LA REVUE DE LA SEMAINE 2 AOût 2019
Gracia Delva se retire momentanément de la questure du sénat
Le sénateur de l’Artibonite Garcia Delva, soupçonné d’implication dans un cas d’enlèvement, se retire momentanément de la questure du sénat. Il se dit prêt à répondre des faits dont on l’accuse par devant qui de droit.
Une décision annoncée moins de 24 heures après avoir été sommé par son collègue de l’ouest Patrice Dumont de s’écarter suite aux affirmations du chef de la police Michel-Ange Gédéon selon lesquelles les informations relatives à son implication dans un cas d’enlèvement seraient vérifiées à 98%.
C’est le Directeur Exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), Pierre Espérance, qui avait lâché la bombe dans les médias.
Dans une correspondance adressée au Président du Sénat, Carl Murat Cantave en date du 1er août, dont copie est parvenue à la rédaction de Vant Bèf Info (VBI), Garcia Delva affirme s’écarter de son poste de vice-questeur du bureau et se dit être prêt à se présenter par devant la justice en cas de besoin.
« En ma qualité de Sénateur de la République et de Vice-Questeur, en vue de protéger l’image de cette prestigieuse institution et de sauvegarder mon honneur, je vous saurais infiniment gré de bien vouloir informer les autres membres du bureau et les honorables sénateurs de l’Assemblée de mon indisponibilité à continuer à siéger comme vice-questeur du bureau en attendant que toute la lumière soit faite autour de cette question », lit-on dans sa correspondance.
Le parlementaire en profite pour dénoncer ceux qu’il accuse dutiliser ce dossier pour chercher à détruire sa personnalité.
LE MIAMI HERALD, DANS UN ARTICLE SIGNE JACEUQLINE CHARLES D’ETAIT PENCHE SUR LES LIENS ENTRE GRACIA DELVA ET LE BANDIT ARNEL JOSEPH
Et le Miami Herald parle de ce kidnapping qui constitue une preuve de la liaison GRACIA DELVA-ARNEL JOSEPH.
VOICI COMMENT LA JOURNALISTE JACQUELINE CHARLES rapporte les faits:
La personne kidnappée était un voisin du sénateur Delva et aurait éé kidnappé en même temps que deux de ses employés. Cela se serait passé au mois de mars dernier.
La victim et les deux employés se trouvaient en voiture sur la route de Léogâne, quand le kidnapping a eu lieu. Et durant les négociations pour arriver à la libération des victimes, la femme du businessman se serait tournée vers Delva pour qu’il l’aide à obtenir la libération de son mari.
Delva, explique la police , aurait déjà parlé avec le bandit Arnel Joseph. Ceci la femme de la victimr ne le savait pas évidemment.
Delva est un déporté des Etats-Unis où il aurait été impliqué dans des actions malhonnètes à repetition et ce déporté serait devenu sénateur de la république.
Il a salit l’image du sénat de la republique dit Pierre Espérance
Mais les sénateurs n’ont pas l’air préocpé le moins du monde par cette situation.
Revenons au kidnappng du mois de mars dernier:
Les personnes kidnappées ont été libérés moyennant le versemet d’une rançon de $ 110.500 dollars.
Pierre Espérance s’est dit pas surpris le moins du monde.
Gracia Delva est aujourd’hui âgé de 45 ans > il n’a pas retourné les appels du Miami Herald precise Jacqueline Charles. .
LA TOUTE DERNIERE AGENCE EN LIGNE REPONDANT AU NOM DE HAITI STNDARD SE PENCHE EGALEMENT SUR LA QUESTION ARNEL JOSEPH.
