Le reporter-photographe Vladjimir Legagneur n`est plus joignable depuis le 14 mars.
Port-au-Prince, jeudi 22 mars 2018.-Le Kolektif 2D signale aux autorités concernées et compétentes la disparition depuis mercredi 14 mars 2018 du photo-journaliste Vladjimir Legagneur.
Ce dernier, parti faire un reportage dans l`un des quartiers de Martissant ne répond plus aux apels de sa femme et de ses amis.
Une plainte a été déposée par son épouse auprès de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) le vendredi 16 mars 2018., les proches du disparu attendent encore et toujours les résultats de l`enquête préliminaire.
Vladjimir Legagneur est photo-journaliste depuis plus de 5 ans et a collaboré à plusieurs médias imprimés et en ligne.
Reporter Sans Frontières (RSF) s’inquiète de la disparition de Vladiir Legagneur
« Reporters sans frontières exhorte les autorités à mener une enquête exhaustive sur la disparition du phot-ojournaliste Vladjimir Legagneur, déclare Emmanuel Colombié, responsable du bureau Amérique latine de l’organisation. Il est extrêmement inquiétant que, 10 jours après sa disparition, la police n’ait pu apporter aucun élément nouveau. »
Vladjimir Legagneur a quitté son domicile le 14 mars à 9 heures et n’est jamais revenu. Sa femme a signalé sa disparition le 16 mars auprès de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), qui affirme avoir ouvert une enquête. Sans nouvelles de son mari depuis, l’épouse du photographe est retournée au siège de la DCPJ le 22 mars, sans obtenir d’informations supplémentaires.
Haïti occupe la 53ème place sur 180 pays dans le Classement de la liberté de la presse établi par RSF en 2017.
La Cour de cassation de la République casse et annule le jugement rendu à l’encontre de Clifford H. Brandt, Carlo Bendel Saint-Fort et Ricot Pierre-Val. Elle renvoie la cause et les parties devant le tribunal criminel des Gonaïves siégeant sans assistance de jury pour y être jugés.
Les accusés resteront en état d’arrestation, tout autant que la Cour des Gonaïves n’aura pas statue sur leur sort.
Environ cinq mois après la nomination du général Jodel Lesage comme lieutenant-général des Forces armées d’Haïti, le président de la République a complété, le mardi 13 mars 2017, le haut état-major de son armée en nommant un général de brigade et cinq colonels. Le processus de recrutement de la nouvelle classe de soldats va bientôt reprendre.
Publié le 2018-03-13 | Le Nouvelliste.
Dans un communiqué publié mardi, le ministère de la Défense a informé le public en général et la presse en particulier que, conformément à ses engagements matérialisés dans les deux arrêtés des 16 et 17 novembre 2017, portant respectivement le rétablissement des Forces armées d’Haïti (FAD’H) et la nomination du commandant en chef intérimaire, le président de la République a procédé aux nominations suivantes dans les Forces armées d’Haïti : le général de brigade Sadrac Saintil, FAD’H, comme chef d’état-major général ; le colonel Jonas Jean, FAD’H, inspecteur général ; le colonel Jean-Robert Gabriel, FAD’H, assistant chef d’état-major G1/G3 ; le colonel Derby Guerrier, FAD’H, assistant chef d’état-major G2/G4 ; le colonel Joseph Jacques Thomas, FAD’H, secrétaire de l’état-major général et le colonel Fontane Beaubien, FAD’H, membre de l’état-major personnel du commandant en chef.
Le 17 novembre 2017, le chef de l’État a déjà nommé l’ancien colonel des ex-FAd’H Jodel Lesage comme lieutenant-général des Forces armées d’Haïti. Dans un arrêté présidentiel, Jovenel Moïse faisait de Jodel Lessage celui qui devait former le haut état-major de la nouvelle armée.
Au téléphone avec Le Nouvelliste mardi soir, le général Lesage confirme qu’ils sont tous d'anciens hauts gradés des ex-Forces armées d’Haïti démobilisées en 1995 par le président Jean-Bertrand Aristide.
Selon lui, le haut état-major n’est pas encore tout à fait complet. Il a fait remarquer que les deux assistants de l’état-major occupent chacun deux postes. Il s’agit du colonel Jean-Robert Gabriel, assistant chef d’état-major G1 et G3 et le colonel Derby Guerrier, assistant chef d’état-major G2 et G4. « On n’a pas d’assistant commandant en chef. À l’avenir, on peut toujours ajouter d’autres membres », a dit le général Lesage, soulignant qu’il est le commandant en chef a.i. des nouvelles forces armées.
