Incendie au Marché du Port dit : " Mache Gerit" , situé a proximité de la Douane de Port-au-Prince en milieu de journée (dimanche 18 février 2018).
Toute la partie centrale, quasi inaccessible à cause de nombreuses Constructions anarchiques (" gerites" métalliques et constructions en béton) a été lentement et entièrement Consumée durant au moins 5 heures d'horloge (de midi trente a 5h 30 pm) sous les regards quasi Impuissants des Riverains, des Marchandes et meme Pompiers qui , cette fois ci étaient Bien Présents (avec 2 camions de pompiers de Carrefour et Pétion ville) mais pas avec l'Equipement et/ou Materiel Adéquat et la Compétence Nécessaire.
Ces pompiers ont pu finalement atteindre la Partie Centrale (à l'arrière de la façade de l'ancienne Douane datant de 1927) pour ARROSER un peu les Matières Synthétiques (rideaux, vêtements, chaussures ...) en combustion ...jusqu’à ce que le tuyau se rompe et que la majorité de l'eau se déverse sur la chaussée ... à une cinquantaine de mètres du sinistre (sans commentaires).
Des camions de livraison d'eau privé et des Engins Lourds ont essayé de se rapprocher de l'aire de l'Incendie en vain vers les 4h 30 mais n'ont rien pu faire vu l'encombrement de la zone par de nombreux véhicules (tap tap et autres) mobilisés par les marchandes pour transporter une partie des marchandises qui ont pu être récupérés/ sauvées .
C’était un véritable branle bas de combat pour transporter à dos d'homme et surtout à dos de femme les vêtements récupérés par sac.
L'émotion était grande et c'est si peu dire pour ces centaines de Marchandes qui ont tout perdu ou presque .
Au moment ou je laissais la zone (vers les 4 h 45 pm ), beaucoup de commerçants et commerçantes ayant des échoppes dans l'espace sous référence accourraient ... ne sachant pas encore que , dans la partie Centrale du Marché du Port, tout avait été consumé depuis longtemps !!!
Heureusement que la Grande Majorité des Echoppes (Gerites Metalliques) entourant l'aire centrale du Marché n'ont pas été consummées malgré le vent et l'absence suffisante d'eau.
Bien sur , dès demain matin , sur toutes les Fréquences de la Bande FM, les Pseudo Responsables " d"Etat" en Matière de Sécurité Publique vont Déjà , de manière Précipité et DÉMAGOGIQUE " Identifier " des Boucs Émissaires et des "Suspects" Imaginaires...INCAPABLES et INCOMPÉTENTS Pour Apporter les Véritables Solutions d'Etat VIABLE !!!
La dernière fois que j'avais été faire des photos au Marché du Port ...qui Brûlait , c’était en avril 2010 !!!
Puisque Nous Contruisons de Manière de plus en plus ANARCHIQUE, 8 ans après l'Incendie d'avril 2010, le Marchzee du Port ( comme beaucoup d'autres) est de Plus en Plus VULNERABLE à de Futurs INCENDIES !!!
Haiti n'est pas pensée et n'est pas DIRIGÉE !!! Les INCOMPETENTS Ne Peuvent que Faire de la Propagande et de la Mauvaise Gestion tout en Dilapidant des Deniers Publics : Ne Vous Bercer Pas d'ILLUSIONS !!!
Ainsi va Haiti sur la Route du " Changement " ... a Reculons !!!
Stephen William PHELPS, Port-au-Prince le 18 Février 2018.
Le sinistre serait dû à un feu allumé pour brûler les déchets, affirme le responsable de Digicel qui a reconstruit ce marché et participe à la gestion quotidienne du batiment.
Port-au-Prince, jeudi 15 février 2018 ((rezonodwes.com))– Selon Maarten Boute, belge naturalisé haïtien, les premiers rapports des experts indiquent que le feu aurait démarré près de la maison Handal, à quelques mètres du marché, expliquant que les gens ont l`habitude, la nuit, de brûler les fatras puisque l`état haïtien ne se donne pas pour tâche de les ramasser.
Malheureusement, avec les forts vents, le feu s`est propagé dans les étals des marchands se trouvant au dehors dans une anarchie la plus totale et a attaqué la partie nord, endommagée à environ 70%. Cette zone abritait les fruits et légumes et l`électronique. Cependant, la tour centrale et la partie sud n`ont été que légèrement abîmées, a précisé Boute.