UN SENATEUR EN FONCTION SERAIT LE COMPLICE DU BANDIT ARNEL JOSEPH
Haïti standard, le 31 juillet 2019.- Au Sénat de la République, où se déroulait une rencontre avec les membres de la commission justice et sécurité, le 31 juillet, la nouvelle a eu l'effet d'une bombe quand le chef de la Police nationale d'Haïti (PNH), Michel-Ange Gédéon a déclaré qu'un sénateur serait le complice du chef de gang, Arnel Joseph. En évitant de révéler aux membres de ladite commission le nom de leur collègue dénoncé par le chef de gang Arnel Joseph, le numéro un de l'institution policière a précisé que neuf (9) complices du chef de gang de Village de Dieu (Port-au-Prince) ont été appréhendés, à date, par les forces de l'ordre.
Puis, la même agence renseigne sur le fait que :
.- Le chef de gang Arnel Joseph a laissé, le 31 juillet, l'hôpital où il a été admis après son arrestation réalisée par la police haïtienne dans la commune de Cavaillon, près de la ville des Cayes (Sud), le 22 juillet 2019. Selon des informations confirmées par le directeur général de la Police nationale d'Haïti (PNH), Michel-Ange Gédéon, qui participait à une rencontre au Sénat de la République, Arnel Joseph est gardé maintenant à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ).
AUTRES NOUVELLES TIREES DE HAITI STANDARD:
LE DG DE LA DIGICEL INVITE A LA PATIENCE !
Haïti standard, le 31 juillet 2019.- Le Président directeur général (PDG) de la compagnie de télécommunications Digicel, Maarten Boute attribue les inconvénients rencontrés sur le réseau de sa compagnie à la réalisation des travaux de "modernisation", dans plusieurs départements géographiques du pays. "Nous réalisons actuellement des travaux en vue de la modernisation du réseau. C'est un projet qui consiste à convertir plus de 70% de nos antennes en 4G LTE, afin de fournir un meilleur service à nos clients", a informé le PDG de la Digicel.
PAS DE SALAIRES DEPUIS 25 MOIS !
Haïti standard, le 31 juillet 2019.- Les employés de la Délégation départementale de l'Ouest (DDO) ont dressé sur la chaussée, le 31 juillet, à Canapé-Vert (Port-au-Prince), des barricades de pneus enflammés pour réclamer le paiement de 25 mois d'arriérés de salaire. Les protestataires ont lancé des propos hostiles contre le délégué départemental de l'Ouest, Joseph Pierre Richard Duplan qui, selon eux, a "fuit ses responsabilités en laissant le pays depuis plusieurs mois".
TOUJOURS CONCERNANT GRACIA DELVA, ALTER PRESSE VA PLUS LOIN
Garcia Delva décide de ne plus siéger au sénat, sans tirer au clair ses liens avec Arnel Joseph.
Garcia Delva devrait également arrêter de siéger comme membre du bureau, à cause des soupçons persistants de complicité avec le chef de gang Arnel Joseph, exige Dumont.
Un sénateur a été dénoncé comme complice par le chef de gang Arnel Joseph, a révélé le directeur général de la police nationale d’Haiti (Pnh), Michel Ange Gédéon, qui répondait, le mercredi 31 juillet 2019, aux questions de la commission justice et sécurité au sénat.
POUR HAITI LIBRE CE SERAIT PLUTOT DEUX SENATEURS QUI SERAIENT COMPLICES DU BANDIT ARNEL JOSEPH:
Au moins 2 sénateurs seraient complice avec l’ex Chef de gang Arnel Joseph, parmi eux, selon Pierre Espérance, Directeur exécutif du Réseau National de Défense de Droits Humains (RNDDH), il s’agirait du Sénateur Garcia Delva dans le cas d’un enlèvement et d’un des 3 Sénateurs du Sud sans autre précision...
Les enquêteurs américains de la DEA cherchent à connaître les implications d’Arnel dans le trafic de stupéfiants et le nom de ses complices.
Selon le sénateur Jean Renel Sénatus, a l’issue d’une audition mercredi de Michel-Ange Gédéon, le Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti devant la Commission justice et sécurité du sénat, Gédéon lui aurait dit qu’Arnel avait reconnu ses relations avec le sénateur Gracia Delva dans le cadre de l’enlèvement de 3 personnes en mars 2019 lors d’un interrogatoire lundi dernier.
