UN SCANDALE DE TROP IMPLIQUANT LE PRÉSIDENT JOVENEL MOÏSE ET LA FAMILLE EL SAIEH POUR UNE PROPRIÉTÉ A L'AVENUE DU CHILI!
Par Jacques Kolo
Mme Elisabeth El Saieh, la fille DU musicien Issa El Saieh, a dénoncé le mercredi 12 février 2020 la décision du président haïtien Jovenel Moïse de déposséder la famille El Saeih d'une portion de terrain qu'elle occupe depuis plusieurs décennies à l'Avenue du Chili à Port-au-Prince.
"Il s'agit bien d'un cas d'abus de pouvoir de la part d'un Chef d'Etat qui n'a aucune maniere et aucun savoir-faire dans la gestion des choses de la Cité", a indiqué Mme El Saeih, une descendante palestinienne qui se dit révoltée par le débarquement sur le site, des policiers lourdement armés et d'un officiel sans avoir été informée à l'avance.
Un arrêté présidentiel avait déclaré d’utilité publique une propriété située à l'Avenue du Chili à Port-au-Prince en vue de construire un Lycée qui porterait le nom de Jean-Jacques Dessalines, père de l’indépendance d'Haïti.
"C'est un acte foncièrement arbitraire", a qualifié l’héritière de Issa El Saeih qui a fait les prémices du Compas direct, rythme populaire dansant haïtien. Mme Elisabeth El Saieh a fait savoir qu'elle est en possession de tous les documents légaux prouvant que sa famille est bel et bien le propriétaire de ce terrain que le président Moïse"souhaiterait accaparer", à travers la Direction Générale des Impôts (DGI).
Deux détachements de policiers spécialisés dont un de l'USGPN venus en éclaireur avant la visite du président Jovenel Moïse sur la propriété en question, ont eu maille à partir avec des membres de la famille El Saieh. Ces derniers n'ont pas voulu donner l'autorisation aux policiers de s'introduire sur la propriété d’où la famille El Saieh a élu domicile depuis plusieurs décennies.
La tension était à son comble entre un membre de la famille El Saeih apparemment décidé à ne pas lacher prise et le commandant de la troupe de l'USGPN au point que ce dernier a promis publiquement de procéder à son arrestation en présence du président, a assiste sur place un reporter de RHI.
Cette scène pour le moins épouvantable s’était déroulée en présence de M. Josué Agenor Cadet à cheval sur deux Ministères, l'Education Nationale et l’Intérieur. Visiblement dépassé par la situation, le Ministre démissionnaire depuis environ une année se trouvait dans l’impossibilité de calmer les policiers apparemment menaçant en "mission de déguerpissement", a précisé le Commandant de la troupe.
Toutefois, après l’incident, Jovenel Moïse et un membre de la famille se sont donnés l’accolade.
En juillet 2018, le commissaire du gouvernement d’alors, Ocname Clamé Daméus avait ordonné la démolition de certaines maisons jugées trop proches de la résidence du président Jovenel Moïse à Pèlerin 5.
L’opération a été conduite par un ancien directeur départemental de la police, Berson Soljour.
Le commissaire du gouvernement avait estimé que ces constructions érigées dans cette zone menaçaient la vie et la sécurité de la famille présidentielle.
Réseau Haïtien de l’Information (RHI)
Jovenel Moise sur la sellette : à Washington, son avenir se discute…
2 novembre 2019
Samedi 2 novembre 2019 ((rezonodwes.com))– En moins de 48 heures, toutes les données sur les rapports de l’administration Moise avec l’ International ont changé. La pression monte d’un cran sur le locataire du Palais National.
Amesty International s’insurge contre les violations flagrantes des droits humains; l’ONU s’inquiète de la dégradation de la situation humanitaire et les pertes en vies humaines qui en découlent; les députés canadiens se positionnent en faveur du peuple Haïtien et la diplomatie canadienne a organisé en urgence, à l’ONU, une réunion sur le dossier Haïti.
Toutefois, les plus grandes pirouettes diplomatiques se dessinent au pays de l’oncle Sam: Après la rencontre de la délégation des membres de l’opposition Haïtienne avec le congressman démocrate, Rep. Andy Levin, membre de la commission des Affaires étrangères de la chambre des Représentants, le Sénateur Marco Rubio, un membre senior et responsable de l’Hémisphère américain au sein de la commission des Affaires étrangères au Sénat, s’illustre avec intérêts dans le dossier Haïtien.
