MICHEL MARTELLY NE SERA PAS BIENVENU A LA WEST INDIAN PARADE
« Sa présence à la parade West Indian est dangereuse pour les femmes et va à l'encontre des valeurs qui font de la ville de New York un endroit où il fait bon vivre », ont déclaré les signataires de la lettre, rédigée en anglais et en français.
La Journée des Indes Occidentales (West Indian Day parade) est un évènement culturel organisé chaque premier lundi du mois de septembre à l’occasion de la fête du travail (Labor day). A l’Est de Brooklyn, ce défilé draine sur la grande avenue des milliers de participants majoritairement issus de la Caraïbe et d’Haïti.
Labor Day : Sweet Micky sera absent à Eastern Parkway
Coup de tonnerre ! L’ancien président du konpa et roi du carnaval Sweet Micky sera absent sur le parcours d’Eastern Parkway, cette année. Jean Joseph, président de l’association chargée d’organiser les festivités du West Indian Day, a confirmé l’absence du chanteur dans une correspondance qui date du 22 août.
L’AEROPORT TOUSSAINT LUVERTURE EST FERME.
MAIS NE DESESPEREZ PAS.
L’aéroport réouvrra ses portes aujourd’hui MERCREDI.
En somme il a du déjè réouvrr parce que la date et lheure fixée par le Directeur de l’aéroort est Mercredi 6 heures du matin.
Pourqui cette fermeture ?
Comme si nous n’avions pas eu déjà assez de malheurs ? après cette detestable journée du lundi 23 septembre. Où un certain quidam a décié de violer la constitution du pays, oui, ne fois encore, en choisisasant un lieu autre que le parlement pour permettre aux sénateurs d’écouter la declaration de politique generale du premier ministre nommé: Fritz William Michel. ???
Dans une interview accordée au Miami Herald le Directeur général de l’aéroport Ernst Renaud explique que cette décision a du être prise pour protéger les voyageurs.
Il y avait eu en effet un début d’incendie MARDI matin et une forte odeur de fume persistit ecore dans l’immeuble.. Il a fallut donc nettoyer pendant toute la journée du MARDI 24 septembre.
Mais les passagers, ceux du mardi 24 septembre n’ont pas été avertis.
Certains étaient à l’aéroport depuis les premières heures de la journée de mardi 24. 6 heures du matin et à Midi 30 ils n’avaient toujours pas été informés de ce qui se passait.
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Le Directeur de l’aéroport Toussaint Louverture pensait que cela devrait être la tâche des companies d’aviation, chacune en particulier Il n’a rien dit et il a samblé que les compagnies aériennes non plus. Le comportement depend de l’endroit où vouv retrouez.
Vous vous imaginez une copagnie aériene ne jugeant pas neecessaire d’informer ses passagers d’un retard… Aler voir quand ce retard est pour toute une journeee, jusqu’au lendemain matin.
Enfin
Ce n’est pas de cela que nous voulons parler pour aujourd’hui…
Il en est résulté qu’une foule impressionante gonflait des abords de l’aéroport, en attendant qu’on les invite à entrer d’abord et ensuite à monter à bord.
Parmi ces passages, il y avait des centaines de citoyens américains. Et ils ont trouvé sur place des investigateurs equipés de cameras’, vêtus de veste blanche et portant des gants en caoutchouc bleu. On les remarquait partout et cette large foule massée à l’entrée de l’aéroport les observait.
L’électricité avait été coupée à l’intérieur de l’aéroport.
Quant à la police, il y avait toutes sortes de corps de police imaginables. Certains lourdement armés.
Mais les passagers en attente, parmi eux Dara Kay Cohen un passager en partance pour Fort Lauderdale, du moins il l’espérait , un specialiste de recherches sur les gangs, possédant un diplôme de Harvard University n‘a pas manqué de souligner au Herald qu’il n’avait nullement remarqué la moindre présence de pompier. Cependant il y avait plusieurs ambulances.
La seule information que nous avons été à même de récolter, nous a été donnée par un passager devant se rendre à Cuba et qui avait été informé de la fermeture de l’aéroport de Port-au-Prince. .