Le processus de recrutement de la nouvelle classe de soldats interrompus en juillet dernier reprendra de toute façon, a annoncé le général Jodel Lesage. À la base de recrutement et de formation de la nouvelle armée à Gressier, au sud de Port-au-Prince, c’est le calme plat. Un agent de sécurité rencontré sur place par Le Nouvelliste ce mardi 13 mars souligne que depuis l’interruption du processus de recrutement, la base est pratiquement désertée.
Certains postulants parmi les quelque 3 000 qui se sont fait inscrire dans l’idée d’intégrer la nouvelle armée viennent régulièrement à la base pour s’informer de la reprise des activités.
Interrogé par Le Nouvelliste pour savoir quelles seront les premières actions du haut état-major de l’armée, le général Lesage a fait savoir que cette question serait débattue en séance spéciale avec le haut état-major. Pour le moment, le ministère de la Défense commence à aménager le quartier général du haut état-major de l’armée au Champ de Mars, en face du Palais national, dans les locaux du ministère de la Culture.
Par arrêté présidentiel en date du mercredi 16 novembre 2017, le chef de l’État a mis en place un commandement intérimaire pour les Forces armées d’Haïti chargé d’entreprendre les travaux relatifs au rétablissement, à l’organisation et au fonctionnement des Forces armées d’Haïti
Dans le premier article de l’arrêté présidentiel consacrant le retour des Forces armées d’Haïti, le locataire du Palais national a d’abord rapporté les arrêtés du 6 janvier 1995 qui ont créé une commission de restructuration des Forces armées et celui du 6 décembre 1995 portant la dissolution de la force de police intérimaire et consacrant l’existence d’une seule force de police nationale sur tout le territoire de la République.
Les autorités n’ont jamais raté l’occasion de faire savoir que cette nouvelle armée aura pour tâche de surveiller les frontières pour contrer la contrebande, intervenir au moment des catastrophes naturelles, participer à la construction d’infrastructures routières, entre autres.
Selon l’arrêté présidentiel du mercredi 16 novembre 2017, le commandement intérimaire doit travailler en priorité à renforcer le corps du génie militaire, mettre en place et rendre opérationnels le corps de l’aviation militaire et le corps médical des Forces armées d’Haïti.
Plusieurs voix se sont élevées au Parlement, dans la classe politique et dans la société civile pour dénoncer cette décision jugée unilatérale du chef de l’État de remobiliser les Forces armées d’Haïti sans consulter les principaux secteurs du pays.
Environ cinq mois après la nomination du général Jodel Lesage comme lieutenant-général des Forces armées d’Haïti, le président de la République a complété, le mardi 13 mars 2017, le haut état-major de son armée en nommant un général de brigade et cinq colonels. Le processus de recrutement de la nouvelle classe de soldats va bientôt reprendre.
Publié le 2018-03-13 | Le Nouvelliste
Dans un communiqué publié mardi, le ministère de la Défense a informé le public en général et la presse en particulier que, conformément à ses engagements matérialisés dans les deux arrêtés des 16 et 17 novembre 2017, portant respectivement le rétablissement des Forces armées d’Haïti (FAD’H) et la nomination du commandant en chef intérimaire, le président de la République a procédé aux nominations suivantes dans les Forces armées d’Haïti : le général de brigade Sadrac Saintil, FAD’H, comme chef d’état-major général ; le colonel Jonas Jean, FAD’H, inspecteur général ; le colonel Jean-Robert Gabriel, FAD’H, assistant chef d’état-major G1/G3 ; le colonel Derby Guerrier, FAD’H, assistant chef d’état-major G2/G4 ; le colonel Joseph Jacques Thomas, FAD’H, secrétaire de l’état-major général et le colonel Fontane Beaubien, FAD’H, membre de l’état-major personnel du commandant en chef.
Le 17 novembre 2017, le chef de l’État a déjà nommé l’ancien colonel des ex-FAd’H Jodel Lesage comme lieutenant-général des Forces armées d’Haïti. Dans un arrêté présidentiel, Jovenel Moïse faisait de Jodel Lessage celui qui devait former le haut état-major de la nouvelle armée.
Au téléphone avec Le Nouvelliste mardi soir, le général Lesage confirme qu’ils sont tous d'anciens hauts gradés des ex-Forces armées d’Haïti démobilisées en 1995 par le président Jean-Bertrand Aristide.