« Ceux qui dirigent Haiti, prenez une décision en faveur du peuple Haïtien, et avec le support américain, nous aiderons à faciliter dans la paix un processus démocratique… Toutefois, pendant que nous nous abstenons de dicter une solution à la crise, les leaders politiques doivent être au courant que ceux qui sont responsables de violations des droits humains seront sanctionnés…’.
Peut-on parler de revirement diplomatique de la part de Marco Rubio? Une lutte d’influence autour de l’avenir de Jovenel Moïse n’est-elle pas en train de se disputer entre Démocrates et Républicains par le biais du Congressman Levin et du stratège Sénateur Rubio? Quel parti se révélera l’allié du peuple haïtien dans la quête d’une solution à cette crise ô combien lassante?
Les élections présidentielles et sénatoriales aux Etats-Unis sont pour bientôt, dans exactement 12 mois. Rien ne se perd, tout se transforme dans la bataille de la conquête de l’opinion publique. Quand Nancy Pelosi, Speaker ou Présidente de la chambre des Représentants s’est invitée dans le dossier Haïtien autour d’une table avec les leaders communautaires Haïtiens de la Floride; quand Joe Biden, principal candidat démocrate à la magistrature suprême en face du sulfureux Président américain Donald Trump, se met de la partie pour critiquer la passivité de son adversaire sur le dossier Haïtien; ou encore quand Bernie Sanders, Sénateur démocrate, également candidat à la présidence, est le premier à dénoncer les violences en Haiti; il est évident que le silence et l’indifférence des Républicains ne tiendraient pas longtemps après les récentes déclarations du Représentant Levin sur la crise Haïtienne: [‘Je vais accélérer mes efforts au Congrès pour ajuster la politique des Etats-Unis aux demandes du peuple Haïtien qui réclame ce que les citoyens de n’importe quel pays méritent: liberté contre la violence, transparence, reddition de comptes, des élections à temps pour des leaders authentiquement et démocratiquement élus…’].
A cet effet, le Sénateur Rubio, un stratège pour l’administration Républicaine en place, se voit dans l’obligation de prendre le manteau du réalisme de la politique étrangère et de se positionner en « Patron déçu et irrité » contre le comportement punissable du président Jovenel Moise, celui qu’il considérait comme un « disciple soumis » et partenaire stratégique de l’agenda géopolitique américain contre l’influence chinoise dans la région et surtout contre le régime ‘criminel et corrompu’ de Maduro au Vénézuela.
Aujourd’hui, les données ne sont plus mêmes: le ton monte à Washington, la communauté internationale devient impatiente et les médias étrangers accélèrent les dépêches sur la triste réalité humanitaire auquel fait face le peuple Haïtien. La volonté de protéger un régime PHTK désorienté et une administration Moise sans défense légitime et légale, n’est plus de mise. Le discours rationaliste et le comportement diplomatique réaliste prévalent: le peuple Haïtien devient, d’un coup, l’intérêt central des discours diplomatiques et la solution médiane est préconisée au détriment du support inconditionnel préalablement constaté. L’alternative pour un changement de régime est vraisemblablement la seule solution à la crise haïtienne, cependant le facteur d’influence géopolitique sur les acteurs politiques du terrain reste encore indéterminé.
En somme, l’incertitude autour d’un éventuel départ du Président Moise reste, jusqu’à ce présent quart d’heure, une équation pendante mais ce qui est certain, c’est le changement dans le comportement des divers acteurs de l’international. L’homogénéité de l’entente bipartisane de la diplomatie américaine se fait sentir. Les dernières sorties du Sénateur Marco Rubio sur le dossier Haïtien rappelle bien les mêmes tactiques (et velléités) de Washington de vouloir faire tomber le régime ‘socialiste’ de Nicolas Maduro et bien d’autres (Cuba, Bolivie …). Les discours de violation des droits humains et de sanctions n’ont jamais été innocents sur l’échiquier international.
Quand vous n’êtes pas le Prince Saoudien Mohammed Ben Salmane (MBS), assis sur une manne pétrolière au Moyen-Orient et quand vous n’êtes pas non plus un Recep Tayyip Erdogan de la Turquie, membre de l’OTAN et principal Pont Géostratégique entre l’Occident et l’Orient, il y a lieu de considérer « l’option faire le ménage et du bon débarras » car la guerre d’influence entre élus américains sur un dossier géopolitique de grande importance, n’a jamais été sans conséquences.
