M. Ady Jean Gardy, Ministre de la Communication, a lancé au cours d’une campagne de presse au niveau international en ce début d’année, un appel à la solidarité vis-à-vis de la République d’Haïti, suite au classement de notre pays, par la Société de Services sur Internet Yahoo France et la Foreign and Commonwealth Office parmi les 10 pires destinations au monde, en proie à la criminalité, à l’insécurité, aux vols et à la délinquance. Il signale que ces organisations paradoxalement invitent les touristes à visiter uniquement la République Dominicaine en 2013 et non Haïti. Sur plusieurs stations à l’étranger et en Haïti, le Ministre de la Communication Ady Jean Gardy se réfère à un document du Secrétariat de la Déclaration de Genève sur la violence armée et le développement dans le monde qui présente les 58 pays les plus violents et fait remarquer qu’Haïti n’en fait nullement partie. Parmi les pays dont le taux annuel d’homicides par 100,000 habitants est de plus de 10, Haïti n’apparaît point dans ce tableau, alors qu’y sont, entre autres, le Salvador (au 1er rang avec un taux de 60 morts violentes par 100,000 habitants), la Jamaïque (3e), le Venezuela (6e), le Brésil (18e), la République Dominicaine (21e), Porto Rico (26e), les Bahamas (28e) et la Guyane (32e). Selon le Ministre de la Communication, citant les mêmes sources, Haïti, loin du taux moyen d’insécurité pour les Caraïbes qui est de 22,4, est classé 63e rang à l’échelle mondiale, si on considère la période 2004-2012 Haïti est non parmi les 10 pays les plus dangereux. De plus si on présente la Caraïbes comme la troisième région la plus violente au monde, on laisse l’impression qu’Haïti y contribue alors qu’au contraire Haïti concourt à faire baisser cette moyenne de criminalité dans la région. M. Jean Gardy cite également un autre rapport, celui de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (UNODC) qui place Haïti au 18e rang dans les Antilles avec un taux de meurtres de 6,9 par 100,000 habitants au niveau du secteur des trafiquants. En comparaison, la Jamaïque est en tête au 52e rang, les Bahamas et la République Dominicaine devancent Haïti avec des taux respectifs de 28 et 24e rang et Porto-Rico a dépassé la 26e place. L’UNODC insiste pour souligner que le taux d’enlèvements ne serait pas non plus en hausse en Haïti depuis le tremblement de terre. Le Ministre de la Communication d’Haïti souhaite que les organisations de droits humains au Canada, aux États-Unis, en Amérique Latine et en Europe prennent en main ce cas d’abus au niveau de l’image d’Haïti qui mérite leurs interventions urgentes. Ceci permettra de ne pas bloquer la reprise de la nation haïtienne qui tente de se reconstruire dans un contexte difficile hérité d'un séisme dont nous nous préparons à commémorer la mémoire le 12 janvier prochain, conclut le Ministre.
Une nouvelle étudiante haïtienne violée à Santo-Domingo: la Fondation Zile appelle au redoublement des mesures de prudence et de securité Santo-Domingo, le 7 janvier 2012 - (AHP) -Un nouveau cas de violence contre une étudiante haïtienne a Santo Domingo a été enregistré dans la soirée de dimanche à « Hipodromo » (Las Americas), le même secteur où Rooldine Lindor habitait et a été tuée en Juillet 2011. la FZ exhorte a redoubler les mesures personnelles de sécurité. L’étudiante en médecine qui veut garder l’anonymat a été attaquée au moment de retourner chez elle après des achats dans un dépanneur du quartier vers les 10h du soir. Son compagnon a été maitrise par les délinquants qui ont conduit les deux jeunes dans un bosquet ou ils ont été dépouillés de ce qu’ils avaient. Si les bandits ont abandonne le jeune homme, l'etudiante a été enlevée sous menaces de mort puis soumise à des sévices sexuels par les trois malfrats. Aussitôt alertée, la Fondation Zile, par la biais du professeur Fredner Gay, encadré les proches des deux universitaires dans les démarches administratives nécessaires, notamment à la Police et à l’Ambassade d’ Haïti. Face a ce nouveau cas, la Fondation Zile exhorte les étudiants à prendre des mesures de sécurité personnelle, tenant compte qu’ ils vivent souvent dans des zones a risque dans un pays ou l’ insécurité est croissante. L’ rganisation binationale pour la paix entre les deux peuples de l’île, souligne a l’ attention des étudiants que leur statut académique fait penser aux bandits qu’ils reçoivent fréquemment des transferts d’argent de leurs parents en Haïti ou dans d’autres pays. Dans ce sens, des mesures de sécurité personnelles doivent être redoublées, en évitant particulièrement les zones non électrifiées et sans grande circulation, souligne une note de la Fondation Zile. Dans ce dossier, une plainte formée a été déposée par devant les autorités dominicaines concernées.
