L'Academie Créole Haïtien décrète le mois d'octobre comme mois de la langue et de la culture créole*
Par Célou FLÉCHER
C'est autour du thème : *"Tankou tout lang,kreyòl gen règ li,an nou respekte yo*"que le Ministère de la Culture et de la Communication(MCC) et l'Académie Créole Haïtien(AKA) entendent célébrer le mois de la langue et de la culture créole allant du 1er au 28 octobre prochain.Une date retenue comme journée internationale de la langue et de la culture créole dans plusieurs pays francophones dont Haïti en est un.
Selon le président de l'AKA,Jean Pauris Jean Baptiste,ce thème a été choisi d'une manière à rappeler toute société haïtienne que le créole est la langue officielle du pays et doit servir dans toutes les activités nationales du pays.C'est une langue autonome qui a des règles et des principes régissant son mode de fonctionnement.Donc,il faut les respecter comme c'est le cas pour les autres langues a t-il laissé entendre.
À en croire ses dires,Travailler pour faire respecter et appliquer les règles et principes de cette langue reste la principale mission de tous les secteurs faisant partie de la société haïtienne notamment les institutions publiques ou privées telles que les écoles et les universités.
En cette occasion un calandrier d'activités qui s'étend du 5 au 28 octobre est élaboré au profit du grand public en général plus particulier à la société créolophone.Au somet,des expositions,des conférences-débats et une projection de film qui aura lieu au Ciné-Triomphe le 5 octobre.Ces activités prendront fin le 27 du même mois aux Gonaïves où une cérémonie grandiose sera organisée en mémoire de Maurice Sixto.
Venezuela et Haïti vont réactiver le programme Petro-Caribe pour financer de nouveaux projets
par Rezo Nodwes
En dépit de la dilapidation de plus de $3 milliards de dollars de fonds de Petro Caribe et le refus systématique des autorités de Port-au-Prince, de poursuivre en justice les présumés coupables, les gouvernements vénézuélien et haïtien ont décidé de réactiver une commission conjointe pour financer des projets de développement, a informé le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Jorge Arreaza, après une rencontre avec son homologue haïtien Antonio Rodrigue
Caracas, mercredi 11 juillet 2018 ((rezonodwes.com))--Le gouvernement du Venezuela dont l'unité monétaire, le bolivar, ne vaut pas plus que 10 centimes américains sur les marchés de change et les autorités haïtiennes ont signé des accords sur l'agriculture et l'énergie, néanmoins les teneurs n'ont pas été révélées.
"Il s'agit d'une initiative lancée pour un commerce équitable et responsable, tout en n'écartant pas les réalités de nos économies et un mécanisme de solidarité qui a eu un grand impact dans les Caraïbes, comme PetroCaribe", a déclaré le ministre vénézuélien des Relations Extérieures.
A cette réunion de haut niveau, tenue à la Casa Amarilla (siège du ministère des Affaires Extérieures du Venezuela), ont pris part Antonio Rodrigue, chef de la diplomatie haïtienne, ainsi que l'équipe vénézuélienne chargée du dossier de PetroCcaribe.
De son côté, M. Rodrigue a signé un accord pour réaffirmer la coopération entre les deux pays et le développement de projets en Haïti.
Venezuela, où des milliers d'habitants se réfugient au Chili et dans d'autres pays sud-américains pour raison économique, et Haïti, pour la deuxième fois en moins d'un an, "ont donc convenu mercredi de réactiver un comité binational pour financer des projets présentés par le président Jovenel Moise", a déclaré Jorge Arreaza, après une rencontre avec son homologue haïtien, Antonio Rodrigue.
Sans faire état du fonds de PetroCaribe dilapidé, selon les deux rapports du sénat haitien, par des indexés anciens PM's et ministres Bellerive et Lamothe, Wilson Laleau, Stéphanie Villedrouin et autres, le Venezuela, en difficulté avec sa monnaie nationale, a déclaré avoir réactivé "son comité binational pour financer des projets de développement en République d'Haïti".
Le ministre Arreaza a ajouté qu' en vertu de l'accord PetroCaribe, le Venezuela fournit de l'essence à Haïti à des conditions préférentielles.
Pour sa part, le ministre haïtien des Affaires étrangères qui ne s'est jamais prononcé sur le dossier PetroCaribe que le sénateur Joseph Lambert, en février dernier, a acheminé à la CSCCA, a indiqué que c'était "une étape importante dans la coopération entre les deux pays et a remercié le Venezuela pour sa "bonne disposition" concernant Haïti.