Gumais Jean Jacques
Tous droits reservés @Nov2019
10 AVRIL LA REVUE DE PRESSE
Les Informations qui vont suivre sont tirées de Vant bèf Ifo, Haïti Standard, Le Nouvelliste, Haïti en Marche, haitinews2000.net et bien d’autres sources encore.
Coronavirus : Un millier de migrants haïtiens ont quitté la République dominicaine, une menace pour Haïti
Le groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés haïtiens se montre inquiet par rapport au retour massif des migrants haïtiens vivant en République dominicaine.
Gérald Sainvil Lubin confie que cette structure a recensé, du 31 mars au 5 avril, environ 1200 personnes personnes ayant traversé la frontière au niveau de Belladère, plus de 200 à Cornillon et plus de 4 200 à Ouanaminthe.
Géralda Sainvil appelle les autorités de l’état à évaluer la température corporelle des migrants et accompagner les habitants de la zone frontalière.
Toujours répubique dominicaine et Coronavirus
République Dominicaine: Coronavirus : 108 décès, 50 cas récupérés et 2 111 personnes infectées en République Dominicaine
Le ministre dominicain de la santé publique, Rafael Sánchez Cárdenas a précisé que 76% des décès sont des hommes âgés en moyenne de 56 ans et avec des antécédents de diabète et d’hypertension artérielle chez 18% d’entre eux.
55 des personnes infectées appartiennent au personnel de santé dont la majorité d’entre elles travaille au niveau de la Capitale, a souligné le ministre Rafael Sánchez Cárdenas.
La RD fait partie du premier groupe de pays à recevoir quelque 2000 kits de détection financés par les États-Unis.
TOUTES UNE SERIES DE MESURES SONT PRISES POUR ESSAYER DE MERE UN FREIN A LA PANDEMIE DANS NOTRE PAYS:
HAITI CORONAVIRUS: LE PRESIDENT Jovenel Moïse met en place une commission multi sectorielle
de gestion
Port-au-Prince, le 07 avril 2020.- Le président Jovenel Moïse a mis en place, hier lundi, une nouvelle commission multisectorielle de gestion de Covid-19. Cette commission est présidée par le Dr William Pape, fondateur du Centre GESKHIO, le Dr Lauré Adrien, directeur général du ministère de la Santé publique et Paul Oxila , conseiller en contrôleur général des opérations de la commission.
Sa principale mission est d’assurer la planification stratégique et la coordination des ressources provenant des organisations non gouvernementales, du secteur privé des affaires en offrant toute la transparence et la responsabilité nécessaire. Elle a une un délai de 90 jours pour accomplir sa mission.
Le chef de l’État a précisé que son administration fera tout pour empêcher la propagation de la pandémie précisant que le soutient de chaque Haïtien pour gagner la bataille est fondamentale.
Hier lundi, 3 nouveaux cas de Covid-19 étaient recensés dans le pays. Ce qui porte à 24 le nombre de personnes infectées par la maladie. Elles sont réparties dans cinq départements. L’Ouest qui compte 16 cas ; le Sud-est 4, les Nippes 2 cas, l’Artibonite et le Nord-ouest en compte un chacun.
Coronavirus : Des banques de borlette contraintes de suspendre leurs opérations pour non-respect des consignes
La Directrice générale de la Loterie de l’Etat Haïtien, Marie Margareth Fortuné, a procédé, ce mercredi 8 avril, à la fermeture des banques de borlette qui n’ont pas respecté les mesures hygiéniques. La population est appelée à respecter les consignes des autorités.
Didier Raoult dévoile à Emmanuel Macron une étude estimant à 91 % l’efficacité de son traitement contre le coronavirus
C’est un déplacement explosif qu’a fait ce jeudi Emmanuel Macron pour rencontrer le professeur controversé Didier Raoult, chez lui à Marseille, à l’IHU Méditerranée Infection.
A l’abri des regards, le président de la République s’est longuement entretenu avec le chercheur et aurait notamment visionné la présentation de sa dernière étude, d’après les propos tenus par le scientifique dans une vidéo postée dans la foulée.
Depuis la publication d’un essai préliminaire contesté conduit sur 24 patients, Didier Raoult s’est affranchi de la doctrine gouvernementale, dépistant et traitant systématiquement les patients qui se rendent par centaine à l’institut.
