A l’initiative du président de la République, une commission multisectorielle de gestion de la pandémie de Covid-19 a été mise en place. Cette commission présidée par le Dr William Pape a pour mission d’assurer la planification stratégique et la coordination des ressources provenant des organisations non gouvernementales et du secteur privé des affaires. Port-au-Prince, le 07 avril 2020.- Le président Jovenel Moïse a mis en place, hier lundi, une nouvelle commission multisectorielle de gestion de Covid-19. Cette commission est présidée par le Dr William Pape, fondateur du Centre GESKHIO, le Dr Lauré Adrien, directeur général du ministère de la Santé publique et Paul Oxila , conseiller en contrôleur général des opérations de la commission.
Sa principale mission est d’assurer la planification stratégique et la coordination des ressources provenant des organisations non gouvernementales, du secteur privé des affaires en offrant toute la transparence et la responsabilité nécessaire. Elle a une un délai de 90 jours pour accomplir sa mission.
Le chef de l’État a précisé que son administration fera tout pour empêcher la propagation de la pandémie précisant que le soutient de chaque Haïtien pour gagner la bataille est fondamentale.
Hier lundi, 3 nouveaux cas de Covid-19 étaient recensés dans le pays. Ce qui porte à 24 le nombre de personnes infectées par la maladie. Elles sont réparties dans cinq départements. L’Ouest qui compte 16 cas ; le Sud-est 4, les Nippes 2 cas, l’Artibonite et le Nord-ouest en compte un chacun.
Chronique au Quotiden LUNDI 30 Septembre
Alors de quoi sera faite notre journée en ce LUNDI 30 Septembre, premier jour de la semaine ? ? ?.
En lisant ce qu’exigent les "Donneurs d’ordre", on aprend que deux jours de grève ouvriront cette semaine.
Grêve les Lundi 30 septembre, et Mardi 1er Octobre.
Tout dera fermer ont-ils décidé.
Et pourquoi ?
C’est pour protester contre la mauvaise gouvernance !
C'est pour réclamer la demission du Président. !
Voici ce que dit la Brigade Syndicale Anti Corruption qui lance ces deux journées de grève:
Haïti : La brigade Syndicale Anti-Corruption lance deux journées de grève générale
Depuis environ seize (16) jours de mobilisation populaire, on constate la sortie de différents groupes organisés. C’est le cas de la Brigade Syndicale Anti-Corruption (BSAC) qui dans une conférence de presse, a lancé deux journées de grève générale pour Lundi 30 septembre et Mardi 01 Octobre 2019, pour dénoncer la mauvaise gouvernance du pouvoir et exiger la démission du président Jovenel Moïse.
Selon le coordonateur de la BSAC, M. Sonson Dumé, la crise du pays est institionnellement liée aux actes de corruption de la présidence. Il a expliqué au micro des journalistes que la corruption et l’impunité sont depuis deux ans la marque de fabrique de cette administration, ayant à sa tête le président Jovenel Moïse.
» Leur considération se porte sur les manières dont le gouvernement détermine la répartition du monopole des marchés, en l’occurence la façon dont l’état remet le monopole du carburant au secteur privé. L'Etat semble vouloir préserver les contrebandiers ajoute aussi Mr M. Dumé.
Le syndicaliste a dénoncé les Martelly, les Baussan, en disant que ces décisions démontrent que le président n’a pas les capacités néccessaires pour diriger le pays. En signe de protestation, il lance donc le mot d’ordre général de grève contre la mauvaise gouvernance
Inforation tiree de Kabzy News.
POURTANT, le gouvernement annonce des dispositions pour la reprise des activités.
, c’est Vant bèf Info qui l’annonce.
Quelles sont ces dispositions prises pour la reprise des activités ?
Le gouvernement annonce la mise en place d’une cellule de coordination institutionnelle formée entre autres, des Ministères des Travaux Publics et de l’intérieur ainsi que du Service National de Gestion des Résidus Solides afin de dégager les voies publiques et d’assainir les artères à partir de ce samedi 28 septembre.