« Aujourd'hui est un jour très important pour nous Haïtiens, nous allons donc pouvoir compter sur ce soutien que le Venezuela nous donne pour le développement des programmes et des projets sociaux, des projets d'énergie en Haïti et l'agriculture », a ajouté M. Rodrigue oubliant que les fonds de PetroCaribe, selon les propres mots de l'ex-président Michel Martelly, à Henfrasa, ont servi entre autres à construire des hôtels de haute gamme à Port-au-Prince.
Rappelons qu'en novembre dernier, le président vénézuélien, Nicolás Maduro, s'est engagé, lors d'une brève visite du président Jovenel Moise à Caracas, à contribuer au développement d’Haïti après la signature d'un accord de coopération sur les infrastructures routières, hydrauliques et électriques.
Un accord dont le contenu, plus de 6 mois plus tard, non seulement n'a jamais été rendu public mais aussi, n'a eu aucun effet escompté depuis que les Etats-Unis ont adopté des sanctions contre de hauts dignitaires vénézuéliens.
Claude Joseph Ministre des Affaires Etrangères et des cultes
Michel Patrick Boisvert ministre de l'Economie et des finances
Margareth Toussaint Georges, Ministre de la Justice
Jacques René Charles, ministre des TPTC
FRITZ WILLIAM MICHEL, MINISTRE DE LA PLANIFICATION
ANANI JEAN FRANÇoIS, MINISTRE DE LA SANT´E PUBLIQUE
AUDAIN FILS BERNARDEL MINISTRE DE L'Intérieur
Jude Pierre Michel Lafontant, Ministre de l'Agriculture
Patrick Justin, Ministre de l'Environnement
Françoise Moraille, Ministre de la Culture
Jonas Coffy, Ministre du Commerce et de lIndustrie
Phelito Doran, Ministre des Affaires Sociales et du Travail
Marie Ghislaine Mompremier , Ministre à la Condition féminine
Marie Lucie Joseph, Ministre de l'Education Nationale
Manouchka Nérée Ministre de la Jeunesse et des Sports
Ronald Gérard D'Mezard, Ministre de la Défense
Luz Kurta Cassandra François, Ministre du Tourisme
Marie Elise Finis Castillon, Ministre des Haïtiens vivant à l'étranger.
Université : une quarantaine de professeurs prônent la rupture et apportent leur total appui aux revendications populaires
8 juin 2019 Rezo Nòdwès
« Une rupture s’impose aujourd’hui » ont souligné un groupe de professeurs d’Université en Haïti qui prennent ouvertement position sur la crise actuelle détériorée depuis la publication du deuxième rapport de la Cour des Comptes indexant le président Jovenel Moise, qui, par des « stratagèmes utilisés » aurait participé à la dilapidation de fonds de Petro Caribe.
Dans ce communiqué portant la signature de 41 professeurs d’Université dont Charles Vorbes, Berard CENATUS, Alain JEAN et plusieurs enseignants de la FASCH, un sombre tableau de la situation socio-politique du pays est dressé. Les signataires de la présente, poursuit la note, doutent « que les acteurs politiques actuels et les agents économiques traditionnels peuvent freiner l’effondrement politique, économique et social du pays« .
Port-au-Prince, samedi 8 juin 2019 ((rezonodwes.com))-Position d’un groupe d’universitaires haïtiens sur la crise haïtienne actuelle.
Le pays fait face à une aggravation de la crise sociale, économique et politique dont la profondeur met en péril la reproduction de la vie en Haïti. La responsabilité de l’équipe au pouvoir, de l’oligarchie haïtienne et des acteurs internationaux dans cet état de fait est d’une évidence incontestable. Les souffrances sociales, les incertitudes politiques et le marasme économique qu’il se donne d’observer aujourd’hui en sont les meilleures expressions.
La rupture avec le traditionalisme
Aujourd’hui, mieux qu’à tout autre moment de notre histoire sociale et politique, et contre toute attente, les haïtiens et les haïtiennes vivent dans leur corps et dans leur esprit ces souffrances, incertitudes et marasmes qui invitent à s’interroger sur la difficulté d’une large frange de la population haïtienne de se reproduire socialement.
Les acteurs politiques doivent prendre conscience que l’orientation économique adoptée dans le pays durant les quatre (4) dernières décennies s’est révélée désastreuse et donc n’est pas de nature à conduire le pays sur la voie du progrès et la justice sociale. Une rupture s’impose aujourd’hui !