Selon lui, le haut état-major n’est pas encore tout à fait complet. Il a fait remarquer que les deux assistants de l’état-major occupent chacun deux postes. Il s’agit du colonel Jean-Robert Gabriel, assistant chef d’état-major G1 et G3 et le colonel Derby Guerrier, assistant chef d’état-major G2 et G4. « On n’a pas d’assistant commandant en chef. À l’avenir, on peut toujours ajouter d’autres membres », a dit le général Lesage, soulignant qu’il est le commandant en chef a.i. des nouvelles forces armées.
Le processus de recrutement de la nouvelle classe de soldats interrompus en juillet dernier reprendra de toute façon, a annoncé le général Jodel Lesage. À la base de recrutement et de formation de la nouvelle armée à Gressier, au sud de Port-au-Prince, c’est le calme plat. Un agent de sécurité rencontré sur place par Le Nouvelliste ce mardi 13 mars souligne que depuis l’interruption du processus de recrutement, la base est pratiquement désertée.
Certains postulants parmi les quelque 3 000 qui se sont fait inscrire dans l’idée d’intégrer la nouvelle armée viennent régulièrement à la base pour s’informer de la reprise des activités.
Interrogé par Le Nouvelliste pour savoir quelles seront les premières actions du haut état-major de l’armée, le général Lesage a fait savoir que cette question serait débattue en séance spéciale avec le haut état-major. Pour le moment, le ministère de la Défense commence à aménager le quartier général du haut état-major de l’armée au Champ de Mars, en face du Palais national, dans les locaux du ministère de la Culture.
Par arrêté présidentiel en date du mercredi 16 novembre 2017, le chef de l’État a mis en place un commandement intérimaire pour les Forces armées d’Haïti chargé d’entreprendre les travaux relatifs au rétablissement, à l’organisation et au fonctionnement des Forces armées d’Haïti
Dans le premier article de l’arrêté présidentiel consacrant le retour des Forces armées d’Haïti, le locataire du Palais national a d’abord rapporté les arrêtés du 6 janvier 1995 qui ont créé une commission de restructuration des Forces armées et celui du 6 décembre 1995 portant la dissolution de la force de police intérimaire et consacrant l’existence d’une seule force de police nationale sur tout le territoire de la République.
Les autorités n’ont jamais raté l’occasion de faire savoir que cette nouvelle armée aura pour tâche de surveiller les frontières pour contrer la contrebande, intervenir au moment des catastrophes naturelles, participer à la construction d’infrastructures routières, entre autres.
Selon l’arrêté présidentiel du mercredi 16 novembre 2017, le commandement intérimaire doit travailler en priorité à renforcer le corps du génie militaire, mettre en place et rendre opérationnels le corps de l’aviation militaire et le corps médical des Forces armées d’Haïti.
Plusieurs voix se sont élevées au Parlement, dans la classe politique et dans la société civile pour dénoncer cette décision jugée unilatérale du chef de l’État de remobiliser les Forces armées d’Haïti sans consulter les principaux secteurs du pays.
Si il y un décès ayant frappe un grand nombre de personnes du secteur démocratique, c’est bien celui de l’Agronome Gérald Mathurin, mort le 3 Mars dernier à l’âge de 64 ans des suite de problèmes cardiaques.
Le Weekend dernier a été l’objet de toute une série de célébration, Veillée mortuaires, marche pour graver en quelque sorte dans la pensée populaire qui il ´tait et ce qu’il avait voulu atteindre avec ces mouvements, ces organisations qu’il a créé et auxquelles participaient les population de bon nombre de sections rurales.
Gérald Mathurin a été ministre de l’Agriculture sous le premier gouvernement de René Préval, faisant partie du cabinet de Rosny Smarth.
Mais avant cela, il a milité dans la Gand Anse, dans l’Artibonite, à ANDAH (Association nationale des Agro-professionnels haïtiens (Andah).
mais aussi dans le secteur des ONG.
Il est avec d’autres l’un des membres fondateurs de la PAPDA, de CROSE (La Coalition Régionale des Organisations du Sud-Est (CROSE))
de 4 Je Kontre etc…etc…
Et les représentants de ces diverses organisations étaient présents ce samedi matin 10 Mars au MEMORIAL de MARTISSANT qui s’était fait encore plus beau que d’habitude pour lui rendre hommage.
Le service d’ordre assuré par les Cimo était impeccable. Les voitures se glissaient comme dans un grand ballet dans les diverses entrées de l’ensemble.