( c'est très beau de vouloir nettoyer les rues. Mais après, que comptez vous faire quand les manifestants se remettront à déverser les fatras, toutes sortes de fatras dans les rues ? ( avons nous envie de demander au gouvernement).
Port-au-Prince, le 28 septembre 2019. Le gouvernement à annoncé un train de mesures en vue faciliter la reprise des activités dans le pays.
Depuis plus de deux semaines, les activités, notamment le commerce, l’administration publique et l’école, sont paralysées à cause des mouvements de protestation de l’opposition pour réclamer la démission du président Jovenel Moïse.
Le gouvernement annonce la mise en place d’une cellule de coordination institutionnelle formée des Ministères des Travaux Publics, Transport et de Communication (MTPTC) et de l’Interieur et des Collectivités Territoriales (MITC), du Service National de Gestion des Résidus Solides, du Centre National des Equipements, de la Sécurité Publique et de la Police Nationale d’Haiti afin de dégager les voies publiques et d’assainir les artères.
Ces travaux seront réalisés notamment dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince et dans les villes de provinces dans le but de faciliter la reprise des activités.
Le gouvernement lance cette opération alors que l’opposition politique annonce deux nouvelles journées de mobilisation les lundi 30 septembre et mardi 1er octobre prochain.
Haiti Libre:
DEUX autres jours de manifs annoncés :
Alors que la pays peine a se relever des importants dégâts causés par les manifestations violentes de vendredi dernier, l’opposition radicale annonce deux nouvelles journées de mobilisation anti-gouvernementale les lundi 30 septembre et mardi 1er octobre, pour exiger encore la démission du Président Moïse.
TOUT ça SE PASSE SUR FOND DE BATAILLE AU CAP HAITIEN…
Violente bataille de rue au Cap-Haïtien :
Samedi au Cap-Haïtien plusieurs dizaines de manifestants pro et anti Gouvernementaux se sont affrontés violement sur la nationale # 6, Armé de batons, certains de machettes se sont lançé des pierres, bouteilles et autres objets, plusieurs batailles …
physiques entre des militants de deux groupes, auraient fait un nombre indéterminé de blessés.
Donc au Cap Haïtien,
Tandis que das la ville des Cayes, l’explosion d’une bombonne de gaz fait 22 blessés.
Toujours dans la ville des cayes, l'agence HPN anonc que : Des manifestants attaquent le commissariat dans la ville des Cayes.
Les Manifestants ont désarmés les policiers sur place. Ces manifestants affrontent des policiers arrivés pour porter secours à leurs collègues selon les constats des correspondants de la région.
La ville des Cayes est entièrement bloquée.
Et si vous voulez avoir un bian général des manifestations pour ces derniers jours, Le Nouvelliste écrit:
Un bilan très lourd pour ces derniers jours de manifestations de rues:
Des morts, des dizaines de blessés par balle, des commissariats de police attaqués et des entreprises privées pillées lors des dernières manifestations
Dixit Le Nouvelliste. Des dizaines de milliers de manifestants ont choisi le macadam pour répondre à la demande de trêve formulée par le président Jovenel Moïse. Des manifestations, émaillées de violences et de scènes de pillage ont eu lieu à Port-au-Prince, aux Gonaïves, à St-Marc, à Mirebalais, aux Cap-Haïtien, aux Cayes, à Jérémie, à Léogâne, à Petit-Gôave, etc Port-au-Prince et plusieurs villes du pays connaissent une situation insurrectionnelle depuis au moins deux semaines. Vendredi, plusieurs milliers de personnes ont investi les rues pour exiger le départ du président de la République. Ces protestations réalisées un peu partout sur le territoire national sont émaillées d’actes de violence. Les manifestants s’en sont pris à des bâtiments publics, à des entreprises privées, etc. Plusieurs personnes sont mortes ou blessées par balle au cours de ces événements. Le Nouvelliste a contacté ses correspondants et d’autres sources afin d’avoir un bilan partiel de ces événements.