DIX ENTREPRISES PRIVEES DANS LE SECTEUR DE L’ASSAINISSEMENT S’UNISSENT CONTRE LE CORONAVIRUS.
Pour la première fois depuis l’identifiction des premiers as de coronavirus dans le pas, le 19 mars, la minister de la Santzé Publique reconnu que le moment est rave et appellee la population à se przéparer à des jours encore lus somn. C’est dans ce contxte que dix entrprises privées dans le secteur de l’assainissement se sont regroupées pour limiter , chacune en ce qi a concerne la propagation du virus dans le pays. Mettre en place un plan d’action pour soutenir les efforts du gouvernement dans la lutte contre la propagation du Vovi 19 dans le pays, voilà ce que ces dix entreprises privées se proposent de faire à fait savoir mardi au Nouvelliste Sabrina Armand, responsible le la compagnie Mister Kleen. Ces entreprises vont intrvenir dans l’assainissemet, la sensibilisation entre autres.
Ces dix entreprises vont s’atteler au ramassage des déchets, la gestion des déchets biomédicaux, le recycage de plastique, la formation et la certification en norms sanitaires entre autres.
Ces 10 compagnies sont: Ampo services SA , Boucard Pest Control, Haiti Plast Recycling SA, JEDCO SERVICES SA, KLEAN X, MISTER KLEEN, SANCO ENTERPRISES SA. SANICLEAN ET WASTEK S.A.
Ces 10 entreprises se sont reunies pour la première fois le dimanche 22 mars 2020.
C’est ce vendredi 10 Avril que ces entreprises lanceront la mise en oeuvre de leur plan. Elles comptent demarer dans la commune de Demas à partir du viaduc jusqu’à pétion Ville.
Collecter les déchets, Asperger les rues. IL y aura aussi des stations de lavage des mains, .
Mardi 7 avril 2020 ((rezonodwes.com))–Les États-Unis fourniront à la République dominicaine, par l’intermédiaire de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), 2 000 kits de détection des COV-19 qui utilisent une technique de test basée sur le nucléaire et peuvent produire des résultats en quelques heures.
Les États membres de l’AIEA, dont la République dominicaine, ont demandé des kits et d’autres dons à l’AIEA. Les États-Unis ont mobilisé 6 millions de dollars pour le projet de l’AIEA visant à fournir une formation et à acheter des équipements de diagnostic et de biosécurité pour COVID-19 aux États membres qui en font la demande.
« Au ministère de l’énergie et des mines de la République dominicaine, nous sommes profondément reconnaissants à l’AIEA et au gouvernement des États-Unis, qui ont fourni les fonds nécessaires pour cette importante donation, dans laquelle notre pays a été inclus, pour obtenir 2 000 kits de détection RT-PCR pour la détection de COVID-19″, a souligné le ministre Antonio Isa Conde reconnaissant également « les efforts déployés par le vice-ministre de l’énergie nucléaire pour faire le suivi de cette aide« .
Selon la presse dominicaine, l’ambassade des États-Unis à Santo Domingo, par l’intermédiaire d’agences telles que l’USAID et les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), investit depuis des années dans le renforcement des capacités, le matériel et la formation pour le secteur de la santé afin d’être mieux préparé à lutter contre les pandémies.
Haïti-Coronavirus : 27 cas recensés par le Ministère de la santé publique et de la population
Haïti standard, le 8 avril 2020.- Au 8 avril 2020, en milieu de journée, le pays compte 27 cas testés positifs au nouveau coronavirus (COVID-19), a annoncé le Ministère de la santé publique et de la population (MSPP).
Sans fournir de détails relatifs à l’évolution de la pandémie en Haïti, le MSPP a maintenu qu’un décès dû au Coronavirus a été enregistré dans le pays. Aussi, le ministère en a-t-il profité pour rappeler les consignes liées à la prévention de la maladie.
Parmi ces consignes, le lavage fréquent des mains, ne pas porter ces dernières à la bouche, dans les yeux et le nez, pratiquer la distance sociale (1,50 m), etc…
La Tropic S.A qualifie de « manipulation regrettable » le déversement d’un produit rougeâtre dans la Rivière grise
Haïti standard, le 8 avril 2020.- Environ 24 heures après qu’un produit de coloration ait été déversé dans la Rivière grise, la Tropic S.A tente de justifier cet acte dans un avis publié, le 8 avril 2020.
