notre côté pour revoir Haïti jouer une Coupe du monde. Benito Sinord
Vendredi, Harry Adam, Directeur Général de l’Unité de Construction de Logement et des Bâtiments Publics (UCLBP) a fait savoir que les travaux de réhabilitation de la place d’Oxyde Jeanty, au Champ de Mars, vise a aménager cet espace en amphithéâtre pouvant accueillir près de 5,000 personnes. Sur le plan sportif, il a annoncé la construction de 5 grands centres sportifs, à Ouanaminthe, Jacmel, les Cayes, Gonaïves et Mirebalais.