De son côté, Pierre Espérance Directeur Exécutif du Réseau National de Défense de Droits Humains (RNDDH) sur les ondes d’une radio de la capitale a assuré « C’est clair qu'Arnel collabore… ».
Selon l’Espérance, Arnel aurait donné des informations à la DCPJ sur la complicité de membres de l’exécutif, du Parlement et du secteur privé des affaires et aux enquêteurs de la DEA, Arnel aurait parlé d’un Sénateur du Sud impliqué dans le trafic de stupéfiant. L’Espérance n’a pas dit de qui il s’agissait parmi les 3 sénateurs du Sud : Pierre François Sildor ou Jean Marie Junior Salomon ou Hervé Fourcand ? Concluant « Laissons à la DEA le soin de poursuivre l’enquête… »
Soulignons que ces déclarations doivent être prise avec prudence, elles ne sont ni confirmées ni infirmées par les autorités policières, qui restent muette sur ce qu’a avoué Arnel, lors des interrogatoires, ne voulant pas nuire aux enquêtes en cours et provoquer la fuites de ses complices.
Un coup d’oeil maintenant sur une autre agence, HPN
Haïti-politique : La séance de mise en accusation de Jovenel Moise fixée au 7 août
Une séance devant aboutir à la mise en accusation du Président de la République Jovenel Moise réclamée par les députés de l’opposition a été fixée au mercredi 7 août 2019 prochain, a-t-on appris.
La nouvelle a été confirmée sur les réseaux sociaux par le député de Marigot, Déus Deroneth, dans un tweet, ce mercredi soir. « Enfin, nous venons de fixer la date de la séance de la mise en accusation du président de la République Jovenel Moise. Séance tenante mercredi 7 août 2019 », lit-t-on dans le tweet de l’élu de Marigot.
Cette initiative des députés de l’opposition de mettre en accusation le président de la République a été posée comme condition sine qua non à la tenue de la séance sur la présentation de l’énoncé de politique générale du Premier Ministre Fritz William Michel.
Les opposants à la chambre basse espèrent pouvoir arriver à cette fin pour que le Sénat de la République puisse s’ériger en Haute Cour de Justice et destituer le Président Jovenel Moise.
Plusieurs arguments sont soutenus par les députés de l’opposition dont l’impliquation présumée du chef de l’état dans des actes de corruption révélées dans le rapport de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux (CSC/CA).
C’était queques unes des information qui ont été à la UNE cette semaine
L'Academie Créole Haïtien décrète le mois d'octobre comme mois de la langue et de la culture créole*
Par Célou FLÉCHER
C'est autour du thème : *"Tankou tout lang,kreyòl gen règ li,an nou respekte yo*"que le Ministère de la Culture et de la Communication(MCC) et l'Académie Créole Haïtien(AKA) entendent célébrer le mois de la langue et de la culture créole allant du 1er au 28 octobre prochain.Une date retenue comme journée internationale de la langue et de la culture créole dans plusieurs pays francophones dont Haïti en est un.
Selon le président de l'AKA,Jean Pauris Jean Baptiste,ce thème a été choisi d'une manière à rappeler toute société haïtienne que le créole est la langue officielle du pays et doit servir dans toutes les activités nationales du pays.C'est une langue autonome qui a des règles et des principes régissant son mode de fonctionnement.Donc,il faut les respecter comme c'est le cas pour les autres langues a t-il laissé entendre.
À en croire ses dires,Travailler pour faire respecter et appliquer les règles et principes de cette langue reste la principale mission de tous les secteurs faisant partie de la société haïtienne notamment les institutions publiques ou privées telles que les écoles et les universités.