En prenant le soin de ne pas s’excuser, la compagnie s’est contentée d’ « aviser le public en général et les habitants de la zone en particulier qu’un incident inhabituel s’est produit dans ses usines de conditionnement et d’embouteillage, le lundi 6 avril 2020 ».
Cet avis a informé que « suite à une manipulation regrettable des services de manutention, des contenants de saveurs comestibles et non toxiques se sont déversés dans la rivière et lui ont donné cette couleur rouge ».
« Il s’agit de saveurs concentrées sous forme liquide. Cette saveur est utilisée pour la fabrication du jus PUNCH. Ce mélange d’arômes comestibles et de l’eau a causé cette coloration de la rivière. C’était donc du jus », ont expliqué les responsables de ladite compagnie.
Grogne chez des clients suite à l’indisponibilité de leur argent placé dans « l’obligation de la BRH »
Haïti standard, le 25 mars 2020.- Des clients de plusieurs banques commerciales de la place ont dénoncé les responsables de la Banque de la République d’Haïti (BRH) qui, selon eux, ne font aucun effort pour rendre disponible leur argent placé dans l’ « obligation de la BRH ».
Selon ces clients qui ont pris contact avec la rédaction de Haïti standard, plusieurs jours se sont écoulés après l’expiration de la date du contrat signé avec la Banque centrale et l’argent en question n’a pas été viré sur le compte de ces clients. D’autant plus, les responsables de la BRH ne donnent aucune explication y relative, s’est désolé un client.
« En période de crise, la Banque centrale doit s’expliquer sur l’argent des clients des banques privées qu’elle gère », a fulminé un autre client qui a poursuivi que « l’indisponibilité de l’argent placé dans l’obligation de la BRH est un mauvais précédent pour la banque qui fait la promotion de l’épargne au sein de l’économie haïtienne.
Aussi, faut-il souligner que des contacts réalisés auprès des responsables de la BRH se sont révélés vains. Au moins un message a été laissé sur le téléphone portable de l’une des personnes contactées à la Banque centrale…
Le Roi Vodou haïtien demande aux responsables des Rara de surseoir sur les défilés traditionnels
En conférence de presse, le mercredi 8 avril 2020, le responsable du Royaume Vodou haïtien, Augustin St-Clou, demande aux responsables de “Rara ” de ne pas organiser les manifestations culturelles traditionnelles en période pascale.
Selon le dirigeant Vodou, cette décision peut éviter la propagation en masse du Covid-19.
Le Roi Vodou haïtien demande au président de la république, Jovenel Moïse, d’impliquer le secteur Vodou dans la lutte contre le corinavirus dans le pays.
Le responsable du Royaume Vodou haïtien plaide en faveur d’un esprit de solidarité entre les fils du pays pour faire face à la pandémie.
À rappeler que depuis l’introduction de cette pandémie sur le sol haïtien, le pays a déjà enregistré un cas de décès et 27 personnes contaminées au
Covid-19.
Vant Bèf Info ( VBI)
Autre endroit où il est pratiquement impossible de respecter la distance de 6 mètres : Les Marchés publics.
Là aussi un effort est fait. Désormais les marches ne seront ouverts que 3 jours par semaines.
On a aussi commence à installer des portes dans les marches publics, de façon à les tenir bien fermés , les jours de fermeture et à empêcher à n’impote qui d
Y pénétrer.
ET PUIS IL Y A AUSSI LES TRANSPORT EN COMMUN
Là aussi les gens sont les uns sur les autres,
Beaucoup de chauffeurs ont augmenté le prix de la course et les passagers acceptant.
Beaucoup de passagers se resignent à acheter 2 ou mêe 3 paces ou mêe tout le banc arrière de façob à ce que les gens e soient pus le uns sur le autres .
ET PUIS UN GRND NETTOYAGE DE LA VILLE DE PETION VILLE A ETE ENTME.
TOUS LES SOIR ON LAVE LA VILLE à GRANDE EAU et on désinfecte aussi
Les trottoirs où il y a des gens installés ou des gens qi circulent sont vides pour permettre leur nettoyage.
On a remarqué depuis mercredi que les trottoirs sont débarrassés des marchandes qui s’y étaient installées depuis fort longtemps
Maintenant les marchandes ont les marches pour vendre leurs produits
Il n’y aura bientôt lus de gens à vendre sur les trottoirs.