Cette thèse a été corroborée par les reporters et photographes de Le Nouvelliste dans un article publié le jour même :
« Tôt mardi matin, alors que l’incendie venait de débuter, des témoins sur place avaient indiqué au Nouvelliste que le feu était dû a des fatras qu’on brûlait. Mal maîtrisé le feu s’était propagé jusqu’au marché après avoir fait des dégâts d’autres sites proche du bâtiment. »
Maarten Boute s`est dit attristé pour les commerçants qui ont perdu leur gagne-pain et leur capital dans l`incendie du marché en fer, reconstruit en 2011 et co-géré par l`entreprise qu`il dirige, Digicel.
Boute déplore l`insalubrité de l`environnement de ce bâtiment qui est le seul à être sécurisé dans cette zone du Centre-Ville. Il a également révélé que Digicel dispose d`une équipe pour combattre les petits incendies. Son personnel a dû faire appel aux pompiers, qui, malheureusement, ne sont pas bien équipés.
Maarten Boute dénonce aussi le manque d`actions concrètes, pourtant promises, par l`état haïtien, pour agir sur l`environnement immédiat du marché en fer, déclaré « patrimoine historique » par l`ISPAN (Institut de Sauvegarde du Patrimoine National).
Une exposition de peinture et de sculpture intitulée « Mercedes-Benz Art Exhibit » s’est tenue les 7 et 8 février 2018 au Showroom de Mercedes-Benz, sis au #61, Route de l’Aéroport. C’était l’occasion pour les gens qui y avaient pris part de découvrir différents tableaux de Grégory Vorbe et Xavier Delatour, sans compter les magnifiques sculptures faites avec des pièces de récupération mécanique de Nicolas Vorbe.
L’un des initiateurs de l’événement, Carl-Fréderic Behrmann, a indiqué que cette exposition se veut être une fusion entre l’art et les automobiles. Plus loin, l’entrepreneur a aussi souligné que ce show se réalise dans l’objectif de créer des attractions à l’attention de la population haïtienne. C’est la première d’une série d’éditions à organiser, a-t-il relaté. Le responsable affirme qu’il engage déjà des pourparlers avec d’autres artistes locaux afin d’organiser d’autres éditions dans le showroom ou ailleurs.
Parmi les exposants, le sculpteur Nicolas Vorbe, qui a présenté une quinzaine de ses sculptures faites avec des pièces détachées de camion, de moto, de tracteur, de voitures, les unes plus intéressantes que les autres, a déclaré que cette pratique était un moyen de leur redonner vie. D’où sa source d’inspiration.
A remarquer que parmi ses sculptures exposées, deux d’entre elles nous ont intrigué. Le premier baptisé « Evolution » était au nombre de quatre (4). C’est une série de sculpture en forme de tête. Certaines portent des masques et d’autres ressemblent à des têtes de squelette. Le second se nomme « Totem Familiale ». Il est divisé en 3 sections à l’intérieur desquelles sont issues 3 générations qui représentent sa famille toute entière, depuis son grand-père et sa grand-mère jusqu’au dernier né de la famille. Il nous a aussi fait remarquer que chaque pièce représente l’un des membres de sa famille.
Pour sa part, le graphiste de profession, Xavier Delatour, artiste peintre, qui participait à son 4e show en groupe, s’est dit satisfait du déroulement de cette première édition. Avec son style abstrait mélangé avec cubisme, l’artiste trouve sa source d’inspiration dans la créativité.
Pour les organisateurs, cette première édition est une réussite. Artistes et autres participants n’avaient pas manqué d’exprimer leur enthousiasme et satisfaction. C’est un événement terminé sous de bonnes notes.
Laurent Eugène
Infolive Haïti
La Société immobilière et financière S.A. (SIF), propriétaire de l’hôtel El Rancho, a signé le vendredi 26 janvier 2018 un contrat avec la firme Estrella pour la construction du plus grand centre de convention en Haïti.
Le contrat porte sur plus de 16.5 millions de dollars et permettra à Haïti d’avoir un centre de convention moderne capable d’accueillir plus de 1 300 personnes en format théâtre, a appris Le Nouvelliste.
C’est le président de la SIF, le Dr Réginald Boulos, qui a signé le contrat avec le vice-président du groupe Estrella, M. Manuel Genao, à la Salle Bellevue de l’hôtel El Rancho, le 26 janvier dernier.
Le centre de convention sera érigé dans la zone de l’hôtel El Rancho avec un accès direct sur la route de Bourdon grâce à une route de quatre voies construite également par la Société immobilière et financière S.A. (SIF).