Au niveau de la région métropolitaine, le journal a appris qu’un incendie a touché l’entreprise Carribean Craft, situé à Maïs-Gâté, vendredi 27 septembre. Magalie Noël Dresse, la propriétaire de cette entreprise spécialisée dans la fabrication de produits artisanaux a confié au journal que les flammes ont dévoré les commandes pour de grandes compagnies américaines. Celles-ci n’ont pas pu être expédiées à cause des semaines de " peyi lòk" provoquées par la rareté de l’essence.
Le feu a également provoqué des dégâts au niveau de l’entreprise de location de véhicules Avis. Au moins 9 véhicules ont été dévorés pas les flammes. « Cela nous a affecté. On a subi des dommages », avait confié le responsable de Avis, Jacques Villejoint, interrogé vendredi par le journal.
Toujours tôt vendredi, des manifestants de Cité-Soleil ont pris d’assaut la base de l’UDMO située dans le plus grand bidonville du pays. Une source contactée par le journal avait indiqué que “grâce à la couverture d’un véhicule blindé, les agents ont pu déplacer les véhicules, les matériels, les équipements, les armes et les munitions qui étaient dans la base… ». Cependant, dans une vidéo circulant sur la toile, on peut voir des habitants de Cité Soleil, notamment des adolescents, en train de restituer des casques, des boucliers et d’autres matériels.
ET POUR FINIR, ENCORE UNE INFORMATION DE KAPZYNEWS.
CHACHE PREZIDAN, une nouvelle operation lancée par l’opposition:
Selon les déclarations des opposants radicaux au régime PHTK dont André Michel, Nenel Cassy, Youri Latortue, René Civil, Rony Thymoté, Serge Jean Louis et le député Antoine Rodon Bien-Aimé, la commune de Pétion- Ville sera encore une fois la principale cible de cette nouvelle journée de manifestation anti-Jovenel qui vise à continuer de réclamer son départ pour résoudre la crise pluri-dimentionnelle qui ronge le pays, ont-ils dit.
» Le pays sera bloqué dans ses quatre (4) points cardinaux à partir du dimanche 29 septembre pour forcer le locataire du palais national, actuellement recherché par l’opposition, à soumettre sa démission « , ont laissé entendre les protagonistes.
Au terme de cette conférence de presse, ces membres influents de l’opposition envoient leurs sympathies à la Base 47 ainsi que la famille, amis et proches du militant politique de la Plateforme « Pitit Desalin » Josemano Victorieux dit « Badou » assassiné par des bandits armés non identifiés dans la nuit du samedi 28 septembre en cours à Delmas 33.
À noter que cette journée de manifestation anti-Jovenel Moïse, celle du 30 septembre, coïncide avec la commemoration du 28ème anniversaire du coup d’État du 30 septembre 1991 contre l’ancien Président Jean Bertrand Aristide.
Enfin, sans concerttion aucune avec les autres secteurs, , l’opposition( mais de quele oposition s'agit-il donc ? ) planifie l’installation d’un nouveau président: une commission de passation de pouvoir .
Plusieurs organisations de l’opposition regroupées au sein de l’« Alternative consensuelle pour la reconstruction d’Haïti » (Altènativ Tèt Ansanm pou Rebati Ayiti), annoncent la formation d’une commission de passation de pouvoir pour planifier de concert avec les autres secteurs de la vie nationale, l’installation d’un nouveau président à la tête du pays, a-t-on lu dans une note transmise aux diverses agences de presse
*DHS Extends TPS Documentation for Six Countries*
The Department of Homeland Security (DHS) today announced a Federal Register notice extending the validity of TPS-related documentation for beneficiaries under the Temporary Protected Status (TPS) designations for El Salvador, Haiti, Honduras, Nepal, Nicaragua and Sudan through Jan. 4, 2021.
The notice automatically extends the validity of Employment Authorization Documents; Forms I-797, Notice of Action; and Forms I-94, Arrival/Departure Record (collectively, TPS-related documentation).