Cohen qui a passé 10 ans en Haïti et qui aurait du en principe laisser le pays seulement ce samedi dit qu’il avait décidé d’avancer son départ après kes ubcudebts de la veille , avec cette foule marchant sur Pétion Ville, la veille, c’est à dire le lundi 23 septembre, lançant des pierres brûlant des voitures et mettant le feu aux magasins après les avoir pillé.
Ce voyageur s’est rendu compte que Haïti n’était pas un pays où il faisait bon vivre et a décidé d’écourter son séjour dans le pays.
La situation s’est détériorée à un rythme effarant et les Banques, de même que les entreprises privées, tels que markets et autres se sont empresses d’annoncer à leur clientele de la fermeture leurs portes mardi et mercredi pour protéger leurs employés.
Une source a fait savoir au HERALD que le problème était un court circuit dans l’un des restaurants de la salle de depart. Cependant après de longues heures à nettoyer les lieux pendant la journée de mardi , l’odeur persistait.
Le site web du John f. Kennedy International airport à New York continuait à indiquer Jet Blue 11h06 heure de depart de New York vers Port-au-Price.
Ce vol de 11h06 a étzee d’abord reporté à 6h43 PM avant d’être annulé…
Deux vols Jet Blue avaient laissé l’un New York et le second Fort Lauderdale pour Port-au-Prince ont du rebrousser chemin après avoir appris que l’aéroport était fermé. Donc l’annonce ne leur est parvenue qu’après le décollage. Incryable, mais vrai !
Et le Miami Herald rappelle que American Airlines et Spirit ont réduit leur service vers Haïti juste au moment où le tourisme semblait reprendre, c’est à dire le 13 août 2019.
American Airlines a réduit ses vols vers Haïti et n’a maintenant qu’un seul vol vers Haïti.
Dernièrement la compagnie a annulé son vol de 3h55 PM de Port-au-Prince vers Miami International Airport.
Aujourd’hui notre vol vers Port-au-Prince a été annulé parce que il n’y avait pas d’électricité et tous les systemes sont down à l’aéroport à cause de cet incendie au Duty Free Area, survenu le matin du 23 septemre a declare la porte parole de Americran Airlines Martha Pantin. Notre vol vers le Cap Haïtien, cependant continuera à partir de Miami dans l’apès midi à 2h15.
Comme si les choses n’étaient pas déjà tellement compliquées dans le pays, il a donc falut que le citoyens d’Haïti se réveillent mardi matin, en apprenant qu’il y avait eu le feu à l’aéroport mardi matin, alors que les banques, la plupart des écoles et d’autres entreprises continaient à fermer leurs portes après ce jour de tension qu’a été la journée du lundi 23 septembre.
Et cette situation a prévalu dans la plupart des villes du pays et il a fallut maintenant qu’il y ait cette annonce concernant les vols internationaux pour laisser le pays.
Il faut noter ici que les vols locaux n’ont pas été affectés par cette mesure, parce que l’aéroport pour ces vols n’avaient pas éte affecté.
En principe l’aéroport a repris service ce matin dès 6h30.
C’est du moins qui a été annnoncé mardi 24 septembre tˆøt dans la matinée. Est-ce que il est ouvert maintenant? Nous vous renseignerons au cours de la journée.
L’opposition plurielle a trouvé un consensus suffisant pour remplacer Jovenel Moïse par un juge de la cour de cassation.
Après plusieurs heures de discussions, les partis politiques, regroupements, et groupements, acteurs et personnalités de la société civile ont finalement trouvé un consensus suffisant en ce qui a trait à la provenance de l’éventuel remplaçant de Jovenel Moïse et au choix d’un nouveau premier ministre.
À l’exception de Fanmi Lavalas, ces acteurs dont Alternative Consensuelle, Mache Kontre, Forum Papay, Bloc Démocratique, se tournent tous vers la Cour de Cassation. Une entente a été trouvée en ce sens après un huis clos qui a duré environ une heure de négociation entre les acteurs politiques.
S’agissant du Premier Ministre, celui-ci sortira de l’opposition plurielle, s’il faut croire le Sénateur Sorel Jacinthe qui considère la signature de cet accord comme une victoire. « Yo sezi »,a t-il répété à maintes reprises.