Le financement de cet important investissement dans la commune de Pétion-Ville est assuré entièrement par des fonds haïtiens, venant des actionnaires de la société et des institutions financières, d’après les informations obtenues par le journal.
Le centre de convention d’ El Rancho sera modulable et pourra être transformé en plusieurs salles de dimensions moyennes pouvant accueillir en même temps entre 120 et 500 personnes chacune. La conception du centre a été réalisée par la firme américaine OBM International, basée en Floride.
En plus de disposer de la plus grande surface pour recevoir tout type d’évènement, le centre de convention sera doté d’un parking couvert de plus de 400 places. Les visiteurs auront à partir du parking accès directement au foyer du centre de convention, selon les plans de la firme d’architecture.
Lors de la cérémonie de signature, le Dr Reginald Boulos a mentionné que la SIF « continuera d’être à l’avant-garde du développement immobilier et touristique en Haïti en dotant le pays de structures modernes permettant d’accueillir à l’avenir des conférences internationales de haut niveau. »
Le président de la SIF a par ailleurs annoncé « le démarrage au cours de l’année 2018 de la construction du Village El Rancho qui comportera un amphithéâtre à ciel ouvert de 1 500 places, 3 salles de cinéma modernes, des espaces commerciaux et des restaurants dans un espace piéton agréable et sécurisé ».
Le vice-président d’Estrella a, de son côté, déclaré « que la firme Estrella est heureuse de continuer à participer à la construction en Haïti d’ouvrages de qualité répondant aux normes techniques internationales ».
Les travaux de construction du centre de convention El Rancho commenceront dans les prochains jours pour s’échelonner sur 18 mois.
La Société immobilière et financière S.A. (SIF) est une société anonyme regroupant plus de 171 actionnaires issus du secteur privé des affaires ou œuvrant comme cadres et fonctionnaires de l’administration publique haïtienne. Il y a vingt-trois ans, cette institution s'appelait la Société immobilière de Frères. Depuis 2003, la société a gardé le sigle S.I.F., mais s’est transformée en Société immobilière et financière S.A.
Avant le séisme de 2010, la SIF était propriétaire, entre autres biens, de l’hôtel El Rancho, puis elle a fait l’acquisition du complexe immobilier de l’hôtel Villa Créole et de ses presque trente-neuf mille mètres carrés de terrain qui sont venus s’ajouter aux trente-quatre mille mètres carrés de l'hôtel El Rancho pour faire la plus grande surface immobilière d'un seul tenant de la commune de Pétion-Ville et même de la zone métropolitaine.
Déjà en 2015, dans une interview accordée au Nouvelliste, Réginald Boulos avait fait état de projets d’achat d’autres terrains limitrophes et du projet « Village El Rancho » d’un coût total estimé de 60 à 70 millions de dollars provenant d’investisseurs haïtiens.
Le convention center qui sortira de terre d’ici deux ans est une étape du projet dont la première partie a été la remise en activité de l’hôtel El Rancho.
Il y a 42 ans, le 23 janvier 1976, l’acteur, chanteur et écrivain Paul Robeson décédait. Fils d’un père esclave qui s’échappa et d’une mère descendante d'une famille quaker abolitionniste, Robeson prend position contre l’oppression raciale dès ses premiers succès d’artistes.
Il devient vite célèbre non seulement en Europe et aux États-Unis mais également en Afrique. Les autorités coloniales craignent son influence sur les peuples colonisés d’Afrique Subsaharienne. Parmi ses plus grands succès figurent le célèbre Song of Freedom. Paul Robeson se fait au cours de ses voyages dans le monde entier un ambassadeur du mouvement des droits civiques et un dénonciateur des conditions de vie des Afro-Américains aux États-Unis, en particulier dans les États du Sud ségrégationnistes. Il utilise sa notoriété pour mobiliser l’opinion contre les lynchages qui se multiplient.
En répression un véritable boycott est organisé contre ses films et enregistrements. On lui retire également son passeport de 1950 à 1958, empêchant ainsi son action internationale de défense des mouvements de droits civiques. Paul Robeson a une formation d’avocat qu’il met au service d’actions intentées contre l’apartheid en Afrique du Sud. Il meurt dans la pauvreté suite à un arrêt cardiaque en 1976. C’est de ce type d’artistes dont nous avons besoin. Repose en paix frère et camarade.
Ci dessous : "L'artiste doit choisir de lutter pour la liberté ou pour l'esclavage. J'ai fait mon choix. Je n'avais pas d'alternative."
Texte: FUIQP