Santo Domingo.- Since Wednesday surveillance along the border was beefed up with troops and helicopters, as well as ships patrolling the Pedernales and Manzanillo coasts, to prevent the massive entry of undocumented Haitians and contraband.
Local media report that over 5,400 soldiers guard the entire border, which will be rotated to avoid being attracted by corruption.
Moreover, Dominican Air Force helicopters patrol the area since Wednesday, to detect undocumented people hiding in the forests and the mountains.
“Since the reinforced surveillance on the border began, by order of president Danilo Medina, 3,620 Haitians have been returned,” said the source quoted by Diario Libre.
The source said that also deployed were surveillance drones that transmit in real time and solar energy-powered cameras were installed in strategic border posts. “This has facilitated the arrest of Haitian criminals who are wanted in their country for committing crimes.”
Defense minister Rubén Paulino recently said the border is totally safeguarded.
Last year Border Security arrested more than 124,000 undocumented immigrants who were handed over Immigration inspectors at border crossings to be returned to their country.
L'Etat dominicain place plus de 700 nouveaux soldats sur la frontière.
Les dominicains avancent à pas de géant vers la sécurisation de la frontalière partagée avec Haiti. Plus de 700 soldats sont arrivés sur la frontière hier, a informé mercredi, le journal Listin Diaro.
« Quatre cents soldats sont arrivés hier soir à la 4ème Brigade d'Infanterie de l'Armée Dominicaine (BIAD), sur la frontière nord », dit Diaro. Et 300 autres dans la partie Sud.
Cette nouvelle installation entre dans le cadre du renforcement de la sécurité dans la région, dont a fait mention le Président Danilo Medina dans son discours le Jour de l'Indépendance.
C’est le Colonel Roberta Sosa, commandant du dixième bataillon de l’institution militaire dominicaine, qui a reçu et harangué les nouveaux venus, dans la forteresse Beller, à Dajabón. 202 d’entre eux ont été emmenés à Mao, province de Valverde, rajoute le journal.
Un autre contingent devrait arriver avec des véhicules nécessaires à leur opération, jeudi prochain, selon les annonces du Colonel Sosa.
Quant à l'organisme spécialisé dans la sécurité des frontières terrestres (Cesfront), il a commencé à recevoir une partie de l'équipement qui sera utilisé dans les tâches de surveillance des frontières, y compris les véhicules tout-terrain et les motocyclettes.
Entre temps, la Direction générale des migrations de la République Dominicaine prévoit d’expulser 7,598 rapatriés issus de plus d’une dizaine de pays, entrés en terre dominicaine durant le mois de février.
Les concernés proviennent d’Afghanistan, l’Albanie, la Chine, la Colombie, Cuba, la Grande-Bretagne, Haïti, Honduras, Nigéria, Porto Rico, la Turquie et le Venezuela.
Le Gouvernement haïtien rappelle son ambassadeur à l’ONU, Mr Denis Régis, en consultation à Port-au-Prince et decide de ne pas se presenter à la retraite de deux jours des Nations Unies en Haiti, pour discuter de l’impact du cholera sur la population haïtienne.
Pourquoi cette colère?
Tous les media en parlent mais l’Agence Haitienne de Presse donne beaucoup de precisions.
- Le gouvernement haïtien est furieux suite à un communiqué de presse de la mission des nations unies pour l’appui a la justice en Haiti, MINUJUSTH qui a salué le transfert des plaintes déposées dans le cadre du scandale de dilapidation présumé des fonds Petrocaribe, à des juges d’instruction, tout en appelant les autorités à faire de même pour les graves violences de Lilavois et de Grand Ravine.
Le texte du communiqué de la MINUJUSTH rappelle aussi que d’après un rapport de Transparency International, le pays est considéré comme le plus corrompu de la région des Caraïbes et se trouve à la 157e place sur 180 à travers le monde pour ce qui est de la perception de la corruption.
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- Le gouvernement haïtien voit rouge…
- Surtout que Mme Susan Page, chef de la MINUJUSTH en profite por saluer l'initiative et le rôle actif des citoyens haïtiens et de la société civile engagés dans la lutte contre la corruption et l'impunité.
Leurs actions démontrent que la population défend l’obligation de rendre des comptes écrivait la diplomate américaine.
Mais, la Mission regrette qu'aucun juge d'instruction n'ait été chargé d'examiner les allégations de violations des droits humains commises par des unités de la Police Nationale Haïtienne (PNH) à Lilavois le 12 octobre 2017, ainsi qu’à Grand Ravine le 13 novembre 2017, où huit civils auraient été sommairement exécutés, en plus des deux officiers de la PNH tués.
Mais , le gouvernement ne l’entend pas de cette oreille.Le ministère haïtien des affaires étrangères estime que “cette déclaration outrepasse le cadre du mandat de la représentante du secrétaire général de l’ONU en Haiti et traduit une attitude partisane nuisible a la stabilité politique et institutionnelle d’Haiti”.
La chancellerie haïtienne se dit d’autant plus consternée que ces déclarations arrivent dans un contexte marqué par la réception, en Haiti, de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Caricom et publiées le jour même de la signature d’un programme avec le fonds monétaire international.
Haïti absente de la rencontre de Long Island avec le secrétaire général de l'ONU
Plusieurs ministres du gouvernement étaient senses prendre part avec le president Jovenel Moïse à une rencontre planifiée par l’ONU
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Le Président Jovenel Moïse, avait été choisi pour être le Keynote speaker, avec le secrétaire general des Nations Unies, Mr Antonio Guttierez. La session devait durer deux jours les mercredi 28 février et jeudi 1er mars et se dérouler à New York
Mais Haïti a boudé la rencontre avec les officiels des Nations Unies ( c’était un meeting sur le cholera)et aucun haïtien n’y a été) .
La session de deux jours s’est ouverte à Long Island, Greentree mercredi sur le tard, présidée par Antonio Guterres et son envoyée special pour Haïti Josette Sheeran. Ont participle a cette session des specialistes de question de santé venues du monde entier. Il s’agissait avec cette session de discuter sur les mesures à employer pour éradiquer définitivement le cholera en Haïti.
La terre a secoué dans les Nippes. Un tremblement de terre de magnitude 4,6 et de 12,8 km de profondeur a été signalé à 34 km du Petit Trou de Nippes par l’Institut d'études géologiques des États-Unis (USGS).
Rappelons que, parallèlement, ce vendredi un violent tremblement de terre de magnitude 7.5 a secoué le Mexique.
Quant à Haïti, depuis que le puissant séisme du 12 janvier 2010 a dévasté Port-au-Prince et ses environs, de légères secousses se font ressentir de temps à autres. Les Cayes, le 8 janvier 2018 et Carrefour, le 9 janvier de cette même année en sont des exemples.
Pour l’heure, l’Unité Technique de Sismologie (UTS) du Ministère des Travaux Publiques et de Transport Commun (MTPTC) n’a encore rien signalé concernant la récente secousse.