DHS is extending the TPS documentation in compliance with the preliminary injunctions of the U.S. District Court for the Northern District of California in Ramos, et al. v. Nielsen, et. al. and the U.S. District Court for the Eastern District of New York in Saget, et. al., v. Trump, et. al., and with the order of the U.S. District Court for the Northern District of California to stay proceedings in Bhattarai v. Nielsen.
Should the government prevail in its challenge to the Ramos preliminary injunction, the secretary’s determination to terminate TPS for Nicaragua and Sudan will take effect no earlier than 120 days from the issuance of any appellate mandate to the district court. The secretary’s determination to terminate TPS for El Salvador will take effect no earlier than 365 days from the issuance of any appellate mandate to the Ramos district court to allow for an orderly transition for affected TPS beneficiaries.
For more information, see the notice and the TPS page on the USCIS website.
Dispositions prises en Conseil des Ministres en rapport aux contrats de fourniture d’électricité à l’Etat haïtien
Port-au-Prince, mercredi 23 Octobre 2019: Le Bureau du Secrétaire d’Etat à la Communication, dans l’objectif d’informer la population haïtienne de toutes les décisions prises au plus haut sommet de l’Etat visant à redresser la barque nationale, a l’avantage de faire part des dispositions prises ce mercredi 23 Octobre 2019 en Conseil des Ministres.
1- Le Ministère de l'Economie et des Finances est instruit de suspendre les paiements de toutes valeurs en rapport avec l’exécution des contrats d’énergie électrique signés entre l’Etat haïtien et les firmes Sogener, E-Power S.A. et Haytrac.
2- Le Ministère de l’Economie et des Finances est instruit de régler tous les différends qui pourront être soulevés avec les acteurs du secteur de l’énégie durant tout le processus;
3- Le Ministère des Travaux publics, Transports et Communications est instruit de procéder au transfert à l’Electricité d’Haïti (Ed’H) de toutes les centrales électriques appartenant à l’Etat;
4- Le Ministère de la Justice et de la Sécurité publique est instruit de procéder à la sécurisation de toutes les centrales du pays;
5- Le Ministère de la Justice et de la Sécurité publique et le Ministère de l’Economie et des Finances sont instruits, chacun en ce qui le concerne, d’obtenir la mise en mouvement de l’action publique contre tous ceux qui sont coupables de dilapidation de deniers publics dans le cadre de ces contrats, la restitution des montants surfacturés à l’Etat et la réparation de tous préjudices causés à l’Etat dans le cadre de l’exécution des contrats de fourniture d’électricité passés entre l’Etat et les compagnies citées plus haut.
-FIN-
~*Le Conseil de sécurité établit le Bureau intégré des Nations Unies en Haïti, en adoptant la résolution 2476 (2019) par 13 voix, 2 abstentions
Plusieurs délégations expriment leur déception devant l'incapacité de Text à mettre en évidence la vulnérabilité du pays face au changement climatique.
Le Conseil de sécurité a demandé aujourd'hui au Secrétaire général de créer le 16 octobre, le Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), pour une période initiale d'un an, à la suite du retrait de la présence actuelle de l'Organisation dans ce pays.
Adoptant la résolution 2476 (2019) par 13 voix contre zéro, avec 2 abstentions (Chine, République dominicaine), le Conseil a demandé que le Bureau intégré soit dirigé par un représentant spécial chargé de conseiller le gouvernement haïtien sur le renforcement de la stabilité politique et bonne gouvernance par le soutien à un dialogue national inclusif entre Haïtiens.
Entre autres tâches,
le Représentant spécial aidera à la planification et à l’exécution des élections;
renforcer la police nationale haïtienne par une formation aux droits de l'homme;
réagir à la violence des gangs;
développer une approche inclusive avec tous les segments de la société afin de réduire la violence intercommunautaire;
veiller au respect des obligations internationales en matière de droits de l'homme;
améliorer la surveillance des prisons;
et renforcer le secteur de la justice, notamment en adoptant et en mettant en œuvre une législation visant à le réformer.