En cette occasion un calandrier d'activités qui s'étend du 5 au 28 octobre est élaboré au profit du grand public en général plus particulier à la société créolophone.Au somet,des expositions,des conférences-débats et une projection de film qui aura lieu au Ciné-Triomphe le 5 octobre.Ces activités prendront fin le 27 du même mois aux Gonaïves où une cérémonie grandiose sera organisée en mémoire de Maurice Sixto.
Venezuela et Haïti vont réactiver le programme Petro-Caribe pour financer de nouveaux projets
par Rezo Nodwes
En dépit de la dilapidation de plus de $3 milliards de dollars de fonds de Petro Caribe et le refus systématique des autorités de Port-au-Prince, de poursuivre en justice les présumés coupables, les gouvernements vénézuélien et haïtien ont décidé de réactiver une commission conjointe pour financer des projets de développement, a informé le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Jorge Arreaza, après une rencontre avec son homologue haïtien Antonio Rodrigue
Caracas, mercredi 11 juillet 2018 ((rezonodwes.com))--Le gouvernement du Venezuela dont l'unité monétaire, le bolivar, ne vaut pas plus que 10 centimes américains sur les marchés de change et les autorités haïtiennes ont signé des accords sur l'agriculture et l'énergie, néanmoins les teneurs n'ont pas été révélées.
"Il s'agit d'une initiative lancée pour un commerce équitable et responsable, tout en n'écartant pas les réalités de nos économies et un mécanisme de solidarité qui a eu un grand impact dans les Caraïbes, comme PetroCaribe", a déclaré le ministre vénézuélien des Relations Extérieures.
A cette réunion de haut niveau, tenue à la Casa Amarilla (siège du ministère des Affaires Extérieures du Venezuela), ont pris part Antonio Rodrigue, chef de la diplomatie haïtienne, ainsi que l'équipe vénézuélienne chargée du dossier de PetroCcaribe.
De son côté, M. Rodrigue a signé un accord pour réaffirmer la coopération entre les deux pays et le développement de projets en Haïti.
Venezuela, où des milliers d'habitants se réfugient au Chili et dans d'autres pays sud-américains pour raison économique, et Haïti, pour la deuxième fois en moins d'un an, "ont donc convenu mercredi de réactiver un comité binational pour financer des projets présentés par le président Jovenel Moise", a déclaré Jorge Arreaza, après une rencontre avec son homologue haïtien, Antonio Rodrigue.
Sans faire état du fonds de PetroCaribe dilapidé, selon les deux rapports du sénat haitien, par des indexés anciens PM's et ministres Bellerive et Lamothe, Wilson Laleau, Stéphanie Villedrouin et autres, le Venezuela, en difficulté avec sa monnaie nationale, a déclaré avoir réactivé "son comité binational pour financer des projets de développement en République d'Haïti".
Le ministre Arreaza a ajouté qu' en vertu de l'accord PetroCaribe, le Venezuela fournit de l'essence à Haïti à des conditions préférentielles.
Pour sa part, le ministre haïtien des Affaires étrangères qui ne s'est jamais prononcé sur le dossier PetroCaribe que le sénateur Joseph Lambert, en février dernier, a acheminé à la CSCCA, a indiqué que c'était "une étape importante dans la coopération entre les deux pays et a remercié le Venezuela pour sa "bonne disposition" concernant Haïti.
« Aujourd'hui est un jour très important pour nous Haïtiens, nous allons donc pouvoir compter sur ce soutien que le Venezuela nous donne pour le développement des programmes et des projets sociaux, des projets d'énergie en Haïti et l'agriculture », a ajouté M. Rodrigue oubliant que les fonds de PetroCaribe, selon les propres mots de l'ex-président Michel Martelly, à Henfrasa, ont servi entre autres à construire des hôtels de haute gamme à Port-au-Prince.
Rappelons qu'en novembre dernier, le président vénézuélien, Nicolás Maduro, s'est engagé, lors d'une brève visite du président Jovenel Moise à Caracas, à contribuer au développement d’Haïti après la signature d'un accord de coopération sur les infrastructures routières, hydrauliques et électriques.