Vive tension au niveau de la route nationale numéro 1
Des barricades de pneus enflammés sont remarquées à carrefour SHADDA, Santo1, 2, 3 et 4, paralysant ainsi la circulation au niveau de la route nationale.
Selon ce qu’a rapporté une source digne de foi à un rédacteur de Haïti 24, les habitants de la région expriment leur colère par rapport à la révocation du commissaire du gouvernement près le tribunal civil de la Croix-des-Bouquets, Maxime Augustin, pour son implication dans la libération jugée irrégulière de Richard Harrison Domond dit Jean Mary.
Un chauffeur de tap-tap aurait été tué dans le cadre de ce mouvement.
Selon notre source, le chauffeur tenterait de contourner une barricade.
Le Ministre Lucmane Delille revient au pays… …
Après avoir quitté le pays le 2 juillet 2020, à destination des États-unis, le ministre de la justice et de la sécurité publique, Me Lucmane Délile vient de rentrer au pays (12:00 p.m), à bord du vol 1509 de la compagnie Jet Blue, a informé une source digne de confiance à l’aéroport Toussaint Louverture à la rédaction de Haïti standard.
Suite à la grâce présidentielle accordée à des criminels notoires, le ministre Lucmane Délile est critiqué par des organisations de la société civile ainsi que des institutions travaillant dans le secteur des droits humains dont l’Office de la protection du citoyen (OPC).
Aussi, faut-il souligner que des agents de la Police nationale d’Haïti (PNH) dont ceux de l’Unité départementale de maintien d’ordre (UDMO) ont dispersé, ce matin (6 juillet), au moyen de gaz lacrymogène un sit-in qui se déroulait devant les locaux du Ministère de la justice et de la sécurité publique (MJSP), à Port-au-Prince.
CHRONIQUE
LE MÉMORIAL-EXPRESS
Dix ans après avoir vécu en première ligne le séisme en Haïti, notre chroniqueuse retourne sur les lieux de la tragédie.
CHANTAL GUY
LA PRESSE
Les cérémonies officielles, avec leurs protocoles, sont généralement des affaires assez plates à couvrir quand on est journaliste. À l’inverse, celle d’hier, pour les 10 ans du séisme en Haïti, annoncée à la dernière minute par le Bureau de communication de la présidence d’Haïti, a offert aux médias quelque chose qui en dit long sur l’atmosphère politique du pays.
Le président Jovenel Moïse, très impopulaire, devait déposer une gerbe de fleurs au Mémorial du 12 janvier, situé à Titanyen, à environ 40 minutes au nord de Port-au-Prince. À cet endroit, des milliers de corps ont été enterrés à la hâte il y a 10 ans, après le tremblement de terre. On n’avait pas le choix.
Pour s’y rendre, il faut passer par la route Cité-Soleil 9, zone chaude qui a connu des barricades et des épisodes de violence pendant le peyi lòk(pays bloqué), terme utilisé pour désigner la paralysie qu’a connue le pays pendant des manifestations qui ont duré des semaines l’automne dernier. Le genre de zone où, quand on voit de la fumée, on est soulagé quand il s’agit de fatra (des déchets) qui brûlent, plutôt que des pneus, signe de grabuge et d’émeutes.
Mais, hier, on pouvait voir les forces de l’ordre tout le long du chemin vers le Mémorial. Sur place, les médias attendaient le président et les dignitaires (les ambassadeurs des États-Unis, de la France, du Canada, etc.), entourés de soldats armés jusqu’aux dents. C’était sur invitation seulement. Jovenel Moïse a déposé sa gerbe de fleurs, on a distribué des roses blanches aux dignitaires, qui, à tour de rôle, ont ajouté leur offrande florale aux morts, pendant que sonnait le thème solennel d’une trompette.
Puis, on a entendu une dizaine de manifestants scander des slogans. Un tout petit groupe, à côté du Mémorial.
Et je n’ai jamais vu des dignitaires se barrer aussi vite. Pour vrai, tout le monde a sauté dans son char et levé le camp en un temps record.
Le Bureau de communication de la présidence avait offert aux médias un autobus pour les transporter qui est parti tellement rapidement qu’on a laissé derrière plusieurs journalistes qui ont dû demander des lifts à leurs collègues pour revenir.
Ce coup d’éclat d’une poignée de militants qui ont tassé les fleurs des dignitaires pour mettre les leurs – et causé cette fuite précipitée du président, pourtant entouré d’une grosse sécurité armée – nous vient de la « Jenès men pwop » (Jeunesse mains propres), mouvement dans lequel le populaire artiste Matyas est très actif.