« Demain, les acteurs procéderont à la rédaction de la feuille de route du gouvernement de transition et la création de l’organe central ayant pour mission de contrôler les actions de l’exécutif. Nous aurons la possibilité d’avoir un accord rédigé et signé par tous les acteurs sur ces deux points », informe le porte-parole de la Passerelle, Lemète Zéphyr.
Satisfait de ce pas franchi dans la bonne direction , le Sénateur Youri Latortue, a une fois de plus demandé au locataire du Palais National de jeter l’éponge.
« Demain nous allons clôturer cette série de rencontres. Ce sera l’occasion pour nous de procéder à la présentation de tous les points d’accord. Après, nous gagnerons les rues pour demander à Jovenel Moïse de démissionner « ,poursuit l’élu de l’Artibonite.
Les militants, pressents eux aussi à Marriott, ont scandé des propos irrévérencieux à l’endroit des représentants de Fanmi Lavalas dont Pasha Vorbe , Maryse Narcisse et Lesly Voltaire.Ces derniers ont été pris pour cibles pour n’avoir pas voulu accepter le principe selon lequel Jovenel Moïse sera remplacé par un juge de la Cour de Cassation afin de mener la transition. Contrairement aux autres partis, Fanmi Lavalas reste accrocher à la formation d’un gouvernement de salut public.
Il importe de souligner aussi un fait revoltant survenu lors de la rencontre de ce samedi. Au moment d’informer la presse de l’entente qui a été trouvée entre les acteurs de l’opposition, un militant a aggressé physiquement un journaliste de Radio Télé Métropole. Les confrères avaient menacé de ne pas couvrir la fin de la rencontre si des excuses publiques n’avaient pas été présentées au journaliste agressé. Ce que le Sénateur Latortue a eu la descence de faire tout en condamnant l’action posée par le militant en question.
( Un article de News Week écrit par Chantal Da Siva)
Ils sont des centaines de défenseurs de droits humains et de leaders de mouvement se battant pour plus de justice raciale à demander aux UA e stopper immédiatement les déportations d’Haïtiens en pleine pandémie de COVID-19.
Environ 300 défenseurs de Droits Humains y compris le co-fondateur du ouvement Black Live Matter Opal Tometi, le Révérend Jesse Jackson, l’auteur Ibram X Kendi et des activistes célèbres tels que Danny Glover, Rain Wilson, Susan Sarandon à signer cette lettre, envoyée à ICE : US Immigration and Custom Enforcement , l’agence de déportation opérant ces vols d’Ha itiens
« Les déportations exposent davantage la population à la COVID-19 à travers la région et met un nombre considérable de vies à risque, peut on lire dans la lettre qui a été envoyée aussi Vendredi au Secrétaire d’Etat Mike Pompeo, au Chef du Department of Homeland Security Chad Wolf ainsi qu’à l’ambassadeur américain en Haïti, Mme Michele Sison
La lettre stipule aussi que l’incidence COVID-19 en Haïti est déjà incontrôlable et le vrai nombre de contamination est beaucoup plus élevé que ce qui est annoncé, créant une situation mettant le système de santé d’Haïti dans l’incapacité de répondre à ces nombreux cas.
De son côté Médecins Sans Frontières a déclaré que le système médical haïtien est sur le point d’éclater, alors que le pays lutte pour se relever du treblement de terre tellemet dévastateur de 2010, craignant d’une infection pourrait détrire totalement l’économie déjà tellement faible et exacerber encore davantage l’instabilité politique.
Jusqu’à Vendredi le nombre de cas répertorié était de 4.926 avec 84 mors d’après un organisme de traçage opéré par la Johns Hopdins University. i, le nombre de cas confirmés.
Evidemment ces chiffres sont de loin inférieurs au 2,191,200 cas confirmés au Etats-Unis où 118.435 personnes sont mortes après avoir contacté le virus.
Mais les activistes de Droits Humains ont précisé que le système de santé d’Haïti ainsi que l’économie du pays n’étaient vraiment pas en mesure de traiter une pandémie de cette importance.