La bibliothèque, le Mausolée, l’espace Catherine Dunham…l’espace Habitation Leclerc etc…etc…
Ce fut l’occasion aussi pour ceux qui ne connaissaient pas l’ensemble de voir ce joyau tellement bien entretenu par les soins de sa directrice Michèle Pierre Louis, aidée par ceux en charge de l’administration des lieux mais surtout par toute une cohorte de ces habitants du quartier , tellement défavorisé à l’origine mais qui sont fiers d’avoir l’électricité, l’eau courante, les salles d’internet…etc…etc… Car ce sont ceux qui vivent au jour le jour dans ce parc qui en sont en somme les véritables bénéficiaires.
Une fois lancée la Célébration, tout s’est déroulé dans la discipline.
Ceux qui avaient été sélectionnés par Cécile Bérut, la compagne de Gérald montaient au fur et à mesure sur le podium, s’efforçant de ne pas dépasser le temps impartit.
Ils parlaient de la vie publique de Gérald, de sa période dans la Grand’Anse, ou dans l’Artibonite. De sa collaboration dans ANDAH, ou dans le secteur des ONG.
Il y eut aussi trois parties spirituelles
- La partie Vaudou avec Myrlène JOANIS,
- Catholique avec le père William Smarth,
- et Musulmane avec Max Astier Aboujahaman
Et en fin de cérémonie la Famille avec l’un de ses frères Jean Mathurin, les enfants ( il y en a 12 en tout) pour se terminer par les mots de Cécile Bérut.
Une grande partie de ceux venus participer à cette célébration de la vie de Gérald Michel Mathurin a ensuite pris la route du Sud Est, avec Jacmel comme point d’arrivée , JACMEL où il s’était installé depuis de nombreuses années, menant une vie communautaire intense auprès des populations des diverses communautés rurales. Mais le Sud Est dont il n’a pas pu devenir le Sénateur, cela lui ayant été refusé par le Parlement qui n’a jamais voulu lui accorder la décharge, puisque il avait occupé la fonction de Ministre de l’Agriculture
D’ailleurs plusieurs des intervenants n’ont pas manqué de souligner cette énorme injustice..
Camille Charlmers par exemple, à la tête de la PAPDA aujourd’hui mais qui a retrace comment en 1991 les organisations populaires avaient été mal à l’aise avec la présence dans le pays de l’Occupation des marines et éprouvé le besoin de créer la PAPDA ou Plateforme Haïtienne de Playdoyer pour un Développement Alternatif, avec en tête Camille Charlmers et Gérald Mathurin.
Rosny SMARTH également s’est étendu sur cette injustice qu’a représenté ce refus de lui accorder la décharge pour lui permettre de devenir Sénateur du Sud Est. Rosny Smarth a retracé les débuts de son gouvernement. C’était en 1996, premier quinquennat de René Préval. Mais cela n’a duré qu’une année et après un an , les choses ont commencé a mal tourner pour une question de pouvoir, d’après les propres mots de Rosny Smarth. Mais ce qui importait en ce jour du 11 Mars 2018 c’était retracer le rôle joué à ce moment par Gérald Mathurin “ Pendant toute cette période a souligné l’ex Premier Ministre Rosny Smart, Gérald a fait des interventions qui étaient celles d’un Homme d’Etat, allant bien au delà de celles qu’aurait pu faire un Ministre de l’Agriculture Il a joué un rôle extrêmement important , comme un homme d’Unité allant au delà des petites fractures.” Et ici Rosny Smarth a tenu à souligner que Gérald n’a jamais été membre ni de l’OPL, ni d’aucun autre parti politique.
Mais quand il a voulu poser sa candidature comme Sénaeur du Sud Est, on n’a pas voulu lui donner de décharge Ni a moi d’ailleurs, parce que on ne voulait pas de lui comme sénateur du Sud Est.
Seule l’HISTOIRE a t- il conclut fera le JOUR sur la vraie question de refus de donner la décharge à Gérald Mathurin et à son Premier Ministre.”
Les différents intervenants qu’il s’agisse de Chavanne Jean Baptiste, de Philippe Mathieu de Frantzie Dubois ou de Joël DUCASSE ont tenu à rappeler le mot d’ordre de Gérald Mathurin :
CHITA ANSANM
FE INITE POU SOVE PEYI-A.
Avant de finir, notons qu’il n’y a pas eu beaucoup de femmes à prendre la parole.
Citons seulement Frantzie DUBOIS de ANDAH (Association nationale des Agro-professionnels haïtiens (Andah)
et Marie Ange Noël des Mouvements Féministes.