En d'autres termes, le Conseil a demandé que le BINUH soit composé d'unités ayant une expertise en politique et en bonne gouvernance;
la violence des gangs, la réduction de la violence communautaire, ainsi que la gestion des armes et des munitions;
la police et les services correctionnels, y compris jusqu'à 30 membres du personnel civil et détaché, en tant que conseillers de police et services correctionnels sous la responsabilité d'un commissaire de police des Nations Unies; droits de l'homme;
Sécurité; soutien à la mission; et information publique.
Le Conseil a également demandé que le rapport final du Secrétaire général sur la Mission d'appui des Nations Unies à la justice en Haïti (MINUJUSTH), prévu pour octobre, fournisse des repères stratégiques assortis d'indicateurs permettant de mener à bien ces tâches.
Lors de la discussion qui a suivi, Jonathan R. Cohen (États-Unis) s'est félicité de la création de la nouvelle mission politique spéciale, affirmant que la transition démontrait que la présence de l'ONU devait refléter les nouvelles réalités à mesure que les conditions évoluent. Exprimant l'espoir que la nouvelle mission servira de modèle pour ce que le Conseil peut offrir ailleurs, il a déclaré qu'Haïti devait saisir cette occasion importante, en partenariat avec les Nations Unies et les États-Unis. Le succès dépendra de la prise en charge des élections, de la professionnalisation de la police, de la réduction de la violence des gangs, de l'amélioration des prisons et de la réforme du secteur de la justice, a-t-il souligné. Cela dépendra également d'une coordination étroite entre les entités des Nations Unies, les membres du Conseil, le corps diplomatique basé à Haïti et la communauté humanitaire, a-t-il ajouté.
Gustavo Meza-Cuadra (Pérou), exprimant son ferme attachement au développement d'Haïti, a souligné que sa délégation aurait souhaité voir des références à la grande vulnérabilité du pays aux effets du changement climatique et au rôle de la Commission de consolidation de la paix et de la Commission économique. et conseil social. Le Pérou reste attaché à la coopération, à travers les Nations Unies, pour aider Haïti à parvenir à la paix, a-t-il répété.
Christoph Heusgen (Allemagne), décevant que la résolution ne reçoive pas le soutien total du Conseil, a néanmoins souligné que le peuple haïtien s'appropriait la mission pour façonner l'avenir de son pays. Tout en se félicitant de la référence du texte aux effets néfastes des catastrophes naturelles, il s’est déclaré surpris et déçu de ne pas inclure les conséquences du changement climatique sur la sécurité. Depuis 2011, le Conseil a exprimé à plusieurs reprises sa préoccupation devant le fait que de tels effets pourraient aggraver les menaces existantes contre la paix et la sécurité internationales, a-t-il rappelé. «Haïti est l’un des pays les plus vulnérables au monde aux effets néfastes du changement climatique», a-t-il souligné. Insistant pour que le Conseil prenne en compte ces effets dans son processus décisionnel, il a déclaré que, pour ce faire, il lui fallait une base d'informations adéquate, comprenant une évaluation substantielle des risques. "Fermer les yeux ne fera pas disparaître un multiplicateur de menaces comme le changement climatique", a-t-il averti.
Wu Haitao (Chine), soulignant que le mandat du BINUH doit être clair et concis, a rappelé que sa délégation avait participé aux consultations et proposé divers amendements, sans que la résolution reflète pleinement ses préoccupations. C'est pourquoi la Chine s'est abstenue, a-t-il expliqué, tout en soulignant que son pays était prêt à aider à faire en sorte que le Bureau intégré puisse jouer un rôle actif dans la promotion de la stabilité et du développement en Haïti.
Anne Gueguen (France), citant la détérioration de la situation économique, les difficultés d'accès aux services de base et la montée de la violence, a déclaré que le BINUH commencerait ses travaux dans un contexte difficile, dans la crainte d'une nouvelle détérioration des prochains mois. Elle a ensuite regretté que le texte ne tienne pas compte des effets du changement climatique sur la situation générale en matière de sécurité, tout en encourageant Haïti à tout mettre en œuvre pour créer les conditions du développement durable et pour promouvoir le dialogue national.