Si les Etats-Unis devaient continuer à faciliter ainsi les déportations vers Haïti, l’imact de la pandémie pourrait effectivement perpétuer l cycle de igration vers les Etats-Unis où les Haïtiens en quête de travail, de sécurité, et de surie se verraient forcer de laisser Haïti.
Nous demandons respectueusement à vos bureaux de mettre un terme à ces déportations durant la pandémie de COVID 19, peut on lire dans la lettre. Ces déportations ne peuvent que contribuer à étendre encore davantage la pandémie dans le pays.
Spécifions que ce n’est pas la première fois que l’administration Trump a été invitée à mettre un terme à ces déportations .
Déjà en Mai le sénateur Ed Markey, démocrate du Massachusset qui siège au Senate Foreign Relations Comittee avait demandé que le gouvernement arrête ces déportations
Le Sénateur Markey avait cité dans cette lettre le cas de plusieurs cas d’individus qui avaient été testés positifs au COVID-19 à leur arrivée en Haïti. I n’avait pas manqué de mentionner qu’il suffisait qu’une seule personne soit positive et voyage dans l’avion pour contaminer tous ceux qui s’y trouvent . »
Dans une correspondance envoyée jeudi dernier à Newsweek un prte parole de ICE a spécifier que jusqu’à date l’agence avait opéré 6 vols vers Haïti, ceci depuis le 13 Mars dernier, qui est le jour où le Président Donald Trump avait déclaré un état d’urgence national concernant la pandémie aux Etats-Unis.
Le porte-parole n’a pas spécifié combien de personnes se trouvaient à bord de ces 6 avions mais a confirmé ue 99 passagers avaient été testés pour le coronavirus.
De ces 99 passagers, 2 avaiet été testés positifs
ICE avait il ajouté est pour le moment dans l’incapacité de tester tous les passagers avant la déportation, vu le manque de tets disponibles.
ICE a fait l’acquisition d’approimativement 2.000 test par mois du US Department of Health ad Human Services pour screener les personnes en détention. Mais ce n’est pas suffisant .
Nicole Phillips, directrice légale de l’organisation Haitian Bridge Alliance qui a aidé à coordonné la nouvelle lettre adressée à l’Admiistration TRUMP a précisé que depuis la mi-mars, les personnes ayan voyagé à bord de ces 6 avons étaient 30, pi 50 et au moins un avion contenait une centaine de passagers.
Elle a aussi précisé être au courant de au moins 8 cas de passagers ayant été testés Covid-positifs à leur arrivée en Haïti. Mais qu’il li était difficile de donner un nombre exact de ces personnes ayant testées positives .
Ce qui est sûr c’est que jusqu’à Vendredi dernier, environ 907 prisonniers en détentions aux Etats-Unis avaient été testés positives.
La lettre envoyée aux officiels du gouvernement vendri a eeté remise en solidarité avec les manifestations qui font partie du mouvement Black Lives Matter après l’assassinat de George Floyd, ont tenu à préciser le révérend Jesse Jackson ainsi que Opal Tometi, co fondateur de BLM.
Pour Tometi, déporter des Haïtiens des Etats-Unis, u pays aec le nombre le plus élevés de malades du coronavirus vers un pays qui se bat avec un système de santé tellement insuffisant a en soi quelque chose de HONTEUX.
CE N’EST RAIMENT PAS LE MOMENT DE D´EPORTER DES GENS, allez voir quand cela se fait vers un pays pauvre, en lutte avec un système de santé tellement faible.
D’après les conversations que l’organisation Haitian Bridge Alliance a pu avoir avec des gens ayant été déportés, ils sont effrayés du stigma , qui représente une sorte d’étiquette sur tous ceux qui sont déportés.
Ils cachent profondément qu’ils sont des déportés ceci pour se protéger eux et aussi leur famille .
Et Tometi et Jackson pensent que ces déportations font aussi partie du racisme anti-black. Ce qui explique que les Haïtiens sont traités avec tellement de dédain à travers les Etats-Unis et à travers l’hémisphère occidentale dans son ensemble.
Le Révérend Jesse Jackson a aussi tenu à préciser qu’il croit que le racisme a joué pendant longtemps un grand rôle dans la manière dont les Haïtiens ont été traités aux Etats-Unis.