Il explique pourquoi il est venu casser cette cérémonie que des amis haïtiens m’ont dit avoir été imposée à Jovenel Moïse, qui ne sort pas du périmètre du musée du Panthéon national haïtien (MUPANAH) habituellement pour ce genre d’évènement.
« Nous revendiquions pour la mémoire de ces gens qui sont morts le 12 janvier par négligence de ce même type d’État, dit Matyas. Un président comme Jovenel Moïse ne peut pas s’arroger ce droit aujourd’hui. Pendant les années de son mandat, il n’a pas pensé à ces gens-là. Il ne peut pas venir cracher sur les dépouilles d’autant de gens, alors qu’il est complice du massacre de La Saline et de Carrefour-Feuilles. Sans compter la violence exercée dans les caisses de l’État. Ces gens-là ont gaspillé l’argent de PetroCaribe. Nous, la Jenès men pwop, avons jeté les fleurs de Jovenel Moise parce qu’elles ne symbolisent rien. Les gens qui ont perdu leurs parents ne demandent pas de fleurs ; ils demandent de meilleures conditions de vie. »
Et Matyas invite aujourd’hui à manifester devant l’ambassade des États-Unis, « pour renvoyer cet État en mauvais état ».
Au MUPANAH, là où se poursuivaient les activités présidentielles du 12 janvier, Jovenel Moïse a dévoilé le grand gagnant entre les quatre finalistes du projet de reconstruction du Palais présidentiel, avant de livrer un discours sur l’importance du dialogue et de la solidarité.
Ça a commencé un peu comme le résultat d’un concours – « And the winner is… » – avant de déboucher sur un discours officiel pour le 12 janvier que tout le monde attendait, dans lequel il a glissé que le peyi lòk avait peut-être causé plus de dommages que le séisme, ce que j’ai trouvé pas mal fort de café.
« La violence nous a transformés, a-t-il dit. Ce peuple réputé bon est devenu méconnaissable, c’est pour cela que je ne cesse de prêcher le dialogue depuis mon ascension à la tête du pays. Les conséquences de longues périodes de troubles, d’instabilité politique et, en particulier, le phénomène peyi lòk et ses impacts inestimables ont certainement causé plus de dégâts dans notre économie, et fait plus de torts à notre société [sic], pour ne pas dire presque plus de tort que le tremblement de terre du 12 janvier 2010. »
***
De retour à l’appartement que j’ai loué à Port-au-Prince, pendant que j’essayais de comprendre ce spectacle matinal et ahurissant d’un pouvoir qui avait manifestement l’air apeuré par quelques militants ayant du front tout le tour de la tête, une petite cloche a sonné dans la ruelle. C’était celle d’un chany. Un cireur de chaussures ambulant.
En ce 10e anniversaire du séisme, Emmanuel Joseph est descendu à pied des hauteurs de Kenscoff (et c’est très haut à Port-au-Prince) avec sa lourde boîte en bois de produits, alors qu’il a très mal au bras. Pour faire quelques gourdes afin de nourrir ses enfants, qui ont faim.
Il me montre sa cicatrice du séisme. Un fil de fer qui lui a sectionné le bras ce jour où il a perdu son père, sa mère et sa sœur. Et il raconte que, chaque 12 janvier, sa blessure lui fait mal. « Aujourd’hui, c’est le 12. Aujourd’hui, ça me tire. »
Il avait 19 ans. Il doit de l’argent à l’hôpital. Il a besoin d’une pommade pour sa douleur et n’en a pas les moyens.
Les pauvres n’ont jamais eu droit à un psy dans ce pays. Ce traumatisme du 12 janvier que les gens vivent dans leur chair et dans leur esprit, car à peu près chaque Haïtien a perdu quelqu’un ce jour-là, se déroule intérieurement avec des séquelles qu’on ne peut que deviner et dont on ne mesure pas les conséquences sociales.
Je lui demande ce qu’il pense de peyi lòk et, selon lui, c’est juste une perte de revenus quand, dans une bonne journée, il fait deux ou trois dollars. Mais il comprend la colère. Quant au président Jovenel Moïse, il n’a pas grand-chose à dire sur lui. « Je ne pense rien du président, je ne sais pas ce qu’il fait. Seul Dieu va arranger les choses. »
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