Un accord dont le contenu, plus de 6 mois plus tard, non seulement n'a jamais été rendu public mais aussi, n'a eu aucun effet escompté depuis que les Etats-Unis ont adopté des sanctions contre de hauts dignitaires vénézuéliens.
Claude Joseph Ministre des Affaires Etrangères et des cultes
Michel Patrick Boisvert ministre de l'Economie et des finances
Margareth Toussaint Georges, Ministre de la Justice
Jacques René Charles, ministre des TPTC
FRITZ WILLIAM MICHEL, MINISTRE DE LA PLANIFICATION
ANANI JEAN FRANÇoIS, MINISTRE DE LA SANT´E PUBLIQUE
AUDAIN FILS BERNARDEL MINISTRE DE L'Intérieur
Jude Pierre Michel Lafontant, Ministre de l'Agriculture
Patrick Justin, Ministre de l'Environnement
Françoise Moraille, Ministre de la Culture
Jonas Coffy, Ministre du Commerce et de lIndustrie
Phelito Doran, Ministre des Affaires Sociales et du Travail
Marie Ghislaine Mompremier , Ministre à la Condition féminine
Marie Lucie Joseph, Ministre de l'Education Nationale
Manouchka Nérée Ministre de la Jeunesse et des Sports
Ronald Gérard D'Mezard, Ministre de la Défense
Luz Kurta Cassandra François, Ministre du Tourisme
Marie Elise Finis Castillon, Ministre des Haïtiens vivant à l'étranger.
Université : une quarantaine de professeurs prônent la rupture et apportent leur total appui aux revendications populaires
8 juin 2019 Rezo Nòdwès
« Une rupture s’impose aujourd’hui » ont souligné un groupe de professeurs d’Université en Haïti qui prennent ouvertement position sur la crise actuelle détériorée depuis la publication du deuxième rapport de la Cour des Comptes indexant le président Jovenel Moise, qui, par des « stratagèmes utilisés » aurait participé à la dilapidation de fonds de Petro Caribe.
Dans ce communiqué portant la signature de 41 professeurs d’Université dont Charles Vorbes, Berard CENATUS, Alain JEAN et plusieurs enseignants de la FASCH, un sombre tableau de la situation socio-politique du pays est dressé. Les signataires de la présente, poursuit la note, doutent « que les acteurs politiques actuels et les agents économiques traditionnels peuvent freiner l’effondrement politique, économique et social du pays« .
Port-au-Prince, samedi 8 juin 2019 ((rezonodwes.com))-Position d’un groupe d’universitaires haïtiens sur la crise haïtienne actuelle.
Le pays fait face à une aggravation de la crise sociale, économique et politique dont la profondeur met en péril la reproduction de la vie en Haïti. La responsabilité de l’équipe au pouvoir, de l’oligarchie haïtienne et des acteurs internationaux dans cet état de fait est d’une évidence incontestable. Les souffrances sociales, les incertitudes politiques et le marasme économique qu’il se donne d’observer aujourd’hui en sont les meilleures expressions.
La rupture avec le traditionalisme
Aujourd’hui, mieux qu’à tout autre moment de notre histoire sociale et politique, et contre toute attente, les haïtiens et les haïtiennes vivent dans leur corps et dans leur esprit ces souffrances, incertitudes et marasmes qui invitent à s’interroger sur la difficulté d’une large frange de la population haïtienne de se reproduire socialement.
Les acteurs politiques doivent prendre conscience que l’orientation économique adoptée dans le pays durant les quatre (4) dernières décennies s’est révélée désastreuse et donc n’est pas de nature à conduire le pays sur la voie du progrès et la justice sociale. Une rupture s’impose aujourd’hui !