Le révérend a aussi ajouté que les Etats-Unis ont refusé de reconnaître Haïti comme une nation, jusqu’en 1862, donc 58 ans après que le pays ait déclaré son indépendance après l’abolition de l’esclavage .
Il faut aussi rappeler que ls Etats-Unis ont occupé Haïti de 1915 à 1934 et que les Etats-Unis ont donné leur soutien à de nombreux dictateurs .
La politique américaine vis à vis d’Haïti a été une politique raciste, dès le début. L’administration Trump n’a fait qu’augmenter encore un peu plus ce sentiment raciste existant dès le début des relations entre les deux pays. C’est ce qui explique que le président ait pu qualifier Haïti de Shithole Country.
La façon dont le président d’un pays traite un autre pays ne peut qu’avoir un impact positif ou négatif des américains vis à vis de ce pays.
Le comportement raciste des Etats-Unis vis à vis d’Haïti na pas commencé avec le président Donald Trump, mais cela a certainement contribué à enfoncer encore le sentiment de racisme.
En conclusion, l’Agence américaine ICE a répondu à News week que les Etats-Unis apprécient la coopération entre le gouvernement haïtien et les Etats-Unis et qu’ils comptent continuer à se comporter selon ce que leur dit le gouvernement haïtien si ils sont capables de recevoir leurs citoyens, de façon à ne pas être en danger les gens du pays. La USAID pour le moment donne une assistance à l’Organisation Internationale de la migration pour aider le gouvernement à augmenter les centres de réception et pour aider aussi à la réintégration des personnes déportées.
Haïti-Dédollarisation : ¨une bonne idée qui s’est réalisée dans un mauvais contexte¨, dixit Camille Charlmers
Le gouvernement n’a ni la capacité ni la volonté politique pour forcer les commerçants à respecter les prix et ne pas profiter de la dédollarisation pour augmenter le prix de vente de leurs articles¨, estime le directeur exécutif de la Plateforme haïtienne de plaidoyer pour un développement alternatif (Papda) dans une interview à l´agence en ligne AlterPresse.
Selon Camille Charlmers, pour que cette mesure ait un impact positif, il faudrait avoir beaucoup d’autres dispositions et orientations sur les plans politique et économique (économie monétaire en particulier). Or, le gouvernement n’a pas encore créé les instruments institutionnels pour contrôler véritablement le système commercial et le système de change, dont une bonne partie se fait dans l’informel¨, déplore-t-il.
Parmi les mesures qui devaient être prises, l´économiste cite la mise en place de mécanismes de contrôle des prix, tout au moins pour les biens stratégiques.
¨La décision de libeller en gourde toutes les transactions effectuées sur le territoire national est une bonne idée qui s’est réalisée dans un mauvais contexte¨, explique Charlmers.
Et pour cause, la stabilité de la gourde par rapport au dollar évoquée par l´administration Moïse-Lafontant pour justifier cette décision n´est pas au rendez-vous, un mois après son entrée en vigueur, relève la PAPDA.
Pour sa part, Osnel Jean Baptiste de l’Organisation ¨Tèt kole ti peyizan¨, pense que la dédollarisation serait salutaire si le gouvernement aidait véritablement au renforcement de la production nationale¨.
¨Vu les conditions dans lesquelles elle s´applique, cette mesure, au lieu de renforcer les masses paysannes, a plutôt renforcé le secteur privé et les multinationales¨, ajoute Jean-Baptiste.
Parallèlement au fait que le gouvernement n´est pas parvenu à valoriser la gourde par rapport au dollar, il n´a pas réussi non plus à freiner le déficit budgétaire qui se chiffre à 14 milliards de gourdes pour la période d´octobre 2017 à février 2018.
Le gouvernement, à travers le Secrétaire d´Etat aux finances, Ronald Décembre, a, en conférence de presse récemment, qualifié ce déficit de momentané, affirmant qu’il va prendre des mesures pour le redresser graduellement avant la fin de l´année. (AlterPresse) .
C’est dans ce context que l’on apprend que le Gouvernement a inject e 172 millions de dollars pour tenter de stopper la dégringolade de la gourde.