Les universitaires haïtiens, signataires de la présente, protestent contre :
la situation précaire dans laquelle les décideurs politiques et économiques ont plongé la nation ;
la menace des libertés publiques par la gangstérisation de certains territoires urbains et ruraux ;
la corruption généralisée et la mauvaise gestion des ressources publiques ;
l’incapacité de l’équipe au pouvoir à offrir une alternative viable au pays ;
la dépendance grandissante du pays face à l’international portant atteinte à la souveraineté nationale ;
La crise actuelle, par sa profondeur, par ses conséquences sur la vie de nos concitoyennes, ne saurait être résolue dans de grandes palabres ou par des solutions superficielles.
Elle témoigne, par ailleurs, de la cécité des acteurs politiques, elle est d’autant plus le témoignage de l’incapacité de la classe politique à diriger le pays en l’orientant et l’engageant sur la voie du progrès. L’action politique doit redonner l’espoir à une jeunesse déjà en proie à de grandes difficultés et qui ne semble trouver de réponses que dans l’exode.
Les acteurs politiques actuels ont échoué et sont incapables de remédier à la situation
Les universitaires haïtiens, signataires de la présente, ne croient pas que les acteurs politiques actuels et les agents économiques traditionnels peuvent freiner l’effondrement politique, économique et social du pays. Dans ce cadre-là, les universitaires haïtiens, signataires de la présente, affirment leur appui indéfectible aux revendications sociales populaires qui interrogent l’ordre politique agonisant.
Les universitaires haïtiens, signataires de la présente, souhaitent que les acteurs politiques progressistes arrivent à une unité d’action dans la perspective de donner une orientation nouvelle au pays. Ils croient urgent et nécessaire de réorienter l’économie nationale, dont la structure actuelle est insensible au savoir et à l’innovation, dans le but de sortir le pays du marasme et freiner la dégradation des conditions sociales des groupes sociaux et classes sociales qui en souffrent et qui cherchent à s’en sortir.
Port-au-Prince, le 05 juin 2019
Suivent les signatures :
1. Berard CENATUS, ENS
2. Alain JEAN, FASCH
3. Charles VORBE, FASCH
4. Jean Alix RENE, ENS
5. Alvarès LOUIS, ENS
6. Jerry MICHEL, FASCH/FE
7. Jhon Picard BYRON, FE
8. Michel ACACIA, FLA/FE
9. Nixon CALIXTE, Direction Documentation, UEH
10. Jean-Leon AMBROISE, FE
11. Chistian ROUSSEAU, FDS
12. Guy Alex ANDRE, FASCH
13. Ronald JEAN JACQUES, FASCH
14. Lenz Jn FRANCOIS, FASCH
15. Lefranc JOSEPH, FASCH
16. Odile REIHER, FASCH
17. Ary REGIS, FASCH
18. Claude CALIXTE, ENS
19. Junot FELIX, FASCH/FMP
20. Carole SASSINE, FASCH
21. Joseph CHERY, FASCH
22. Widlyn DORNEVIL, FASCH
23. Darline ALEXIS, ENS
24. Fritz Berg JANNOT, ENS
25. Hancy PIERRE, FASCH
26. Chenet JEAN BAPTISTE, FASCH
27. James Rodophe SAINT CYR, ENS
28. Louis Rodrigue THOMAS, ENS
29. Roosvelt MILLARD, FASCH
30. Wilson JABOIN, FASCH
31. Francklin BENJAMIN, ENS
32. Pierre Maxwell BELLEFLEUR, CHCL
33. Luc SMARTH, FASCH
34. Odonel PIERRE-LOUIS, ENS
35. Nadève MENARD, ENS
36. Josué MUSCADIN, ENS/IERAH/ISERS
37. Dieutès DEMOSTHENE, FASCH
38. Dieuseul ANGLADE, FASCH
39. Ernst JOSEPH, FO
40. Bogentson ANDRE, IERAH/ISERS
41. Edelyn DORISMOND, CHCL
Haiti - Insécurité : Un journaliste
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LE PONT AVANT DE PRENDRE LA VILLE DE CABARET EN TRES MAUVAIS ´ETAT.
La communication entre le Grand Nord et l'Ouest d'Haïti est interrompue ce matin du mercredi 5 juin 2019 à cause d'une fissure constatée au niveau du pont de la commune de Cabaret, a appris la rédaction de Loop Haiti.
Une partie du pont est même légèrement penchée. Ce qui représente un véritable problème de sécurité publique, un danger pour les membres de la population. Mais pour le moment, la circulation est suspendue. Aucun véhicule lourd ne traverse l'espace pour éviter les accidents.