Les universitaires haïtiens, signataires de la présente, protestent contre :
la situation précaire dans laquelle les décideurs politiques et économiques ont plongé la nation ;
la menace des libertés publiques par la gangstérisation de certains territoires urbains et ruraux ;
la corruption généralisée et la mauvaise gestion des ressources publiques ;
l’incapacité de l’équipe au pouvoir à offrir une alternative viable au pays ;
la dépendance grandissante du pays face à l’international portant atteinte à la souveraineté nationale ;
La crise actuelle, par sa profondeur, par ses conséquences sur la vie de nos concitoyennes, ne saurait être résolue dans de grandes palabres ou par des solutions superficielles.
Elle témoigne, par ailleurs, de la cécité des acteurs politiques, elle est d’autant plus le témoignage de l’incapacité de la classe politique à diriger le pays en l’orientant et l’engageant sur la voie du progrès. L’action politique doit redonner l’espoir à une jeunesse déjà en proie à de grandes difficultés et qui ne semble trouver de réponses que dans l’exode.
Les acteurs politiques actuels ont échoué et sont incapables de remédier à la situation
Les universitaires haïtiens, signataires de la présente, ne croient pas que les acteurs politiques actuels et les agents économiques traditionnels peuvent freiner l’effondrement politique, économique et social du pays. Dans ce cadre-là, les universitaires haïtiens, signataires de la présente, affirment leur appui indéfectible aux revendications sociales populaires qui interrogent l’ordre politique agonisant.
Les universitaires haïtiens, signataires de la présente, souhaitent que les acteurs politiques progressistes arrivent à une unité d’action dans la perspective de donner une orientation nouvelle au pays. Ils croient urgent et nécessaire de réorienter l’économie nationale, dont la structure actuelle est insensible au savoir et à l’innovation, dans le but de sortir le pays du marasme et freiner la dégradation des conditions sociales des groupes sociaux et classes sociales qui en souffrent et qui cherchent à s’en sortir.
Port-au-Prince, le 05 juin 2019
Suivent les signatures :
1. Berard CENATUS, ENS
2. Alain JEAN, FASCH
3. Charles VORBE, FASCH
4. Jean Alix RENE, ENS
5. Alvarès LOUIS, ENS
6. Jerry MICHEL, FASCH/FE
7. Jhon Picard BYRON, FE
8. Michel ACACIA, FLA/FE
9. Nixon CALIXTE, Direction Documentation, UEH
10. Jean-Leon AMBROISE, FE
11. Chistian ROUSSEAU, FDS
12. Guy Alex ANDRE, FASCH
13. Ronald JEAN JACQUES, FASCH
14. Lenz Jn FRANCOIS, FASCH
15. Lefranc JOSEPH, FASCH
16. Odile REIHER, FASCH
17. Ary REGIS, FASCH
18. Claude CALIXTE, ENS
19. Junot FELIX, FASCH/FMP
20. Carole SASSINE, FASCH
21. Joseph CHERY, FASCH
22. Widlyn DORNEVIL, FASCH
23. Darline ALEXIS, ENS
24. Fritz Berg JANNOT, ENS
25. Hancy PIERRE, FASCH
26. Chenet JEAN BAPTISTE, FASCH
27. James Rodophe SAINT CYR, ENS
28. Louis Rodrigue THOMAS, ENS
29. Roosvelt MILLARD, FASCH
30. Wilson JABOIN, FASCH
31. Francklin BENJAMIN, ENS
32. Pierre Maxwell BELLEFLEUR, CHCL
33. Luc SMARTH, FASCH
34. Odonel PIERRE-LOUIS, ENS
35. Nadève MENARD, ENS
36. Josué MUSCADIN, ENS/IERAH/ISERS
37. Dieutès DEMOSTHENE, FASCH
38. Dieuseul ANGLADE, FASCH
39. Ernst JOSEPH, FO
40. Bogentson ANDRE, IERAH/ISERS
41. Edelyn DORISMOND, CHCL
Haiti - Insécurité : Un journaliste
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