L’ambassadeur d’Haïti en République Dominicaine, le Dr Fritz Cineas, a fait savoir lundi que des pourparlers sont déjà en cours, afin de trouver rapidement une solution au problème des Haïtiens bloqués depuis dimanche à la frontière de Dajabon, a appris Haïti Press Network. Les autorités des deux pays ont déjà entamé des discussions en ce sens, en vue de s’entendre sur une issue face à cette problématique, a indiqué M Cineas. En effet depuis dimanche, environ 700 compatriotes ont été interdits de revenir en République Dominicaine, après avoir passé les fêtes de fin d’année en Haïti. Selon les autorités de l’immigration dominicaine, ces haïtiens ne détiennent pas les documents légaux pour entrer sur le territoire dominicain. « Nous agissons d'une manière discrète afin de trouver les différentes manières d’apporter une solution à ce problème », a déclaré le Dr Cinéas. Lundi, le marché binational haïtiano-dominicain n’a pu fonctionner, en raison des tensions qui ont régné pendant plusieurs heures au niveau de la frontière de Dajabon.
P-au-P, 8 janv. 2013 [AlterPresse] --- Une sommation a été adressée au président de la république, Michel Joseph Martelly, et à la fondation Rose et Blanc, dirigée par son épouse, Sophia Saint-Rémy Martelly, de verser au trésor public, dans un délai de 3 jours francs, l’intégralité des fonds générés par le concert du 28 décembre 2012 à Altos de Chavon en République Dominicaine. Le chef de l’État a chanté en duo avec l’artiste espagnol Julio Iglesias lors de ce spectacle réalisé au profit de sa fondation privée, mise en place bien avant son accession à la présidence. Par cette sommation produite par l’avocat André Michel, le citoyen Newton St Juste (lui aussi avocat), « proteste contre l’usage privé fait de la Présidence de la République » dans le cadre de ce concert. Il s’agit selon l’avocat d’une « atteinte gravissime » à la morale publique et à la « tradition républicaine ». La publicité pour l’événement avait précisé que « les productions Georges Nader présente Julio Iglesias en concert, au profit de la fondation rose et blanc du couple présidentiel ». Il n’a pas été mentionné la participation du chef de l’Etat comme artiste invité. « La fonction de Président de la République est incompatible avec celle de chanteur vedette de Sweet Micky, […] la confusion de ces deux fonctions est inacceptable du point de vue du droit public et entraine une situation de suspicion légitime de corruption au préjudice de l’Etat Haïtien », lit-on dans la sommation En se référant au principe qui fait de la République d’Haïti la propriété de tous ses citoyens et citoyennes, le requérant Newton St Juste par le biais de son avocat Me Michel estime que « le Président de la République ne saurait avoir le droit et n’a pas le droit d’utiliser sa fonction au bénéfice d’une Fondation dirigée par sa femme ». Une première dénonciation de Me Newton St Juste contre la famille présidentielle pour « usurpation de titre ou fonction et association de malfaiteurs » a été classée sans suite par le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince après l’audition de l’accusateur le 24 août 2012. Entre temps, un autre citoyen, Janin Léonidas, intente une action au correctionnel contre l’épouse du chef de l’Etat et son fils, Olivier Martelly, pour usurpation de fonction. Mes. Newton Louis St Juste, André Michel, Mario Joseph et Jacceus Joseph sont les avocats de Léonidas dans ce dossier. [efd kft apr 8/01/2012 9 :05]
Le président Michel Martelly a indiqué lundi qu'il comptait voyager pour le Venezuela ce mercredi afin de participer à une importante réunion à Caracas avec d'autres présidents de la région. Le chef de l'état haïtien et plusieurs autres chefs d’État de la région (Caraïbe et Amérique centrale) sont invités à assister à une grande manifestation des partisans du président Hugo Chavez actuellement soigné à Cuba pour un cancer. Le régime de Hugo Chavez a appelé les Vénézuéliens à manifester à Caracas le jeudi 10 janvier, jour prévu pour la prestation de serment du président, dont un retour de dernière minute n'a pas été écarté par le gouvernement. Une "grande manifestation" en soutien au "commandante", hospitalisé depuis le 11 décembre à La Havane, aura lieu "face au palais (présidentiel) de Miraflores pour soutenir massivement le president vénézuélien" en présence de "nombreux chefs d'Etat de pays amis", a déclaré lundi à la presse le président de l'Assemblée nationale, Diosdado Cabello, numéro trois du régime.