Alexandr V. Repkin (Fédération de Russie) a rappelé que le 12 avril, la plupart des membres du Conseil ont partagé l'avis du Secrétaire général - malgré l'accroissement des tensions - que le gouvernement et la police seraient prêts à assumer leurs responsabilités en matière de sécurité d'ici octobre. Il a exprimé l'espoir que l'expertise transmise par les conseillers internationaux serait utile à cet égard, soulignant que les mesures immédiates à prendre après le retrait du MINUJUSTH seraient d'une importance capitale.
José Singer Weisinger (République dominicaine), soulignant que la situation politique et économique d'Haïti justifie un soutien multidimensionnel sur la base des priorités nationales, a déclaré que l'objectif devrait être politique, avec un renforcement des institutions pour assurer la stabilité et la prospérité. La République dominicaine aurait souhaité un mandat plus robuste et multidimensionnel pour le BINUH, compte tenu de la détérioration et de la fragilité des conditions de sécurité, a-t-il déclaré, soulignant que la situation économique d'Haïti devenait de plus en plus compliquée et qu'il en résultait une violence accrue. Rappelant qu'une délégation de l'Organisation des États américains (OEA) s'était récemment rendue en Haïti et avait publié des conclusions "dramatiques et décourageantes", il a souligné que le nouveau Bureau intégré devait être solide et doté d'un financement adéquat.
Il a ensuite souligné que la proposition du Secrétaire général n'était pas suffisamment précise en ce qui concerne les objectifs, ni suffisamment large pour placer Haïti sur la voie du développement. Parallèlement à une approche sécuritaire, la nouvelle mission doit également aider le gouvernement à renforcer le système politique et l'état de droit et à créer les conditions nécessaires à la mise en place de politiques de lutte contre les inégalités, d'amélioration de la gouvernance et de lutte contre les effets néfastes du changement climatique. Le BINUH devrait également aider le gouvernement à mieux coordonner les initiatives de développement économique et social et à renforcer les institutions politiques nationales, a-t-il déclaré, ajoutant qu'il devait également jouer un rôle clé pour faciliter la continuité des politiques publiques. Il a ensuite rappelé que la nouvelle mission aurait pu commencer ses travaux en s'attaquant à la vulnérabilité d'Haïti au changement climatique, soulignant que la position de sa délégation a toujours été de promouvoir une mission forte, avec une large portée et un financement suffisant.
Cependant, le mandat du BINUH est insuffisant pour atteindre de tels objectifs, a-t-il souligné.
Au terme de la discussion, Patrick Saint-Hilaire (Haïti) a salué l'action de ce jour, affirmant que toute mission autre que celle de maintien de la paix constituait «un progrès incontestable dans la bonne direction».
Notant que la transition se déroule dans un contexte fragile, Haïti ayant été confronté à de grandes difficultés, il a souligné que sa situation ne constituait pas une menace réelle pour la paix et la sécurité internationales. La création d'une mission politique spéciale est conforme aux paramètres de la lettre du 13 mai du Secrétaire général, a-t-il déclaré, ajoutant que la tâche de la BINOUH serait de fournir des conseils stratégiques.
Pressant les Nations Unies de veiller à ce que tous les Haïtiens jouissent de la stabilité, des droits de l'homme, de la démocratie et de la loi, il a encouragé l'Organisation à aider les autorités à "prendre des mesures rapides" pour améliorer les conditions de vie de tous les segments de la société. Il a ajouté qu'il aurait souhaité qu'une mission politique spéciale soit à la mesure des difficultés à venir, en invoquant des problèmes sociaux, économiques, financiers et de sécurité. Ils incluent la présence généralisée de gangs et d'armes, ainsi que ceux liés à la relance de la production nationale et à la garantie de la sécurité alimentaire, a-t-il déclaré, déclarant: "Nous craignons même les émeutes de la faim". , exprimant l'espoir que le BINUH recevra un financement adéquat pour aider Haïti à surmonter ces défis.
La réunion a commencé à 10h04 et s'est terminée à 10h35.*